L'indépendance belge

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s.n. 1918, 22 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cz3222s643/
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INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. . i I CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: VENOREDI ^2 FE^/ÎÎ^IIElB^Î ^^IS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE. VCWUÏ1CUI rC¥mCR BS7IO ABONNEMENTS : 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES, TELEPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-57 et 238-75 En V9nte à Londres à 3 1. le jôlldi 21 fevriei* Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Jeudi, midi. Aujourd'hui, date du deuxième anniversaire de la bataille de Verdun, les Huns partis pour la conquête de l'Europe et du monde, marquent toujours le pas sur le front occidental, qui, il faut l'espérer, comptera seul pour la décision finale de cette lutte horrible et sublime Ne pouvant avancer, nos ennemis n'ont par perdu leur, temps et ont transformé l'arrière de leurs lignes eu de formidables ouvrages défensifs, dont nos A lié? ont pu éprouver la solidité lors des batailles de la Somme et du Chemin des Dames. Ces> ouvrages s'étendent en ré-alité jusqu'au E.hin avec des intervalles, plus ou moins distants, suivant la nature du terrain. Dans le système offensif allemand de 1918, les trois lignes de tranchées ainsi que les trois lignes de positions représentent trois grandes zones de combat, la première dénommée zone habituelle de combat, la deuxième la zone des -grands combats, et la troisième la zone de batailles. Les organisations défensives et les troupes, au lieu d'être concentrées sur la ligne de front, se déploient à perte de vue à l'arrière. Néanmoins, ainsi que le confiait encore ces jours-ci un officier britannique au correspondant du "Petit Parisien," nous pouvons envisager avec calme et confiance l'arrivée de l'offensive; le projet des Allemands est apparemment de faire marcher des troupes de choc pendant la nuit et de les lancer à l'aube contre certaines positions choisies, mais il faut que l'état-major teuton se fasse encore des illusions pour mettre un espoir dans de telles tentatives, qui toutes doivent finalement se briser devant les troupes alliées supérieures en force, tant par le nombre c[ue par l'organisation et" le matériel.D'ailleurs nos hommes sont prêts et impatients Toutes les opérations livrées sur les différents points du front le prouvent, et hier encore, dans un raid de grande envergure, renouvèlant l'attaque surprise de la Butte du Mesnil, les détachements français ont pénétré profondément et sur un large front, dans les lignes allemandes âu nord de Bures et à l'est de Moncel, en Lorraine, faisant plus de 400 prisonniers. Le3 Allemands tentant d'exécuter des opérations similaires dans la région du bois de Quincy, au nord-ouest de Courçy, au Four de Paris (en Argonne), et dans le secteur de Vauquois, ont été repoussés, subissant des pertes sensibles. Sur . la front britannique les coups de main teutons n'ont pas été plus heureux. C'est ainsi qu'un détachement allemand s'ap-prochant des lignes bitanniques à l'est d'Arleux-en-Gohelle, a été annihilé, les quelques survivants étant faits prisonniers. Les Tommies ont exécuté une heureuse entreprise locale au nord-est de Wytschaete, et de nombreuses reconnaissances au cours desquelles ils se sont em-' parés de prisonniers et , de matériel de guerre. Sur le front méridional lels batterie» italiennes continuent à harceler l'ennemi, principalement à l'ouest du Val Frenzela et le long de la région côtière. A Mezzolago et à l'est du Mont Pertica, d:1 puissants détachements austro-alle-mands ont tenté d'atteindre les positions italiennes, mais ils ont été refoulés, laissant quelques prisonniers aux mains de nos Alliés. En Russie, les armées allemandes poursuivent leur promenade militaire. Depuis Riga- jusqu'en Volhynie, elles avancent vers le cœur de la Russie, menaçant Pétrograd au nord et Rovno à l'ouest. Jusqu'à présent, ce qui reste de l'armée russe a offert une résistance de pure 'forme et les Allemands ont capturé 2,500 prisonniers, ainsi que plusieurs centaines de canons et-une quantité considérable de matériel roulant. Les Teutons, qui semblent avoir débarqué des troupes au nord du Golfe de Riga, à destination de Reval, sont également entrés en Esthonie. Comme on le voit par cet exposé, il. est clair que la soumission de Lénine et de Trotsky n'a pas arrêté la marche des Allemands, et l'on est en droit de se demander si tout cela n'était pas combiné d'avance. La dépêche de Lénine et Trotsky a été envoyée de Tsarskoïé-Sélo. Pourquoi pas de Pétrograd 1 Lénine et Trotsky étaient-ils en fuite oomme on le disait ? Pourtant, à la demande du général allemand Hoffmann, la dépêche de Lénine et Trotsky, envoyée par T.S.F. est authentifiés par le Conseil des Commissaires du Peuple, qui envoient la dépêche signée par Lénine et Trotsky ! Le plus clair, c'est que l'Allemagne conservera Kovno, la Courlande, la Ljvonie et l'Esthonie comme gages et occupera Pétrograd, d'où elle organisera la reprise des relations économiques à son plus grand profit. Du côté de la Roumanie, une commission avait été envoyée à Bucarest pour demander aux Allemands une prolongation de l'armistice. Elle faisait valoir que la plupart de ses membres étant toujours détenus à Odessa, le nouveau gouvernement était dans l'impossibilité d'entrer en contact avec le Parlement. Cette commission est rentrée le 15 février aux quartiers-généraux roumains. Les Allemands avaient consenti à une prolongation de neuf jours, c'est-à-dire à vendredi 22 courant. Les délégués roumains s'étaient rencontrés avec les délégués des Puissances Centrales à Focsani. L'Allemagne n'a pas manqué l'occasion d'user de la manière forte. Au moment de la formation du nouveau cabinet, lorsqu'il fut demandé aù feld-maréchal Mackensen de voilloir prolonger de quatre jours le délai accordé au gouvernement roumain précédent, en vue de flécider de l'acceptation de la paix ou de la continuation de la guerre, le maréchal donna son consentement, à condition qu'aucun membre de l'ancien cabinet ne fût compris dans le nouveau gouvernement. Cette intervention dans les affaires intérieures de la Roumanie met en relief l'attitude des Allemands vis-à-vis des droits d'une petite nation que l'infortune met à leur merci. ! Et en même temps, l'Allemagne ne perd jamais de vue les moyens d'augmenter sa puissance économique. Le Dutch News Bureau publie, en effet, un i message sans fil de Budapest, disant que la condition essentielle qui déterminera la conclusion d% la paix entre l'Aîîema-gne," l'Autriche et la Roumanie, c'est que "la Roumanie devra exproprier toutes les sociétés pétrolifères roumaines et confier l'exploitation de ces gisements de pétrole pendant "nonante-neuf ans, à une combinaison de banques allemandes et autrichiennes !" Le baron von Kuhlmann, le ministre des affaires étrangères allemand, a quitté Berlin le 20 courant pour Focsani. Il va prendre en. mains la direction des négociations avec les délégués roumains. Les conférences doivent commencer le 21. LA GUERRE MONDIALE SUR LE FRQHT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Activité d'artillerie à la côte Le communiqué du G.Q.G. belge signale qu'il y a eu mardi un très vif feu d'artillerie près de Nieuport. L'artillerie a également montré une certaine activité vers Dixmude et vers Merckem. Mercredi, il y a eu une faible activité sur le front belge. EH PALESTINE Nouvelle avance vers Jéricho Le général Allenby a lancé une attaque sur un front de 24 kilomètres à l'est de Jérusalem, mardi matin. Le soir, tous les objectifs avaient été atteints sur profondeur moyenne de trois kilomètres. Les troupes britanniques ne sont plus actuellement qu'à 11 kilomètres et demi de Jéricho. EN ARMENIE L'évacuation russe Les troupes russes évacuent actuellement l'Arménie turque. Les troupes turques ont atteint Platano, sur la côte de la Mer Noire, à 11£ kilomètres de Tré-bizonde. Des bandes armées, vraisemblablement arméniennes, résistent à leur avance. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs des navires marchands de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux) dans les ports du Royaume-Uni peur la semaine finissant le 16 février à minuit : Arrivées, 2,32i?. ; départs, 2,393; contre 2,401 et 2,27< la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulé- par sous-manns ou par mines : De plus de 1,600 tonnes, 12 ; de moins de 1,600 tonnes,3 ; contre 13 pt 6 la semaine ptécédente. Navires marchands britanniques attaqués sans succès 8 ; contre 11 la semaine précédente. Un bateau de pêche britannique a été coulé, contre trois la semaine précédente.* * * Les statistiques des ports français peur la semaine finissant le 16 février 1918 donnent 919 entrées et 876 sorties, contre 891 et 841 la semaine précédente. Aucun navire marchand français n'a été coulé, contre un de plus de 1,600 tonnes et un de moins de 1,600 tonnes la semaine précédente. Trois navires marchands français ont été attaqués sans succès, contre un la semaine précédente. Aucun bateau de pêche n'a été coulé, contre un la semaine précédente. Transport français coulé Le steamer "Dives" (?), faisant partie d'un convoi çscorté de Marseilles a Bougiè (Algérie), a été torpillé le 1er février. Aucun sous-marin ennemi ne fut aperçu. Le nombre des manquants est de 110. OPERATIONS AERIENNES Grande activité des aviateurs alliés Les aviateurs LwWmiijtieb- ont jeté des bombes, le 19 février, sur un aérodrome au nord de Douai", sur un grand dépôt de munitions au nord-est de Lille esur les logements ennemis. En quatre jours ils ont détruit 48 appareils allemands et en ont mis plus de cinquante autres hors combat; le 19, leurs combats avec l'ennemi se sont terminés par 12 victoires. Dans la nuit du 19 au 20 février, ils ont bombardé un centre de chemins de fer au sud-est de Cambrai et des logements ennemis au nord de Douai. Dans la même nuit, un nouveau raid a été exécuté avec succès sur Thionville. Le 20, ils ont bombardé de grandes usines et la gare de Pirmasens, en Allemagne, obtenant d'excellent résultats. Le 19 février, les pilotes français ont abattu 4 appareils allemands et en ont mis trois autres hors combat. De plus, un appareil ennemi a été détruit par l'artillerie anti-aérienne. En Italie, lë's aviateurs britanniques ont bombarde avec succès le camp d'aviation de La Comina. Le dernier raid sur Qstende L' "Echo Belge" signale que lors du récent raid sur Ostende, les canons antiaériens allemands tirèrent si maladroitement que de nombreux obus tombèrent sur la ville, tuant ou blessant des soldats allemands et des civils belges. Les Portugais abattent un Gotha Le dernier communiqué de Lisbonne die qu'un Gotha a été abattu derrière le front portugais. Deux officiers et deux sergents qui en formèrent l'équipage, ont été faits prisonniers. LES RAIDS SUR LONDRES Les victimes de l'attaque de dimanche Voici, d'après les derniers renseignements officiels, le total des victimes causées, dans tous les districts survolés, par le raid de dimanche soir : tués, 19 ; blessés, 34. LES MANŒUVRES ACTIVISTES La muselière Voici la réponse que le gouverneur-général a fait adresser aux sénateurs et députés de Bruxelles, signataires de la protestation véhémente qu'ils firent contre la séparation administrative : "Bruxelles le 7 octobre 1917. "M. le gouverneur général n'est pas disposé à prendre en considération la requête du*18 octobre de cette année. "Il m'a chargé de la retourner aux signataires et de leur faire connaître ce qui suit : "M. le gouverneur-général refuse de prendre en considération pareille protestation aussi peu convenante par sa forme que par son contenu, émanant de personnes privées qui, vis-à-vis du gouvernement allemand se désignent à tort comme les représentants légaux du peuple belge. M. le gouverneur général voit dans la pétition une simple manifestation politique au sujet de l'inutilité de laquelle les signataires devraient avoir connaissance de prime a ioid. "Pour le surplus, M. le gouverneur générale se réserve de faire porter aux requérants la responsabilité personnelle de leur attitude. "Par ordre." Notre excellente consœur, 1"'Ame Belge," à laquelle nous empruntons cette épitre remarque fort à propos : "On ne saurait afficher un dédain plus net à l'égard des représentants légaux du peuple belge. Le gouverneur entend ignorer les pouvoirs belges; :1 n'est pas un de nos compatriotes qui ne voudra répoudre à ce soufflet en résistant encore avec plus d'énergie et de ténacité que jamais aux ordres que nous donnent tous les gardes-chiourme de Sa Majesté prussienne. Vous dédaignez nos chefs, M. le gouverneur général; sachez que votre dédain ne sera jamais à la hauteur de notre mépris et de notre haine." BELGIQUE ET ITALIE En rehtrant en Fra'nce, lors de son récent déplacement, le Roi des Belges a adressé au Roi d'Italie le message suivant : Au moment de quitter l'Italie je vous exprime la vive gratitude mie noua éprouvons, lu Reine et moi, pou,r l'accueil si particulièrement cordial que nous y avons rencontré de la part de vo3 Majestés. 1, Pendant ma visite aux armées italiennes je me Suis rendu compte de l'attitude Jerme des groupes et de leur excellent esprit de discipline: 1 a: constaté le« difficultés de toutes espèces que ' ut^yité <ies com/riikD-dcn'ùrt et. aea aoklAL- îouv - • ' 'ur-monter et les œuvres giga.nteso.ues qu'un labeur soutenu leur a permis d'accomplir. Après avoir parcouru le terrain sur lequel s'étend le front italien, j'adtmre tout l'effort que vos valeureuses troupes ont dû déployer dans les nombreuses batailles qu'elles ont livrées et au oours desquelles il leur fallait vaincre non seulement la résistance d'un adversaire puissant, mais aussi celle d'un terrain présentant des difficultés incomparables. ALBERT. Le Roi d'Italie a répondu dans les tei mes ci-après : Je remercie sincèrement votre Mai esté des expressions amicales qu'en son nom et en celui de sa Majesté la Reine, elle, a bien voulu m'adresser. Nous garderons le souvenir le plus sympathique de la présence de vos Majestés parmi nous. L'armée italienne apprendra avec la plus grande satisfaction l opinion si élogieuse que votre Majesté a bien voulu exprimer à son égard. De mon côté, je forme de tout cœur les vœux les plus sincères pour la victoire des valeureux soldats de la Belgique. VICTOR EMMANUEL. LE BUDGET DE LA GUERRE BRITANNIQUE M. Macpherson, sous-secrétaire d'Etat pour la guerre, en présentant hier à la Chambre des Communes le budget de la guerre pour 1918-1919, a fourni quelques chiffres suggestifs. Achats faits par le War Office en 1917 : 6 milliards 750 millions de francs de produits manufacturés et 2 milliards 795 millions de matières premières. Ces chiffres comprennent l'achat de 270 millions de rations de viande, 84 millions de livres d° thé, 177 millions de livres de sucre, 14,? millions de boîtes de lait concentré, 20 millions de livres de tabac, 2 millions' d'onces de quinine, 1,250,000 onces de sérum anti-tétanique, 4,700,000 livres d'ouate. Afin d'économiser du tonnage, de grands efforts ont été faits pour permettre auk armées d'utiliser autant que possible les ressources locales.. En Mésopotamie notamment 1,600 kilomètres carrés sont livrés à la culture; l'Egypte produit le sucre, les pommes de terre et les légumes frais qui lui sont néce--1 saires ; dans l'ensemble on arrivera à une économie de 2 millions de tonnes de tonnage l'an prochain. Au cours de l'année dernière, 7 millions d'hommes, 500,000 animaux, 200,000 véhicules et 9,500,000 tonnes d'approvisionnements ont été transportés aux différents fronts. En Mésopotamie la flotte de rivière a été augmentée de 700 unités-.' La solde minimum des soldats est de ls- 6d. par jour ; les officiers touchent un minimum de 10s. 6d. > 20,000 femmes se sont enrôlées l'an dernier dans le Women's Army Auxi-liary Corps; 6,500 se trouvent à l'étranger, 5,000 attendent leur embarquement, les autres sont employées dans le pays. Les captures de l'an dernier se sont élevées à 168 hovvitzers lourds, 68 ca nons lourds, 437 canons de campagne, 1,055 mortiers de tranchée et 2,843 mitrailleuses.Plus de 200,000 hommes ont obtenu des congés de 14 jours au cours des quatre dernières semaines pour lesquelles le relevé a été fait. LA CONFERENCE SOCIALISTE INTERALLIEE La conférence socialiste inter-alliée s'est réunie mercredi matin à Londres. Les travailleurs et socialistes américains se sont abstenus d'envoyer des délégués ils en ont fait connaître les motifs dans un télégramme adressé par M. Gompers, président de la confédération américaine du travail, à M. Henderson. Les travailleurs américains croient que des influences allemandes ont inspiré la conférence de Londres, et d'autre part ils 3G::b décidés à ne pas rencontrer "ceux qui se sont alliés contre nous dans cette guerre mondiale pour la liberté." L'unité des travailleurs des pays alliés ne sera donc pas réalisée. M. Ogden "qui présidait la réunion a déclaré que celle-ci marquait une dante dans l'histoire du mouvement ouvrier, car c'était la première fois que les travailleurs avaient décidé de pren'lre une part prépondérante au sujet de la paix ou de la guerre. M. Ogden a déclaré avoir foi dans les démocraties du monde et dans une Internationale, solide et non divisée, qui débarrassera le monde des ravages du militarisme.Cinq commissions ont été nommées. Une commission pour la Ligue des Nations: président, M. Renaudel; secrétaire, M. Ramsay MacDonald. Une commission territoriale: président, M. Sydney Webb; secrétaire, M. Longuet.Une commission économique: président: M. Thomas (Grande-Bretagne); secrétaire, un délégué italien. Une commission de publicité et de rédaction : président, M. Albert Thomas (France); secrétaire, M. Stuart Bun-ning.La cinquième commission, ayant pour président M. Henderson et pour secrétaire M. de Brouckère, est chargée d'examiner la désirabilité de convoquer une conférence internationale, les conditions dans lesquelles elle devrait se réunir, et de discuter les mesures à prendre pour assurer la représentation des classes'ouvrières à toute conférence de !a paix et l'éventualité de la convocation d'une conférence ouvrière, qui siégerait concurremment avec la conférence officielle de la paix. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'intervention japonaise Suivant le correspondant du "Morn-ing Post" à Tokio, le Japon ne tarderait pas à prendre une part plus active à la guerre. On estime dans les cercles officiels que si le Japon ne désïre pas intervenir dans le conflit survenu entre la Chine du Nord et la Chine du Midi, il n'en est pas de même pour la Russie. Tout semble indiquer que le Japon ne permettra pas à la Russie d'entraver la cause des Alliés. Il ne peut pas être permis à l'Allemagne de faire en Russie ce qu'elle a fait en Autriche et en Turquie. Le Japon sait très bien que toute augmentation du prestige et des intrigues allemandes en Russie menacerait la sécurité de l'Extrême-Orient, tout autant que l'occupation de toute partie de la Chine par les Occidentaux. L'attitude de la Russie vis-à-vis de l'Allemagne doit pour cela même, être l'objet d'une attention particulière du Japon.• AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Le renforcement de l'état de siège établi à Berlin pendant la grève sera levé samedi. RUSSIE — L'avance allemande vers Reval a probablement pour but de couper de sa base la flotte russe et de la détruire et d'établir ensuite des communications avec la Finlande pour aider les Gardes Blancs anti-bolshévistes. Helsingfors ne |saurait être pris par ceux-ci, tant que la flotte russe est en mesure de bombarder k villa. 89e année Mo 46

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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