L'indépendance belge

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s.n. 1915, 13 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fx73t9fb0b/
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SSêins année, No. 294 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY *MWW 10» JKSi JLÉ mS1 lu# CONTINENT? 15 CENTIMES (HOLLANDE; 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: ÏTTDOR HOUSE, TCTDOS ST., LONDON, £.0. u* PLAGE CE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: 2 38-75. ** LONDRES, LUNDI 13 DECEMBRE 1915. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. } ABONNEMENTS: 1 6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 1 1 AN, 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUAI ION : La retraite des Alliés en Macédoine serbe s'ef* îectue en bon ordre. — Les concessions du gouvernement grec.—Une situation nouvelle. — La lutie se poursuivra sur territoire grec. —• Que fera la Grèce? — Canonnières turques coulées dans la Mer Noire., —Succès russe en Perse. Les gouvernements des pères de famille.—V. A. D. Lettre de Russie.—T. \V. B. En ces temps de douleurs et d'espoir (LV).— C. R. En Italie. Billet Parisien.—Jean-Bernard. A Coventrv. En Belgique. Echos, Etc. LA SITUATION. Lundi , midi. Les premiers effets de l'unité de vu et d'action réalisée par les Alliés eon mencent à se manifester. La première décision prise au cours cl conseils de guerre mixtes qui se soi réunis ces jours derniers a trait a l'exp cation de Salonique qui sera maintem et poursuivie. Des instructions dans < cens ont été envoyés par les générai: Joffre et Kitchener aux commandai! français et britannique du corps expéd tionnaire, ainsi que par Sir E. Grey c M. Briand aux représentants diplom; tiques des deux puissances à Athènes, Conformément à ces instructions, c nouvelles démarches ont été faites aupri <iu gouvernement grec en ce qui concert la -retraite des troupes hellènes de SaL initie et la question du chemin de fe La répouse du premier ministre est, no; dit-or», favorable. La Grèce retirerait c la région de Salonique, toutes ses trot pes, à l'exception d'une division. L'a inée resterait mobilisée (une autre ve pion parle d'une démobilisation partiel 1< et la ligne de Salonique serait, plus qi par le passé, réservée aux nécessités d corps expéditionnaire des Alliés. On : rendra mieux compte de l'importance c ces concessions en lisant les intéressais détails fournis par I' "Observer" sur i situation faite aux troupes alliées dans i région de Salomqn'e et" que iious rèpv< duisons plus loin. Le correspondant du 4 Times" Athènes croit savoir que ces concession quant eil^:? seront rendues officielles, s< ront accompagnées d'une nouvelle pr< testation du gouvernement grec analogt à celle qui fut publiés lors du débarqu înent de nos troupes à Salonique. Il s'agit, dans l'espèce, de proteste lions de pure forme et qui ue tirent pi autrement à conséquence. Par contre, gouvernement grec et le roi Constantii malgré l'affirmation de Ce dernier, "qt la Grèce refusera d'être entraînée dans ] guerre, même si ce devait être contre so ennemie héréditaire" (la Bulgarie) con mencent à suivre attentivement I'att tude de la Bulgarie. Celle-ci, le fait n'e: plus discutable, est solidement établie Monastir, et la présence de faibles d< tachements allemands et autrichiens n'e: destinée qu'à lui servir de paravent, et éviter les protestations de la Grèce, qi voit également son attention attirée pis ïa présence à la frontière grecque du grc des force? bulgares prêtes, dit-on, à su vre les Alliés dans leur retraite vers S; Ionique. Cette retraite se poursuit ave (régularité mais entraîne nécessairemei quelques sacrifices, inévitables en pr< fsence de l'absence presque complète d routes et du faible rendement de l'uniqu Signe de chemin de fer. Dans la région d Poiran une division irlandaise a souffei assez sérieusement (1,500 hommes hoi de combat), et dut faire le sacrifice d deux batteries d'artillerie qu'il ne f allai pas songer à ramener en arrière. D même la retraite des Français s'est effet tuée sous le feu des Bulgares, mais, con me l'indique le communiqué français, h pertes bulgares ont été, quoiqu'en dis TRIRtJh ^ ' T.' l'ennemi, de beaucoup supérieures ans ïs nôtres. i- Les journaux allemands affirment qu"i reste encore entre 50,000 et 60,000 sol-îs date alliés en Macédoine, mais il faut ît compter qu'avant bien longtemps tout* S- la Macédoine serbe sera évacuée, les Allé liés ayant résolu de se fixer a Salonique ;-e jusqu'à ce qu'ils soient à même de pren x dre l'offensive. ;a Mais dès maintenant se pose la ques i- tion de savoir ce que fera la Grèce lors ît qu'elle verra son territoire envahi par le: i- Bulgares et les Austro-Allemands, qu annoncent leur résolution de suivre no: le troupes jusqu'à la. mer et de les obligei ïs à se réembarquer. Continuera-t-elle à as te sisler en spectatrice alors qu'on se bal 3- sur territoire grec, -ou la pression des évé r. nement? deviendra-t-elle assez forte pou: îa imposer une intervention que le roi Con le stantîn semble vouloir éviter à tout pris ' .t- La situation devient troublante et n'a r- pas son pareil dans l'Histoire. Elle s? r- complique encore de l'imminence des ;) élections et du désaccord profond qui di ie vise la Couronne et le représentant de la u majorité parlementaire, M. Vénizélos. se A cette heure grave cîe son règne, le [e roi Constantin ferait œuvre sage en ours bliant ses préventions contre l'ex-Pre a mier et en ayant' recours à nouveau à ses a conseils éclairés. )- Jl'y a déjà quelque temps que, dans tine interview obtenue d'un personnage à bien renseigné, nous avions reproduit ic: s, les sentiments du roi de Grèce, qui se ré- î- suniarêiit ainsi: "Que les Alliés débar y- quent 400,000 hommes et nous les sui :e vons, sinon je ne risque pas l'avenir de la j- Grèce." Notre correspondant particulier d'A i- tbènes, dans la lettre que nous avons pu ts bliée vendredi, nous répétait que le. roi :e était toujours clans les mêmes disposi- i, tions d'esprit et que même au besoin il :e irait jusqu'à résister à un nouveau ver- a dict populaire en faveur des Alliés, il C'est évidemment là une attitude dan- i gereuse et qui, comme toutes les dicta- i- tures, doit aboutir à un mouvement \io- it lent. Que le roi de Grèce soit dans sa vo- à Iontê arrêtée de ne pas intervenir en fa- j- veur des Alliés, de bonne foi, dans la ;t crainte de représailles, soit ; mais du mo- à ment où il voudra pour la deuxième foi; !Î s'opposer à la volonté nationale il devra ,r s'attendre à tout. Ainsi que le rappelait is notre correspondant, les souverains qui i- ont usé do cette politique, comme Napo- i- Ipoji III. Charles X et Louis Philippe, c sont morts dans l'exil : l'Histoire répète t souvent ses leçons. i- La situation sur les autres fronts reste e inchangée. Sur le froi}t occidental c'est e le général de Castelnau qui prend, sous o la haute direction du général Joffre, la t direction générale des opérations. II a été s nommé chef d'état-major du généralis- e sime français, mais reste commandant t d'un groupe d'armée. e Eh Perse les Russes, poursuivant les •- mutins, ont occupé d'importantes posi- : tions dans la passe Sultan Bulak. s Dans 1a Mer Noire une flottille russe a e détruit deux canonnières turques. 'F. 1.IRRF LES GOUVERNEMENTS DES PÈRES DE FAMILLE. Il ll.lll >1 HHlWi I. La guerre ne peut pas aboutir ssi 'plement à un traité de paix, rédigé p des diplomates. Ce serait une fin miser ble d'un grand drame," écrit M. Ernc Lavissë dans le " Temps." Et M. Jules Coucke, commentant expliquant ces paroles dans 1' " Indépe dànce Belge," dit: " Le triomphe de notre cause" (< pourrait dire de toutes les causes juste risquerait d'être compromis s'il ne ms quai-t pas en même temps la fin des tr Citions gothiques de la "carrière," fait de manigances ténébreuses semées d'er bûches et de chausse-trappes, de tract fions louches tendues de traquenards, i Conversations équivoques fourrées de r licences, de manœuvres ambiguës qui b- s'exécutent dans l'ombre, de paroles ob-ar setnes qui se chuchotent dans le mys-a- 1ère... Il faut faire crouler cet édifice de st duplicité et d'intrigue pour purifier l'atmosphère de l'Europe et voir clair dans et les sphères diplomatiques, si l'on ne veut n- pas que reprenne, sitôt signé le protocole de paix, la course à l'abîme. Non! >n il ne faut pas que cette guerre se termi-s) lie comme les autres guerres." r- Sans doute, il convient de modifier a- les méthodes dans les relations des pays es entre eux et de traiter les choses à la n- lumière du jouir, à l'exemple des affaires a- intérieures d'ans chaque pays, étant le donné que si tous les hommes sont é- frères ou vont le devenir enfin, il serait inadmissible qu'ils se traitassent ei étrangers d'un pays à un autre ou que se faisant des amis dans un pays dé ter miné, ils Créassent des embûches contr-des pays tiars. Donc, .pius de secret d;i plomat-ique ! Mais ce n'est là qu'une ré forme subséquente, et les leçons qu comportent les événements sont plu hautes et plus étendues. Les peuples aussi bien que les ndivi dus ne peu\ cm échapper à leur destinée Ils naissent, grandissent et meuren comme eux. Mais il y a la .mort p'us oi moins douce et la mort violente, la vi misérable et la vie plus ou moins heu reuse, et, à ce point de vue, c'est nous mêmes qui préparons la manière de su bir notre destinée, car il existe -dan l'univers un équilibre matériel et mors des choses et des êtres. M. George Clemenceau, dans un livre dont on peu parlé, " Les Pius Forts," pari an de certaines fautes individuelles, qua li-fie d'éternelle -revanche le châtimen que ces fautes avaient mérité. Commi 1 d'autres hommes, il admet la punîtio: de nos fautes ici-bas par un juste retou des choses, jusque dans nos déscen dants.- Le prêtre appelle cela la justio de Dieu. Lors de la catastrophe du "Titanic,' M. Gabriel Trarieux, dans un article sa vamment écrit et publié dans le "Ma lin," repoussait les idées fatalistes e expliquait que rien dans le monde n'es ' dû au hasard, que tout est mathémat! [ que ; mais que les facultés humaines n sont pas encore parvenues à prévoir tou les événements et à résoudre tous le problèmes. Evidemment, c'est trop pré ' sumer de nos facultés; en attendant cette mathématique est tenue par un ' force supérieure et invisible sur la déno mination de laquelle on n'est pas d'ac cord, mais dont l'existence ne peut êtr mise en doute. Plus simpliste que lui, 1 père Didon, clans l'oraison funèbre qu'i prononça après l'incendie du Bazar d Charité de 1a rue Jean-Goujon, dit qu ce douloureux événement était san doute'dans desseins de T.>iqu. -Et J. " Figaro," clans un article indigné, dé clarait en réponse que-Dieu ne pouvai choisir de si sinistres moyens en expia lion de nos fautes. Notre Dieu ne pou vait être un Moloch. Ces opinions d'hommes divers, mai éminents à plus d'un titre, concorden avec celles des hommes de tous le temps et se résument en ceci qu'il exist ici-bas un Grand Livre moral où s trouvent inscrits le Doit et l'Avoir d> chacun et par conséeiuent de chaqu peuple, par cela même que l'ensembl-clcs individus formant une côjlectivit est responsable du gouvernement qu l'administre. Chaque homme est comp table des actes de ce gouvernement, noi seulement vis-à-vis des voisins, coinm' toute guerre le prouve, mais vis-à-vis ci la postérité, dont il aura préparé les des tinées. Le bon sens populaire a rendi cette vérité en ces trois mots : Tout s paie. Partant de là, le premier devoir ci vioue de chaque citoyen doit consister : obtenir pour son pays le meilleur gou reniement possible et à le confier dan des mains dignes, s'il ne veut pas que 1; dette morale de son pays se surcharg et qu'il la paie plus lard très duremenl. II. Lorsqu'on confie .l'administration oi la jouissance d'un, bien privé à ut homme, on stipule qu'il île gérera ci bon père de- famille. Les toi s de tous le: pays ont consacré cette expression et l'intercalant dans différents endroits di leurs tpxtes. D'où vient que nous exï geons d'un simple administrateur oi d'un locataire qu'il gère ou soigne h bien que nous lui confions en bon pén de famille, et que nous omettons di demander cette garantie morale à ceu> à qui, nous confions notre patrie? Poiu; régir en bon père de famille, il fau avant tout "être, car cette expa'èssior donne à -entendre sans .équivoque qu< nul mieux qu'un bon père ne saurait ad ministrer un patrimoine, et le législa teu.r, en l'adoptant, a bien compris- qut c'est chez lui en premier lieu, que st trouvaient les qualités requises de bov administrateur. Un homme peut être pius ou moin: honnête ; mais il est rarement un mauvais père. Il souffre, non seulement er sa personne, mais en la personne de si femme et de ses enfants ; il lutte pour lu et les sièns, et qui -n'a pas souffert e lutté pour les siens, ne connaît qu'imparfaitement la vie ï L'homme n'est complet par rapporte son pays, que s'il est marié, s'il a sot: foyer et -si ce foyer est peuplé d'enfants car c'est l'ensemble des familles qu constitue un peuple, et les célibataires si intéressante que soit parfois leut situation, ne sont que les déchets de la société, parce qu'improductifs.. I/homme, marié et père d'enfants, doi déjà prévoir et gouverner sa famille, e' 1 s'il est prévoyant et gouverne bien s; , famille, il est plus apte qu'un autrt - à participer dans l'administration d't 2 son pays. U éprouve, à un degré com - parativement supérieur, le sentiment di - sa responsabilité envers le pays où il i : son foyer et envers ses concitoyens, et i s est dès lors plus prudent et moins port< aux aventures. Est-il besoin d'ajouter que si le servie . militaire est considéré comme un devoi t envers la patrie, celui de lui donner de, i enfants en est un plus grand? 1 Actuellement, des controverses on - lieu dans la presse sur les moyens à adop - ter après îa guerre : pour constituer de - gouvernements répondant mieux au: 3 besoins démocratiques et sociaux, e 1 pour prévenir le retour des événement: s effroyables auxquels nous assistons. t Au sujet du premier point, on recom t mande la réforme du système électoral - Mais qui seront les électeurs et les élus! t Dans quelles mains les gouvernement: ; devront-ils être confiés? Tout homme di 1 conscience, à quelque parti qu'il appar - tienne, ne saurait hésiter à reconnaîtn - que le seul moyen d'obtenir de bons gou ; vernements, serait d'établir que les élec teurs doivent être mariés; que les élus ' conseillers municipaux, députés, séna - teurs, doivent être mariés et pères ai - moins de deux enfants; que les gouver t nements seraient confiés à des homme t remplissant cette dernière condition c - choisis hors du sein parlementaire ; en 3 fin, qu'on ne saurait être élu député oi s sénateur si on n'est âgé respectivemen s de quarante ou cinquante ans au moins - Le nombre des députés et des sénateur: , serait réduit au moins de moitié. Les pre 2 miers seraient élus pour cinq ans et rééli - gibles jusqu'à l'âge de cinquante-cinq - les seconds pour dix ans, et non rééligi 2 bl-es à l'expiration de leurs mandats. En fin, personne ne saurait être nommt ' fonctionnaire s'il n'est marié. : De la- sorte, non seulement on attein - drait le but que l'on se propose, mais le: * parlements représenteraient le vrai peu -• pie ; on donnerait une prime k îa ^ fr*rti " et on remédierait dans une grande me 1 sure au péril de la dépopulation. Le bier " à réaliser et le mal à supprimer serai * très grand. Ï1 est impossible de les détailler dans un article de journal; mai; ' chacun s'en rend compte sans qu'on le; t énumère. ! In- Avec la suppression du secret diplo- ^ matique et l'établissement de gouverne l ments'conscièncieux, le péril cîe nouvel ^ les guerres serait écarté pour très long- ; temps, sinon définitivement. Mais il 3 . aurait plus de garantie si l'on itifrodut ! sait certaines réformes dans la presse. Par exemple, on exige de ceux qui plai ' dent devant les tribunaux et les cour: ^ qu'ils soient licenciés ou docteurs er firoit. Pnnrrtnoi n'evio'farfiïf--rvn r»rt<; rptf-r t garantie de ceux qui parlent devant le • tribunal de l'opinion publique, d'où s'or-: 'tent' les décisions nationales ? Les avo- - cats ont leur conseil de l'ordre avec dts 1 règlements définis. La presse aurait le t sien. Et ce n'est pas là une restriction, 1 mais une mesure dictée par l'importance qu'elle a prjse, ,et qui, loin de la diminuer, lui donnerait plus d'autorité et la ; ferait mieux respecter. L'éventualité de voir l'Allemagne ré-? Lactaire à ces'idées de progrès, ne saurait empêcher leur adoption dans les ! pays démocratiques. Mais cette éventua- - lité pourrait-elle se produire? L'absolu- > tisme est en train de jouer son dernier ; rôle en Allemagne, et après la guerre, l quand les Allemands commenceront à Se ■> compter, quand ils établiront leur bilan, et lorsqu'ils se trouveront en présence - de nouveaux impôts, ils comprendront . leur désastre et en demanderont compte ' à ceux qui détiennent le pouvoir. > En ce moment-là, malgré toutes les ' protestations et tous les serments, il est - plus que probable que la statue " Ger-5 mania" qui se dresse sur les hauteurs - du Rhin regardant .'a France, se rètour- - nera, frémissante, vers eux pour les , maudire et les chasser ou, si son. glaive ■ viendrait à être brisé, pour leur etl piop-1 ger le tronçon dans la poitrine. En tout - état de cause, l'heure des, comptes entre 3 les peuples et les pouvoirs en Allemagne t sera terrible. Aussi bien, les diplomates pourront 1 conclure îa paix aux conditions qu'exi-l geront les circonstances. Mais qu'il y • ait des injustices en faveur du plus fort > ou des spoliations au préjudice du plus - laible, soyons certains qu'elles seront - réformées: les peuples du Centre, qui ; sont moins réfractaires que nous le pen- ■ sons aux idées démocratiques, se soùiè- ■ veront après la guerre comme un seul i homme pour proclamer à leur tour la îraternité des peuples, pour écraser î'ab- ■ solutisme et le militarisme et pour con- ■ courir à élever sur leurs ruines le temple - où sera réformé le traité de paix et où 1 se rendra désormais la justice hiterna- • tioiiale. 1 Et ce n'est plus là une utopie, parce que comme le dit fort bien M. Ernest ■ Lavisge, ce drame ne peut aboutir à un : simple traité-de paix. Des deux côtés, ; aucun peuple n'en voudra, et les indications données sur commande par les comités socialistes allemands-et par des professeurs, 11'ont qu'une valeur éphémère, émises qu'elles sont, pour la plupart, en vue d'une conclusion hâtive de la paix. Mais aussitôt après la signature du traité de paix, les cri> dérouleur et de détresse, réfrénés jusque là,.s'échapperont librement de toutes les poitrines - et se répandront en échos d'un paj s à : un autre, et dans la souffrance commune 1 naîtra la fraternité et l'égalité des peu-' r»îpç V \ T"> LETTRE DE RUSSIE. s Ferdinand le Félon.—ïï faut avoir pleine confiance. Quatre déclarations.—Madjarof.—Général Radko Dmitrief.— Général Brussilov.—Léonid Anjdréiev. ? (De notre correspondant.) L'ambassadeur de Bulgarie à Pétre grad, M. Madjarof, avait été nommé ce poste il y a un an, parce qu'il éta connu comme un sincère russophile « qu'on espérait alors u11 rapprocheme: de plus en plus étroit entre la Bulgarie t la Russie. Ne voulant pas quitter Pétn grad sans exprimer son douloureux r< gret de l'attitude prise par la Bulgarit et tenant à témoigner encore de st loyaux sentiments envers la Russie, Madjarof, avant son départ, a fait ur: déclaration excessivement intéressant dont voici les passages principaux : "J'ai-accepté le poste d'ambassaclei à Pétrograd et j'ai consenti à quitte Londres, a dit M. Madjarof, uniquemer parce que le gouvernement bulgare ava accepté alors toutes les conditions qu j'avais posées. Ces conditions se rési maient ainsi : le gouvernement buîg'ai devait poursuivre une politique de raç prochement avec les Puissances de 1 Triple-Entente et ne pas me créer d'ob: tacles à la réalisation de ce programmt J'ai été cruellement trompé, je sa ■ qu'ici, à Pétrograd, personne ne met e doute ma sincérité ; on ne m'a pas rem: t mes passeports et je pourrais rester Pétrograd ; cependant, je vais partir, C£ je ne voudrais pas, en restant ici, donne à qui que ce soit, en Russie ou en Bu garic, la moindre possibilité de croit • que la rupture entre ces deux pays n'e: qu'une formalité, sans caractère sérieus , Mais, pour partir, j'ai choisi la voi de la Hongrie et de la Roumanie et no celle de Suède et d'Allemagne, car ; préfère que mon séjour en Russie provo* que chez quelques-uns des vôtres une i grimace de mécontentement plutôt qu'un sourire de satisfaction de l'Allemand ou de Turc, si je retournais par l'A Hem a !t gne." L'éloge de Ja Russie. Plus loin, parlant de la Russie et du J" peuple russe, M. Madjarof s'est exprimé en ces termes : "En quittant la Russie, je tiens à ex-s primer ma profonde-.reconnaissance à M. Sazonoff et à ses collaborateurs, ainsi u qu'à la presse russe. L'attitude de M. & Sazonoff envers îe peuple bulgare sera rappelée avec reconnaissance dans l'his-:r toire de mon pays. Tant qu'à la presse '' russe, elle fut toujours bienveillante pour la Bulgarie et fit tout son devoir moral 11 envers elle en l'exhortant jusqu'au bout e à éviter la catastrophe. Quand je sera,: '* en Bulgarie, je raconterai là toute la e vérité, je répéterai tout ce. que j'ai écrit d'ici et, de toute* mes forces, je tâche-a rai de faire connaîtra au peuple bulgare îa véritable situation;.. Tant qu'au peu-■' pie .russe, je l'ai toujours admiré. Avant s d'aller en Russie, je le connaissais par n la littérature ; en 1S96, j'avais même tfa-s duit en langue bulgare l'œuvre de à Tolstoï, "Guerre et Paix" • eh bien, r pendant mon séjour en Russie, j'ai •8 me convaincre qu'ai ne s.'agiss ,*• là d'une nouvelle inventée, mais, de h e réalité. Aujourd'hui, coron:, en 11:12, U-it peuple russe n'a qu'un seul but : varo«..->' :. l'ennemi, et je suis sûr qu'il % ai: c A ila question s'il n'.i pas peu -.k-v 11 représailles qui peuvent l'^Ucindré en c Bulgarie pour sa 1 1 iliji|iu 1

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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