L'indépendance belge

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s.n. 1917, 02 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 27 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61cn1t/
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i fifième année. No 164 L; INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONÈ PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) — — ADMINISTRATION ET REDACTION: „ A PARIS: 5, DANE STB,., IIIGH H0LI30RN, W.C.l. U' PLACE , TSLîPHOPJE : KOLBOfiM 1773-4 TEL.EPH.: { 238-7 5 LUNDI 2 «JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 30 juir ( 3 MOIS, S SHILLINGS. ABONNEMENTS : 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS, j- CONSERVATION PAR LE PROGRES i 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION oamt/Ui, uiiui. Deux événements politiques dominent la situation aujourd'hui: la rupture officielle de la Grèee unifiée avec les Puissances Centrales et le discours de M. Lloyd Gçorge.à Glasgow. Le premier événement est annoncé par le 'feorfespondant du "Temps" à Athène, qui télégraphie que le ministre de Grèce à Berne a reçu pour instructions de communiquer aux légations grecques à Berlin, Vienne, Sofia et Con-stantinople "la rupture des relations diplomatiques, la reconstitution de l'unité hellénique rendant impossible au gouvernement royal de maintenir des relations avec les Etats qui ont transporté la / guerre sur son territoire." Ce n'est pas encore une déclaration de guerre, mais c'est tout comme, puisque, en réalité, la Grèoe vénizéliste, devenus ■ la Grèoe unifiée, est en. état de guerre avec les Puissances Centrales depuis la mémorable proclamation du gouvernement de Salonique. Le développement actuel des événe-: niants n'est en somme que la régularisation d'une situation de fait; il reste à rappeler les ministres accrédités auprès des Puissances Centrales et à déclarer formellement la guerre à celles-ci. Les coups de théâtre qui se succèdent ; à Athènes nous changent un peu des tergiversations du passé et le char grec, qui semblait irrémédiablement embourbe j pourrait bien être dégagé plus rapidement et plus complètement qu'on n'au-1 rait osé l'espérer il y a quelques jours. j Le miracle qui s'opère sous nos yeïix est '• une des conséquences heureuses de la Ré-| volution russe, qui a rendu possible une j orientation nouvelle de la politique balkanique et méditerranéenne dont nous ne connaîtrons le détail que plus tard. Une chose est certaine, le régime autocratique en Grèce est fini et les mesures législatives nécessaires seront prises pour empêcher à l'avenir l'empiétement de la i Couronne^ sur la Constitution. Mais si nous sommes redevables à la i Révolution russe de la liquidation de }) l'incident grec, laquelle est susceptible [j de modifier du tout au tolit la situation j balkanique, elle a été, comme nous \ l'avons indiqué (léjà à cette place, et Ioomme l'a confirmé hier M. LloydGeorge, "la cause de l'ajournement de la victoire complète des Alliés contre les Puissances Centrales." Pourtant, a ajouté le ministre, cet ajournement ne rendra notre victoire que plus complète, et nous tranquillise quant à la qualité de la victoire que nous aurons. Cependant, cette victoire est subordonnée à deux conditions, a déclaré M. Lloyd George: vaincre le sous-marin ou en limiter les exploits, et soutenir le moral de la nation. Pour ce qui est du sous-marin, i^ne chose est acquise, a dit, ; le ministre; il ne pourra ni nous affamer, ni faire abandonner le champ de bataille à nos armées, car la Grande-Bretagne, malgré tout, domine toujours les mers et le sous-marin fera fiasco, tçut comme le Zeppelin ! Après ces déclarations qui trahissent un optimisme confiant, le ministre a invité tous ceux qui disposent d'une tribune publique: orateurs et journalistes, "à contribuer à soutenir les nerfs de la nation," Parlant de la Belgique, le Premier Mi-; nistre a rappelé l'ambiguïté des déclamations officielles allemandes, les seules conditions suggérées jusqu'ici à son su- jvu pur i xLiiemagiie a ■ l'indépendance, mais l'esclavage. Dans ces conditions, a ajouté M. Lloyc George, la paix dont parle l'Allemagne ne saurait être une paix satisfaisante En ce qui concerne la formule : ni annexions, ni indemnités, aucun homme d'Etat allemand ne l'a acceptée jusqu't ce jour. Or, quelle® garanties aurions-nous con tre le renouvellement d'attaques s'il n'j avait pas d'indemnité pour le dommage commis 1 Quant au chapitre des annexions, or accuse la Grande-Bretagne, a dit l'orateur, d'avoir des visées sur la Méso potamie et les colonies allemandes Or, ce sont là des questions que seule 1: Conférence de la Paix, pourra régler Toutefois il ne saurait être question d« maintenir la Mésopotamie ni l'Arméni< sous la tyrannie du Turc; et les coloni-e; allemandes n'ont qu'à décider elles mêmes sur leur sort ! Cette allusion faite à l'avenir des co lonies aura un grand retentissement er Allemagne, de même sans doute que 1< passage final du discours ministéi'ie dans lequel il a parlé de la nécessité d< garanties pour la paix future. Ces garanties doivent impliquer, dans l'espri' de M. Lloyd George, la destruction d< la puissance militaire prussienne; mai; la meilleure de toutes les garanties, a-t-i. ajouté, serait la démocratisation du gon-vernement allemand. Sans doute, a dit M. Lloyd George, le peuple allemand est libre de se donnei Je gouvernement qu'il préfère, mais il est équitable de dire que "si l'Allemagne avait un gouvernement libre, nous entrerions en négociations avec lui dans un état d'esprit différent, avec moins de suspicion et plus de confiance, que nous le ferions avec un gouvernement domim' par l'esprit arrogant et agressif du militarisme prussien." M. Lloyd George a invité tous lès gouvernements alliés à faire cette distinction dans ^eurs déclarations au sujet des conditions dé paix, et il a terminé son discours par un appel au peuple britannique de poursuivre la guerre jusqu'au triomphe du droit et de la justice internationaux.En fait d'opérations militaires, les derniers télégrammes nous apprennent que'les troupes britanniques ont occupé Avion, au sud de Lens, et qu'elles ont progressé du côté d'Oppy (au sud-ouest de Yimy) sur un front de deux kilomètres. Au cours de cette avance nos Alliés ont capturé 247 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Au nord de l'Aisne et dans le secteur de Verdun, l'ennemi a renouvelé ses attaques Du côté de Cerny les Allemands prétendent avoir occupé les positions françaises sur un front de 1,100 mètres, mais le communiqué de Paris assuré que la plus grande partie des éléments de tranchée occupés ont été repris à la suite dé contre-attaques. Les attaques eâne-mies du côté de Corbeny et au nord-ouest de Reims échouèrent. Dans la rspion de Verdun, les Allemands attaquèrent sur un front de deux kilomètres et réussirent à prendre pied dans quelques points des premières lignes françaises à l'ouest de la Côte 304. Berlin parle de 500 prisonniers capturés au cours de cette opération. Le duel d'artillerie continue dans les deux secteurs et les grosses pièces allemandes ont également repris le bombardement de la région de Dunkerque. OPERATIONS NAVALES Un steamer allemand coulé par un sous*marin britannique I Le "Telegraaf" apprend que le stea-i mer allemand "Wastfalia," avec une cargaison de coke, allant de Rotterdam a Copenhague, a ~8té torpillé mercredi ; dernier par un sous-marin britannique Après de Terschelling. Quatorze membres fie l'équipage ont été amenés à Terschelling à bord des torpilleurs; un seul i°MMe a été noyé. Le pilote, qui est de .Vtterdam, à été blessé. ' V Le " U.C. 52 " quitte Cadix un conseil de cabinet, il a ét^ on p. 1p. finiis-marin fl.llpmnnrl U.C. 52 qui s'était réfugié à Cadix, avait quitté ce port le 29 juin au matin, escorté par deux torpilleurs espagnols jusqu'à la limite des eaux territoriales. Le gouvernement espagnol avait préalablement demandé et obtenu du -cabinet de Berlin une promesse formelle que le sous-marin retournerait directement à un port allemand sans attaquer aucun navire ennemi et sans se livrer à aucun autre acte de guerre. Plus tard daij^ la journée, le premier ministre a annoncé que le roi Alphonse signerait le soir même un décret relatif aux sous-marins afin de prévenir le retour d'incidents similaires.—Reuter. » • * Le U.C. 52 avait été trouvé le 11 juin j,, i„ l' endommagées par des conps de canon, par le torpilléùr espagnol No. 6, qui le remorqua à Cadix. Il avait été déclaré : à ce moment-là que, comme les réparations prendraient plus de deux jours, les . installations de télégraphie sans fil i seraient enlevées et que le sous-marin serait probablement interné. Les pertes en mer Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 24 juin donnent 1,088 entrées- et 969 sorties, sans compter les bateaux de pêche et locaux. Deux navires marchands français de plus de 1,600 tonnes et trois de moins de 1,600 tonnes, ainsi qu'un bateau de pêche, ont été coulés.' Trois bateaux ont été attaqués sans succès. Ml J JIIWU* L'ESGL1VAGE_ÛÈ BELGIQUE Un nouveau système de déportations Guillaume II a failli une fois de plus s à sa parole — c'était dans l'ordre de# ■ choses prévues -— et les déportations ont repris de plus belle, si l'on peut ■ dire. Des documents qui sont parvenus ; au correspondant du "Daily Express" s à Amsterdam prouvent sans elémenti : possible, que l'envoi en esclavage de : nos compatriotes se fait avec plus de ■ cruauté encore que précédemment. Afin de garder le secret sur "ces nou- ■ velles rafles, les Allemands ont placé les ' régions d'où ils déportent nos compatriotes sous un régime nîilitaire des plus stricts et les isolent du reste du monde. Au cours- de ces dernières semaines, la i province du Luxembourg, et spécialement les environs d'A 'Ion et de Vii'ton, ont été placés sous nouveau régime. Toutes les communie, lions même postales avec cette région sont suspendues. Il résulte de ceci qu'à Arlon, où il n'y avait eu jusqu'ici que dix-sept déportés, on en a exigé quarante et cette proportion a été la même dans toutes les régions affectées à la traite des blancs, des avis étant affichés sur les murs des villes infortunées •annonçant que tel ou tel jour, à telle ou telle heure (heure allemande !), autant de centaines de Belges ont à se présenter pour "travailler" et doivent se munir à cet effet de vivres et d'objets d'habillement. Plusieurs milliers d'hommes ont déjà été déportés sous ce nouveau régime dans les provinces de Luxembourg,' de Namur et de Hainauf. Sous le feu des canons Les Allemands s'étaient également . aperçus, au cours des déportations antérieures, que c'était une*erreur de per- ( mettre aux ouvriers belges de travailler en Allemagne, parce que nombre d'entre eux parvenaient a.s'échapper en Hol-lande et en Suisse, où ils contaient l'his- , toire tragique de leurs épreuves. C'est ( une des raisons pour lesquelles il a été ( décidé que les nouvelles levées d'esclaves travailleront dans les deuxièmes lignes de tranchées—parfois même en premières lignes—piochant, sapant ou faisant toute autre besogne pour relever les ] soldats allemands qui pourraient être ( utilisés à des fins plus combattives. Des j centaines de Belges employés à ces tra- < vaux, ont déjà été tués ou blessés par le feu d'artillerie, spécialement en Champagne et sur les champs de bataille aux environ, de Lens. t Les femmes n'échappent pas aux raffles ( Les Allemands étendent les déportations à toutes les femmes belges dont Hindeniburg a besoin pour les services à l'arrière du front occidental. Plusieurs centaines de femmes ont déjà été déportées là, étant . choisies parmi les 1 femmes d'âge moyen et célibataires; 1 elles travaillent actuellement près de s Cambrai, de Sedan et de Charleville, * lavant le linge des soldats allemands ou i faisant des sacs à sable pour l'armée ennemie. Les protestations des autorités belges { sont restées vaines ; les régions étant c placées sous l'autorité militaire." les ad- ^ ministrations locales civiles perdent c tout pouvoir. Les Allemands sont ,<j$ , satisfaits du succès de leur nouveau sys- y tème qu'il parlent de l'étendre lentement et progressivement vers le nord, ç trahissant *insi leur intention de dé- ^ porter le peuple belge tout ehtier. ^ Uns lettre suggestive 1 Un des documents qui est parvenu au ^1.. ,,*■ 1,, tn >> < une lettre d'un des ouvriers belges menés en esclavage, à sa femme, et écrite il y a sept jours d'une petite ville belge près de l'arrière des lignes allemandes. Elle dit : "Je ne puis écrire que quelques mots. Je ne sais s'ils te parviendront. Nous travaillons ici par centaines, souvent sous le feu des canons. Nous avons reçu l'ordre de couper les arbres d'une forêt entière, car les Allemands ont besoin de bois pour leurs travaux de sape. La forêt où nous travaillons a été entourée de fils de fer barbelés électrisés, et toute évasion est impossible. Des sentinelles allemandes nous surveillent constamment et ont reçu l'ordre de faire feu si nous donnons le moindre signe d'évasion ou de rébellion. Nous travaillons dans des conditions atroces, dix et douze heures par jour. La nourriture est pourrie et nous ne recevons jamais aucun repas du soir. Nous tombons littéralement de sommeil lorsque le soir arrive et nous sommes tous très faibles. Je ne puis en dire beaucoup plus, mais toujours est-il que la forêt doit être abattue poui le 5 juillet. La mort serait de beaucoup préférable, si je ne pensais à vous tous. Il est grand temps epte eett£ nouvelle infamie soit dénoncée. LES EVENEMENTS El« GREGE M. Vénizélos chez Se Roi C'est en auto que M. Vénizélos quittf le Pirée pour Athènes où il allait reprendre les fonctions de premiei ministre1. Au palais il rencontra M Zaïmis, qui le conduisit dans la salh du trône. M. Zaïmis signa rapidemeni l'acte de démission du gouvernement ci 3e retira. M. \énîzéios resta alors se-,t avec le roi, un aide-de-camp, et l'ardu-mandrite (le chef de l'église grecque) qui lui fit prêter le serment pour la for mation d'un cabinet. Le serment prêté M. Vénizélos eut une courte conversatior avec le roi. Comme elle, ne pouvait "être que pénible, elle nfe fut pas indûmem prolongée. M. Vçpizélos est naturellement muet au sujet de cet entretien,mait il aurait dit entre autres au jeune roi :'Je présume que vous comprendrez, sire, qu'un des premiers devoirs d'une assemblée constituante, pour la formation fie laquelle la Chambre décidera l'une élection aussitôt que possible, sers le reviser les pouvoirs du trône?" "Je 'e sais," dit le roi. "Il sera, Sire, rendu Impossible par le souverain de disspu-:lre la chambre ou de révoquer le ministère sauf en contre-signant un vote de dissolution exprimé par la Chambre ;lle-même." "Très bien," répondit le roi. Après que les autres ministres eurent : rêté serment, le roi leur serra à tous silencieusement la main, en commentant par l'amiral Condouriotis, et la iérémonie se termina sans que d'autres jaroles ne soient échangés.—Times. Démission de vice-amiraux L'amiral Condouriotis, ministre de la narine, a ordonné la mise à la retraite les vice-amiraux Dousmanis, Damianos, 3-pitis, Miaulis, et de divers officiers l'un grade inférieur. Les troupes alliés quittent Athènes Les troupes alliées ont quitté Athènes :t ont été remplacées par un régiment le l'armée de la défense nationale. L'EFFORT BRITANNIQUE M. Addison, ministre des munitions, .-prononcé jeudi, à la Chambre des Com-uunes, un discours traçant un taibleau aisissant de l'effort énorme fait par la irande-Bretagne depuis le début de la juerre. Voi|i quelques extraits de ce discours : Aéroplanes.—La production en mai tait deux fois celle de décembre et uatre fois celle de mai 191^. L'appro-isionnement sera plus grand dans quelles mois ; noûs étudions un vaste pro-;ramme de production et les plans en >rojet prévoient sa complète réalisation. Hauts explosifs.—En mars 1917 la apacité de production en hauts explosifs tait plus de quatre fois celle de mars 916, et vingt-huit fois celle de mars 915. Stocks d'obus.—Malgré la dépense dant ces dernières semaines, et après les neufs premières semaines de l'offensive, le stock des obus n'a diminué que de 7 p.c. Gros obus.—Les grandes usines nationales de projectiles produisant les o'bus de gros calibres, construites sous la direction du premier ministre, ont été en pleine activité cette année, et ont produit en mars, un tiers de la production totale des obus de cette nature. La prévoyance de M. Lloyd George.— L'armement splendide de nos troupes, doté d'une nombreuse artillerie lourde, est largement dû à la prévoyance du premier ministre. L'artillerie lourde a été une des <Auses principales de nos récents succès. La potasse.—Grâce à l'esprit ingénieux de M- Kennet Chance, et d'autres savante, un procédé a été découvert laquelle une grande quantité de potâSfe peut être obtenue. Les c.asques.—Le département de l'approvisionnement de la guerre de tranchée^ a fourni 1,500,000 casques au cours dé ces derniers six mois. Les Tanks.—L'intervention de cç$ nouveaux engins a été excellente, et "la fin de leur histoire n'est pas-eneore venue." Les mitrailleuses. >— La production hebdomadaire des mitrailleuses est plus de vingt fois celle d'il y a deux ans. Le matériel roulant.—Plus de 3,600 kilomètres de voies ferrées ont déjà été fournis | près de 1,000 locomotives de ' différents modèles ont également été livrées, en dehors des centaines de loco-' motives fournies par le comité exécutif : "des chemins de fer. L1IMENT 0ERMANÛ«RVIÛIEN La légation de Norvège à Berlin a , reçu instructions de protesten auprès du ; gouvernement allemand contre l'abus qui . a été fait des privilèges accordés à un , courrier allemand, et contre la violation, de la neutralité norvégienne. Le gouvernement norvégien compte sur une expii-. cation du gouvernement allemand au sujet du fait que des bombes ont été ame-, nées en Norvège dans des malles mteies du sceau du Département des affaires : étrangères d'Allemagne> Le dit courrier, baron von Rautenfels, a été autorisé à rentrer en Allemagne après que l'instruction eut été terminée, mais le gouvernement norvégien pré-: sume, a déclaré le ministre des affaires étrangères au Storting, qu'il sera poursuivi en Allemagne. AUTOUR de fa GUERRE ETATS-IMS — Près de 200 élèves de l'Académie navale ont pàssé l'examen final un an d'avance, afin de pourvoir la marine d'officiers. M. Daniels, secrétaire de la marine, dans une allocution adressée aux récipiendaires, a déclaré que l'Amérique démontrerait au monde qu'une nation démocratique de cent millions d'ha-bjtants petit efficacement faire la guerre. "Ceux qui ont prophétisé que l'Amérique n'irait pas de tout cœur à la guerre, dit-il, ont été déçus. Les seules divergences d'opinion qui se sont produites portaient sur la meilleure méthode à employer, et lorsque le Président et1 le Congrès se sont prononcés, leur décision a été acceptée. Notre politique traditionnelle était opposée à tout service militaire en dehors du volontariat. Lorsque les circonstances l'exigèrent, la "conscription fut inscrite dans la loi. D'aucuns affirmèrent que les hommes en âge militaire refuseraient de s'enrôler et qu'il y aurait des émeutes le jour de l'inscrip"-tion. Au lieu de cela, ce fut un jour de consécration et les inscriptions dépassèrent les chiffres prévus. Le Congrès autorisa l'émission d'un emprunt de guerre de deux milliards de dollars. L'emprunt sera un échec, grognèrent lés pessimistes; leurs grognements ont été étouffés sous l'avalanche des souscriptions. Immédiatement après ces versements sans précédent, la Croix Rougo ouvre une souscription qui produit plus; de cent millions de dollars. Non, notre

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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