L'indépendance belge

2244 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 09 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nc5s757h5q/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

î ÏO CetL-ti&èâ H £N BELGIQUE ET A PARIS ' c 85' ANNÉE Jeudi 9 juillet 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 ?.. rue «les Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place da la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE JtlMl Un an 2B fr. Cuisis, 10ir. 3tnoli, ïfr. iUXEtiSQUHCISr.-D.} » 28 fr. » 5 ir. » 8 fr. ETR1NEER » 40 fr. » 22 Ir. » 12 if. ÉDITION HEBDOMADAIRE llnternaiioosls it d'Outrs-msri K PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI fa an ••••••*.•• francs fàix mois 1 *> iraac» j&ï&xriiritvuttr. il ^TOaMtaasattMHriCTaBW L'INDÉPENDANCE BELGE X» 190 Jeudi 9 juillet 1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : aux bureaux du jou"jai. A PARIS : il, place de la Bour;e# À LONDRES ; chez MM. John-F. Jones & G®, n® jj^ Snow Hili, E. C.; à f Agence Eavas, «° 103^ Cheapsicie E, G.; es chez Nevvoud & Fils, Ltd. a0314-18, Queen Victoria Street, et T* B, Brown^ Ltd. ji0 103. Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : ciicz Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2m & ROTTERDAM ; même Iirree, Wynhaven, 143, Pi ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et fciJJ SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf M oss^ n ITAJLIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan Turin et Rome. '$fcî$E*Y-YORK : T,B, Browne, Ltd, 't9 East42n<1 StreôU tÏÎÛÏ> fe-nôxs vas Jors- — srr PARE S CÛTSSESVAlK^fî £12. Σ T£.Q<£B&a ■ Édition du matin ■ ^Aujourd'hui : Revue politique. Au Mexique. — Mutinerie des troupes fédérales.En Autriche. — L'enquête sur Cabrinovitch.En Bulgarie. — Les incidents bulgaro-fou-mains. — Bulgares macédoniens maltrai-tés par les Serbes. En Angleterre. Fin de la grève à l'arsenal de Woolwich.*— I.e bil-1 financier aux Communes. Lettre Je Russie. Notes du jour, par J.-B. En France. — Succès de l'emprunt. — Perte du sous-marin « (jâl'ypso ». —• Pas de victimes. En Belgique. — Le roi Albert à Berne. Chronique mondaine. Chronique militaire. Le Journal de eus. — Dans l'armée. Tablettes judiciaires, par Camille Roussei. Tribunaux. — l'affaire Wilmart ; quatorzième audience. Chronique agricole. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. .II"—'" " Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. % BRUXELLES, 8 juillet Revue Politique Le cabinet Asquith a failli subir un sérieux échec.à. la Chambre des commu- seuii'liient ''entre WlTvèpoHsIè uiï ordre du jour'de Al. Bonar Law, leader unioniste, blâmant le gouvernement de vouloir 1'.miter, à sept jours le temps de discussion du bill li-nanciér. Un vif mouvement d'opposition S'était dessiné contre cette intention du gouvernement, parce que le projet' de loi de finances comporte une série de taxes nouvelles et tend à modifier assez profondément les relations entre l'administration des finances nationales et les llnances locales. Un estimait, même sur les bancs libéraux, qu'un tel projet devait être discuté très minutieusement et qu'on ne pouvait en aucun cas lui appliquer le système de la «guillotine parlementaire » auquel on a recours quand l'opposition s'efforce de faire traîner un débat-, alors que toutes les opinions sont faites. Ce fut de la part du cabinet Asquith «ne. erreur d'autant plus grande de prétendre limiter strictement le débat financier qu'on n'ignore pas que le projet établi par M. Llôyd George est vivement cutiqué par certains éléments libéraux. En s'obstinant à préconiser le recours à la « guillotine parlementaire », le gouvernement a donc fourni à l'opposition conservatrice et unioniste l'occasion d'une campagne facile, et il n'y a aucune surpii.se dans le fait que l'ordre du jour de blâme présenté par M. Bonar Law ait été repoussé seulement it 23 voix de majorité, .e qui implique la défection d'un grand nombre de libéraux.L'opposition a accueilli ce résultat par les cris de : « démission ! démission ! ». M. Asquith n'a pas à se retirer, n'ayant pas posé la question Je cabinet et, d'autre part, son gouvernement n'ayant pas été affaibli sur un point bien déterminé de son programme politique, mais sur une simple question de tactique parlementaire. 11 n'en est pas moins vrai que la position ministérielle s'en trouve affaiblie et que le cabinet Asquith risque de ce fait de se trouver aux prises avec de nouvelles et graves difficultés, l'intention des oppositions étant- évidemment d'exploiter largement le débat financier au point de vue de l'impression à produire sur l'opinion publique en ce qui concerne l'établissement des nouvelles taxes. Ce qui a déterminé des éléments généralement fidèles au . cabinet Asquith à vo'. l'ordre du jour de M. Bonar Law, c'est qu'on a voulu réagir contre une tendance qui consiste à décharger la Chambre des communes de certaines de ses responsabilités et à s'en remettre complètement au gouvernement, dont îa majorité approuve systématiquement toutes les initiatives. C'est là une tendance dangereuse dans un pays cofnme l'Angleterre où la tradition exige du Parlement un contrôlé actif permanent de l'administration des affaires publiques et où l'on ne peut, admettre que le droit de discussion du Parlement soit limité de quelque manière que ce soit. Les difficultés actuelles en Angleterre ne sont pas seulement d'ordre politique; il en surgit constamment dans l'ordre social qui ne sont pas moins inquiétantes pour l'avenir immédiat. un dirait vraiment qu'à mesure que le gouvernement 1-béral réalise son vaste programme social, qui comporte des réformes démocratiques hautement appréciables, les exigences des masses laborieuses se tonus pressantes, Le mal est dans le fait que les méthodes révolutionnaires ont gagné considérablement de terrain en Angleterre et que' le trade-unionisme traditionnel est de . pius en plus abandonné au profit des procèdes syndicalistes déjà expérimen-. tés sur le continent-. Ce qui en offre un exemple frappant* c'est la, grève qui _ vient de se produire à l'arsenal de Wool-_ wich, ou près ae S,OUO ouvriers ont abandonné le travail, parce que les autorités avaient remercié un ouvrier qui s musait de monter une machine sur des fondations établies par des travailleurs non-syndiqués. Ce n'est donc pas une question de salaire ou d'heures de travail qui déter-~ mine ici te mouvement des travailleurs, mais simplement la prétention des syndiqués de ne pas admettre le travail de non-syndiqués. Ils veulent obliger ainsi tous les travailleurs à entrer dans les organisations ouvrières, à subir ta contrainte syndicale. 11 n'y a pSs d'atteinte '■ plus odieuse à la liberté individuelle que celle-la, et il est déconcertant que i espr-.t public anglais, si épris de liberté, puisse glisser à de telles erreurs. En ce qui concerne la grève à l'arsenal de Woolwich, il est à remarquer qu'il s'agit ici de travailleurs au service , de l'Etat et qui jouissent d'un traitement de faveur, qui ont .pour leur labeur des garanties que n'ont pas les au-' très ouviujrs. Leurs responsabilités sont 3 d'autant plus grandes que les avanta- - ges qui leur sont garantis sont plus cér-3 tains. Le gouvernement ne peut évidem-j ment intervenir à propos d'une question de principe aussi grave; il ne peut ' donner satisfaction aux syndiqués exi-3 géant le renvoi de non-syndiqués, car t cela reviendrait à dénier a tout homme . refusant d'entrer dans un syndicat le droit de travailler. Malgré cela, le gouvernement a l'ait proposer aux grévistes , un arrangement sur les bases suivantes : l'ouvrier renvoyé sera réadmis au travail; il sera procédé à une enquête portant sur le principe qui'fut .la cause = de la grève; mais quel que doive être le résultat de cette enquête, aucun ou-s vrier, pas même celui qui fut renvoyé ' pour refus de travail, ne sera puni; enfin, la construction des fondations sur lesquelles des machines doivent être édifiées sera complétée par des ouvriers 1 ordinaires de i',arsenal et non plus par " des hommes venus du dehors. On con-..çoit aisément que • les grévistes aient • accepté avec empressement les condi-e tions d'un tel arrangement-; mais l'op-^ position ne manquera* pas d'exploiter - l'attitude du gouvernement comme se 1 caractérisant par une insigne faiblesse -1 à l'égard des grévistes. e " —rmynflr rutf/y n;ijnTm.*i 'jt f0tfXy**vmri.\nrrr^&tsgija5SiUIE££JiG2StiMi&nrii'a:A£ta*tJtEnEL'-i *%• LA Question Albanaise La situation Durazzo, lundi, 6 juin. Par radio-télégramme. — La journée d'aujourd'hui n'a apporté aucun changement dans il situation, laquelle est généralement considérée d'une façon pessimiste. La nouvelle de la' chute de Coritza n'est pas confirmée. Achmed bey Mati s'est, retiré sans combattre Kruja, dans le territoire de Mati, parce que, déclare-t-il, il ne peut ^e fier à ses troupes. D'après des .nouvelles de Fieri,Bektasch-Zakrain organise la résistance avec 900 hommes contre les catholiques rebelles venant des environs de Derveni. Assaillis, par des rebelles, environ 800 habitants de cette région se sont enfuis dans les forêts situées sur les rives de la rivière Mati et sont exposés aux pires privations. Dans les cerc.es de Durazzo, on s'occupe de venir en aide à ces malheureux.Hier sont arrivés, venant de Kossovo, 100 hommes. On s'attend à la venue de groupes plus considérables. Dans le camp des rebelles, à Chiak, ont lieu actuellement des pourparlers au sujet i de la mise en liberté "des employés d'une société d'exploitation forestière française qui ont été faits prisonniers à Ischraa par les rebelles, il y a quelques jours. (a) Une fusillade Durazzo, mardi, 7 juin. 9 h. soir. — La nuit dernière, vers 1 h. 45, quatre gendarmes de Kossovo, dans le but de venger un de leurs parents tué au cours d'une bagarre, ont passé les retranchements et ont fait feu contre les sentinelles: Une vivo fusillade s'en est suivie durant plus d'une demi-heure. Les gendarmes ont ensuite passé dans les rangs des insurgés. (a) L'investissement ds Coritza par les Epirotes Janina, mercredi, S juillet. Coritza est actuellement entouré? par les troupes épirotes, qui veulent occuper la vil'je si elle est évacuée par les troupes du gouvernement albanais et s'opposer ù une prise de possession par les insurgés, (b) Nouvelles ds l'Étranger ANGLETERRE Fin de la grève à l'arsenal de Woolwich Woolwich, mardi, 7 juillet. Une réunion générale des grévistes a accepté hier soir, avec enthousiasme, les conditions proposées par le gouvernement en vue d'arriver à une solution. Ces conditions sont : 1° que l'ouvrier dont le renvoi a provoqué la grève et tous les grévistes reprennent le travail; 2° que l'enquête h laquelle on procédera portera seulement Sur le ficincipe nui conduisit 4 pette irojjftsije fil faut se rappeler à ci propos que l'ouvrier fut renvoyé parce, qu'il avait refusé de travailler à l'érection de machines sur des fondations qui avaient été construites par un jaune) ; 3» quel que soit le résultat de l'enquête, aucun homme, même l'ouvrier, ne sera puni; 4° on procédera à l'érection de machines pourvu que la construction de fondations soit complétée par des ouvriers de l'arsenal, et non pas par des hommes venus du dehors. La réunion a décidé de reprendre le travail jeudi. (a) * "'r * Portsmouth, mardi, 7 juillet. Soixante mécaniciens travaillant à l'arsenal pour une maison de constructions navales se mirent en grève par solidarité avec les ouvriers de Woolwich. On croit que la grève s'étendra demain. (a) CHAMBRE DES COMMUNES Séance de mardi I.a Chambre a autorisé par 22S voix contre 48 le gouvernement à acquérir des intérêts dans la compagnie des naphtes anglo-persane. M. Churchill a déclaré que l'amirauté est unanime à regarder le contrat comme ayant une importance suprême. a # ** La Chambre a repoussé par 209 voix contre 240 un ordre du jour de M. Bonar Law blûmant\ le gouvernement de restreindre à une période de sept jours la fin de la discussion du bill des finances. De nombreux libéraux se sont abstenus. L'opposition a accueilli ce vote par le cri de : démission, (a) AU CANADA Lss Hindous sont indésirables Ottawa, mardi, 7 juillet ' La cour d'appel ayant maintenu la validité des règles qui excluaient les Hindous du Canada, .--n a envoyé des instructions au bureau de l'immigration de Vancouver, afin qu'ils procèdent immédiatement à la déportation des Hindous qui y ont été amenés par le vapeur japonais h IComagato Mari ». Victoria (Colombie Britannique), mercredi, 8 juillet. Les Hindous se trouvant à bord du vapeur « Komagatamara » ont abandonné l'intention d'aborder au Canada, et ont fait part à la commission d'immigration de leur désir de retourner à Hong-Kong. Ils ont fait appel au gouvernement fédéral pour obtenir des secours en argent, car ils s? trouvent actuellement dén .is-»ie toiui.i ris-sou-rscs. (c) AUÏR'ÏCHE"HQMGRiE Le cas Ujii msurtriec Gabrincfltch Vienne, mardi, 7 juillet. I.e u Fremdenbiatt » pariant de la nouvelle publiée par lis journaux serbes, selon laquelle le consul d'Autriche-Hongrie à Belgrade aurait répondu de Cabrinovitch et empêché son expulsion, publie les renseignements suivants : Au commencement de décembre do l'an dernier, le préfet de police de Belgrade a demandé officiellement au consul d'Autriche-Hongrie si les déclarations faites par Cabrinovitch sur lui-mê-me et sur ses antécédents pouvaient être considérées comme exactes. Le consul sur la foi de renseignements transmis sur ça demande par tes autorités de Sarajevo a répondu au préfet que Cabrinovitch n'avait subi aucune condamnation et que les déclarations faites par lui semblent inexactes. Le consul n'avait aucune raison de faire plus, et-il est tout à fait inexact qu'il soit intervenu en faveur de Cabrinovitch ou qu'il ait assumé mie responsabilité quelconque en ce qui concerne celui-ci. (a) Contre le mouvement panserbe Vienne, mercredi, 8 juillet. Le u Deutsche VolKsbla.tt » croit savoir qu'au conseil commun des ministres u'hier il fut décidé de maintenir en Bosnie les dispositions prises pur le chef du pays, générai Poti'orek. Cependant, les événements récents ont permis de constater parmi les fonctionnaires et dans les services un état d'esprit qui fait obstacle à la pacification de la Bosnie. It s'agirait donc d'expurger immédiatement tous les domaines de la vie publique en Bosnie des -influences pan-serbes. Ces mesures seront complétées par des réformes radicales appliquées au régime de écoles serbes (Juoiqq'auoune mesure précise ne soit cncore envisagée,'il est possible que l'étatisation des écoles serbes soit décrété et qu'on introduise dans les classes moyennes une discipline militaire complé téc par le port obligatoire d'un uniforme. Le journal dément que l'instruction rela tive aux meurtres récents soit déjà close, car les recherches faites à Serajevo seront complétées, selon l'usage international, par une enquête faite en Serbie par des fonctionnaires austro-hongrois. D'autres journaux accueillent le communiqué du conseil des ministres de façons diverses. Quelques-uns d'entre eux, comme la « Reichspost » et 1' Ostdeutsche Rundschau », continuent leur campagne contre la Serbie et ne se consolent, pas' de ce que la monarchie ai', laissé passer une occasion ci favorable de marcher contre le voisin. Par contre, les organes modérés, comme le u Nette Tageblatt » et la » Zeit », exhortent l'opinion au calme et conseillent d'attendre les résultats de l'instruction en cours pour tirer de l'attentat de Serajevo les conclusions qu'il comporte. (a) BRÉSIL On mande de Ri de-Janeiro : Le gouvernement a décidé de proroger jusqu'au 30 juillet le délai de présentation des propositions pour l'achat du Lloyd brésilien. (a) BULGARIE Nouvel incident de frontière Sofia, mardi, 7 juillet. Hier, les soldats du poste roumain faisant face au ,j>ostê .bulgare de KoraanJar tirèrent. Utile. £llëH 9.-111 :r sur un sol-'at bulgare. Un sous-officier à' i i-' cheval qui allait réjirimander ses hommes i is fut tué. (a) < ^ Incidents bulgaro-roumains Sofia, mardi, 7 juillet, ^ Par une note verbale, le gouvernement 1 bulgare porte à la connaissance de la lé-' gation de Roumanie de nouveaux incidents de frontière, prie le gouvernement roumain s_ d'intervenir afin que toutes les mesures soient prises en vue d'éviter des incidents de nature à créer des malentendus et à ; susciter des désagréments aux deux gou- " vernements. (a) ( s Bulgares macédoniens maltraités é par les Serbes < it Sofia, mardii 7 juillet. 1 0 Le journalistes qui se sont rendus f { Kustendil ont recueilli le témoignage diu < jeune Macédonien Pantcho ïeodoroff, qu'ils < ont consigné, dans un procès-verbal dressé ]. en présence de deux médecins de l'hôpital s. de Sofia. Pantcho Tcodoroff qui est parvenu i à s'échapper au prix de mille périls con- < j. firme ce qu'on savait des événements de S Lt Kragujewatz. il a déclaré notamment que < lorsque les recrues macédoniennes se re- t fusèrent de prêter serment (comme soldats serbes, parce qu'ils ne voulaient pas renier leur nationalité bulgare, tous les of- * fieiers et soldats serbes présents les frap-k pèrent à coups de sabre et de bayonnette. '' Les Bulgares se défendirent comme ils pu- rent. La lutte fut acharnée et dura assez longtemps. Finalement, les Bulgares durent l' rentrer| à la caserne, où commencèrent les représailles. A la suite de cette bagarre, les recrues macédomenfiens furent soumises au régime de terreur. On les traitait comme des prisonniers de guerre et on les nourrissait mal, iffin de les amener par la faim à se déclarer Serbes. Quarante-trois Macédo-3 niens tes plus réfractaires furent déférés à u un conseil de guerre et depuis lors personne n n'a plus entendu parler d'eux. (a) CHÊNE Un drame horrible '' I.e correspondant du « Daily ïelegraph » à Pékin relate un drame épouvantable qui 1 s'est déroulé récemment dans les environs s . de Kalgan. s ll; A la suite d'un pillage qui eut lieu dans cette ville, trois compagnies entières reçu-il rent l'ordre de déposer les armes et d'ac-'* cepter deux mois de solde. On les conduisit *" fi.suite dans un train qui les emmena jus-5" * qu'à 'Suiba. ' Les hommes, toujours escortés,gagnèrent c un endroit désert. Un bataillon d'infanterie c s'espaça autour d'eux et reçut l'ordre de tirer. Tout d'abord il refusa. Le commandant menaça alors de fusiller tout le monde. j_ L'ordre fut alors exécuté et 140 hommes n tombèrent. D'autres, plus ou moins griève-k ment blessés, s'enfuirent. Les hommes tom- ] béjs furent enterrés dans une tranchée peu j • profondé. (a) ( ESPAGNE — La Chambre a approuvé à l'appel no- " minai, pat- 109 voix contre 9, le projet de l" construction d'un croiseur auxiliaire qu'on j pourra utiliser comme vaisseau-école. (a) ' e — Le « Journal officiel » publie les recet-s tes du Trésor pour le mois de juin. E-èles 11 s'élèvent à 100,420,000 pesetas, soit une di-minution de 1,097,934 pesetas sur la période [} correspondante de juin 1913. Leà recettes des six premiers mois de '• 1914 -s'élèvent ainsi à G58,900,225 pesetas, s ci t ime diminution de 50,778,597 pesetas * sur là période correspondante de 1913. (c) c GRECE | La commission gréco-turque Athènes, mercredi, 8 juillet. J Les gouvernements ottoman et grec se J r sent mis d'accord pour adjoindre à ta coin- c r mission mixte chargée d'évaluer les biens c s laissés par les émigrés turcs en Macédoine s .. et les émigrés grecs d'Asie-Mineure un tiers f s arbitre dont le choix serait confié à une j. 0 puissance autre qu'unie grande puissance, j t (c) r n I" r On assure qu'une offre de 10 millions,des- j e t-inée à la construction du port de CaValla, i j. par des sociétés françaises, a été rejetée p r par le gouvernement hellénique. (a) ; ee MEXIQUE l Majorité écrasants pour Huerta r it Mexico, mercredi, 8 juillet. c s I-e général Pené, ancien ministre de la '' : guerre sous l'administration <le Madeiro, Ç est arrivé à Cordoba. On attache une im- j! 1 portance politique à son arrivée et l'on '' :, croit que le protocole de paix sera pré- " t senté aujourd'hui au Sénat et promptement c r ratifié par cette assemblée. c Les résultats des élections à l'intérieur 0 du pays indiquent une majorité écrasante J1 i- en faveur du général Huerta et du général i- Blanque-t. Les districts fédéraux les sou- a a tiennent fortement. (b) La situation politique j, New-York, mercredi, S juillet. e e M. Rabasa, un des délégués mexicains jj a à la conférence de Niagara-Fâlls, déclare que les élections de dimanche au Mexique „ e ne modifieront en rien l'exécution de la né- « " cision de la conférence de médiation visant g l'établissement d'un gouvernement pro.'i- a 3 sbire. D'ailleurs, ces mêmes élections «î- s ront peut-être annulées par les députés si ri l' les résultats définitifs favorisent entière- r ment le général Huerta. D'après les lois n mexicaines, celui est, paratt-il, pour le mo- p '• ment inéligible comme Présidejit provisoi- 5 u re. M. Rabasa explique que ces élections >■ ont eu lieu parce qu'elles ont été fixées t( '■ il y a de longs mois et que le Parlement ue q l) pouvait légalement les retarder plus long- li temps. (b) q Mutinerie de troupes fédérales ' La Vera-Cruz, mardi, 7 juillet. li t Une émeute éclata parmi les fédéraux me- c t. xicains eris de* avant-eostes awériçains. Ij à' Le général FursTon annonce qu'il y a un ss combat entre1 les fédéraux et les émeutiers i) qui menaçaient d'attaquer les troupes américaines. Les émeutiers sont peu nombreux, mal organisés et ne provoquent aucune , crainte., (a) s- PORTUGAL <s Le projet électoral Lisbonne, mardi, 7 juillet. ^ Dans une lettre qu'il adresse à M. de . Almeida, le chef évolutionniste Bernardino Machado explique ee qui a été fait au sujet du projet de loi électoral. Il dit les efforts faits pour obtenir l'accord en vue de cette loi et la solidarité de tous les partis. Il a s obtenu de tous les chefs de parti, y compris M. de Almeida, la désignation de déié-f gués qui préparèrent cette entente pour la-iu quelle le point principal était la proportion s des minorités. (a) ;é il On mande de I.isbon'ne : Un conseil des u ministres a été tenu ce matin au domicile i- du président du conseil. Les membres du e gouvernement se sont occupés des négo-e dations du traité de commerce avec l'An-•- gleterre. (a) L; RUSSÏE [. Eloge de la marine française i- I.a « Gazette de Saint-Pétersbourg » pu» i. blie un entretien qu'elle a eu avec l'amiral i- Rouissine. Celui-ci a manifesté l'excellente z impression qu'il a rapportée de son voyage it en France, fl a déclaré que la différence s entre l'état des forces en 1907 et l'état actuel s constitue un progrès important. La France u remplit brillamment la tAçhe de oréer en e Méditerranée urne force navale puissanie. - Un -amiral plein, d'expérience se trouve à e la tête de cette escadre, qui a porté au plus, )- haut point son, développement. L'amiral à Roussin-e a annoncé que le. vice-amiral Pé- « rie.r viendra l'été prochain en Russie pour 0 rendre visite à l'état-major naval russe. (c) Les effets de la sécheresse Saint-Pétersbourg, mercredi, S juillet. » Depuis une quinzaine de jours une cha-à leur exceptionnelle règne sur toute -la Rus-s sie. L'extrême sécheresse qui sévit depuis six semaines compromet gravement les ré- ' s coites. Des rapports alarmants sont parve-i- nus à ce sujet au ministère de l'agricuitu-:- re. Des incendies de forêts sont signalés. ' Quelques-uns s'étendent sur une superficie i- des dix yersjes carrées. (c) ., La ii Gazette de la Bourse » annonce que t dimanche douze sous-marins seront mis ei e chantier à Reval. (a) 't S-ERBliË Menaces au prince h'éritier Belgrade, mardi, 7 juillet. Des lettres anonymes en allemand et «q hongrois et contenant des menaces contre 1 le prince-héritier ont été reçues à la Cour et au ministère des > affaires étrangères. (a) Lettre de Russie (De notre co. cspondant.) Premier semestre ST-PETERSBOURG, 10 juin/3 juillet-. Si le Tsar, ainsi qu'on lui en prête l'habitude, relit en lin d'année-le calendrier, celui de 1D14 pourra être compté comme l'un des mieux illustrés, du moins pour sa première moitié. C'est d'abord le chiffre formidable des budgets de la guerre et de la marine votés sans hésitation par les deux Chambres, budgets auxquels viennent s'ajouter les créuits supplémentaires votés en séance secrète. Vient ensuite l'intérêt, très soutenu avec lequel la presse et l'opinion russes ont suivi la crise politique française au sujet de la loi.de trois ans. il est particulièrement à ce sujet intéressant de signaler l'intérêt chaque année croissant qui se manifeste encore plus pour la politique intérieure qu'extérieure de la France. Il ne se passe pas à Paris un fait qui ne fasse aussitôt l'objet d'une étuue détaillée et suivie, tenant le lecteur russe parfaitement au courant de tout ce qui intéresse le pays allié.- Ceci qui pourrait être interprété comme l'une des meilleures preuves de la solidité de l'alliance peut aussi servir à la thèse opposée; les commentaires que l'on put lire dans les journaux, bien que restant empreints du plus pur loyalisme perdirent cependant quelquefois de la réserve qu'ils conservaient avant, et il s'en est fallu de. très peu que la littérature quotidienne n'en vint à nous menacer de résilier le contrat d'alliance au cas où les trois ans ne seraient pas maintenus. Les avertissements n'ont pas manqué tant dans la presse que par les propos entendus dans d'autres milieux. Le parti germanophile, plus puissant qu'on ne ' pense, commençait à sourire. Et main- c tenant que le sacrifice -est fait, tout le £ monde n'en mesure pas l'étendue : a «.Cela devait être ainsi. » Tout reprend e son train normal jusqu'à la prochaine i alerte. Les esprits pondérés, qui no se r sont pas trop avancés alors, compren- e , lient seuls quel effort coûte à la France r l'exécution de son mandat, alors qu'il g 110 suffit au Tsar que de signer un pa- c pier pour augmenter son armée de 1 570,000 hommes. c L'entrevue de Conslanza arrive à son i: tour pour maintenir l'intérêt. Quel- r qu'un qui aurait cessé de suivre la po- c litique des Balkans depuis trois ans et c qui y jetterait de nouveau lés yeux di- t rait simplement que les rôles sont j changés. L'expérience a été dure avec \ les frères bulgares, qui après s'être ,1 comportés comme des enfants trop tur- r jjulsnts toni, maintenant risette à l'Ai- ( un leiïlagne et à' l'Autriche qui parlent srs d'envoyer des cuirassés rendre visite au îé- nouveau port bulgare. En attendant on îx, remarque un peu moins d'officiers bul-ne gares élèves de l'Académie militaire de (a) Pétersbourg, Ceux qui s'y trouvent en* core se promènerft rarement en compa-gnie, on leur remarque de plus un certain air gêné qui n'est rien que très expressif. La Roumanie, au contraire, de n'est plus maintenant le parent pauvre no et déshérité que l'on a aidé autrefois (et mais avec lequel on 's'est brouilié un rts moment, c'est une grande puissance tte balkanique; on a oublié les plaisantes a et peu obligeantes caricatures que l'on m- esquissait à son propos lors de l'affaire lé- de rectification de frontière avec la Bul-la- garie. Le'roi Carol seul peut empêcher on les braises encore chaudes de redevenir ;a) incandescentes. Vive le roi Carol!...-Allons l'en féliciter et revenons à Pé> es tersbourg' donner à dîner au roi da ile Saxe... du Ce dernier n'avait pas eu le temps de ;o- partir que déjà l'escadre anglaise était n- signalée à l'horizon. C'est le « great ia) event » de la saison. Voici trante ans que Cronstadt n'avait pas entendu le salut des canons anglais. La visite n'eni a eu que plus d'intérêt, .Venait-elle avec ■u« autant d'à-propos ?... 'al Le roi George, très populaire en Russie sie par sa grande ressemblance avec le ge Tsar, son cousin, avait envoyé une des ce meilleures divisions de sa « home -el fleet », qui n'a pas fait ici une simple ce visite de passage, mais un véritable sé--n jour dont les officiers et marins anglais e. emporteront, sans aucun doute, le meil-à leur souvenir. II semble que l'hospita-us lité russe n'a pas été pour leur déploie ■al re : réceptions à Tsarskoïé Sélo, à Pé-'é- terhoff, à Pétersbourg, à la Douma tir d'Etat et à celle de la ville. La visita de la flotte anglaise et sa sii gnificatipn politique possible sont intéressantes, parce qu'elles coïncident de façon voulue ou non avec un fait a_ qui a sa portée et fait l'objet de beau-s_ coup de commentaires du côté russe; je jg veux parler de l'achat par le gouverne-,é_ ment britannique de la moitié des ac-,e. tions_ de la « Persan Oil Company », u_ fondée sur la concession obtenue en ,s_ 190i .par. M. JJ'Arcy, sujet anglais. :ie Un beau matin, en ouvrant son journal le lecteur russe y trouve, un très ae l°n8' article, appuyé d'une carte, où il g) est démontré par a + b que la conven-a) tion russo-anglaise de 1807 et les avantages qu'elle donne à la Russie se trou" vent presque annulés par le fuit que dès 1901 un sujet anglais a reçu pour la totalité du territoire persan une concession de tous les gisements pétrolifères 'n et le droit exclusif de leur exploitation, re L-a concession autorise même l'expro-priation à un prix moyen des terrains ,s", jugés nécessaires. Ceci pour- une duirée a' de soixante ans et sur tout le territoire, s On s'imagine facilement l'émotion provoquée. Le gouvernement anglais, en se », rendant acquéreur de plus de la moitié =» des actions de la société, place économiquement sous son pavillon la totalité d'un territoire au sujet duquel on croyait l'entente parfaitement établie. Et voilà que l'on parlait d'alliance, il ( y a évidemment maldonne. Les circonstances veulent que le séjour de l'escale dre soit à ce sujet on ne peut plus ini -i- scructif. La grande cordialité qui s'est te fait remarquer à chaque instant, tant lu du côté populaire que dans la société, st n'a été que pius sensible par l'absence -}~ totale de discours, ou tout au moins le iS ton inoffensif, je dirai bon enfant des s, quelques toasts que les fins de dîner -= font généralemet eclore. Alors que cha-jj* Que jour les journaux ont consacré -s plusieurs colonnes au séjour des marins |J" angiais, aucun article de fond n'a ef-le fleuré même de loin la portée politique que pourrait revêtir l'événement. L'al-liance se serait cependant vite conclue s'il ne s'était agi que du populaire que l'air à la fois flegmatique et réjoui des " matelots a conquis. Chaque jour plus d'un millier d'entre eux s'éparpillaient par groupes de trois à quatre à travers , L" ville. On pouvait les voir dans les £ squares et sur les places danser une gigue ou esquisser un pas de l'ours aux j_ applaudissements de la foule qui, d'a-bord un peu de surprise, a fini par faire ,. chorus avec eux, leur offrant des ciga-^ rettes, des cartes postales et du vodka, [s liqueur que les Anglais ont trouvée par-ticulièrement à leur goût, ainsi qu'on I, pouvait s'en apercevoir en les voyant u le soir regagner leur bord. j. Tandis que l'escadre appréciait l'hos-,r pitalité russe, les journaux commen-[s taient sur tous-les tons la nouvelle si-jg tuation créée en Perse et attendaient la .déclaration que Sir Edward Grey de-vait faire aux Communes. Celle-ci a été ti faite et '•-> ministre s'est exprimé, il faut IU l'avouer, de façon assez évasive, ne ). confessant qu'une partie de la vérité 1Ê en disant que l'influence anglaise s'étend ; aussi actuellement sur la zone neutre d et qu'au surplus les agents consulaires ;e russe par leur trop grand zèle rendent ;e nécessaire un échange amical de vues i- entre Pétersbourg et Londres. Ce der-:e nier point est rejeté presque avec indi-il gnation par la press'e, qui fait remar-î- quer que la concession accordée à M. e D'Arcy, sujet anglais, dans les ténèbres de l'ancien régime, traite non seule->n ment des zones neutres mais encore 1- prévoit de façon formelle le monopole' 3- de tous les gisements non encore dè-st couverts et pouvant l'être sur toute l'é-i- tendue du territoire persan. C'est au it jour du départ de l'amiral Beaty, qui :c vient de quitter la terre rtisse pour al-■e . 1er rejoindre son escadre, que l'en com-r- mente la déclaration de Sir Edward .1- Grey aux Communes, La coïncidence.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes