L'indépendance belge

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s.n. 1916, 10 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bz6154fs34/
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S7ème année. No 267 L'INDÉPENDANCE ROYAUïVSE»UN! : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: !6 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : bureau a paris . VENDREDI 10 NOVEIVSSRE 1916. f3 mois, 9 shillings.\ [rUDOP HOUSE, TUDOR ST., LONDON. E.C. • J J 31 1-S 7*' et , « ABONNEMENTS : i 6 MOIS, 17 SHILLINGS. f. CONSERVATION PAR LE PrOGKIS téléphoné: csty 3960. teleph. : ^ 3g 75 En vente à Londres à 3 h. le Je&ICi! 9 riov. Lan, 32 shillings. } LA SITUATION. Jeudi, midi. La proclamation du nouveau Royaume de Pologne, qu'il conviendrait mieux ians doute d'appeler ''Province militaire prussienne," n'a pas suscité le fol en-1 •jiousiasme que les agences de presse al-traandes ont reçu pour mission de trom-f peter aux quatre coins di> rlobe. Au contraire, la population p^id^aise, surprise, se montre plutôt réservée. C'est le cas notamment des démocrates nationaux (russophiles) dojît les membres se recrutent en grande partie parmi la classe intellectuelle, et du clergé catholique, qui, quoique divisé, est en majorité hostile. Il est certain que, le premier coup de surprise passé, les Polonais, qui se sont ralliés à la solution allemande de la question polonaise, reviendront sur leur erreur et se rendront compte qu'ils ont été dupés. La "Frankfurter Zeitung" et la "Strassburger Post" avouent carrément que la reconstitution de l'Etat polonais (à l'exclusion de la Pologne allemande et de la Pologne autrichienne) a pour but de fournir les bases constitutionnelles nécessaires pour permettre une levée en masse des populations polonaises qu'il s'agit de constituer en une armée auxiliaire allemande. Le "Vorwaerts," quoi-que devenu l'organe des socialistes do-uestiquésj, réserve prudemment son jugement jusqu'au" jour où la libre discussion de1- buts de la guerre sera autorisée. D'ailleurs, le fait seul que le nouveau royaume ne comprend que la Pologne rus e suffit pour dévoiler les arrière-pensées de l'Allemagne, qui cherche à brouiller la Pologne et la Russie et qui, surenchérissant sur les promesses du Tsar, espère rallier une partis du peuple polonais à la cause allemande. La Pologne, dans l'esprit des Allemands, doit jouer en Orient le même rôle de marches germaniques qui était dévolu en Occident aux provinces, flamandes si la propagande allemande y avait trouvé le terrain fertile qu'elle espérait y rencontrer avec l'appui de quelques flamingants vite répudiés par la grande niasse des Flamands loyalistes et patriotes. Les nouvelles annonçant l'élection de il Hughes comme Président des Etats-Unis ont été prématurées, et à l'heure qu'il ert on n'a pas encore de certitude quant au candidat qui l'emporte. C'est pour la première fois que cette situation se présente, et il est probable que le résultat définitif ne sera connu que dans quelques jours, les chiffres de certains Etats étant contestés. Les dernières dépêches assurent que la réélection de M. Wilson est à peu près certaine. Les Allemands avouent la perte d'A-Haincourt et de Pressoir, et comme vingt-quatre heures se sont écoulées sans qu'ils aient déclanché les traditionnelles contre-attaques, il est permis d'en conclure que l'ennemi, résigné, accepte l'inévitable et 11e réagit plus que lorsqu'il s'agit de reprendre des positions ayant une importance capitale. Le "Times" de oe matin nous apprend que c'est le général Mioheler qui commande en Picardie et que les troupes qui ont enlevé Ablaincourt et Pressoir étaient commandées par les généraux Anthoine et Mais-tfe. Composés de régiments bretons et parisiens, les deux divisions enlevèrent de haute lutte deux lignes de tranchées bétonnées, après quoi elle® durent livrer des combats sanglants dans les rues et 1 • 'es maisons d'Ablaincourt et de Pressoir, 011 l'ennemi avait construit des abri'- do uouze mètres de profondeur et où chaque masure recelait une ou plusieurs mitrailleuses.Les Bavarois, qui défendaient Ablaincourt, opposèrent une résistance désespérée. Tel bloc de maisons fut pris et repris trois fois, et dans l'église d'Ablain-court une compagnie ennemie se fit tuer presque jusqu'au dernier homme. La prise du cimetière fut également une "chaude affaire" et les traits d'héroïsme de la part des poilus qui participèrent à la lutte sont innombrables. U11 des généraux commandant en Picardie aurait déclaré, selon la "Liberté," qu'il n'y a pas eu de plus bel ouvrage exécuté jusqu'à présent qu'à Ablaincourt ! Sur le front britar.ique rien à signaler. Nos Alliés se trouvent maintenant face à face avec la quatrième ligne défensive des Allemands qui passe devant ou par: Le Transloy, Ligny-Thilloy, Le Barque, Butte de Warlencourt et Mirau-monfc.défendue par des tranchées parallèles protégées elles-mêmes par des réseaux de fils de fer barbele'3, Sur le Carso un duel d'artillerie d'une extrême violence continue de sévir, et nos Alliés, qui se préparent en vue d'une nouvelle avance, ont mis à jour une batterie complète d'artillerie de montagne enfouie par les Autrichiens. Des nouvelles de Salouique annoncent que les Serbes ont repoussé sur la Tcher-11a trois attaques bulgares qui, toutes les trois, ont été repoussées avec des pertes sévères pour l'assaillant. L'attitude des autorités d'Athènes à l'égard des partisans de M. Vénizélos a contraint les représentants des Alliés de rappeler au gouvernement d'Athènes les promesses du roi Constantiu, qui s'était engagé à donner son appui au. mouvement anti-bulgare et avait, en outre, promis de céder aux Alliés une partis de l'artillerie de montague grecque. Le conseil des ministres délibère, dit-011, sur ce sujet et sa décision est attendue avec une certaine impatience. Dans un télégramme adressé à un ami personnel résidant à Londres, M. Vénizélos cite de nombreux faits qui prouvent la duplicité des autorités grecques et la mauvaise foi qui préside à leurs actes envers les vé-nizélistes.Des combats d'une grande violence sont signalés dans la région des passes de Prédéal et de la Tour Rouge. Dans ce dernier secteur (vallée de l'Aluta) les Austro-Allemands prétendent avoir progressé, mais Bucarest assure que les attaques ennemies ont été repoussées. Dans le secteur de Dorna-Watra les Russes ont avancé et se trouvent à présent à huit kilomètres au delà de la frontière transylvaine, c'est-à-dire en territoire hongrois. Les avant-postes de nos Alliés se trouvent à proximité de la passe de Tolgyes et le communiqué de Berliu admet que les Russes ont remporté quelques avantages dans cette région. La liste des victimes des sous-marins allemands s'allonge journellement et les derniers rapports ne signalent pas moins de trois vapeurs et quatre chalutiers coulés, auxquels il y a lieu d'ajouter le paquebot "Arabia," dont nous avons annoncé la perte hier. L' "Arabia" a été coulé en plein jour sans avertissement préalable, et les 437 passagers (dont 169 femmes et enfants) ont été sauvés à grand'peiïie ! O11 voit .par là que la couardise allemande n'a pas de limites et qu'il faut s'attendre à d'autres crimes de la part de? Teutons. DEVAMT VERDUN. Les médecins au feu. (De notre envoyé spécial.) Front de Verdun, 31 octobre 1916. Les journaux ont eu maintes occasion; h apporter un juste tribut de reconnais-■ance aux médecins, infirmiers eb infirmières qui, dans les hôpitaux cle notre "•rtibeau de territoire national, er ' lance et en Angleterre, se dévouent s jendre ks soldats blessés et malades ï vie et à leurs familles éplorées. Pour ,a~t-on jamais'les remercier assez, ces J'obles cœurs, dont la vie n'est qu'une bataille continue pour arracher à la mori ■ "iimense détresse humaine ! 0lu'tant, lorsque le laïc songe au '"le de la médecine dans cette terrible *l'ei^e, chaque fois devant son esprit sur-; 1 hôpital, avec ses petits lits blancs. °ù lumière, quelquefois k {t azur d'un paysage ensoleillé, jettî U0J,e réconfortante et invite à re-ll 1 e ^ la nature. Et je songe à ces \ents de la Science, travailleurs ob-' Uls "à* dans Jes ttançiiées fran çaises de Verdun, accomplissent leur mission sous les boulets de l'ennemi. Hier, l'auto m'a emmené vers le champ de bataille où les troupes du général M... se sont ruées sur les lignes allemandes, et, culbutant toutes résistances, se sont emparées du fort et du village de Douaumont. JTe vous ai donné dans une lettre précédente le récit de l'offensive victorieuse de l'armée de Verdun. Ma dernière visite au front m'a permis de voir les médecins au feu, et j'estime que ce serait une noire ingratitude de ma part si je ne dédiais pas aujourd'hui une lettre à ceux qui, face à l'ennemi, sauvent des centaines de vies humaines alors que la mitraille meurtrière cherche à les frapper eux-mêmes. C'est dans les tranchées des positions françaises, d'où s'est déclanchée l'offensive, qu'opèrent les médecins au feu. C'est sous cette terre battue par les boulets allemands qu'est installé l'hôpital. Flanuuéeù contre le 4os d'un çôteau de la troisième ligne, quelques bicoques se dressent, tels des abris de bergers; c'est une de ces portes qui donne accès à l'hôpital sous-terrain. Nous descendons un escalier taillé dans le roc. Des madriers, armés de traverses, consolident la voûte. Notre marche est éclairée par des ampoules électriques. A huit mètres sous terre nous débouchons dans un couloir. Sur un banc rustique, des blessés dont- la blessure ne présente aucune gravité et dont les bandages indiquent qu'ils ont déjà reçu les jnremiers soins, attendent patiemment que les grands blessés soient soulagés pour obtenir leur tour. La plu-jiart, il y en a une dizaine, cherchent un adoucissement- à leurs souffrances en fumant avidement des cigarettes. Les ambulanciers leur offrent à boire, et ils ne se font pas prier. A ce moment deux brancardiers descendent avec une civière, sur laquelle gît un homme inanimé. J'apprends que le blessé a été trouve enseveli aux postes d'écoute. C'est là t|ue sous le feu de l'ennemi les brancardiers se sont élancés à son secours. Il a bien peu de chance d'en revenir car il a la poitrine défoncée. Aussitôt le respect de la vie d'autrui se réveille chez les petits blessés : quoique endoloris ils font place au moribond et au passage la pitié se lit sur leur visage. Tableau d'altruisme que l'on n'oublie jamais. Un autre, mais encore plus sais-sissant, me reste présent à la mémoire. C'était sur notre dernier lambeau de la terre de Flandres, dans la gare de Fur-ncs, fin 1914. La veille les Allemands avaient bombardé la ville; le matin les coloniaux français attaquèrent du côté de Nieuport. Dans l'avant-midi commença l'arrivée de tramways remplis de blessés. Souffrant silencieusement, les Africains, les bras fracassés, les pieds ou les jambes percées de balles de mitrailleuses attendaient les trains qui les emporteraient vers les hôpitaux. Un triste cortège fait son entrée: des pauvres vieilles tremblantes -e't en pleurs vont prendre la chemin de l'exil* aptes avoir passé des heures de transes ejans une cave. Ce sont les pensionnaires de l'hospice de Furnes. Spontanément les blessés se lèvent et se traînent plus loin, cédant leur banc à ces pauvres femmes chargés d'âge et de misères. N'est-ce pas touchant et réconfortant de voir qu'au-dessus de la haine des races s'affirme même chez les peuples mi-civilisés la toute puissante loi d'humanité ? Une porte entr'ouverte laisse percer un rayon de lumière plus vif. Nous entrons et nous nous trouvons dans la salle des malades. Ah ! certes l'on n'y trouve pas le confort des hôpitaux ordinaires, mais que de dévouement parmi le personnel. Les grands blessés n'y reçoivent que des soins rapides, mais combien éclairés. N'est-os pas sublime de voir les docteurs amputer, panser, soulager, avec la plénitude du sang-froid, sous le hurlement de la mort que vomit l'ennemi ! Ce n'est pas la première fois que des obus se sont abattus sur la voûte. Ce n'est pas à eux qu'ont songé alors les vaillants guérisseurs. Leurs regards inquiets sont tombés sur les couchettes où sont étendus ceux qu'ils ont disputés une première fois à la Grande Faucheuse. L'hôpital est desservi par cinq ou six praticiens et autant d'aides. Un d'eux nous conduit à travers la grande caverne. Rien ne remue plus le cœur que de voir tous ces braves • blessés maîtrisant leur douleur et répondant aux questions des docteurs, leurs pauvres yeux pleins de reconnaissance. Notre guide nous fait remarquer que le service médical n'a pas négligé de laisser affluer l'air du dehors : plusieurs soupiraux nous font entrevoir d'immensité du ciel. Il nous mène ensuite à la " salle des entrées." C'est là que le blessé, couvert de boue, de sueur et de sang est reçu. Après être débarbouillé et identifié, il reçoit une fiche. Après traitements, le médecin y mentionne le genre de blessure et le traitement suivi, afin que, transporté aux hôpitaux de l'arrière, les nouveaux traitants ne commettent de méprise. Une autre petite pièce est aménagée pour servir de pharmacie : les casiers nous montrent des flacons de médicaments, de la ouate, des bandages, des recipients, des cristaux et un attirail le plus divers. La salle d'opération n'est pas vaste: juste de la place pour deux tables, deux planchettes étagères, de l'espace pour se mouvoir. Par contre, elle est d'un blanc de lys et des ampoules à forte tension donnent au chirurgien toute la clarté voulue. U est d'impérieuse nécessité pour les opérations chirurgicales que le praticien dispose d'une salle de radiographie et de i-adioscopie. Mais allez donc trouver ces perfections scientifiques où les plus grands perfectionnements tendent à s'en-tretuer avec 3e plus de chances possibles ! Et pourtant ils y sont. Même à côté de la chambre noire, nous voyons avec surprise la aetita salla de stérilisa tion avec son ét-uve et autoclave. Ainsi fait brèche au dehors n'étaient que trop tout danger de contamination s'écarte significatifs. C'est dans ce danger de des patients. Aucun outil, aucun usten- tous les instants que vit la famille niédi- sile 11e touche la plaie avant d'être pu- cale. Et ce 11'est pas trop en rendant lioni- rifié. mage aux vainqueurs de Verdun de ma- Notre visite à la petite confrérie du nifester toute notre admiration et toute devoir ne s'est pas passée sans incident: notre gratitude envers les médecins, les un obus de gros calibre vient donner à brancardiers et les infirmiers, superbes quelques mètres de l'hôpital. La secous- travailleurs de la dernière heure qui, sur se fut si rude que les lampes électriques le champ rougi de feu et de sang, font se mirent à vaciller et nous fûmes par rayonner le génie rédempteur cle la intervalles dans l'ombre. L'effet, cette science. !.. 1:. n.r 4- K P. LETTRE DE RUSSIE. (De notre correspondant.) q L'exploitation des chemins de ïer. !l Les chiffres comparés de l'exploitation ei des chemins de fer pendant le premier trimestre des années 1916 et 1915 vieil- ^ nént d'être publiés. Ils permettent de 1 constater un accroissement notable des ^ recettes en faveur de l'année en cours, dû en partie à la majoration temporaire P des tarifs de transports. Parmi Iles chemins de fer exploités par l'Etat, les chemins de fer Catherine, du cj Sud, Nicolas, du Nord et de Moscou-Koursk, avec des recettes de R. 19 mil- ^ lions 650,000 à R. 14,188,792 du 1er janvier au 31 mars 1916, viennent en tete. ] Parmi les autres chemins de fer, on remarque ceux du Sud-Est, de Riazan- ^ Ouralsk, de Vladicaucase et de Moscou- b Kiev-Voronèje, avec des recettes de A R. 17,999,881 à R. 14,066,399 pendant la unième période. Quelques chemins de j-, fer importants, tels que ceux d'Alexan- c: drovo, de Varsovie-Vienne, de, la Vis-tule, de Polésie et du Sud-Ouest, ne fi-gurent pas dans la liste ou y figurent cj avec des chiffres réduits, à cause de l'oc- ^ cupation des territoires desservis ou des opérations de guerre dans les régions voisines. Par contre, les chemins de fer de Sibérie et de l'Asie centrale ont vu aug-menter leurs recettes. Le total général des recettes pour trois mois est de R. 301,524,009 en 1916 contre R. p 258,014,465 en 1915. Le produit par p verste est de R. 4,756 en 1916 contre p R. 4,204 en 1915, soit une augmenta-tion moyenne de 13.1 p.c.. g Voici les réseaux où cette moyenne C( est dépassée : I. LIE J? JUK DE ij 1STAT : Produit par verste. !f> ^ ■ —. Àugm. A. En Europe : 1916 1^15 p.c. d Roubles. Roubles. te Nicolas 12,646 8,797 43.8 c< Libava-Romny 4,917 3,453 42.4 ji Moscou-Koursk 12,360 9,074 36.2 | Transcaucase 3,874 2,912 33.0 Samara-Zlatoonsk... 8,053 6,583 22.3 e: Nord-Moscou 5,340 4,523 18.1 Catherine 6,941 5,851 18.0 ^ Sud 6,076 5,174 17.4 , Perm 2,809 2,430 15.6 a' Sysran-Yéasma 4,344 3,814 13.9 1T Autres lignes, moyenne 5,125 4,745 8.0 ^ B. En Asie : Omsk 5,240 2,981 75,8 a- ,, (Transbaïkal),. 3,483 2,556 36,3 r< Tomak 6,273 5,192 20.8 , Asie centrale 2,613 2,227 17-3 , é! II. Chemins de feb pbives : F Moscou-Kazau 4,505 3,343 34.8 f; Sud-Eat 5,498 4,358 26.2 a Moscou - Kiev - Yoro- nèje 5,484 4,398 24.7 a Riazan-Ouralsk 4,235 3,420 23.8 e Vladicaucase 6,216 5,480 13.4 g Pour l'ensemble des réseaux par catégories, l'augmentation relative la a plus forte est constatée pour les chemins ri de fer asiatiques de l'Etat, où le produit r' per verste a atteint R. 4,309 contre " R. 3,405 ou 26.5 p.c. de progression. Pour l'ensemble des chemins de fer c' de l'Etat, le même produit a été R. 4,917 contre R. 4,401 ou 11.7 p.c. 11 d'augmentation pour l'ensemble des } autres chemins de fer, les chiffres sont respectivement de R. 4,657 contre R. s 3,880 ou 20 p.c. d'augmentation. S L'industrie métallurgique, L'industrie métallurgique de la „ Russie méridionale continue à montrer s une activité .remarquable. Nos indus- P triels et ingénieurs qui créèrent tant de s vastes entreprises dans le Donetz, P auront donc rendu les plus grands ser- b vices à la cause des Alliés. Que va-t- n on faire de ces éléphants, disait-on Jj jadis? Actuellement on en voudrait j£ davantage. Voici les chiffres globaux comparés dé la production en 1914 (54 mois de guerre) et 1915 : § Produits : n 1914 1935 Dimin. à Pouds Pouds % Tonte 186,215,941 167,670,944 9.9 f Demi-produits. 171,355,015 151,574,748 11.5 il Produits finis.. 144.997.255 127,967,495 11.7 Expéditions : Fonte 38,889,592 36,443,287 6.3 8 Produits finis.. 122,839,005 104,048,300 15.3 a .Ui, dimiautroa s'sxfl.!ifliie p.tu" le fait u ne, depuis la guerre, la presque tota-té des commandes privées ont été :artées des programmes de fabrication. Elle n'est d'ailleurs qu'apparente, car ?.aucoup de demi-produits et produil s nis doivent passer par un second langage, et, en ce qui concerne les prix, augmentation a été constamment en rogressant. Autres industries. L'industrie des tabacs est également ;s plus prospères. Voici quelques chif-es extraits des résultats de diverses r-mes en 1915 : ^ rc.. t*\;„• : : iriiies ^apiuii net dendes R. R. R. iferine 8.500.C00 2,190,000 1,190 000 osdanof 3,500,000 1,074.000 560.000 smolof 4,500.000 S85.G00 540.000 iamboli 3,000.000 756.000 420.000 esaksoudi ... 3,000.000 635.000 360.000 oukat 3,000.000 551.000 276.000 iapchal 1,800,000 355.000 198.000 t _ il ci 1,^,1 /«lio.icciir/ic^ av*»r». 111 me UIVVl UUVU --/I i capital de R. 7,500,000, a réalisé un îiffre d'affaires de R. 25,948,344 et un inéfice de R. 4,504,297. La société de l'hôtel d'Europe a Petro* rad a distribué un dividende de 23 p.c. : la société Lebedef (aéroplanes) 17 p.c. La situation financière. Le stock en or de la Banque Impériale usse s'élevait au 16 juillet dernier à . 1,547,401,000 en Russie et à . 1,868,088,000 à l'étranger, soit à un ital de R. o3,415,489,000, soit Fr. 107,970,000. C'est le plus fort stock >nnu avec celui des Etats-Unis de l'A-iérique du Nord. Les dépôts en comptes-courants dans s 16 principales banques de commerce ; Pétrograd et de Moscou ont augmen-; de R.3,377,000,000 en novembre-dé-:mbre 1915 à R. 4,292,000,000 en mai-lin 1916, soit une progression absolue ; R. 915,000,000 et relative de 27 p.c. i six mois. La Banque de la Volga-Kama tient la :t-e avec 564 millions de roubles, suivie ; la Banque Russo-Asiatique avec 497 [illions. La situation est donc très favorable .i point de vue financier. D'autres chif-es le confirment éloquemment. Pendant une semaine, du 23 au 31 sût dernier, il a été déposé 38,300,000 rnbles dans les caisses d'épargne; 'es épôts pour le mois d'août entier se sont evés à R. 134,500,000 (environ r. 358,700,000). La suppression de la ibrication et de la vente des boissons eooliques a rendu un service éminent la Russie, la population des campagnes : la classe ouvrière y ont également agné sous tous les rapports ; améliora-on de la santé publique, du bien-être, ugmentation du rendement du travail, îm-placement de la main-d'œuvre des 5servistes rappelés par celle des fem-îes, etc. Ce sera la gloire du souverain; dairé et de -ses ministres clairvoyants, ui ont ainsi, en un jour, renoncé résonnent aux ressources é.normes que don-ait le monopole de l'alcool, pour sau-er une race et lui rendre sa dignité, 'ous les pays alliés devraient adopter .ir-le-champ cette noble réforme. La ra-nde prospérité de l'industrie et du jmmerce en général en Russie, qui n'a îssé de progresser depuis le début de la uerre, apporte un éclatant démenti aux essimistes qui prétendaient que la Rus-e était sous la dépendance économique resque absolue de l'Allemagne. Ils se asa-ient sur ce que les importations alle-îandes formaient environ la moitié des nportations étrangères en Russie avant i guërre. Or, malgré les difficultés, la durée et 's longueurs des transports', la Russie, râee au concours des Alliés, on le sait, îais grâce aussi, déclarons-le bien haut, l'activité et à l'ingéniosité des Russes jx-mêmes et des Belges et Français igénieurs et industriels fixés dans le ays ou qui y furent envoyés pendant ja uerre, a su se tirer d'affaire et montrer, u contraire, à l'univers entier qu'elle est ae ûytiou ridiç, et ctii^aate oui »eut -s»

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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