L'indépendance belge

1220 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 17 Août. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk3799s/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

39e année N© 193 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . is centimes hollande...... 5 cents ADMINISTRATION ET REDACTION : ÏUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 17 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 16 aOUt 3 MOIS. 9 SHILLINGS.-ABONNEMENTS • 6 MOIS. 17 SHILLINGS .1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. La capture par la 3e armée française du fameux massif de Thiescourt ou de Lassigny est le fait capital des opérations de ces jours derniers. Les' vaillants bataillons du général Humbert se trouvent à présent au delà du mont, leur ligne s'é-tendant à droit jusqu'à l'est de Ribe-court., des deux côtés de la route de Compiègue à Noyon, et à gauche, elle passe à un peu plus de deux kilomètres, au sud du village de Lassigny, tourne, vers le nord et traverse la Matz près de Canny pour effectuer sa jonction avec la. ligne défendue par la Ire armée du général Debeney. La possession par lies alliés de toutes les hauteurs qui couvrent Lassigny forcera très probablement l'ennemi à une nouvelle retraite sur ce front pour aller se reformer derrière la Divette, petit affluent de l'Oise, ou plus loin encore, Stânt donné l'élan des troupes françaises qui lui font la chasse. Ce rajustement entraînera d'autre part les troupes teutonnes au nord de Lassigny à un repli qui,-finalement, les portera sur la ligne de Noyon, Nesle, Barleux et la Somme, à l'ouest de Péronne. Les troupes du général sir H. Rawlin-^on ont livré de violents combats à l'est de Rainecourt, non loin de la route d'Amiens à Saint-Quentin et ont légèrement progressé de ce côté. Les Canadiens opérant à leur droite ont également avanoé entre Chaulnes et Roye et ont emporté d'assaut les villages de Damery et de Parvillers. Sur leur gauche, de nouveaux succès ont été obtenus au sud-est de Boy art. Sur le reste du front occidental, à signaler une attaque-surprise aisément repoussée dans le secteur des Marquises, en Champagne, et une grande activité des* patrouilles britanniques entre l'Ayette et Albert, ainsi que* sur le front de la Lys, aù il semble queJes Allemands, pour parer à la crise de's effectifs dont ils souffrent actuellement de la façon là plus iiguë, préparent une évacuation impor-.ante dans le saillant que forma leur offensive du 10 avril sur le front du Canal de La Bassée-Armentières-sud d'Ypres. En Italie, l'activité combattive qui fut très grande dans la région du Tonale a décru d'intensité. Sur la Piave, un détachement de Bersaglieri, ayant traversé le bras occidental du fleuve, a effectué par surprise un atterrissement sur un îlot occupé par l'ennemi au sud-ouest du Grave di Papadopoli et l'a capturé après avoir battu sa garnison et repoussé des renforts venus à son secours. Des prisonniers et du matériel sont restés également aux mains de nos alliés. En Albanie, les Français ont repoussé une nouvelle attaque ennemie à l'ouest de Porocani. Il n'y a eu que des actions d'artillerie sur le reste du front balkanique. Cependant, un communiqué de Sofia affirme qu'un détachement bulgare a pénétré dans les tranchées françaises et en a ramené des prisonniers. Il se confirme que les .troupes allemandes et finlandaises préparent une offensive contre le chemin de fer mourman, qui pourrait bien être déclenchée-dans 'les premiers jours de septembre. Cette offensive aurait pour objet une avance sur les têtes de ligne en Finlande et une attaque sur le Golfe de Petchega, qui constituerait pour l'Allemagne une excellente base sous-marine. D'autre part on signale qu'un contingent de Gardes Rouges, fort de 2,000 hommes et commandés par des officiers teutons, parti du lac Onega, marche vers le nord à la rencontre des troupes alliées. Les Britanniques ont effectué de nouveaux débarquements. L'un d'eux, à Onega, a pour mission de couper les Bol-s.hévistes ayant battu en retraite d'Ar-khaijgel. Jusqu'à présent, les Bolshé-vistes sont parvenus à tenir ces forces en respect. Cependant, un autre détachement britannique se dirige vers Kotlas, le long de la Dvina, à environ 416 kilomètres au sud d'Arkliangel. Toutefois, on est sans nouvelles sur la marche de cette colonne. Une agréable surprise a été l'annonce de l'arrivée de t'roupes britanniques "à Bakou, l'important port pétrolifère russe, que se disputaient les Allemands et les Turcs. Ce contingent, qui opérait en Mésopotamie, a traversé la Perse pour atteindre Enzeli, sur les bords de la Mer Caspienne, via Hamadan, couvrant ainsi une distance d'environ 1,120 kilomètres-à travers une contrée très .accidentée, après avoir surmonté l'hostilité de certaines peuplades autochtones. Arrivés à Bakou, les Britanniques ont , repris immédiatement une partie des positions défendues par les Arméniens. : Ainsi établies, les forces alliées dans cette région comptent 8,000 hommes, placés sous le haut commandement, du général-russe Dokuohaieff, et ont pour but de maintenir, pour autant que 'la chose soit faisable, l'indépendante de Bakou et la libre navigation sur la Mer Caspienne, l'abandon de Bakou devant avoir pour résultat la perte de ses immenses ressources en huile au profit des Turcs. De plus, la possession de Bakou permettrait aux. Ottomans de traverser la mer et de poursuivre leur invasion sur la rive opposée, vers l'Afghanistan. L'ennemi dispose" dans la région de Bakou d'environ 10,000 hommes, dont 7,000 seulement sont des troupes régulières. Ces chiffres pous révèlent que les forces en présence d'e ce côté sont à peu près équivalentes et que ce sont les plus valeureuses qui auront le 'dessus. Nous pensons que les Arméniens ont des raisons sérieuses de donner toute la mesure de leur bravoure,' leur existence dépendant entièrement de l'issue des combats qui ne tarderont pas à se i livrer là-bas. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les Berthas sous notre feu Nôs services d'observation ont pu établir que l'une, pour le moins, des pièces à longue portée qui tiraient sur la région parisienne était en position entre Ham et Guiscard. Par suite de la magnifique avance des troupes franco-britan'niques, cette pièce est exposée au feu de notre artillerie et . son déménagement par les troupes allemandes semble beaucoup moins facile que celui d'un château français. On savait que les Allemands avaient rassemblé une grande quantité d'artillerie lourde et, notamment, plusieurs Berthas entre Chaulnes, Ham et Péronne. Toutes les routes par lesquelles l'ennemi cherche désespérément à sauver ce ptiissant matériel sont incessamment bombardées par nos aviateurs. Les ponts entre Ham et Péronne,sont détruits et les passerelles hâtivement jetées sur les rivières ne 'résistent pas au feu de nos pièces. Le départ de la grosse Bertha est plus que laborieux et menace d'aboutir «i une fin tragique. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 14 août: 22 tonnes de bombes la.ii-cées, notamment sur Péronne, Raisil, Engel et les docks de Bruges; 22 appareils ennemis détruits et six désemparés; ■ 15 appareils britanniques manquants. La uuifc suivante 30 tonnes de boipbes lan cées notamment sur les.chemins de fer à Péronne, Douai et Cambrai; un appareil ennemi pour vol nocturne abattu ; un appareil britannique manquant. — (Quartier général.) Raids en Allemagne Le 14, dans l'après-midi, nous avons attaqué la gare et les voies d'Offenburg (Baden). Des coups directs atteignirent le' chemin de fer. Des combats aériens eurent lieu, au cours desquels deux aérô-planes ennemis furent détruits et deux autres désemparés. Dans la nuit du 14 au 15, attaque d'un aérodrome, de hauts-fourneaux et d'autres objectifs ennemis Tous nos appareils sont rentrés de ces expéditions En dehors d'autres opérations exécutées le 13 courant, une attaque a été faSite sur Thionville (Lorraine) ; deux appareils ennemis détruits au cours de combats engagés; trois de nos appareils sont manquants. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les Etats-Unis et les Tchéco=Slovaques Washington a pris un vif intérêt à la reconnaissance des Tchéco-Slovaques comme nation alliée par la Grande-Bre-tagne. Il est vraisemblable que les Etats-Unis ne tarderont pas à prendre la même décision. Le général Sukhomlinofî Un télégramme de Berlin signale que l'ancien ministre de la guerre du Tsar, le général Sukhomlinoff, condamné pour exactions et prévarication sous le 1er gouvernement de la République, est à la mort dans un-hôpital de Pétrograd. ♦ AUTOUR h la GUERRE 1 ALLEMAGNE ; — Certains journaux allemands disent J être certains de la nomination du vice- , amiral Behnke comme ministre de la marine en remplacement de l'amiral von J Capelle. On sait que le chef d'état-major de la c marine allemande a également été rem- ' placé récemment. Il existe une jeune école d'officiers navals allemands qui est, ^ dit-on, peu satisfaite de l'inactivité de la j grande flotte allemande. Ces mutations , parmi les chefs de la marine présage- raient-elles un changement de la politi- 5 que navale t , — La décision de la Chambre Haute t de Prusse, déclarant que le prince Lioh- 1 nowsky avait agi d'une manière contraire à la dignité de cette Chambre, a c été approuvée par le Roi. Le prince cesse donc d'être membre de la Chambre < Haute. t BRESIL •"' î — Le gouvernement belge a décerné la ' grand'eroix de- l'Ordre de la Couronne au sénateur brésilien, Ruy Barbosa, dont le peuple brésilien vient de fêter le cinquantième anniversaire politique. Le î gouvernement français l'a nommé grand ^ officier de la Légion d'honneur. M. Ruy Barbosa, homme d'état remarquable, est un ami sincère des Alliés. ETATS-UNIS < •— Le rapport de la commission du Sé- j nat américain signale que le nouveau ; programme de guerre des Etats-Unis prévoit la formation de 80 divisions, comptant ensemble 3 millions d'hommes,'qui se trouveront en France le 30 juin 1919, tandis que 18 divisions supplémentaires seront à la même époque à l'instruction en Amérique. FRANCE — M. Humbert. actuellement accusé ' du délit' de'cbmméfcê avec l'ennemi, est j à présent accusé d'intelligences avec l'ennemi, et la suspension de son immunité parlementaire sera demandée au -Sénat à sa rentrée. — Le bruit ayant circulé que le Pré- , sident Wilson arrivera prochainement en | France, le président du Conseil munici- ] pal de Paris étudie une proposition ten- , dant à organiser une réception- officielle i et à conférer au Président Wilson le j droit de cité de la ville de Paris. < GRANDE-BRETAGNE i — Il a été décidé que chaque dominion 3 britannique, aura un ministre résidant à ' demeure à Londres, pour assister aux réunions périodique^ du cabinet impérial -de guerre. . 1 PAYS-BAS | — Une grève ayant éclaté au port de , Rotterdam, 400 internés belges y ont été i envoyés pour décharger les navires d'ap- , provisionnements. . , RUSSIE i —Une circulaire signée Zaleski, sous- s commissaire du peuple, dit que la corres- 1 pondance vers les pays étrangers ne peut ' pas être acceptée pendant quelques 1 temps, sauf vers l'Ukraine, l'Allemagne, les localités occupées par les Allemands, ' et pour les prisonniers de guerre. LE TRAITEMENT DES ~~ i DEPORTES BELSES Un militaire français chassé d'Aile- ' jnagne, où il fut employé aux servies [ sanitaires pendant trois ans (de l'été 1915 au printemps 1913), à l'h'.pitil ] d'Ohrdruf (Saxe), relate les faits"ci-après 1 dont il a été le témoin et dont il a pu lui- 'f même vérifier l'exactitude : .| "An commencement de 1917 un camp i auxiliaire de civils belges de Cassel a été < installé dans l'ancien camp d'Otrdrur. ! Les Allemands ont essayé de les réduire S par la faim pour les obliger à aller au travail (dans les fabriques de machines • d'Eisenach). i ''Plusieurs se sont fait porter malade-; et une chambre où j'étais a été transformée en geôle, ôii a installé dix lits dans cette chambre, destinée à en recevoir quatre ou cinq. Deux de ces lits empêchaient d'ouvrir les fenêtres pour aérer. En pratique nous pûmes subrepticement le soir porter à ces malheureux quelques biscuits et du pain. Il y avait i là des'Flamands et des Wallons, tous : également décidés à ne pas travailler 1 pour les Allemands. Ils nous ont ra- i conté leur départ de Belgique, de Gem- iloux entre autres, où il se passa- des i cènes navrantes. t ''L'aumônier allemand du camp, le ( >ère Nicolaïs, venait les voir pour les en- a ;ager à travailler en leur promettant de i es 'faire rentrer en Belgique. Ayant perçu des biscuits, il leur dit que c'était j ;râce à son intervention que l'on pouvait I eur en donner. r "Le martyre de ces pauvres Jeunes i ;ens faisait peine à voir. Le docteur i 'enait. I "Voulez-vous travailler? Non,? Alors 1 •ous sortirez aujourd'hui. Voùlez-vous ravailler ? . Oui ? Alors nous vous soi- c jnerons." ' ] "Un jour je vais avec le docteur au ï noment de la visite ; un brave Flamand < ixplique dans sa langue: "Je veux bien c ravailler pour ma famille, mais pas pour i es Allemands." "Pensant que le docteur n'avait pas i compris, je lui traduis en bon allemand. "Vous ne devez pas comprendre, me ( lit-il, sortez d'ici. (Il était toujours i rès doux avec moi, ne tenant pas à i lasser pour un "barbare," c'était son { ixpression). j "Quelques instants après, il me re-rouvait dans le couloir de la station. "C'est une raison d'Etat, me dit-il, î ]u'un Français ne peut comprendre. Ces s 3elges sont là par la faute des maires 1 lelges qui n'ont pas voulu dresser de ; istes de chômeurs. Alors, on a pris i ans distinction. v { "Le lendemain, on enlevait les Belges s le la station. Plusieurs sont morts le < nois suivant. .J'ai dressé moi-même les < ictes de décès." LES CHÀRS~D ASSAUT ' DANS LA POURSUITE ! D'André Tudesq, dans le "Journal": 1 Front de bataille, 9 août. i Nous avons suivi, ce matin, l'ornière ; lent-elée des tanks. Elle nous mène aux i •urnes d'Harbonnière"*. à mi-chemin. de < Jhauln.es, soit au douzième kilomètre du -errain hier conquis. Jamais, même aux i natins glorieux de Beaumont-H.amel, de ; ^imy ou de Messines, je n'ai vu sur ma ; •oute pareille abondance de dépôts aban- i îonnés, autant d'autos, de convois, de < >g,tteries, de camions laissés en place dans ' eur intégrité ni si riche profusion de cadavres. Quoi qu'on dise, le Boche s'est >ien défendu. Ses morts, par grappes, la 'ace criblée de balles, les "feldgrau" par ections, couchés, grenade au poing, sont, à pour l'attester. Celte âpre résistance îe fait, d'ailleurs, que rehausser la vie- ' oire des Britanniques. La nuit se passa dans un oalme relatif. (-Lres combats ne furent guèi4 qu'escar-nouches d'avant-postes,- duels de pa- i ;rcmilles, cherchant aux lisières des bois i reconnaître leurs positions récipro- 1 jues, pointes de cavalerie et de tanks. Jes heures de nuit furent aussi consacrées -au ravitaillement de l'armée, aux < -elèves urgentes, au déménagement- en < ivant des artilleries, à l'organisation du i >ol conquis. Une heure avant midi, sur ;out le front de bataille, l'assaut a re- i •ommencé. Nous y pûmes assister en < Donne place. i Les barrages anglais, jaillissant tous à ; a fois sur un signal lumineux, délimité- < •ent en traits de feu la ligne de départ, i Ils durèrent à peine un quart-d'heure. : Les artilleurs allemands, non désemparés 1 rette fois, prêts à la riposte, tentèrent , me énergique contre-batterie, mais tout , le suite les foulées hardies des fantassins mglais et canadiens, les incursions verti- ] ;iueuses de*» autos blindées, les rédui- < iirent au silence. ] A l'heure où je vous télégraphie, 3 j leures, l'ennemi, harcelé au centre, . pressé au sud, retraite sur toute la ligne ;n résistant de toutes ses forces. Il con- . :-re-attaqua violemment et put maintenir me langue de terre au sud de Morlan-court, c'est-à-dire, entre l'Ancre et la Somme. Au sud, le Quesnel, enlevé de îaute lutte, hier au soir, a été fort dépassé dans la matinée. Beaufort secàit ;ris. L'avance se fait ici nord-sud-ouest, m direction de Roye. A l'aile droite enfin, la première armée J 'rançaise semble avoir triomjîhé de la :ude défensive de l'ennemi. Les troupes lu général Debeney ont conquis Plessier, Elangest-en-Santerre et marchent égale- ; nent sur Roye par un mouvement tour- lant du sud. 1 Les prisonniers du premier jour dépassent déjà quinze mille. Quant au butin, < 1 est encore indénombrable : canons, mi- < railleuses, parcs d'obus, s'y chiffrent par i centaines. 1 Sur le champ de bataille, quelques < ninutes avant leur départ, j'ai pu m'en-retenir avec les jeunes officiers du Tank >orps. Les "As" de l'artillerie d'assaut . ■vaient tous le sourire. Us m'assurèrent ,voir vécu, hier, la journée la plus mou-rementée de leur existence. Et, à l'ap-iui, ils me contèrent quelques histoires. Jn escadron de Tanks extra-légers, d'un nodèle inédit, partit de bonne heure en econnaissance et s'enfonça sur la grand' oute de Péronne. La route était, par lonheur, en .partait état. Les chars >ondirent, firent d'abord du sport. Aux approches de Framerville, ils déouvrirent une auto d'état-major qui iromenait à découvert deux officiers. Première oliasse. L'auto, dans son essai le fuite,«heurte un poteau; les deux oc-■upants, officiers de l'état-major alle-nand, 'sont mitraillés et laissés morts. 3uis les tanks foncent en trombe sur le rillage. Framerville était quartier général de livisioil et mess d'officiers supérieurs. Les anks font d'abord la chasse aux senti-îelles, qui sont tuées safis crier ouf ! Les groupes de soldats, croyant à un bizarre eu des leurs, accoururent curieusement. Ils sont balayés par des rafales croisées. Dans le mess, une douzaine d'officiers unchaient. Autos blindées et tanks glis-lent leurs, canons aux fenêtres et fusil-ent, à bout portant, ces malencontreux iffamés. Au retour, ils escaladent la voie 'errée. Un train de ravitaillement, chargé au plein de munitions, était sous près-ion .Us tuent les deux mécaniciens, font sxploser un wagon, flanquent le convoi ïntier. * Rentrant par des chemins de traverse, ls créent une panique folle dans les ransports de plein jour. Partout de3 :ibles de premier choix.' Le nettoyage iSt total. , * Une congestion effroyable paralyse out le trafic allemand sur la route et paralyse la retraite. Les fantassins peuvent dnsi, sans un coup de feu, cueillir des îles de camions avec leurs propres con-luet-eurs, en plein chaos. Les troupes d'assaut, découvrent un» nagnifique auto de l'aviation allemande, ju'ils capturent intacte, avec son possesseur, "as' germanique; lequel, n'ayant •ien compris à l'aventure, jurait et sacrait par tous les dieux et démons de la rétralogie. LES CR3MES ALLEMANDS Exploits de pirates Le 2 juillet, un sous-marin attaquait» $|ns la mer du Nord, un groupe de bâ-:iments compose du petit \oilier français "Madeleine" et du ponton français 'Nord," remorqués par un bateau anglais. Un obus tua le capitaine de la 'Madeleine," et plusieurs projectiles ex-ilosifs mirent le feu à bord du "Nord." ^es deux bâtiments durent être évacués. La baleinière du "Nord" s'était déjà éloignée lorsqu'un obus tiré contre elle cclata à moins de trois mètres et le sous-narin vint interroger les occupants. Pendant ce temps, les canonniers ,alle-•hands continuaient à tirer sur le canot >ù les survivants de la 'Madeleine,' huit palheureyx naufragés sans défense, ivaient pris place. Un obus l'atteignit :t tua six hommes. Les deux autres •éussirent à s'accrocher à des épaves. Sur ces entrefaites, l'approche de des-crovers fit disparaître ceux qui venaient d'inscrire un crime de plus sur une liste déjà bien longue. Après tant d'autres, cet acte fie barbarie établit l'orgueilleuse indifférence :jue les marins allemands professent à 'égard de l'indignation mondiale. Mais i permet, en outre, de découvrir la rai- Suite à la 4e page DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 5 matin. Au cours de la nuit nous avons avancé îotre ligne légèrement au nord-est de vlorlancOurt. Line attaque ennemie con-re un de nos postes dans ce voisinage a clé repousséc après un vif combat. Des combats locaux ont eu lieu aussi ;ur les confins nord-est du Bois de Thiep-al, où nos patrouilles ont passé sur la •ive g'auche de l'Ancre. Plus au nord nos patrouilles ont fait les progrès entre Beaucourt sur Ancre et Puisieux au Mont. L'artillprie enne-nie a montré une recrudescence d'activité au sud de la Somme et entre le canal de La Bassée et Ypres.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes