L'indépendance belge

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s.n. 1918, 21 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19n3b/
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B9e année Ko 45 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 JEUDI 21 FEVRIER 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 20 fevrier ("3 MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : -[ 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRE& Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi, midi. Ce sont les aviateurs qui sont actuelle-nent les plus actifs tant sur le front occidental que dans des bombardements a l'arrière et sur d'autres objectifs plus éloignés. Les pilotes britanniques qui l'ont pas tardé a venger les pauvres victimes des pirates teutons qui ont survolé Londres, ont livré en moins de trente-six heures trois attaques sur Trêves et deux sur Thionville, pendant que d'autres exécutaient des raids en Flandres, bombardant notamment des objectifs rt ilitaires aux environs de Douai et de Courtrai, ainsi que le môle de Zeebrugge et les docks du port de Bruges. En dehors de ces expéditions les pilotes britanniques ont livré de brillants combats, abattant 11 appareils ennemis et en mettant six autres hors combat, ne subissant eux-mêmes que deux défaites. Les aviateurs français se sont également distingués dans de nombreux combats aériens, s'assurant 18 victoires en trois jours. De plus, ils ont jeté seize tonnes ;1 'explosifs sur divers objectifs ennemis, et notamment sur les gares de Metz Sablons, de Forbach, et de Bensdorf, ainsi que sur les dépôts d'Enssheim. Des troupes de différents comtés anglais ont fait une heureuse incursion dans la fameus) forêt d'Houthulst, dont elles fouillèrent la partie méridionale sur une grande étendue. Un grand nombre d'ennemis furent tués et 27 prisonniers furent raménés ainsi que du matériel de guerre. D'autre détachements britanniques ont également envahi les tranchées allemandes, les Irlandais au sud-&t d'Epéhy, et les- Canadiens au sud de Lens. Sur le front français il y a eu des action? d'artillerie particulièrement violantes au sud de la forêt de Saint-Gobain ians le secteur du Chavignon et au nord-juest de Bezonvaux, ainsi qu'en Cham-aagne, où' les Allemands après les deux îc-hecs d'avant-hier, n'ont* plus tenté de reprendre le saillant de Tahure-Butte du Kesnil. L'artillerie fut également très active ians de nombreux secteurs du front mé-"idional, et notamment à l'extrémité est iu plateau d'Asiago, à l'ouest et à l'est lu lac de Garde, sur le front du Mont romba et au sud de Ponte délia Priula, iur la Piave. Les troupes austro-allemandes s'étant Dises en marche et ayant occupé Luck it Dvinsk, il s'est produit un changement brusque en Russie. Lénine et rrotsky seraient en fuite après avoir ca->itulê devant les exigences austro-alle-nandes.N'est-ce pas là une comédie préparée îepuis longtemps ? Lénine et Trotsky disparaissant, un iemblant d'autorité apparaîtrait à Pétro-;rad et" ce serait l'ancien président de 'éphémère Constituante, Tchernof, qui ieviendrait le président de la Grande Russie. Or Tchernof est un partisan déroué de l'Allemagne, et oe sera certaine-Dent la mainmise de celle-ci sur la Grande Russie. Combien de temps cela 3urera-t-il ? Car il n'est pas douteux que a masse russe déchaînée est trop igno-"ante, trop arriérée pour qu'elle sé donne st soutienne un gouvernement réellement capable de solutionner les innombrables sroblèmes qui se présentent. Pendant :oute une période encore les énergumènes jatteront la foule des paysans et des ouvriers, qui n'ont pas conscience des réagîtes de la vie économique, ce seront les surenchères pour se maintenir au pouvoir ît ce sera la misère générale qui amènera .a réaction. L'histoire se renouvelle toujours.Le "Vorwaerts" avait entretemps témoigné son sentiment nettement hostile ï la reprise des hostilités : Nous sommes de nouveau en guerre avec la Russie, disait l'organe Socialiste, °t le projet de la Mittel Europa s'est écroulé comme un jeu de cartes. La Pologne s'est retournée contre nous, et la paix ukrainienne, qui a été exhibée dans tous les cinémas, n'est qu'un chiffon de papier, car le gouvernement ukrainien est incapable de remplir les conditions sans l'assistance du sang allemand. Nous espérions le concours de toutes les provinces russes contre les Bolshévistes, mais nous avons à lutter contre le monde entier, et plus nous intervenons dans les affaires russes, plus nous nous éloignons de la paix. C'est une amère leçon pour - w— nous. Nous essayons le mêpie jeu en Flandre que celui que nous avons entrepris en Pologne, en Ukraine et en Lithuanie. Ce que nous devons faire, c'est de nous borner à la défense de notre propre sol et de faire la paix par tous les moyens sans annexions ni amputations forcées." Le Conseil national socialiste français s'est réuni en vue de disouter un projet de conférence internationale pour discuter un programme de paix. Dans une réception par le groupe so-oialiste du Parlement français qui avait précédé, MM. Henderson, MacDonald, Camille Huysmans et de Brouckère avaient manifesté des intentions de conciliation qui avaient été longuement applaudies.Finalement, là discussion a abontî à une déclaration que le problème de l'Al-saoe-Lorraine n'est pas une question territoriale, mais une question de droit et, dès lors, un problème international qui, s'il était impossible de le solutionner empêcherait que la paix soit juste et durable. Le traité de Francfort, en portant atteinte à l'unité française, violait -le droit des Alsaciens-Lorrains de disposer d'eux-mêmes, droit qu'ils ont toujours revendiqué. Par sa déclaration de guerre à la France en 1914, l'Allemagne a elle-même rompu le traité de Francfort. Un nouveau traité de paix décrétera nuls et non avenus les résultats de la conquête brutale et de la violence exercée sur la population. Cela étant établi, la France peut donner son assentiment à une nouvelle consultation de la population de PAlsaoe-Lorraine. Au bas du traité de paix se trouveront les signatures de toutes les nations du monde. Ce traité sera garanti par la Société des Nations. C'est sur cette Société des Nations que la Franoe s'appuiera pour organiser la consultation qui fixera à jamais par le droit la destinée de l'Alsace-Lorraine et qui écartera définitivement de l'existence de l'Europe une discussion qui n'a que trop fortement pesé sur elle. Comme on le voit, la déclaration affirme la violation du droit par l'Allemagne en 1871 et admet le plébiscite à organiser par le traité de paix : c'est une solution mixte. De leur côté, les délégués de l'Union socialiste italienne ont arrêté les termes du' mémoire qu'ils présenteront à la conférence socialiste interalliée. Ce mémoire reconnaît le droit de l'Italie à réaliser son unité par la réunion à la mère-patrie des populations de même race et invoque un esprit de conciliation dans la délimi-I tation des futures frontières de l'Italie 1 et des Etats slaves qui seront constitués à la suite du démembrement de l'empire austro-hongrois. Il pose les conditions primordiales suivantes de paix : restauration absolue de la Belgique, indemnisation pour les dommages subis, restitution de l'Alsace-Lorraine à la France, libération des nationalités assujetties au joug austro-hongrois ainsi que des populations soumises à l'autorité religieuse et politique de Constantinople, et régime unitaire des colonies africaines. Enfin, ce mémoire envisage comme bases futures de la politique internationale l'institution d'un tribunal des nations, l'abolition de la diplomatie secrète et des armées permanentes, un régime maritime basé sur une nouvelle organisation mondiale entraînant le désarmement, une politique douanière excluant la guerre économique et l'unification internationale de la législation du travail. Nous nous acheminons donc vers une conférence internationale des partis so-1 cialistes, à laquelle prendront part des délégués allemands, autrichiens et bulgares. Quelles peuvent en être les conséquences ? Si les délégués allemands admettent le programme que nous venons de résumer, c'est qu'ils s'engagent à admettre la restauration de la Belgique et la restitution éventuelle de I'Alsace-Lor-raine. C'est aussi qu'ils s'engagent alors à éclairer le peuple allemand, à lui faire abandonner la lutte en faveur de la réalisation du programme du parti militaire. C'est alors la paix toute proche. Si, au contraire, les délégués des Austro-Allemands repoussent la réalisation du programme voté par les socialistes alliés, ç'est la continuation de la lutte à outrance et il n'y a rien de changé. M. Lloyd George a donné hier à la Chambre des Communes les explications promises au sujet de l'incident du géné ral Robertson. Il en résulte que ce dernier n'était opposé ni aux plans stratégiques du Conseil des Alliés ni à l'octroi de certains pouvoirs exécutifs au représentant militaire permanent à Versailles; ce qu'il voulait, c'est être à la fois le représentant à Versailles et le chef d'état-major à Londres; et les difficultés de dépècement étaient un obstacle évident à cette combinaison. A défaut de celle-ci, le général Robertson demandait que le représentant à Versailles, tout en étant autorisé à agir en cas d'urgence, soit nettement subordonné au chef, d'état-major. Or l'essence même du conseil suprême de Versailles est la constitution d'un étatrmajor allié çiyant une existence permanente et un esprit d'ensemble, et il eût été impossible d'arriver à ce résultat si le représentant militaire britannique à Versailles se trouvait obligé de ne voir que par les yeux du chef d'état-major à Londres. Ce dernier reste toutefois le conseiller militaire du gouvernement. Les critiques des adversaires du gouvernement n'ont, guère porté cette fois, et la Chambre n'a pas cru devoir procéder à un vote. M. Lloyd George annonça aussi que le général sir Henry Rawlinson avait accepté les fonctions de représentant militaire à Versailles. L'héritier du trône du Royaume-Uni, le prince de Galles, a prêté serment hier à la Chambre des Lords. Il en devient membre comme le veut la constitution. Une procession composée des principaux représentants de la Chambre Haute a introduit le prince', enveloppé dans le manteau décoratif traditionnel. Et il a pris place sur un fauteuil surelevé,tandis que l'on déposait la couronne, complément de ses armes, devant lui. Invité à prêter serment le prince a prononcé la séculaire -formule d'une voix forte. Immédiatement après il a été se débarrasser de son manteau et il est rentré en kaki pour suivre les débâts, du fauteuil occupé autrefois par son père et son grand-père. Les métallurgistes de l'Amalgamated Society ont repoussé hier les propositions militaires nouvelles du gouvernement par 121,017 suffrages contre 27,470. Les membres du comité en faisant connaître ce vote aux représentants du gouvernement, ont déclaré qu'ils préféraient 1h paix*au nouveau bill sur le recrutement. La paix ! Dans quelles conditions l'ob-tiendraient-ils des Allemands ? OPERATIONS NAVALES Pêcheurs belges assassinés Au' cours de la dernière quinzaine de janvier, sept bateaux de pêche ont été coulis dans la Mer du Nord par un sous-marin allemand. Ces bateaux péchaient à quelques kilomètres de la côte lorsque le sous-marin vint à la surface et ouvrit le feu, détruisant trois d'entr'eux et donnant à peine le temps à leurs équipages de s'échapper de leurs barques. Le sous-mann attaqua ensuite un quatrième bateau qui n'avait pas de barque de sauvetage et, bien que l'équipage se trouvât toujours à bord, le canonna jusqu'à ce qu'il disparut, sans permettre aux marins dans les barques proches de secourir leurs compatriotes. Cet attentat, exécuté de sang-froid contre quatre bateaux belges étant terminé, le sous-marin- continua son œuvre : ■MMMJWI'II mm1.1. nv&nmniw LES GRIMES ALLEMANDS Une manifestation publique contre la division administrative de la Belgique a eu lieu à Bruxelles dans le but de remettre une pétition au gouverne ir général, qui refusa de recevoir les manifes- : tants et leur pétition. Le cortège fut ohargé par des soldats allemands et plu- : sieurs personnes furent blessées. Un soldat allemand fut tiré à bas de son cheval par un Belge et tué. Le Belge fut arrêté, ■ jugé et fusillé, le tout endéans les vingt- ; quatre heures. AU CROUPE SOCIALISTE OU PARLEMENT FRANÇAIS Le groupe socialiste au Parlement a tenu vendredi une importante séance. Il a reçu les citoyens Henderson, Mac- i Donald, MacGurk et Sydney Webb, dé- < légués britanniques, et les citoyens ■ Huysmans, secrétaire du Bureau socia- ! liste international, et de Brouckère, dé- ! légués belges, qui ont à'examiner avec les socialistes français, l'organisation et la préparation de la prochaine conférence des socialistes alliés. Extrait du discours de Henderson Qu'on me permette de terminer par un appel ! Un grand mouvement s'est effectué dans les esprits, depuis la dernière conférence interalliée. La Grande-Bretagne ouvrière veut compléter l'effort militaire par un effort moral et politique, qui a été trop négligé jusqu'à présent. Cet effort est nécessaire, et sur les ouvriers français et anglais repose en ce moment une grande responsabilité. Mieux vaudrait ne pas avoir de conférence interalliée que de réunir une conférence sans résultat. Nous vous présentons un mémoire. Nous ne vous demandons pas* de l'accepter ne varietur, mais nous nous sommes inspirés, en.le rédigeant, de nos documents et de vos désirs. Nous espérons que nous ne quitterons Paris qu'après avoir établi un accord. Ce sera le premier stade. Le second stade sera de réunir une conférence générale de comité consultatif sans vouloir, par là, influer sur la question militaire. Nous sommes d'avis, enfin, que la réunion d'une conférence ouvrière est nécessaire pour agir simultanément avec la conférence des gouvernements qui pourrait bien se réunir plus tôt qu'on ne le croit. A cette condition seulement il sera possible de jeter les fondements d'une paix c^s peuples. Si nous sommes d'accord demain et dimanche, nous ferons tout le nécessaire pour que les gouvernements ne puissent entraver la réunion de l'Internationale. Extrait du discours de Camille Huysmans Je fais appel aux minoritaires. De Biouckère et moi, nous sommes d'accord et pourtant il y avait une plus grande {différence entre nous qu'entre vous, puisque ma majorité ne s'est point ralliée à l'idée d'une conférence internationale. Il y a un désir d'entente ; il faut que cette entente aboutisse. Maintenant je fais appel à la majorité pouç que la Conférence interalliée ait lieu à la date indiquée. Les difficultés doivent être surmontées et vaincues. Extrait du discours de Brouckère Pour la première fois, dit-il, il me paraît que les négociations internationales sont engagées dans une voie où elles peuvent aboutir et aboutir prochainement. Le mémorandum anglais nous feurnit une base de délibération entre alliés d'abord, ensuite, il veut l'espérer, srtre socialistes de tous les pays. En dehors de sa valeur propre, le mémorandum anglais a une valeur en quelque sorte symbolique. C'est'son adoption qui a déterminé les discours de Lloyd George et de Wilson. C'est par lui que la politique de deux puissances alliées, demain, espérons-le, de toutes les puissances alliées, a été irrévocablement orientée vers la paix du droit. L'important n'est pas de marquer dans la résolution qui sera finalement arrêtée à Londres les nuances de nos pensées particulières, mais de constater notre accord d'ensemble avec les Anglais. Ne < r.ous laissons point arrêter par les diffi-;ultés de procédure, efforçons-nous d'obtenir au bas du même document les signatures de l'Angleterre,des Etats-Ujûs, de la France. LES CONVOITISES ALLEMANDES Un télégramme de Carlsruhe dit que e secrétaire impérial des colonies, M. le Dr Soif, s'adressapt à la Société colo-liale, a de nouveau^ exposé les buts de juerre coloniaux de l'Allemagne. Le Dr Soif, après avoir fait l'éloge des ■ nérites des missions religieuses aile- 1 nandes, tant catholiques que protestan- < :es, a déclaré que lé gouvernement im- 1 sériai avait pour but de reprendre toutes es colonies allemandes et de les déveLp-aer de telle sorte qu'elles deviendront : i'ne organisation puissante et produc- 1 ive. Le but spécial du gouvernement ' ;tait de t-ravailler résolument contre le : nilitarisme en Afrique, qui mettait en ] danger la paix de l'Europe. Le secrétaire colonial a demandé une uste redistribution des possessions colo- i liales de toutes les nations en Afrirp.e 1 ;t a exposé que ce nouveau partage de- 1 /ait se faire proportionnellem-nt à la ] 'orce relative des Etats en question, dé i eurs besoins et de leurs capacités éco- < nomiques. Le Dr Soif fit remarquer que les énormes possessions de la ï rance, du Portugal et de la Belgique montraient suffisamment que la distribution actuelle ne correspondait à la base qu'il envisage comme logique. Ce n'est que par une juste distribution des colonies, a-t-il ajouté, que l'on arrivera à une solution capable d'empêcher les conflits futurs. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le général Ivanoff tué On signale que le général Ivanoff, qui fut un moment chargé du commandement des troupes russes sur le front sud-occidental, a été tué alors qu'il conduisait un contingent ukranien. Roumains arrêtés Par ordre du Tribunal révolutionnaire, le chef de la Mission roumaine en Russie, M. Pantasi, et les agents militaires roumains ont été arrêtés. Les maxima-listes se proposent de s'emparer de toutes les propriétés roumaines. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Un député polonais ayant protesté à la Diète de Prusse contre la cession de Cholm à l'Ukraine, un député social-démocrate a déclaré que les rêves polonais devaient rester des rêves et que l'intégrité, de l'Allemagne devait être maintenue.AUTRICHE-HONGRIE — Le comte Khuen Hedervary, an-cient premier-ministre de Hongrie, vient de mourir. Il s'était retiré depuis 1912 de la vie politique. DERNIERE HEURE <&* LES MENEES AKTIVISTES La propagande allemande continue à pi étendre qu'en Belgique occupée on procède aux élections pour nommer les pseudo-délégués du peuple flamand au parlement croupion des activistes flamingants. Vulgaire supercherie, car au contraire à plusieurs reprises les patriotes belges ont défié l'autorité allemande de consulter les représentants réguliers du peuple belge restés en fonctions, et d'oser instituer le vote organisé dans des conditions de liberté et de secret conformément à la législation électorale belge. Ce défi fut porté publiquement le 10 mars 1917, dans une lettre envoyée au chancelier impérial par 70 notabilités flamandes, signataires de la protestation contre le voyage à Berlin, le 3 mars 1917, de la délégation du soi-disant Conseil des Flandres. Ce défi vient, d'être renouvelé solennellement par tous les députés et sénateurs flamands et wallons présents en Belgique, dans la protestation du 1er février 1918 au chancelier impérial contre la proclamation de l'indépendance de la Flandre. L'autorité allemande n'a. pas relevé ces défis. Le journal activiste anversois, "Vlaamsche Nieuws,'' du 8 février 1918, déclare ce-:i : "Après mûre délibération, les activistes se sont arrêtés au système de vote 3ar grandes assemblées populaires." Voici comment on y procède : Les meneurs activistes, de concert avec l'autorité allemande, dressent d'avance la liste Ades candidats choisis par les affides et rédigent les motions à faire soi-disant voter par le peuple, puis par un avis individuel, suivis au dernier moment d'une apparence de publicité dans les journaux stipendiés des Komman-danturen. On convoque une bande cora-Darse dans un théâtre, cirque ou café, 'orateur prononce un discours et comme inclusion donne lecture de la liste des :andidats et de la motion fabriquées d'avance. L'assemblée approuve par des acclamations de commande. Un bel exemple à Bruxelles le 20 janvier 1918. Un rassemblement annoncé seulement lé veille énigmatiquement par es journaux activistes, eut lieu au théâ-:re de l'Alhambra; 607 personnes présentes, badauds et protestataires compris, élurent par acclamation sur la liste ue par l'orateur 52 membres du Conseil Provincial du Brabant et tous les dépu-:és de l'arrondissement de Bruxelles. Or a province de Brabant compte un mil-ion et demi d'habitants; Bruxelles seul îlus de 750,000 habitants; l'arrondisse-nent de Bruxelles plus de 150,000 électeurs.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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