L'indépendance belge

1557 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 22 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1j9765b84z/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

E INDEPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction: SAMEDI 22 DECEMBRE 1917 (3 mois, 9 shillings. tudok house tijdor st ec 4 place de .la bourse. ^ ^ _ abonnements -j 6 mois, 17 shillings. conservation par le progres. tele : 311.57et238-75 En vente à Londres a 3 h. le vendredi 21 CSGCQimbPC (ian,32 shillings. LA SITUATION Vendredi midi. | Alors que dans les plaines lombardes la neige est tombée en telle quantité que les lignes télégraphiques sont interrompues, les Alpes vénitiennes en restent dépourvues. Grâce à ces circonstances exceptionnelles, l'ennemi est à même de renouveler chaque jour ses attaques et de concentrer sans trop de difficultés, les renforts nécessaires pour alimenter son offensive. Mercredi, après un bombardement-intense, il déclancha une attaque dans la région du Col del Orso et une autre, un peu plus tard, contre un des mamelons du Mont Solarolo, mais toutes deux furent repoussées par nos alliés. Ceux-ci furent également attaqués dans la région du Giudicario (à l'ouest du lac de Garde), mais, malgré une préparation d'artillerie très sérieuse, l'attaque échoua. Sur le Plateau d'Asiago le duel d'artillerie à gagné en intensité et sur la Piate inférieure plusieurs tentatives ennemies de franchir le fleuve furent frustrées.D'autre part, le communiqué allemand mentionne un duel d'artillerie des deux côtés du Mont Montello, qui est, comme on sait, défendu par les troupes britanniques et parle d'attaques italiennes contre le Mont Asolone et les positions adjacentes. La région de l'Asolone est celle où nos alliés s'attendent, s'il faut èn croire les correspondants de guerre, à voir les Austro-Allemands porter leur principal effort ces jours-ci. L'ennemi, en effet, a un intérêt majeur à attaquer dans la direction du Mont Moschin, en vue de s'emparer de Valstagna et de tourner la ' vallée de la Frenzela. De cette façon il établirait des communications plus directes avec le Plateau d'Asiago ce qui rendrait assez critique la position de 110= alliés sur la Brenta. Mais une seule bourrasque de neige suffirait pour déjouer tous ces plans et l'adversaire ne se fie pas trop lui-même à la chance exceptionnelle dont il a bénéficié jusqu'à présent. Dans la vallée de la Piave ses troupes se retranchent et préparent leurs quartiers d'hiver,convaincues que l'avance, de ce côté, est momentanément arrêtée. Les Alliés ont eu deux mois depuis la retraite de l'Isonzo pour se fortifier et concentrer des renforts, et ce répit a été mis à profit. Le résultat de la campagne d'Italie ne répond évidemment pas à l'attente de nos ennemis, puisqu'au Reichsrat autrichien le ministre cîe la guerre a été questionné sur le point de savoir s'il est vrai que l'offensive contre l'Italie fut ajournée et que le retard a compromis le "succès complet" de l'entreprise! Le ministre a répondu dans l'affirmative, disant que l'offensive projetée pour septembre dut être retardée par suite de la trahison d'un officier tchèque. Il est probable que l'échec de la "manœuvre" d'Italie (conçue pour mettre notre alliée hors? de combat et l'acculer à signer la paix) fera bientôt l'objet de frictions entre les Allemands et les Autrichiens, du fait des conséquences imprévues de l'entreprise. Mais, tel quel, le succès incomplet de nos adversaires a été, pour les Alliés, un coup suffisamment sérieux, et, comme l'a dit M. Lloyd George au cours du grand discours qu'il a prononcé hier aux Communes, la situation générale des Alliés, du fait de la défaite inattendue de l'Ita lie, était devenue menaçante. Mais la rapidité avec laquelle les troupes franco-britanniques sont accourues au secours de leurs frères d'armes italiens, a non seulement surpris l'ennemi mais a remonté d'une façon magnifique le moral de l'armée italienne. M. Lloyd George, dont nous reproduisons le discours plus loin, a passe en revue tous les événements pour arriver à cette conclusion que la situation nouvelle, due à la défection russe et à J'échec italien, exigeait des efforts nouveaux. Il faudra, notamment, plus d'hommes, et il y aura lieu, à cet effet, de remuer le5 accords conclus avec les représeutai't ' des ouvriers syndiqués (trade unions). Parlant des buts de guerre, M. Lloyd George a répété après tant d'autres hommes d'Etat, que seule la victoire pouvait permettre la "réalisation" des buts .que les Alliés poursuivent et qui doivent comprendre, en premier lieu, des garanties pour l'avenir. La meilleure de celles-ci. est, indiscutablement, la destruction du militarisme prussien, car que serait une Ligue des Nations qui engloberait une Allemagne inféodée au militarisme prussien triomphant ? Ce raisonnement est parfaitement juste et la grande majorité du peuple allemand finira par comprendre qu'il est dans son intérêt autant que dans le nôtre, qu'il change de système politique, puisque c'est là en réalité le principal obstacle, sinon le seul, à la paix. Car il est indéniable que l'idée de paix fait des progrès dans les deux camps, et si l'Allemagne démocratique avait l'énergie nécessaire, elle renverserait le seul obstacle qui barre la route à une paix juste et durable. Le principe: pas d'annexions, pas d'indemnités triomphe petit à petit bien que la solution des questions arménienne, mésopotamienne et coloniales, esquissée par M. Lloyd George, 11e doive p<as, nécessairement, être considérée comme définitive, la Conférence de la Paix devant trancher toutes ces questions de commun accord. Rappelant les devoirs des Alliés à l'égard de la Belgique, de la Serbie et de la Roumanie, devoirs qui restent entiers, le Premier a fait allusion à la Russie, dont les Alliés n'ont plus à se préoccuper puisqu'elle abandonne la lutte. Sur ce point comme sur celui ayant trait aux colonies allemandes et aux provinces turques, il y a lieu de faire des réserves, et nous estimons que, quoique qu'il arrive en Russie, et quel que soit le régime politique que certaines régions de la Russie adoptent, il est dans notre intérêt de ne pas nous les aliéner pour la bonne raison que l'Allemagne n'a que trop envie de se les concilier en vue de son expansion économique et politique. Les Bolshévistes, dont nous combattons les théories dangereuses parce que utopistes et irrationnelles, peuvent nous être d'un grand secours en obligeant les Puissances Centrales à abattre leur jeu. C'est à ce point de vue que nous applaudissons à l'entrée en rapports de l'ambassadeur de France à Pétrograd avec M. Trctsky, qui est appelé à jouer un rôle si important à la Conférence de Brest-Litovsk. Puisque les Allemands, les Autrichiens et les Turcs y envoient leurs ministres des affaires étrangères, il serait puéril de vouloir nier l'importance et la portée de cette conférence, et plutôt que de bouder aux délégués bolshévistes, mieux vaut se les concilier et s'en servir, puisqu'ils peuvent nous être utiles après nous avoir desservis. La situation générale en Russie est inchangée. L'Ukraine reste ferme et ne cède pas aux bolshévistes, qui, sans s'opposer 'à l'indépendance de l'Ukraine, libre de disposer d'elle-même, demandent simplement à la Rada de 11e plus supporter Kaledine et les cadets contre les léninistes. Sur les fronts français et britannique il n'y a eu que quelques raids sans importance.De Grèce on signale la destruction, h quelques minutes d'intervalle, par un torpilleur français, de deux sous-mari us allemands, ce qui constitue un record. Ajoutons qu'alors qu'au Canada les élections ont donné une majorité en faveur du service obligatoire, l'Australie s'est prononcée contre. Il reste à cinaaî-tre le vote des soldats, mais il ne pourra guère modifier le résultat final. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les Alliés sont prêts La note semi-officielle suivante, expliquant la situation sur les différents fronts a été publiée mardi à Paris,; Sur le front franco-britannique les Allemands comptent 154 divisions, qui équivalent à peu près au nombre de 155 divisions qu'ils ont concentrées sur ce front (occidental) depuis le commencement de la guerre jusqu'en juillet dernier, i Les Allemands continuent à renforcer i leurs troupes avec de jeunes recrues ou des détachements spéciaux pris sur le front oriental et, avec du matériel de guerre, de l'artillerie et des aéroplanes provenant de la même source. Nonobstant ces chiffres, les Alliés conservent une supériorité marquée à tous les points de vue, sur le front occidental.Il semble qu'après les nombreuses offensives heureuses de l'été et de l'automne, les armées françaises et britanniques profitent actuellement de la période de froid et de neige pour prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires en vue de la nouvelle phase dans laquelle va entrer la guerre. Toute offensive que l'ennemi croirait devoir entreprendre nous trouvera prêt à lui offrir une résistance victorieuse. Une armée tchèque pour la France Un décret a été publié créant une armée tcheco-slovaque autonomesous l'autorité suprême du haut commandement français. Cette armée combattra sous son drapeau national. Elle sera formée des Tchèques et des Slovaques qui combattent actuellement dans l'armée fran-! çaise et de volontaires. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer La statistique hebdomadaire italienne pour la semaine finissant le 15 décembre 1917 donne 384 entrées et 333 sorties, contre x (315,785 tonnes), et 369 (337,935 tonnes) la semaine précédente. Aucun navire marchand italien n'a été coulé, contre un de plus de 1,500 tonnes et un de moins de 1,500 tonnes. Un navire marchand italien a été endommagé,- mais a pu atteindre un port. Deux bateaux à voiles italiens de plus de 100 tonnes et un de moins de 100 tonnes ont été coulés, contre trois la semaine précédente. La guerre sous=marine A la suite de la déclaration faite le 13 décembre dernier par le premier lord de l'Amirauté, disant que les diagrammes généraux des tonnages marchands cou-lés*par l'action ennemie et des sous-marins allemands coulés sont satisfaisants, ils montrent, d'un part, qu'à partir de mars jusqu'à septembre 1916 les pertes en navires marchands augmentent légèrement ; mais dès cette date la ligne monte rapidement, pour atteindre son point culminant en juin 1917. Dès le mois suivant la courbe descend encore plus rapidement, pour atteindre, en décembre 1917, un point inférieur à celui marqué par les pertes subies en décembre 1916, qui, cependant, précédait la date de la guerre sous-marine intensive, qui débuta en février 1917. Ils montrent, d'autre part, que, depuis le trimestre finissant en septembre 1916, j le nombre de sous-marins coulés augmente rapidement, pour atteindre un point très élevé à fin septembre 1917. Pour le dernier trimestre de 1917 le nombre de submersibles détruits n'est pas supérieur au trimestre précédent (septembre 1917), mais il faut considérer qu'il reste encore quinze jours avant !a fin du mois et qu'au cours de cette période une certaine quantité de sous-marins peuvent être coulés, augmentant d'autant les pertes à enregistrer. Deux sous=marins ennemis détruits Le " Hestia," d'Athènes, donne des détails de la destruction de deux sous-marins ennemis dans la mer Ionienne, entre Otrante et Itea, mercredi dernier. Les sous-marins, à demi-submergés, attendaient leurs victimes avec tant de confiance qu'ils n'aperçurent que trop tard l'approche de deux destroyers français. Un des submersibles fut éperonné par un des destroyers et coula avec tout son équipage. Le second destroyer ouvrit le feu sur l'autre pirate et deux obus touchèrent son capot, obligeant l'équipage à se jeter à l'eau. Le commandant, deux officiers et 16 marins de ce sous-marin furent repêchés par les bateaux français et débarqués à Itea. DISCOURS OE M. LLOYD GEORGE Nos buts de guerre M. Lloyd George a passé hier en revue, au cours d'un long discours prononcé à la Chambre des Communes, la situation de la guerre, et tous les sujets connexes. En ce qui concerne la question des buts de guerre, il renvova ses criti ques au discours qu'il avait fait à Glasgow il y a quelques mois et dans lequel, d'accord avec ses collègues, il avait exposé les conditions de paix et les buts de guerre. Il les développa quelque peu au court de son discours d'hier, et nous en extrayons les caractéristiques suivantes : Restitution et réparation.—Il faut une restitution complète des territoires nationaux conquis par l'Allemagne, ainsi que la réparation du dommage causé. La Russie ayant entamé des négociations séparées, elle doit être seule 'responsable des conditions relatives à son propre territoire. Nous restons complètement responsables pour la Belgique, la Serbie, la Roumanie, et d'autres pays. Le fait que la Russie a entamé des négociations séparées écarte toUte discussion au sujet de Constantinople. Mésopotamie et Palestine.—Le sort de ces contrées devra être réglé par la conférence de la paix, lorsque celle-ci se réunira; mais une chose n'arrivera jamais, jamais elles ne seront restituées à la tyrannie destructive des Turcs. Les colonies allemandes.—Question à résoudre par le congrès de la paix. Les vœux et les intérêts des populations de ces pays devront être le facteur dominant dans le choix de leur futur gouvernement.Les garanties de sécurité.—Il nous faut la sécurité; c'est la chose la plus importante de toutes. La paix doit être garantie par les conditions de la paix. Elle doit être garantie par la destruction de la puissance militaire de la Prusse. Mais une garantie meilleure que les deux garanties précédentes serait la démocratisation du gouvernement allemand. La victoire est une condition essentielle.—Lorsque le président Wilson, M. Asquith et moi-même nous disons que la victoire est une condition essentielle, ce n'est pas par.ee qu'elle satisfait un sentiment de vengeance, mais parce que nous comprenons que la victoire est la seule chose qui donnera une "réalité" aux conditions de paix. Une ligue des nations dans laquelle l'Allemagne serait représentée par la caste militaire triomphante serait une pure farce. Mais le peuple de l'Allemagne doit en être, et c'est pourquoi la victoire en elle-même est plus importante que de simples conditions. La question alimentaire Nous disions que M. Lloyd George avait passé en revue divers sujets connexes à la guerre. Parlant de l'alimentation, il donna aux détaillants un sérieux avertissement; s'ils n'empêchent pas, par un système plus équitable, les inconvénients et le malaise produits par la formation des "queues" devant les magasins, le gouvernement pourrait se trouver dans l'obligation de procéder lui-même à la distribution des provisions. Quant à la campagne sous-marine, il déclara qu'il résulte de diagrammes établis par l'amirauté que nos pertes ont été en diminuant depuis fin juin, tandis que la destruction des sous-marins a augmenté d'une manière constante durant toute l'année. En ce qui concerne la situation militaire, M. Lloyd George attribua entièrement l'évanouissement de nos espoirs pour cette année à l'effondrement de la Russie. Malgré celà, les Allemands n'ont pu garder leurs positions -dans l'ouest, où ils ont été battus dans maints combats, et n'ont remporté qu'un seul succès, attributable à une surprise, qui fait actuellement l'objet d'une enquête (la contre-attaque allemande à Cambrai). La balance a été redressée par la prise de Bagdad et de Jérusalem; et cette dernière ville 11e sera jamais rendue au Turcs. Le renforcement des effectifs La défaits subie par l'Italie et les négociations de paix entamées par la Russie ont "drainé" davantage nos effectifs. Il est donc nécessaire, a dit le premier ministre, de faire de nouveaux sacrifices afin de renforcer nos armées en campagne pendant l'année prochaine. Des promesses ont été faites jadis aux trade unions; mais les conditions ont changé, et le gouvernement se propose, avant de demander au parlement de nouvelles mé-sures législatives au sujet du recrutement, de réunir les délégués des trade unions et de leur expliquer les circonstances qui nécessitent les modifications. Dans un passage général relatif aux Alliés, M. Lloyd George n'hésita pas à déclarer que les prochains mois constitueraient la période la plus pénible de la guerre, mais l'ennemi, dit-il, a aussi ses difficultés. La production par homme a diminué de 33 p.c. depuis la première année de la guerre. D'autre part, malgré nos sacrifices élevés, les pertes permanentes de l'armée britannique ne dépassaient pas le cinquième des pertes de l'armée allemande. Enfin, les réserves des Alliés en effectifs sont deux fois plus élevées que celles de leurs ennemis. Avec le temps et le tonnage, ce fait comptera à la fin. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'Ukraine déûe les bolshévistes Les nouvelles parvenues de la Russie méridionale sont défavorables aux bolshévistes. La Rada d'Ukraine a catégoriquement réfusé de faire droit aux démandes des commissaires du peuple, déclarant qu'elle rompait toutes relations avec "cette bande d'usurpateurs.' La Rada refuse d'envoyer des délégués à la conférence de Brest Litovsk, et de coopérer avec les bolshévistes, et déclare qu'elle défendra ses droits par la force des armes. Elle affirme, de plus, qu'étant élue par la démocratie de l'Ukraine, e'it représente la volonté du peuple et récitera à tous mou\ ement.5 an'.i-révolution-naires sur le territoire de la République Ukranienne. Les relations entre la Rada et le général Kaledine semblent avoir pris la forme d'une alliance définie. Le général cosaque est entré à Rostoff le 15 décembre, après six jours de combat, durant lequel la " garde rouge " bolshéviste a perdu 800 tués et 1,000 blessés. Le chef bolshéviste a fui à bord d'un des navires de la flotte de la mer Noire., qui .s'efforça de quitter le fleuve; mais le croiseur " Kol-khida " échoua et fut empêché par l'artillerie cosaque d'atteindre la mer. Le général Kaledine a publié une proclamation à la ville, assurant les habitants que toutes les mesures seront prises pour sauvegarder leur vie et leurs propriétés. Les cosaques resteront dans la ville jusqu'au désarmement complet de la " garde rouge," et jusqu'au moment où le départ des marins sera effectué. D'autre part, une dépêche Reuter postérieure à l'information ci-dessus, que nous empruntons au " Times," dit qu'en réponse à l'LTltimatum du " gouvernement " bolshéviste, les chefs du mouve-mçnt ukranien à Pétrograd posent les conditions suivantes pour un arrangement. Ils demandent, suivant cette dépêche, la reconnaissance de la Republique Ukranienne, et la complète non-in-tervention dans ses affaires ; le rappel des troupes ukraniennes à leurs propres frontières; l'administration des fronts ukranien, roumain et sud-occidentale- par la République Ukranienne ; la participation de la dite république aux négociations de paix ; un tiers de la représentation dans le futur gouvernement fédéral de la Russie et le paiement au comptant des approvisionnements.La même dépêche dit que les bolshévistes admettent qu'ils désirent très vivement un arrangement, mais qu'un accord n'est possible que si la Rada renonce à donner tout appui à la rébellion de Kaledine et au complot contre-révolutionnaire des Cadets. A Odessa Des dissensions sont survenues entre les marins de la flotte de la mer Noire. On signale qu'Odessa est définitivement au pouvoir de l'Ukraine. La loi martiale y a été proclamée. L'assemblée constituante Un manifeste publié mercredi par Uritsky, commissaire pour l'assemblée constituante, au sujet des bruits disant que le " gouvernement " ne convoquerait pas l'assemblée telle qu'elle est composée à présent, déclare que, suivant le décret qui a déjà été publié, l'assemblée sera convoquée aussitôt que la moitié du nombre des délégués—soit 400—se sera fait enregistrer au palais Tauris. Les députés recevront alors une carte les autorisant à assister à la première réunion. La Russie, le Japon et la Chine La " Pravda " de mercredi publie le texte du traité secret entre la Russie et le Japon, signé à Pétrograd le 3 juillet 1916, dirigé contre l'intervention d'une tierce Puissance dans les affaires de Chine, chacune des parties contractantes s'engageant à prêter à l'autre une aide efficace, au cas où une telle intervention se produisait, SSème année.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes