L'indépendance belge

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s.n. 1917, 20 Juin. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gm81j98761/
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ANGLETERRE : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor Honse, Tudor Street, E. C. LONDRES, MERCREDI 20 JUIN 1917 Conservation par le Progrès. Ce numéro manquait à la collection et a été ré-Imprimé à Bruxelles. La Situation Mardi, midi. Les troupes britanniques ont été attaquées hier dans le secteur de Monchv !e-Preux, où l'ennemi a essayé de reprendre possession de la position appelée 1 « Infantry Hill », dont nos Alliés s'étaient emparés à la suite d'un heureux , coup de main. La position avait une ( grande importance pour l'ennemi, qui y possédait un excellent poste d'observa- : tion et qui avait construit dans les flancs du coteau des cavernes souterraines qui communiquaient, à droite et à gauche, avec des bois où se trouvaient des postes de renfort. En trois minutes, nos Alliés avaient non seulement occupé le poste, mais ''s avaient fait prisonnière toute la garni-son, forte de 175 hommes, qui n'ava't pas même eu le temps d'utiliser les mitrailleuses. ( Dans le but de reprendre cette [•Obi- ' tion, l'ennemi, après un bombardement violent, attaqua hier avec des forces considérables, mais il ne réussit qu'à re- 1 fouler les Anglais des postes avancés qu'ils avaient établis en avant de la position principale, qui, elle, leur reste. Au cours de cette opération, nos Alliés ont fait une vingtaine de prisonniers.Dans le secteur de Messines, les troupes britanniques ont gagné un peu de terrain dans la direction de Warneton, et le duel d'artillerie, tant sur le canal de l'Yser et sur la Lys que sur la Scarpe et la Sensée, reste très violent. Les aviateurs britanniques, de leur côté, ont été très actifs et leur supériorité dans le domaine aérien devient de jour en jour plus marquée. Pendant que les aviateurs boches font la guerre aux civils innocents, les aviateurs britanniques font la chasse aux avions ennemis du front, dont quinze ont été descendus hier (contre deux anglais manquant à l'appel). Pendant les journées de samedi et de dimanche, nos Alliés en avaient abattu dix-sept et contraint huit autres à descendre, ce qui, avec ceux de vendredi, Ait un total de quarante et un appareils ennemis mis hors de combat en cinq jours, contre cinq britanniques ! C'est sans doute 1-espoir de faire diminuer le nombre des aviateurs opétant sur le front qui incite les Allemands à envoyer des escadres de bombardement sur territoire ennemi. Les Allemands espèrent que, cédant à la pression de l'opinion publique qui, dans un sentiment très naturel, réclame une meilleure défense aérienne, une partie des aviateurs soient rappelés du front, où ils remplissent une mission d'une importance capitale. L'opinion publique réclame également des représailles, mais à ce sujet il n'y a pas unanimité, et beaucoup estiment que l'avion doit être une arme plutôt que l'instrument de torture auquel les Allemands l'ont ravalé. La question des représailles est une des plus délicates qui soient. II ne peut, évidemment, s'agir de ménager les Allemands — qui ne méritent aucun ménagement — mais il répugne aux Alliés, qui se réclament en grande majorité d'une culture supérieure, de suivre les Allemands dans la voie du crime dans laquelle ils cherchent à nous entraîner et qui doit leur permettre plus tard de dire que nous ne valons pas mieux qu'eux, si nous imitons, fût-ce à titre de représailles, les crimes que nous leur reprochons.D'ailleurs, nous aurions fort à faire si nous devions noyer, brûler, estropier, torturer physiquement et moralement des milliers et des milliers d'innocents comme le font nos ennemis en appliquant les principes de leur kultur à eux, et nous manquerions certainement de bourreaux. Toutes les belles causes ont eu leurs martyrs, et le meilleur moyen de venger ceux-ci est de faire triompher la cause pour laquelle ils ont souffert ou pout laquelle ils sont morts. En Champagne, nos Alliés français ont occupé une position allemande qui formait saillant, sur un front d'un demi-kilomètre, entre les monts Cornil-let et Blond. Pour se \enger, les Allemands ont lancé hier 2.000 obus sur Reims, dont il ne subsiste!a b'entîit plus rien- En Macédoine, les troupes britanniques, redoutant les fièvres, ont évacué en les brûlant* plusieurs villages qu'elles occupèrent dans la vallée de Sitrouma et où le tribut payé à la malaria était plus lourd que celui payé à l'ennemi. Nos Alliés italiens ont progressé hier sur le plateau du Carso, au nord-est de Jamiano, et ont repoussé deux attaques autrichiennes, l'une contre les positions italiennes sur le plateau d'Asiago (Tren-tin) et l'autre sur l'Isonzo (secteur de Vodice, côte 652). En fait d'opérations navales, on signale la destruction, par un sous-marin allemand, d'un transport britannique, le « Cameronian », qui n'est autre que le paquebot allemand du même nom, qui faisait jadis le service de la côte occidentale africaine. Le « Cameronian », qui jaugeait 5,861 tonnes, a été coulé en Méditerranée, et 63 hommes, dont 52 officiers et soldats, manquent à l'appel.D'autre part, un contre-torpilleur japonais croit avoir coulé en Méditerranée un sous-marin ennemi, qu'il attaqua dès qu'il l'aperçut. La situation en Grèce est satisfaisante. L'occupation de la Thessalie par 'les troupes françaises se poursuit sans autre incident, et dans de nombreux districts la population a spontanément annoncé son adhésion au gouvernement vénizé-liste en élisant de nouvelles autorités civiles.La colonie grecque en Egypte n'est pas satisfaite du changement opéré en Grèce. Elle estime que le roi Alexandre, appartenant à la dynastie qui a trahi la Grèce, ne devait pas être appelé à la succession de son père et que le pays aurait dû lui-même déclarer quelle forme de gouvernement il désirait et qui devait en être le chef. En Russie, M. Kerensky, le ministre socialiste de l'a guerre, a obtenu un grand succès devant les membres du Congrès des délégués ouvriers et militaires en réfutant les accusations du chef des socialistes extrémistes, M. Lénine, qui avait critiqué le ministre pour l'énergie qu'il avait montrée à l'égard de ceux qui essayaient de saper la discipline dans l'armée. On attend avec le plus vif intérêt les résolutions que le Congrès va adopter, et les membres de la Douma ont été invités par M. Rodzianko, le président, à ne pas s'éloigner de la capitale. Les opérations navales î i i Un transport torpillé. L'amirauté annonce que le transport 1 britannique « Cameronian » (5,861 ton- 1 nés), ayant un petit nombre de soldats ' à bord, a été torpillé et coulé par un ( sous-marin ennemi, le 2 juin dernier, ' dans la Méditerranée orientale. Deux J officiers et cinquante soldats, le capi- ' taine du bateau, un officier et 9 hommes c de l'équipage sont manquants et présumés noyés. Les Japonais coulent un sous-marin. L'attaché - naval japonais signale qu'une des flottilles japonaises qui patrouillent dans la Méditerranée, a rencontré un sous-marin ennemi dans la soirée du 12 juin, et l'a immédiatement attaqué, avec, croit-on, de bons résultats; selon toutes probabilités, le sous-marin fut coulé. Le 11 juin une flottille de destroyers ' japonais avait attaqué des sous-marins ( ennemis dans la même mer et l'un des ( destroyers fut atteint par une torpille; 1 il put être ramené au port, mais 55 5 hommes ont péri. ( Méthode d'action contre les sous-marins, r Les journaux de Bergen rapportent : que les hommes de l'équipage du vapeur : « Arnfinn-Jarl», de Trondhjem, recueuil- ] lis à bord d'un contre-torpilleur anglais, , immédiatement après que leur navire j eut été coulé, ont pu se rendre compte ■ des moyens de défense anglais contre ^ les sous-marins allemands. Le contre-torpilleur navigua en cercle à toute vitesse autour de l'endroit où le sous-ma- ' rin qui avait coulé le bateau norvégien 1 avait plongé. De Tarière du contre-oor- < pilleur fut jetée une masse considérable ' de bombes de grosses dimensions, qui ! explosèrent quelques minutes après. En < outre, le contre-torpilleur avait à bord des instruments au moyen desquels il : lui était possible de fixer la place du , sous-marin immergé. j Voici, d'autre part, un témoignage ] intéressant : les matelots de l'équipage d'un navire norvégien déclarent, de leur 1 côté, qu'ils furent témoins, dans un port du nord de l'Angleterre, du remorquage d'un sous-marin allemand jusque dans : la rade, accompagné par deux torpil- ; leurs. — « Figaro. » Les opérations aériennes Ne vous effrayez pas ! Des manœuvres exécutées par la défense aérienne auront lieu dans le voisinage de Londres, aujourd'hui et demain mercredi, à 10 h. 45 du soir. LE RAID SUR LA COTE DU SUD-EST La version allemande. Dans la nuit du 16 et 17 juin, une de nos escadrilles aériennes de la marine, sous le commandement du capitaine Victor Schuetze, a attaqué d'importantes forteresses au sud de l'Angleterre et de bons résultats ont été observés. Les dirigeables ont été violemment com-. battus par les forces de mer et de terre britanniques et les aviateurs ennemis. Au cours de ce combat le « Z 48 » a été • abattu par un pilote britannique et est tombé en feu dans la mer. Tout l'équipage et le commandant mentionné ci-dessus sont morts en héros. Les aiîtres dirigeables sont rentrés indemnes. Le capitains Schuetze était en réalité 1 le commandant des escadrilles de Zeppelins de la marine agissant dans la région )ccidentale. Son corps a été trouvé dans in champ non loin des débris du Zeppelin abattu. Il semblait avoir sauté de .'appareil en feu lorsqu'il était relativement près du sol et il doit être tombé la tête en avant. Il portait un uniforme imposant, avec un pardessus en four-:ure et était décoré de la croix de fer. Quatre autres cadavres ont été trouvés ians les champs et le restant de l'équipage a été recueilli parmi les débris de 'appareil, entièrement carbonisé. Deux Zeppelins seulement de 1' « escadrille » 1 )nt franchi la côte anglaise. . LA GUERRE D'EN-HAUT Un drame dans une carlingue L'« as » Casale, lorsqu'il descendit son îuitième avion, entendit de la bouche lu pilote allemand,- arrivé à terre sain ,'t sauf, le récit de l'effroyable cauçhe-uar que vécut ce dernier avec son passager, lorsque l'avion touché descendait în bolide. « La Guerre Aérienne Illustrée » a ■apporté ce brutal drame'de l'air : « Lorsque le radiateur fut atteint, 'essayai de faire demi-tour pour mettre i profit mon altitude afin de regagner ios lignes en planant. Mais mon passager, le lieutenant Schultz, blessé, ne .'entendait pas ainsi. Il tenait à ce que e me hâtasse d'atterrir pour le faire soigner, « Je refuse. 11 me donne l'ordre. 11 sst mon supérieur, il me menace de punition si je n'obtempère pas aussitôt, le réplique que le pilote est maître à jord et que je dois avant tout songer à sauver mon avion, d'autant plus qu'il 3st particulièrement intéressant. « La discussion continue. Le moteur ne tournant plus, nous ne perdons au-sune des paroles désagréables que nous nous adressons mutuellement. Peu à peu, alors que mon avion vrille de façon inquiétante, le lieutenant Schultz, fou de colère, maîtrisant sa douleur, se lève et se met à me frapper. J'esquive les coups du mieux que je peux tout en n'abandonnant pas mes commandes, car je lutte pour rétablir mon équilibre. Peut-être dans quelques instants ne serons-nous que deux cadavres ! La situation est particulièrement tragique. Peu importe à mon passager qui, même dans la mort, ne veut pas qu'un inférieur lui ait désobéi. « Il ne se contente plus de me brutaliser, maintenant il cherche à m'étrangler! Je sens l'entreinte de ses doigts qui me serrent la gorge. Cette fois, c'en est trop! M'écraser à terre soit, si je ne puis faire autrement, mais me laisser assassii-er par mon observateur, jamais». Je n'hésite donc pas. Malgré le grade de Schultz, je me lève d mon tour et je riposte. Je suis le plus fort, mais l'autre emploie tous les moye.-s déloyaux qu'oa peut imaginer. Que faire? Ma situation est délicate : prolonger la lutte, c'est peut-être me faire tuer par mon lieutenant, c'est peut-être me suicider par l'écrasement au sol. De toutes façons c'est la mort! Car, tandis que se prolongeait ce duel macabre dans le vide, la vrille continuait de plus en plus vertigineuse et nous nous rapprochions de la terre à une vitesse foudroyante. Pas de tergiversations. Les préjugés sont bons quand on a le temps de réfléchir. Là je me bats contre un apache et il faut que je songe à l'autre adversaire. Heureusement, nous voyant plonger du côté des lignes françaises, vous aviez eu la galanterie de nous suivre pour nous empêcher de fuir, mais vous aviez cessé votre tir. Sans quoi, à quel saint aurais-je dû me vouer ? Toutes ces pensées se succèdent ex; une fraction de seconde! Je vois rouge! Ni scrupule,ni regrets! D'une forte pesée je le projette par-dessus bord. Il était temps. Je me précipite sur mes commandes, un coup d'œil sur mon indica- teur : 200 mètres! Je lutte désespéré-, ' ment, rien n'y fait. Je vais m'écraser. J, e n'aurai survécu que quelqes instant,^ à mon agresseur, mais je mourrai venge,\ lorsque soudain... soubresaut délicieux... \ craquement significatif... Je rouvre les yeux que j'avais fermés devant l'irrémédiable! Que se passe-t-il? Je suis sain et sauf! Je me suis posé sur un bois, des arbres m'ont retenu, j'ai glissé tout doucement. Et me voilà! — « L'Heure ». Autour de la Guerre ALLEMAGNE - - — „/ * — Le chancelier allemand a interdit, à dater du 15 juin, la vente en détail des journaux. Toute personne désirant lire un journal doit s'abonner pour un mois. Les infractions seront punies d'amende et de prison. — Des télégrammes de Berlin disent qu'une explosion s'est produite dimanche à la gare de Friedrichstrasse, tuant trois personnes et en blessant une douzaine d'autres. L'explosion a produit une profonde sensation dans tout Berlin, où l'on croyait à un raid allié. AUTRICHE-HONGRIE — Trois dépôts de munitions à Stein-feld, près de Wiener-Neustad, ont été détruits par une explosion lundi matin. Six personnes ont été tuées et on signale environ 300 blessés. CHINE — La siuation ne s'éclaircit pas. Le Président, après de longues tergiversations, a fini par céder à la pression du parti militaire et a dissout le Parlement,' donnant comme raison que celui-ci r1 cessé de remplir ses fonctions. Il a d' ■ crété de nouvelles élections, mais comrri'" il est probable qu'un Parlement de n e' me composition sera réélu, cela n'ava1*- . cera guère les choses, car le parti militaire restera dans les mêmes dispositions vis-à-vis d'un nouveau Parlement. Cer- ' < taines troupes ont occupé un important croisement de chemin de fer non loin de Pékin et s'y trouvent à 400 mètres des troupes britanniques, qui y sont stationnées en vertu du protocole de 1901. ÉTATS-UNIS — On signale officiellement que le Japon a refusé se joindre aux Etats-Unis pour donner des avis à la Chine au sujet de ses difficultés intérieures. GRANDE BRETAGNE — En réponse à diverses interpellations à la Chambre des Communes à propos des récents raids, M. Bonar Law a déclaré que le gouvernement était en consultation avec les autorités militaires ici et sur le continent quant aux moyens les plus efficaces de remédier à la situation, mais qu'il était évidemment indésirable de faire connaître à l'ennemi nos intentions. Plusieurs députés ont demandé des représailles. — Le lord maire de Londres a décidé d'avertir les habitants lorsqu'un raid aérien sera signalé. Il est question d'employer à cet effet les cloches de la cathédrale de Saint-Paul. — Les immeubles qu'occupaient à Londres la Dresdner Bank et la Disconto Gesellschaft, seraient vendus publique-1 ment le 19 courant. La liquidation de ces banques se continue. 88e année. N° 144

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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