L'indépendance belge

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s.n. 1914, 24 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r20rr1qn2v/
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HlO GexrËixHLC es éstoiQUÊ ET A PARIS 85" ANNÉE Samedi 24 janvier 1914 administration et rèdactk 1 ï, rue de» Sables, Bruïelle» BUREAUX PARISIENS ; 11. place da la Bout abonnements : ÉDITION QUOTIDl'ENNE fiasiûE Un an 23 fr. 6 neis- 10 fr. 3 naît, UX£KB0t(flC(£r.-D.t » 23 (t. » S fr. » £TRàK6£R » 43 fr. » 22 Ir. •■> ÉDITION HEBDOMADAIRE loiemaiioDSis et (TOutre-aier! 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Ua aa 2JÎ frar glx mol» îîî frai L'INDÉPENDANCE ÎBOÏS ÉDmOîfiS BAR JO^R* - SIS PAGES BELGE CMISEE.VAïmt l'Ai? LE PEnGliMS — Édition du soi: •V «4 Samedi 24 janvier 1914 i Les.annonces sont reçues j IA BRUXELLES î aux bureaux au jou* :iaL A PARIS : li, pic ce de la Bourse. A LONDRES : che2 Mil, Joirn-F Jone3 & C3, Z? Sjiovr Hiii, E. C., à ïAipenee Huvas, n° i Cheapside E« 0. ; et chez Nevroud & Fib, ! H«414-48, Queen Victoria Street, et T. B. Bro^ Ltd. n° iGo, Qucen Victoria Street. Éi AMSTERDAM : chez Nijgh&Vau Diimar, Rokin .& ROTTERDAM • même ûrme, Wynhaven. 113. sm Allemagne, en autriche-bqngrie et SUISSE, aur Agences de ia Maison Rudolt Me 'jS ITAtrlE : chez MM. Haaseiisiein & Vogler, à HQ Aujourd'hui : Kevue politique. La politique navale anglaise. — Le budg de la marine. — La situation politique. En Angleterre. — La grève dans l'Alriqi du Sud. — Reprise du travail. En Turquie. — Les pourparlers russo-turc En Russie. — Manifestations ouvrières. En Grèce. — Incidents gréco-bulgares. L'n démenti. Lettre d'Alsace-Lorraine. Notes du Jour, par .1.-13. En France. — L'impôt sur le revenu. En Belgique. — La « Babel » nationale. Chronique mondaine. Les Théâtres à Bruxelles. Lettre sur la Mode. Informations financières et industrielles. • Nouvelles diverses de nos correspo dants. Les dépêches suivies de la lettre sont, celles qui ont paru d'abord dar notre première édition! publiée à 4 iiei res de l'après-midi; les dépêches suivi* de la lettre E sont celles, qui ont p;u d'abord dans notre deuxième édita publiée à 6 heures, du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celtes qui oi paru d'abord dans notre troisième éd tion, publiée le matin. V ! BRUXELLES 23 janvier Revu© Politique Lie gâchis continue en Albanie, bie gue l'on fasse de divers côtés de'tri sincères efforts pour y remédier. Les d pêches annoncent, ce matin, que le pr sident du gouvernement provisoire, I maïl Khémal bey, a donné sa démissic et a remis ses pouvoirs à la cornmissic internationale de contrôle. Cette iffitrai était prévue. Ismaïl Khémal boy-ayant plusieurs reprises fait connaître son il tention d'abandonner ses'fonctions. t lâche était devenue particulièrement, di Itcile depuis qu'Essud pacha a établi u gouvernement personnel à Dùrazzo Sue d'autres autorités _ locales ; sont constituées spontanément dai d'autres régions de l'Albanie indépei dante. En somme, le gouvernement pr Viisoi're 'n'existait en lait qu'à Yalona ne pouvait agir que dans un rayon assi limité autour de cette ville. La Commission .internationale de co: trûle aura-t-elle plus d'autorité mora que le gouvernement provisoire et pou ra-t-elle acir plus efficacement? Il e permis d'en douter étant donné que 1< éléments musulmans albanais sont ho tiies à toute influence étrangère et qui ont, une tendance nettement marquée s'opposer ù. toute ingérence étraiigèi dans leurs affaires. A ce point de vu on n'est pas sans inquiétude au sujet e l'aventure dans laquelle s'engage ayi beaucoup de courage le prince de Wie qui s'embarquera à la fin de ce mois Trieste, à destination do Durazzo. I prince de Wied a l'appui des- puissa: ces et il est officiellement sou-tenu p: les dirigeants albanais, mais on ne de plus se dissimuler la réalité des mené organisées contre lui par les Albana musulmans et dont la tentative des se dais et officiers turcs arrêtés à leur a rivée à Valona a fourni une preuve pr cisè. On a démenti alors de source c ficielte turque que le gouvernement e Constantinople se soit préoccupa moins du monde, de favoriser les mené-des musulmans albanais; or, voici qui 7&t pacha, l'ancien ministre de la gue re, en faveur duquel les officiers et se dats turcs débarqués à Valona devaiei travailler, avoue ses intentions et se po: en prétendant au trûne d'Albanie, lzz pacha vient, en effet, de déclarer à i correspondant d'un journal français Constantinople que, parmi les raisoi qu'il v avait à sa retraite comme mini tre de la guerre, il y avait le désir c gouvernement et du comité « Union Progrès » de favoriser ainsi les. otln qui étaient, faites à Izzet pacha par li Albanais. L'ancien ministre de la gue re a affirmé qu'il n'avait pas provoqi ces offres, qu'il n'avait pas été en rel lions avec Ismaïl K'.iémal bey et que si rapports avec Essad pacha n avaient p, porté sur la question du trône d Albani Pourtant Izzet pacha a convenu qui grand nombre -de notables albanais 1 ont fait l'offre du pouvoir, qu'il acee tera éventuellement si tous les partis c banais l'admettent et si toutes les pui sances étaient d'accord sur son nom. 1 zet pacha ne veut pas d'e'ffusion de san il se défend d'être pour quelque eh» dans les événements de Valona et < Durazzo, mais il est convaincu que prince do Wied « risque peut-être boa coup s'il débarque, vu l'excitation < l'élément musulman albanais ». Enfi: Izzet pacha est persuadé, enfin, que 1 A banie peut former un Etat- indépenda: si un chef raisonnable est accepté par grande majorité du pays.. Voilà donc le prince de Wied elûme: prévenu. Sa tâche sera lourde et ingra en Albanie et il lui faudra beaucoup i bonne volonté, de persévérance et i doigté pour la soutenir jusqu'au bout T.a question des îles n'est, pas moii complexe que la question d'Albanie, c la Turquie ne paraît.nullement résign a admettre la décision des puissances a surant à la Grèce les îles qu'elle occuj effectivement. Les membres, du comi Union et Progfes affirment que la que lion des îles n'est pour eux qu'une .que tion -de pure forme; que la Turquie i lusera par une note de.s'incliner cleva la décision de l'Europe. La Turquie ve jt 1° I( statu quo ante »; elle prétend rr ine ne pas concéder à Cliio et à M'itylè le un statut analogue à celui de S'amo-s, c elle ne veut.pas créer de nouvelles Ci tes. Si telle, est réellement'la manière voir de la Turquie, on doit convenir q _ la Porte oublie que pour obtenir la pa. ' alors ejue les puissances balkaniques naiont la Turquie acculée à toutes lès c faites, elle s'en, est remise complètent aux grandes puissances pour statuer s le sort des îles de la rner Egéei que 1 Turcs furent incapables de eléfench Aucune condition ne fut mise par la Ti quie à la décision des puissances èt est faux de soutenir, comme on le f; ~ actuellement, que la décision de l'Eui pe porte un préjudice vital à la Turqu La Grèce occupe les îles, qui sontgn " ques par leur situation géographique,p A l'origine, la langue et les mœurs de lei populations. L'iniquité, serait de priv la Grèce du fruit légitime de ses vict< res et de repousser des populationsgr< 's ques sous le joug- ottoman qui leur i u odieux. ^ Que les jeunes-turcs méditent une ; .g tion violente pouf essayer de reprend . les îles, c'est possible, mais qu'ils ne fassent pas illusion : ils ne reprendre i- pas les îles aussi facilement qu'ils o repris Andrinople à la Bulgarie vainc 9 et épuisée. La Grèce est encore maître se dé la mer Egée et une nouvelle gui re - gréco-turque serait essentielleme = une guerre navale. Mais qu'on ne trompe pas à Athènes sur la valeur pi à tique de la décision des puissance » L'histoire d'hier nous a appris queT'E rope ne sait pas défendre ses cîécisio et qu'elle finit toujours par s'incliner t n v'ant le fait accompli. Qu'on se souvie :s 1 -- tière bulgaro-turque à la ligne Enos-N dia: qu'on se souvienne de l'abandi s- d'Andrinople aux Turcs qu! en avaie n été chassés. La Grèce, ne doit compt n que sur elle-même pour défendre s Li: conquêtes et s'.issufer définitivement 1 à îles de la mer Egée. t La politique navale ang ai; ;!. y, , . 1S Le budget de la marias !. ; Londres, jeudi, 22 janvier, j. 'Le con^il de cabinet, tenu nujourd'h qui a xnmir.é le budget de ki marine, ;z duré plus de deux heures. A la sortie, MM. L'.oyd George. et W: ■ston Churchill ont lait route ensemble long de la rue de Wfiitéhall. (ci j, Londres, jeuida, 22 janvier, .j On assure que le cabinet est d'accc /s au sujet du budget de la marine qui se déposé cette année et que le progr'ami j'g exposé par M. Winston Churchill au cot ^ de la dernière session ne sera pas modiJ ,e Le chiffre du budget sera de beaucoup : ? ,p6rieur ù .celui des budgets présentés j Ip celui-cd. Le projet a reçu l'approbation ;c tout le ministère. (a^ *j Londres, vendredi, 23 janvier. Le « Daily News » rapport e que M Lloyd George et Winston Churchill avait conféré hier, avant le conseil de càbin ir au siijet du budget de la marine. On as; ^ rp que leurs propositions furent, appn ,.s vôes ensuite par le cabineL •'g Le « Daily News » ajoute que l'augmi tation importante des dépenses du budj r_ de la marine a amené un accord défini de la trésorerie avec l'Amirauté, en ee ( j-_ concerne l'avenir et qu'on peut s'attend 1G à une réduction considérable des dépens )0 navales en 1S1S-191C. M. Winston Cm ,s Chili! n'a pas insisté pour qu'il soit cog truit de navires en remplacement <3 r_ drea:dnoughts canadiens et des dra j. noughts spéciaux pour la Méditerrani en outre des bâtiments dont la constri •e tion assurerait à la flotte britannique u supériorité de CO p. c., mais il a desmar ^ et obtenu que 4 quilles fussent posées ^ 1914-1915. L'accélération des constructioi lS. décidée l'année dernière, ne sera pas ma g. tenue entièrement. En tout cas, il n'y av u pas d'emprunt naval. (a |5 ^ûiiv8iies de l'Ètranpi t ALBANIE ls Ismaïl Kémal bey démissionnera ^'alona, jeudi, 22 janvier e:' La. commission de contrôle avait reçu y a quelques jours une déciaration d' u mail Kemal disant qu'il était disposé ?" donner sa démission. Aujourd'hui, inv par les commissaires à mettre son pro s" à exécution, Ismaïl Kémal a reini.s ses pi J" voirs à la commission < du contrôle afin 7' délivrer l'Albanie • des désordres et d'ot j® nir pour elle un gouvernement unique. . Procès-verbal a été établi, puis signé j les ministres et les membres de la comir sion du contrôle. Ca l ALLEMAGNE Lss droits de douane et l'Alsace-Lorrai Strasboûrg, jeudi, 22 janvier On sait que dans .1 Confédération a lt mande chaque Etat particulier est chai te de la perception des droits de douanes .< le ia frontière. L'Empire rembourse à chac le de ces États une somme fixée par un c< ' datant do 1872, qui doit représen les frais de perception. L'Alsaoe-Lorrai is dont les frontières sont très étendues, jr pense chaque année 1 1/2 million de p 5 e que la somme qui lui est remboursée j s- l'Empire. Après une longue campagne je 'a presse démocratique le gouverneme té au cours d'une séance de commission s- la seconde Chambre, a annoncé, qu'il av s fait des démarchés pour obtenir le çe HiCtlUOll •e- boursement de cette somme par l'Etat et nt qu'il y .avait lieu-d'espérer que l'accord de ut 1872 serait modifié en favéui! de l'Alsace- ig Lorraine. Ifi) Torpilleurs pour la Grèce -g- Kiel, jeudi, 22 janvier, [le Six torpilleurs construits sur chantiers ue allemands sont partis ce matin pour la x, ^"èce. • (cyj ' lC- ' lé- AU REICHSTAC Séance de jeudi os Au cours de la, discussion du budget de ,p l'intérieur, le député alsacien M. Haegy [r" fait ressortir que les conditions économi-jj ques de l'Alsace-Lorraine, sont loin d'être aussi favorables que dans le reste de rEro-pire. Il demande, en particulier la création ;e de postes consulaires, surtout de consulats ,c* français, et la canalisation de la Moselle ar et do la Saa:r. r3 Les impôts, militaires ont été un surcroît péniblo de charges qui. a accru le mé,con-3j_ lentement de l'Alsace contre l'Empire. ,c. C'est i l'Empire, par quelques faveurs, à ,s{. réagir contre ce sentiment. (c) lC- — Le Centre a déposé au Reic-hstag une re moition invitant le Chancelier a agir sur se les gouvernements confédérés'pour arriver nt ii 'ffli règlement uniforme de l'emploi-de la nt force armée pour las opérations de police ue d'une manière assurant l'indépendance des :s- pouvoirs civils. ;r- Une autre motion a été déposée par les nt députés socialistes invitant' le Chancelier à se faire connaître au plus tôt les résultats de •a- la revis-ion de l'ordre' de cabinet de 1699 •s. sur l'emploi des armes par les militaires. U'- « «•» ns —Les journaux ' signalant quo le parti socialiste vient de dt-poser sur le bureau n" du Heiclistag une motion tendant à la suipr j. pres.-:: ,n dos conseils de guerre. (a) f ANGLETERRE ôp Une mutinerie à berd du <i Nits » es Malte, -jeudi, 22 janvier, es Le vApéur anglais « Nits » est arrivé à Malte, ayant à bord 650 Marocains reve-» nant de la Mecque vià Beyrouth. I/O Va, peur retourne à Tanger. Au cours de son S voyage, .ce. bateau a .essuyé une violente tempête. Les passagers déclarèrent que le navire était trop petit et se. révoltèrent çpnlrç le capitaine, le menacèrent, les armes à, la main, • pour i;obliger h faire escale a Malte afin de procéder à la répara-ji, tion du nav ire. a Le « Nits » est maintenant retenu ici en quarantaine, un de ses passagers étant n- mort. hier., le Les autres passagers , refusent, de poursuivre leur, voyage.par le même vapeur. M rd ra LE MOUVEMENT GREVISTE no DANS L'AFRIQUE DU SUD jrs pin de la grève ' Johannesburg, jeudi, 22 janvier. m* Une réunion conjointe des travailleurs et ar des patrons de la corporation du bâtiment a déclaré la grève terminée sans conditions.Les restrictions apportées à la circula. tic.i des voitures du fait de l'état de siège ®t sont abrogées. et, Les personnes non munies de laisserai- passer devront être rentrées chez ellé3 ù iu- 10 heures du soir au lieu de 8 heures. Si la situation 'continue ù s'améliorer, les ■n- débits de boissons pourront ouvrir leurs ;et portes lundi. ■tif Ces adoucissements à l'état de siège [ui s'appliquent à tout le RanJ, à l'exclusion re d.- Lienoni et de Dolisburg North. (c) ,es Le Cap, jeudi, 22 janvier, ir- La situation normale est 'presque ratais- blie dans les mines. es Les débits de boisson recevront lundi le id- droit, d'ouvrir chaque jour pendant Six heu-■e, res, ' (a) BULGARÎE ne .,1^. Le litige serbo-biugare en Sofia, jeudi, 22 janvier, is, Un rapport du délégué bulgare ù la con-in- férence pour le règlement du litige relatil ra à la frontière serbo-bulgare annonce, que le > jugement arbilral du général Holmsen at-^ tnnue a la Bulgarie oute ,1a zone contestée, a. l'exception d'une petite portion de ? territoire qui borde la rivière Novitchoni. (C) GRECE Le nouveau nistre turc Athènes, jeudi, 22 janvier. .. Galib bey, nouveau ministre de Turquie .1 à Atliènes, a fait aux journaux, la déclara-f tion suivante ; « Je viens à Athènes ave< la mission de maintenir les relations ami . f cales qui existent, entre les deux pays. Jf J, désire personnellement resserrer pius étroi tem.nt las relations. J'ai foi .en la modéra , tion et l'esprit d'équité qui existent -des e" deux côtés. » Ce) 'ar Nouvel incident gréco-bulgare ls" Athènes, jeudi, 22 janvier. Le « Patris » relate, suivaiit des renseï gnements de Salonique qu'il dit tenir dt source officieuse, qu'un incident s'est pro ne duit près du poste d'Oxilar, sur la frontière gréco-bulgare, entre les membres de le le- commission militaire mixte relativemen 'gé au placement des bornés-frontières. ;ur Le colonel grec, provoqué par les But un gares, a donne l'ordre a ses soldats de met ac- tre baïonnette au canon. L'incident, séloi lljr le « Patris », a été causé par une phi-as: ■ie, de l'officier bulgare qui aurait critiqué 1: f conduite de l'armée grecque au sujet di lus l'emplacement des bornes et aurait déciun 'ar qu0 ; placement des bornes serait chang< de dans trois mois. L'officier grec aurait ré nt, pondu : « Nous avons pu vous connaltri de fi y a quelques mois, mais nous pouvom ait encore vous donner une leçon. » Cet incl m- dent a groyoguô- de l'effervescence clans li ou soir ——— garnison gréeque qui, renforcée, a pris Une attitude offensive. Cette effervescence a duré jusqu'à ce que, tard clins la soirée, un inspecteur, supérieur bulgare se soit rendu au poste grec pour donner des explications suffisantes et exprimer des regrets. Le lendemain une nouvelle et vive discussion s'est produite, les Bulgares ayant refusé de signer le protocole qui avait été arrêté la veille. Les officiers grecs se sont retirés sans l'espoir d'arriver a une entente. La. commission a été dissoute et les membres vont rentrer a Athènes. (c) Incident démenti Atliènes, jeudi, 22 janvier. On dément formellement qu'un incident se soit produit à Oxi'Lir entre les membres de la commission militaire gréco-bulgare. (à) — On mande de Salonique : On , publie des renseignements de source officieuse tendant a établir que les Grecs seraient l'objet dé mauvais traitements de la part des Turcs et des Bulgares en Tlvrace. (a) ESPAGNE — Le Roi a signé un décret nommant le r<?i de .Roumanie colonel honoraire du 8» régiment espagnol du génie. (a) ITALIE Affaire de corruption Milan, jeudi, 22. janvier. Les journaux parient longuement d'une affaire de fournitures militaires-dans laquelle un certain nombre de personnes seraient -compromises pour corruption. Quelques arrestations ont été opérées. Un ancien employé d'une maison do fournitures aurait emporté, en quittant la maison, un copie de lettres qui prouverait les compromissions de plusieurs hommes politiques. Un employé a été arrêté. Les nouvelles à ce sujet doivent d'ailleurs être accueillies avec une grande réserve. (a) Autour de la « Joconde » Florence, jeudi, 22 janvier. Un icprésentant de la « Nazione # a in-terviéwé Perrugia dans sa prison. Perrugia paraissait assez déprimé.. Il a persisté dans ses affirmations précédentes et a soutenu que.son intention, était de rendre à l'Italie :son- grand chef-d'œuvre. 1/e prisonnier a protesté contre les affirmations d'après lesquelles on aurait découvert à son domicile des adresses d'anji-quaires anglais 11 a prétendu que c'était une manœuvre de la police. Perrugia a raconté ensuite que son intention était d'offrir le tableau k M. Lucehi-ni, dépaté. Il a qualifié d'invention fantaisiste la, version do Bolikoff au sujet du vol, version accréditée par les journaux français.Le prisonnier en apprenant le retour de la « Joconde n à Paris n'a manifesté aucune émotion. Il a • déclaré qu'il était heureux d'avoir procuré aux Florentins, aux Milanais et aux Romain-s l'occasion d'admirer Mena I.isa en Italie. (a) PORTUGAL CHAUdRE DES DEPUTES La Chambre discute, au milieu de l'agitation, une proposition tendant a convoquer le Gongrès pour l'ajournement du f riement. La Chambre des députés a adopté la, proposition tendant à la convocation immédiate du Gongrès. La minorité a quitté la salle des séances en signe de protestation. Le Congrès se réunira le 26 janvier, (a) ROUMANIE — S. Exc. M. bm. î-'orusaoaru, ministre des affaires étrangères dans le nouveau ca- ' binet roumain présidé par M. Jean Bratia-no, est un des hommes politiques les plus marquants du parti libéra' arrivé au pouvoir a la suite de la dissolution de l'entente établie entre les deux fractions conservatrice en vue des événements extérieurs. Entré très jeune au ministère des affaires étrangères en qualité de chef de cabinet et plus tard dé directeur, M. Em. Po-rurribaru en sortit pour entrer au Parlement, Avocat éminent, orateur de premier ordre, il no manqua pas de s'assurer une des premières places, soit à la Chambre des députés, soit au Sénat Ministre à plusieurs reprises, il se spécialisa dans les questions économiques et extérieures. Aussi présida-t-il les commissions qud négocièrent les traités de commerce avec l'Autri-che-Hongrie et avec la Turquie actuellement en vigueur. ,1! représenta également la Roumanie dans plusieurs conférences interparlémen-taiises, particulièrement à Vienne et à Londres, où son éloquence et sa capacité furent très remarquées. Enfin, il a publié de nombreuses études dé droit international et d'économie politique, en roumain et en français. Avec un homme d'Etat aussi compétent, la politique extérieure du royaume roumain sera assurément bien conduite. Cela a une grande importance dans les moments actuels, où les événements de l'Orient attirent encore l'attention ds l'Eu-: rope. (a) RUSSIE Manifestations ouvrières Saint-Pétersbourg, jeudi, 22 janvier. L'anniversaire de la journée du 9 jan i vier 1905 par les corporations ouvrières, i quoique plus agité quo les années précéden-: tes, n'a été marqué par aucun incident sé-• rieux. Depuis deux jours, des perquisitions, : suivies d'arrestations, avaient été effec-: tu les préventivement et les importantes mesures d'ordre prisos oe matin ont assu-! ré lo maintien de l'ordre. L'agitation esl 1i restée limitée aux quartiers industriels, ot les ouvriers ont essayé d'organiser des ma nifestatiOBs gui ont été dispersées avan que la foule ait pu gagner le centre de la ville. , , Suivant les journaux, plus de 100,000 ou-. vrierl ont fait grève, Les usines .sont gardées militairement Une soixantaine d'arrestations ont été opérées. La police s'est i emparée de drapeaux rouges portant l'inscription : « A la,mémoire immortelle de ceux qui sont tombés pour la liberté. » (C) Moscou, jeudi, 22 janvier. La tentative en vue. d'organiser une grève à l'occasion de l'anniversaire des manifestations de 1905 a échoué. 8,519 ouvriers seulement, soit 5 1/5 p. c. de tous les ouvriers de Moscou, ont chômé. La plus grande partie des grévistes appartiennent aux. usines métallurgiques ©t un certain nombre aux imprimeries. A Varsovie, 2,600 ouvriers de huit usines de la-vile-et des faubourgs ont suspendu le travail pour la même raison, (a) Saint-Pétersbourg, vendredi, 23 janvier. On annonce officiellement que le nombre des ouvriers qui ont abandonné le travail hier s'élève à 110,60i. La police a arrêté 131 ouvriers qui avaient chanté des refrains révolutionnaires et s'étaient livrés à des manifestations violentes. Des tentative-s infructueuses ont été faites a trois reprises différentes pour obtenir la mise en liberté dés manifestants arrêtés.Pour tenir en respect un groupe de 10 ouvriers, un agent de police a tiré un coup de révolver. Personne n'a été atteint. (a) La tournée de M. Venizelos Athènes, vendredi, 23 janvier. Contrairement à 'une information de source viennoise, ' il est certain'que M. Venizelos se rendra a Vienne aussitôt après qu'il aura été a Saint-Pétersbourg, (a) SERBÏE Les rapports ^srbo-bulqares Belgrade, jeudi, 22 janvier. Les rapports serbo-bulgares ont été repris officiellement aujourd'hui. M. Pachitch recevra cet .après-inïdi M. Mini'cheff, envoyé par son gouvernement pour préparer l'arrivée du nouveau ministre. ( , (c) TURQUIE , Concession française Avance de fonds Constantinople, jeudi, 22 janvier. Un iradé a été promulgué aatûri «nt la Porte a signer avec lui groupe français une convention accordant a ce groupe la concession d'une ligne de chemin de fer à voie étroite pariant des Dardanelles et allant à Edremid et t Smyrne. La longueur de cette ligne sera de 500 kilomètres. Le Trésor turc a reçu aujourd'hui 35 millions de francs sur l'emprunt de 100 millions garanti par des bons du Trésor qui lui a été consenti par une maison française de crédit. (a) Les pourparlers russo-turcs Constantinople, jeudi, 22 janvier. La Porte publie un communiqué opposant un démenti formel aux nouvelles d'après lesquelles la Russie aurait fait une démarche auprès de la Porte et lui aurait demandé l'admission d'un délégué russe dans le conseil d'administration de la dette ottomane et la capitalisation des indemnités restant dues sur l'indemnité de guerre. On déclare dans les cercles diplomatiques russes- que la Russie insistera pour l'acceptation intégrale de ses demandes concernant les points restant en suspens relatifs aux réformes arméniennes. Suivant des informations sûres, la Porte avait accepté la représentation paritaire des musulmans et des chrétiens dans les conseils généraux des viiayets de Van et do Bitlis. La Russie a déclaré renoncer au système égalitaire pour lé vilayet de Tré-bizonde, mais elle insiste pour les quatre autres vilavets. (a) Lettre 'Alsace-! oit ine (D'un correspondant) SA VERNE DEVANT LE LANDTAG STRASBOURG, 20 janvier. La session de cette année du Landtag du pays d'Empire était attendue avec une vive impatience. Il était certain quo la représentation nationale nter-pellerait sévèrement le gouvernement au sujet des événements de Saverae. Pour qui se rappelle les tempêtes qui furent soulevées antérieurement en des occasions insignifiantes, il y avait cette fois un motif suffisant.L'âme populaire de l'Alsace-Lorraine était extrêmement irritée par les excès miiita'res commis à Saverne, et contre lesquels le gouvernement semblait avoir manqué totalement d'énergie. Mais les augures politiques de la cité de l'Ul chuchotaient également autre chose. Pour le cas Où la représentation nationale serait allée trop loin dans ses attaques contre l'armée allemande — on faisait surtout allusion aux députés de la social-démocratie «impériale»— le secrétaire ...>-devait, comme toujours d'ailleurs avoir en poche le décret ete dissolution. C'eût ét le commencement de la mise en pièces — pour employer l'expression impériale -- de la nouvelle constitution qui avait été donnée à contre-cœur. Les débats sur les événements de Saverne ont duré trois jours à la maison de la Kaiserplatz. S'ils avaient été plus courts, ils auraient fait, une impression plus définitive. Mais, comme ■ailleurs, chaque député de quelque importance voulut se faire entendre et apporter sa critique de l'affaire de Sa-1 verne.Comparativement aux scènes qui eurent lieu au Reichstag allemand au commencement do décembre, le ton ■ que les députés çnt employé contre l'armée et le gouvernement a été, dans l'ensemble, très modéré- On pourrait bien avoir eu pour objectif de ne pas s'aliéner l'appui des partis de gauche au Reichstag, pas plus qu'il n'était nécessaire d'irriter le parti conservateur si puissant en Prusse. Le cas do Saverne a naturellement été discuté à fond par tous les partis. Il était intéressant d'entendre à ce sujet M. Knopffler, député et bourgmestre da cette ville. Pencuuit ces jours critiques il devait précisément garder la chami bre par suite d'une migraine malencontreuse. D'après lui, ces troubles, qui • d'ailleurs no méritent pas ce nom, na se seraient pas produits, si, du côté militaire, on avait pris des mesures con-< formes à la situation. On aurait dû envoyer le lieutenant von Porstner pour quelque temps en garnison à Pfalz-i burg, où se trouve le troisième bataillon du 99* régiment. Les rapports entre militaires et civils avaient été les meilleurs avant l'arrivée- du colonel von Router ; c'est un fait généralement admis. Mais depuis son arrivée, ou bien il avait ignoré les représentants de la population et les autorités, ou bien il les avait blessés par son ton da caserne. Il faut remercier la police do ce quo l'on n'a.pas touché à un cheveu d'officier ou de sou-s-ofticier. C'est grâce a.u préfet d'arrondissement et à l'at* titude ' paisible de la population que, contrairement aux désirs du colonel, le sang n'a pas coulé, sans cela i le bourgmestre aurait encore aujourd'hui l'impression d'avoir assisté à une 'bataille sanglante. Le socialiste Emmie-1 attribuait avec raison beaucoup d'i c ' '"i-ce à un commandement du colonel von Reutc-r de faire usage des armes, ce qui en taisait ainsi réellement un , u-vocateur. Ainsi s'explique l'acte héroïi que du lieutenant von Porstner à Dett-weiler.L'n des meilleurs discours fut celui du progressiste Burger, avocat et- dé-i puté de Strasbourg. 11 prouva avec for« ce combien l'argumentation du ministre de la guerre au Reichstag avait étéi incomplète et injuste. Les décrets pria si souvent par les militaires : sur lea questions d'honneur, contenaient de très intéressantes indications en ce qui concerne la conduite des militaires envers l'élément civil. A Saverne, on n'a pa*3 trouvé nécessaire d'y avoir égard. Même- en ce qui concerne le, procès, il prouve que les faits tels qu'ils se sont passés no sont pas encore suffisamment établis. Un certain nombre de té-» moins civils n'ont pas été interrogés suffisamment ou ne l'ont même pas étâ du tout. Tandis que les dépositions,des militaires étaient ,aux yeux des jug«Si paroles d'Evangile, celles des civils étaient, au contraire, suspectes ou.même tronquées. Le directeur d'arrondissement Mohl a même été inculpé da parjure au sujet de la conduite de ses administrés- Concernant le colonel von Reuter, il a souligné qut. oslui-ci était en conflit avec toutes les autorités 'et finalement avec la Poste. Le procès s'est appuyé exclusivement sur des prescriptions et des ordres militaires qui ont été annulés par la Constitution et qui n'ont pas la moindre valeur dans le pays d'Empire. On a fait état tout spécialement do l'ordre de cabinet fameux et tant décrié de 1820. Avec lui tous les orateurs du parti rappelèrent les accusations des journaux vieux-alf ïemands, d'après lesquelles des instigateurs nationaux auraient joué un rôle à Saverne. Le député clérical Mùller de Thann démontra de manière convaincante que ce n'est pas le simple mot « wackes » qui avait offensé la population, mais le fait que ce terme revenait très souvent dans l'armée. Dans son discours il insista sur la nécessité d'une union étroite avec l'Allemagne, au point de vue du développement du pays d'Empire. Divers orateurs parlèrent enfin des excuses qui- restaient toujours à venir au sujet de l'expression en question. La déclaration du gouvernement qui fut lue le 13 janvier à, la fin de la première séance, par le secrétaire d'Etat baron Zorn *ie Bulach, donna naturellement aux différents orateurs l'occa-. sion d'exposer leur manière de voir. Mais en se plaçant à un point de vue impartial, on doit, reconnaître que la situation du statthalter, en particulier vis-à-vis de l'élément militaire, n'est ■ pas très heureuse, selon la nouvelle constitution. D'un côté, il est le lieutenant de l'Empereur et comme tel placé au-dessus des généraux qui actuellement sont quatre à se partager le commandement du pays; d'autre part, ; il est une sorte de chancelier de l'Empire e,t en cette qualité il est isolé des généraux. Tous les « statthalter » ont dû jusqu'à présent porter cette croix. Un seul y fit exception : le premier d'entre eux, le feldmaréchal Edwin von Man-teuffel. Lui seul avait en main l'autorité du statthalter et, comme général commandant l'unique corps d'armée de l'époque, le 15°, le haut commandement des troupes d'Alsaoe-Lorraine. Il est de la nature des choses que les rapports des généraux ont plu3 de valeur aux yeux de l'Empereur que ceux du statthalter. Dans un pays-frontière, ces rapports ne peuvent se confiner dans des questions purement militaires, ils doivent aussi toucher aux questions politiques, qui sont cependant du domaine propre du statthalter. Dans ces conditions, les affirmations d'un gouvernement militaire annexé ne peuvent être écartées. Le statthalter est, selon le mot d'un orateur socialiste, en queloue sorte amputé. Il est de l'intérêt du pays d'Empire de fortifier et de préciser sa situation par de nouvelles dispositions constitutionnelles, ainsi que l'ont déclaré ai vers ur? Ainsi s'explique que le cwamaiidant

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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