L'indépendance belge

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s.n. 1918, 16 Mai. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3n20c4tj6d/
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£9ff annp<* L'INDÉPENDANCE Ko 115 CONSERVATION ;AR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE. TUDOR ST., E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DET LA BOURSE TÉL.! 311-57 «t 238-73 JEUDI 16 MAI 1918 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 15 mai ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS j 6 MOIS, 17 SHILLINGS 1 1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi, midi. L'artillerie allemande s'obstine à marteler les positions alliées dans de nombreux secteurs, tant en Flandre qu'en Picardie, mais la multiplicité des point; Bombardés ne permet pas d'établir à quels endroits se porteront les prochains coups de l'offensive teutonne. 11 n'en faut pas conclure que notre haut-commandement sera pris au dépourvu. Il possède 4es indications qui échappent au commun des critiques militaires et dont la connaissance lui per-. mettra d'opposer aux troupes de Luden-dorff les forces stratégiques nécessaires pour faire échouer leurs manœuvres les plus déterminées. U ne faut cependant pas être dans le secret des dieux de la guerre pour deviner que le'grand quartier-maître prus-;ien convoite Y près. L'annonce de sa capture serait un tonique précieux pour le moral chancelant des populations affamées de l'empire germanique. Pensez donc, cette place, assiégée en quelque sorte depuis trois ans et demiv tombant enfin, quelle victoire- pour les armées de Guillaume II ! Aussi faut-il s'attendre k un, renouvellement des assauts par le nord et par le sud de ces ruines, derniers vestiges d'un glorieux passé. C'est évidemment dans ce but que les troupes teutonnes s'entêtent à chercher le point faible qui pourrait, par une attaque en force, leur permettre d'ouvrir une brèche dans les rangs alliés au sud de la vieille cité flamande. Les opérations locales livrées par elle le 29 mars, ainsi <]ue les 7, 3 et 11 avril, et recommencées lundi soir au nord du mont Kemmel, n'ont pas d'autre raison que de pratiquer un sondage de la résistance des lignes franco-britanniques. Partout jusqu'à présent elles se sont heurtées à un mur. Dans la dernière tentative, exécutée après un bombardement intensif, elles attaquèrent dans la direction du hameau de Petit-Vierstraat, mais elles furent bientôt repoussées par les troupes françaises, qui leur infligèrent des pertes sévères,- sans qu'elles parvinrent à progresser d'un pouce. L'antillerie ennemie a mené une violente canonnade sur le front de la Forêt 'de Nieppe. Les troupes britanniques ont exécuté au nord-est de Robacq un raid des plus heureux, faisant plusieurs prisonniers sans subir la moindre perte. Un détachement ennemi, tentant d'attaquer up avant-poste britannique à l'ouest de Merville, a été repoussé avec pertes. Dans la nuit de lundi à mardi, les batteries teutonnes ouvraient également un feu d'enfer dans les secteurs comprià entre la Somme et l'Ancre, où les vaillantes troupes australiennes, par une férié d'actions secondaires, parvinrent la semaine dernière à arracher à l'ennemi les précieuses positions surélevées de la fçrê'o d'Aveluy,au sud-ouest de Morlan-court.Cette avalanche de mitraille fut suivie mardi matin, d'une attaque sur un front d'environ quinze cents mètres. Sous la poussée des troupes de choc ennemies, nos Alliés rivalisèrent de bravoure et les refoulèrent sauf en un point, où elles parvinrent à entrer dans les positions australiennes. Ce succès ne fut que de courte durée, car les diables anzacs. ne tardèrent pas à réagir et à rejeter les éléments ennemis de leur ligne, qui fut ainsi complètement rétablie. Cet échec valut aux Allemands de pertes sanglantes et permit à nos Alliés de faire une cinquantaine de prisonniers. Au delà de la Somme jusqu'à l'Oise, 1 activité de l'infanterie s'est bornée à des opérations de reconnaissance parfois très mouvementées. Des patrouilles françaises avançant au nord du bois de Han-gard et près de Courcy, ont ramené plusieurs captifs, et un coup de main ennemi tenté contre 'un avant-poste fran çais au nord-ouest d'Orvillers-Sorel, a été facilement tenu en échec. il y a eu des bombardements intermittents dans le secteur de Grivesnes, et les batteries françaises ont dispersé des rassemblements et des convois ennemis dans la région de Montdidier et sur la route de Noyon à Guiscard. Sur le reste^dù front occidental à signaler des duels d'artillerie assez vifs dans le secteur de la Butte du Mesnil (Champagne), et dans les Vosges, ainsi que l'insuccès de tentatives d'avances allemandes en Champagne et sur la Fecht en Alsace. On peut annoncer aujourd'hui que les troupes italiennes ont remporté un très beau succès dans les Alpes vénitiennes. Les efforts autrichiens pour reprendre le mont Corno sont tous restés infructueux, bien que par trois fois l'ennemi ait lancé à l'assaut de ce pic un bataillon entier, corps de troupes le plus nombreux qu'on puisse utilement faire mouvoir sur ces hauteurs escarpées. Les fantassins de l'Italie méridionale, presque tous de jeunes conscrits, qui enlevèrent le sommet du Corno, refoulèrent les contre-attaques ennemies à la pointe de la baïonnette et infligèrent à leurs assaillants des pertes très sévères. Lundi les troupes autro-hongroises ont tenté de renouveler leurs attaques sur le Mont Corijo, et de s'approcher des lignes italiennes au nord de l'Altisimo (lac de Garde), ainsi que dans les vallées du Cal-cino et de l'Ornic (Piavre supérieure). Tous leurs mouvements ont été arrêtés par le feu ' précis de l'artillerie de nos ,Alliés. De leur côté des détachements britanniques et italiens ont exécuté des reconnaissances fructueuses, et ont pénétré dans les positions ennemies dans la vallée de l'Astioo et au sud d'Asiago. La lutte d'artillerie a atteint une grande intensité dans le Trentin occidental, dans la vallée de la Lagarina, sur le front de la Brenta à la Piave et au nord du Mon-tello.Les aviateurs alliés ont déployé une activité considérable et ont abattu onze appareils ennemis au cours de oombats aériens. De plus, les pilotes italiens ont efficacement bombardé la base sous-marine autrichienne à Cattaro. La marine italienne s'est distinguée, elle aussi, et, dans la nuit de dimanche, ses contre-torpilleurs ont attaqué un convoi ennemi escorté de plusieurs destroyers, faisant vapeur vers l'entrée de'Durazzo. Au cours de oet engagement un transport autrichien a été coulé et un de ses navires d'escorte a été sérieusement atteint, tandis que les unités italiennes n'ont subi aucun dommage. Sur le front macédonien, rien d'important à signaler en dehors de plusieurs vaines tentatives ennemies de pénétrer dans les positions alliées sur le front serbe et dans la boucle de la, Tcherna. En Russie la situation devient de plus en plus embrouillée, et la guerre civile éclatée à Moscou ne semble pas devoir apporter quelque apaisement au douloureux sort des pauvres Russes qui n'ont pas trempé dans les complots maxima-listes et allemands. Les dépêches, d'ailleurs contradictoires, disent que des combats sanglants se produisent journellement dans les rues de Moscou entre léninistes et "anarchistes.," L'on se demande quelle signification il faut donner à cette épithète, et si les maximalistes'ultra-révolutionnaires ne désignent pas dans leurs télégrammes, sous le titre d'anarchistes, de simples citoyens outrés du régime auquel ils sont soumis, se révoltant contre la tyrannie maximaliste. J * • , * Les Allemands sont surpris line fois : de plus en délit de mensonge. Dans un communiqué cherchant à "camoufler" le dernier raid sur Ostende, l'Amirauté boche affirme qu l'examen (?) du "Vin-dictive" a prouvé (sic) que ce navire ne oontenait aucune cargaison de ciment et . qu'il a été coulé, non par explosion, mais sous le feu des batteries allemandes. ; Le secrétaire de l'Amirauté britannique ; prend la peine, bien inutile à notre avis, de rétablir les faits en se référant au bul- ■ letin qu'il a publié le 10 mai. OPERATIONS NAVALES Les mines du Kattegat Au sujet de l'information parue dan: les journaux et relative au naufrage de bateaux à la suite de collisions avec des mines dans le Kattegat et dans le voisi-lage du Skaw, le secrétaire de l'Ami- | JLUUJiU J-i. UJ JJUUlll/ IV/ J.V ItlUi. rauté annonce qu'aucune mine pouvant offrir un danger à la marine marchande n'a été posée par les Britons en dehors des régions signalées par eux. Toutes les mines dans les régions déterminées qui sont de nature à endommager les navires marchands ont été posées par l'Allemagne sans considération des intérêts neutres, suivant son habitude. OPÉRATIONS AERIEHHES L'activité des aviateurs britanniques Lundi les aviateurs britanniques n'ont pu prendre l'air que pendant quelques heures étant donné les conditions atmosphériques. Ceux-ci ont néammoins jeté 500 bombes sur divers objectifs et ont abattu deux appareils ennemis au cours de combats aériens. Tous les appareils britanniques sont rentrés. Pendant le mois d'avril les pilotes britanniques ont jete 23,900 bombes derrière les lignes ennemies eu France, tandis que les aviateurs allemands n'en ont jeté de 2,033 derrière les lignes britanniques.Sous=marin coulé par dirigeable. La destruction d'un sous-marin par un dirigeable est un des derniers incidents signalés dan» la lutte journalière contre les pirates. Le'dirigeable "X. Z." croisait depuis quelques heures au-dessus de la mer sans incident, lorsqu'il reçut un message disant qu'un navire marchand était attaqué par un sous-marin. Au moment où le dirigeable aperçut le sous-marin, celui-ci naviguait en surface et le dirigeable descendit rapidement vers sa proie, qui tenta de plonger le plus vite possible; mais avant que la manœuvre ne puisse être exécutée, une bombe éclata à un mètre de distance, presqu'immédiatement suivie d'une deuxième qui atteignit en plein l'arrière du sous-marin; celui-ci fut soulevé de l'avant, culbuta et disparut, une large tache d'huile indiquant seule l'endroit de sa tombe. ■ L'AFFAIRE OU ' BONNET ROUGE ' Le témoignage de Caillaux 3 C'était le défenseur -de Landau qui s désirait le témoignage de Caillaux pour î éciairar une contfàdictiôn entre le té- - moignage de Landau et celui de Marion. Ce dernier déclare que Landau vint au ^ "Bonnet Rouge" avec un message de " Caillaux demandant qui était le nommé t Du val qui était entré au "Bonnet . Rouge" et quelles étaient ses relations } avec le banquier Marx. Landau nie ceci et c'est sur ce point particulier que'-Cail-_ laux devait témoigner. ; Comme c'était prévu M. Caillaux en l profita pour venir défendre sa propre ( cau^e et exposa longuement ses relations t avec le "Bonnet Rouge" et comment il . l'avait subsidié avant la guerre. Il déclara que toute relation finan-b cière entre lui et le "Bonnet Rouge avait cessé depuis la guerre et qu'il . n'avait jamais inspiré la politique de ce journal, qui cependant prit à diverses reprises sa défense. Un jour Caillaux entendit parler des soupçons contre le "Bonnet Rouge," et il téléphona à Landau pour lui demander qui était Duval et ce que signifiaient tous ces incidents, mais jamais, il le jure, il n'a prononcé le nom de Marx. Ce nom il ne l'entendit prononcer que bien pljis tard, en 1917, lors de l'incident du chèque trouvé sur Duval. Malgré tous les efforts du président pour le ramener à la question, Caillaux continua à expliquer ses rélations avec le journaliste hongrois Lippcher, puis la visite du Suisse qui venait de la part d'un intermédiaire qui devait, comme on l'a dit, convenir mieux que Lipp- - cher: le banquier Marx. Caillaux dé-i clare qu'il n'attacha aubune importance - à ce nom qui ne le frappa pas du tout. Il écrivit sur les papiers lui remis les mots : •'conversation refusée," et les plaça dans s son coffre à Florence, désirant les garder, dit-il, pour pouvoir établir un jour la s vérité. i M, Caillaux ajouta qu'il n'avait pu - parler de Marx àLandau en 1916 at- > tendu qu'il- n'avait pas entendu parler > de Marx avant 1917. Cette déclaration produisit dans le box des accusés une agitation immédiate, Marion se mon- > trant particulièrement indigné et décla- ■ rant qu'il en avait assez de se voir met- ■ tre tout sur le dos. Caillaux affirmant à nouveau qu'il n'avait pas parlé de Marx, 1 et Marion lui répondant qu'en tous cas Landau l'avait fait. Duval aussi dé-" > clara qu'il en avait assez de la tournure i des événements. M. Caillaux affirma aussi que la visite - que lui firent 'à Mamers, Duval, • Marion, Landau et Goldsky était une • visite de surprise et tout à fait accidentelle, et Marion protesta une fois de plus pour démentir cette affirmation. Gold sky et Landau appuyant la version Caillaux.Les plaidoiries nj. Au cours de la défense de Marion il eg fut donné lecture d'une lettre de M. Ernest Lavisse, témoignant du caractère )s~ honorable de Marion. Une question du lieutenant Mornet établit qu'il ne s'agis-nt sait pas d'Ernest Lavisse, l'éminent his-rs torien, mais d'un négociant en vins, ce ils qui ne laissa pas de provoquer l'hilarité de l'auditoire. ri- Le défenseur de Landau n'abusa pas ;r- de la déposition Caillaux et se borna à :e, rester dans les limites de l'accusation sa portée contre son client. :i- Il fut suivi' par l'avocat do Goldsky, dont la plaidoirie fit impression sur le public; il demanda pour Goldsky k gr. poteau d'exécution ou l'acquittement. ,jL Le verdict sera probablement rendu aujourd'hui mercredi. " GREER LA FLOTTE AERIEN»! Ce que fait l'Amérique dans le d maine de l'aviation ? La tournée que viens d'accomplir, sous les auspices c gouvernement de Washington, dans d usines d'aéroplanes dispersées dans qu rante-huit Etats de l'Union m'en donné une idée précise. L'Amérique, qui voit toujours gram est maintenant à pied d'oeuvre. Apr une longue période d'hésitation, ( tâtonnements et de recherches, pério< due au fait que les Américains veulei toujours avoir "ce qu'il y a de miei; dans le monde," le département < l'aviation de Washington a donné d'ir portantes commandes aux usines améi caines. Les modèles ont été choisis et 1 dernières retouches ont été apportées a mateur "Liberté." L'Amérique aura une puissante flot aérienne, et cela dans un très prochai ttwenir. L'effort que tentent en ce m ment nos Alliés pour chasser le "Gotha est formidable. Si la période de tâtonnements signali plus haut n'avait pas été si prolongé-l'Amérique aurait déjà en France ui importante flotte d'avions. Voici d' exemples de la rapidité de constructic des Américains : là où il y a trois mo s'étendaient des marais malsains : dresse maintenant une vaste fabriqi d'aéroplanes d'une superficie de 72 acre Un bâtiment couvre à lui seul une supe ficie de 26 acres. Dans ce bâtiment, sej mille ouvriers et ouvrières travaillei activement. A quelques mille kilomètres de 1! d'autres usines, construites pour ain dire d'un jour à l'autre, produisent av< la même rapidité. Dans un seul at-elit d'assemblage, j'ai vu, alignés en rang serrés comme pour l'action, deux ceir avions de bombardement. Ces apparei sont copiés d'un modèle anglais. Ils soi munis du fameux moteur "Liberte," a més de mitrailleuses et ils emportent ur grande quantité de bombes. Tous soi munis d'un appareil sans fil : c'est le fi du fin américain. Partout, le moteur "Liberté" trion phe, au dire des experts américains. E fait, c'est un magnifique instrument c victoire. A des essais auxquels j'ai a sist-é, il fournit une vitesse presque éga à oelle de nos plus rapides avions. D'autres moteurs ont été acceptés pi le gouvernement américain : un pour h avions de chasse, et un autre destiné au avions d'entraînement. Ces derniers a] pareils ont déjà été produits en quanti! considérable. Us^ fourmillent dans 1< grands camps d'aviation américains, o l'on forme des pilotes par milliers. — (I Matin.) LES ENNEMIS DE L'ALLEMAGNE Voici, suivant une réponse faite pai M. Balfour à la Chambre des Communes la liste chronologique des nations qui oni déclaré la guerre à l'Allemagne: Russie (1er août 1914) ; France (3 août 1914 ; Belgique (3 août 1914) Grande-Bretagne (4 août 1914) ; Ser bie (6 août 1914); Monténégro (9 août 1914); Japon (23 août 1914) Portugal (9 mars 1916); Italie (28'aoiil 1916) ; Roumanie (28 août 1916) ; Etats-Unis (6 avril 1917) ; Cuba (7 avril 1917) : Panama (10 avril 1917); Grèce (29 juin 1917); Siam (22 juillet 1917); Liberia (4 août 1917) ; Chine (14 août 1917) : Brésil (26 octobre 1917) ; Guatémala (22 avril 1918). Les pays suivants ont rompu les relations diplomatiques avec l'Allemagne: Bolivie, Honduras, Nicaragua, Haïti, Saint-Domingue, Costa-Rica, Pérou, Uruguay, Equateur. (Depuis, deux pays, la Russie et la Roumanie, ont fait la paix avec-.!'Allemagne.)L'ABSORPTION OE L'AUTRICHE Un télégramme de Vienne relatif à l'entrevue de l'Empereur Charles et du Kaiser à Spa, dit que les journaux de la capitale autrichienne ont été informés de source autorisée que l'ancienne alliance des deux monarchies, qui avait été conclue dans un but défensif contre la Russie, a été consolidée par la guerre. "Nous avons été attaqués, dit la communication, et nous avons été obligés de nous défendre contre un monde d'ennemis. C'est la raison pour laquelle nous devons adhérer à l'alliance défensive, l'étendre et l'approfondir. Cette alliance défensive concorde parfaitement- a^ec l'idée d'une Ligue des Nations qui est, à ce qu'on affirme, un but de l'Entente. Une Ligue des Nations doit être une protection contre les guerres futures. Cette double alliance n'a pas d'autre but en vue que la protection qpntre des guerres futures." Le'télégramme conclut: "Il est évident que la discussion du renouvellement de l'alliance a donné lieu à un examen de toutes les questions politiques, militaires et économiques connexes à l'alliance." Nous allions écrire .. à l'annexion ! AUTOUR DE^LA GUERRE ALLEMAGNE — Parlant au Reichstag à propos du budget de la marine, Herr Kapp (conservateur) a dit: "Vu le grand succès de nos sous-marins, nous ne devons pas nous laisser amener,à la conclusion de la paix, à accepter des restrictions, par des accords internationaux, de l'usage des sous-marins." Herr Vogtherr, socialiste indépendant, a remarqué: "Entretemps nous continuons à détruire de tonnage dont nous aurons besoin après la guerre pour obtenir des matières premières."ETATS-UNIS — Divers Etats, notamment l'Etat de New-York, ont décrété que tout homme valide de 18 à 50 ans, riche ou pauvre, devait* pendant la durée de la guerre, ce livrer habituellement et régulièrement a une occupation légale, utile et reconnue. Flâner dans les rues, les cafés, les gares, les buffets, les hôtels, les magasins, etc., est considéré comme une preuve d'oisiveté et» sera punissable de 500 fr. d'amende ou d'un emprisonnement de trois mois, ou les deux. FRANCE — On annonce la mort à Paris, à l'âge de 77 ans, de M. James Gordon Bennett, le propriétaire du "New-York Herald," qu'il dirigeait de Paris par câble. Très riche, très sportif, très généreux et un des créateurs du journalisme moderne, c'était une figure très cosmopolite et très attrayante. Ce fut lui qui organisa l'expédition Stanley qui retrouva Living-stone.GRANDE-BRETAGNE — 'Les tripes, les têtes de mouton, lea pieds de veau et certains autres abattis pourront être obtenus dorénavant sans coupons. — Le prix des pommes de terre nouvelles vient d'être fixé comme suit: Du 20 au 31 mai, 4d. la livre; du 1er au 15 juin, 3|d.; du 16 au 30 juin, 3d.; iu 1er au 15 juillet, 2|d.; du 16 au 31 juillet, 2d. RUSSIE — Un message semi-officiel de Berlin iément qu'un ultimatum ait été envoyé i la Russie par l'Allemagne et déclare jue les négociations avec la Russie continuent dans un ' 'esprit accommodant. ' ' DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mercredi matin. Un raid tenté par l'ennemi au nord de Lens la nuit dernière a été repoussé. Nous avons exécuté un autre raid heureux au nord-est de Rpbecq. L'artillerie ennemie a été active durant la nuit dans les vallées de la Somme et de l'Ancre, au nord de Béthune et dans la Forêt de Nieppe. Ce matin l'activité de l'artillerie ennemie a augmenté au sud-ouest de Morlan-court et au nord de Kemmel ,

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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