L'indépendance belge

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s.n. 1914, 29 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qn5z60d50q/
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85ème annee. No. 293, L' INDÉPENDANCE BELGE. ANGLETERRE : ONE PENNY. f CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI, 29 OCTOBRE, 1914. Conservation par le Progrès. LES BELGES ET L'HOS PÏTALITE ANGLAISE. Nous avons déjà dit—et nous le repe terons jamais assez—tout ce que nou devons de reconnaissance aux Anglai pour l'accueil fraternel que les mal heureux Belges ont trouvé chez eux N.on seulement leur générosité s'es trouvée immense comme, la catastrophi dont nous avions été les victimes, mai: elle s'est attestée, en toute circonstance ingénieuse et délicate, attentive a ména ger les susceptibilités les plus effarou chées soucieuse, non seulement d'appor ter le bien être matériel, mais surtout le réconfort moral. Nous avons ete traité: comme des gens endoloris et meurtri: et c'est avec une sollicitude constante c touchante qu'on s'est efforcé de nou: faire du bien sans aviver notre mal. Il n'est point un seul de mes corn patriotes qui ne soit à la fois charme e étonné de tant de bienveillance, et qu n'ait le cœur plein de gratitude. Mai; peut-être tous ne comprennent-ils pas clairement les devoirs nouveaux que ca manifestations de solidarité internationale nous imposent. Le premier de ces devoirs est de se rendre un compte exact des conditions ei des limites nécessaires de cette hospitalité anglaise. Le plus fréquent malentendu est celui relatif au travail. Ur grand nombre de Belges ont une répugnance marquée pour l'acceptation d'une générosité dont ils ne peuvent s'acquitter par un labeur quelconque. Nou; sommes un peuple actif et vaillant, oi le travail est un honneur et où l'oisiveté entretenue—même par des amis—a quelque chose de dégradant. Sentiments fort nobles assurément. Aussi, ce que la plupart des Belges demandent tout d'abord, à l'Angleterre, c'est une possibilité quelconque de gagner leur vie, fut-ce une vie précaire et misérable. Or, cela, dans la majorité des cas, est précisément la chose qu'on ne peut pas leur donner. Les nationaux de l'Empire britannique ont déjà quelque peine à s'employer et l'armée des chômeurs augmente tous les jours, par suite des répercussions inévitables de la crise européenne. Si, à ces chômeurs déjà inquiétants, vous ajouter brusquement des milliers de Belges désireux d'emploi, la situation devient inextricable. Si vous leur accorder des occupations à salaires réduits, tout l'équilibre du marché du travail, si péniblement acquis par les associations ouvrières, risquent de se trouver rompu et le généreux accueil aux Belges se termine en perturbation social. Voilà pourquoi nous ne sommes pas, nous ne pouvons pas être les concurrents pour les travailleurs anglais. Il faut donc se résigner à accepter l'hospitalité qu'on nous accorde, sans trop réclamer une situation qui conviendrait mieux à notre dignité. Momentanément. Je dis : momentanément, car il est bien certain que cela ne durera point. Peu à peu, 011 trouvera quelque moyen d'utiliser no:-énergies. La question est à l'étude. Les Belges pourront être occupés soit dans les industries rendues particulièrement actives par la guerre, soit dans les entreprises à créer, ne portant pas préjudice aux entreprises déjà existantes. Mais ces études doivent être poursuivies avec beaucoup de prudence, en tenant compte des intérêts présents et futurs de la Belgique et de l'Angleterre. On s'y est consacré déjà, et petit à petit on en verra les bienfaisants efforts. Le second de ces devoirs est de ne jamais oublier que cette hospitalité anglaise ne s'adresse pas à nous personnellement, mais à la Belgique elle-même, à raison de l'héroïsme de ses soldats et du malheur de ses habitants. Chacun de nous est accueilli, secouru, choyé non pas à raison de son individualité, mais comme représentant la Belgique, à raison de la haute idée qu'elle a donné de sa vaillance et de sa loyauté. Nous devons être à la hauteur de cette opinion. Nous devons avoir une tenue belle pour que ce sentiment soit confirmé et non pas affaibli. Or, certains Belges à Londres, révèlent parfois 1111 égoïsme si ingénu, un sans gêne si grossier que nos hôtes peuvent en être fâcheusement choqués. Certes, il existe partout des gens sans moralité et sans éducation, et les Anglais sont trop réalistes pour ne pas le savoir et pour ne cas nous pardonner de bonne grâce quelques déconvenues. Mais convient que ces tristes spécimens res ent la très rare exception, et nous poi vons tous, dans notre milieu, parmi ne - relations avoir quelque influence sali 3 taire à cet égard. Il faut que la détress s belge reste digne des causes qui l'or . amenée, digne des admirations et de . sympathies qu'elle a suscitées. t Enfin, nous devons à nos hôtes de n ; jamais désespérer, dé ne jamais doute , de l'avenir. Le territoire national pei t être presque envahi, nos villes occupée ou brûlées, nos campagnes désertes, Ar vers tombé, notre gouvernement en exi notre armée décimée, nos affaires ru nées, tout cela sera un jour réparé, quo: qu'il arrive : la grande Angleterre nou l'a promis. JULES DESTREE, ; Député de Charleroi. Note du Jour. i (De notre correspondant.) Bordeaux^ 22 octobre. . A l'imitation d-es Anglais, nous nous mel . tons un peu tard à détruire l'influence de organisations allemandes financières et coir . merciales en France. N'est-il pas un pe tard et le mal est-il réparable? Mais nou . ne voulions rien voir, rien savoir. Quand l'Allemagne, malgré les effort soutenus par certains hommes politique . qu'il n'est pas bon de nommer en ce me : ment, échoue pour la colation—le mot esl - il français ?—de ses valeurs à la Bourse, esl 1 ce qu'il ne se trouva pas une maison d banque française pour devenir une succui : sale de la " Deutsche Bank," ouvrant se guichets. Place de la Bourse? La financ allemande, avait là sa succursale au vu e au su de tout Paris. La nuit, parfois, un-main Inconnue placardait sur les vantau: de larges affiches portant "Deutsche Bank' —le matin, on se contentait d'arrach-er le affiches, et on plaçait à la porte deu: agents de ville que nous avons tous vu protégeant les financiers allemands venan là faire leurs petites et leurs grosses al faires. Ont-ils dû se moquer de nous?... Et on trouvait ça tout naturel. Les Allemands ataient devenus les mai très un peu partout. Dans les couloir de la chambre, ils faisaient la pluie et 1 beau temps; il n'y en avait que pour eus Tandis qu'à Berlin les journalistes françai étaient rigoureusement exclus du Reich stag, à Paris., au Palais Bourbon, on leu avait livré bénévolement la tribune de 1 Presse étrangère. Cette tribune placée . droite, contient une soixantaine de piace autant que pour la presse départmental-tout entière. La questure de la Chambr au lieu de garder l'a libre disposition de cartes de cette tribune avait cru plus com m-ode de nommer un Syndic chargé de dis tribuer les places permanentes contempc raines pour les journalistes étrangers. Oi aurait pu et on aurait dû choisir un journa liste appartenant à un pays ami, ou tout a: moins neutre, un Russe, un Anglais, u: Belge, un Hollandais ou un Suisse, n en avait et de premier mérite. Comme pa hasard le chpix de la questure se porta, mal gré d'énergiques protestations, sur un cor respondant allemand-à qui les journaliste amis- de la France étaient obligés de de mander des cartes qu'il refusait souven avec hauteur. Un jour qu'il s'était mis ei tête de supprimer la carte de " l'Indéper. dance Belge " au bénéfice d'une feuille ob scure de Sarnbre ou de Poméranie, il m fallut protester auprès du Président de 1; Chambre pour qu'on maintint la place d notre journal occupé non sans utilité depui 1871. Souvent, aux jours de grandes séances on voyait aux premires rangs de cette Tri bune de la Presse étrangère des gens qu n'y avaient aucun droit. Des cochers et surtout des garçons d: café qu'on reconnaissait à leur visage gla bre et à leur accent caractéristique ; pen dant te temps des journalistes français étai ent consignés à la porte. Cela émeut-il après la guerre? Peut-être, je ne saurais le croire tam nous sommes habitués à nous laisser duper Qu'on me permettre un petit souvenir M. Maurice Herbette, qui avait organise d'une manière si remarquable le bureau de la Presse du Quai d'Orsay, me demandai: un jour mon sentiment sur la décoratior de la Légion d'honneur que le ministère des affaires étrangères voulait déoerner_à ur '1 journaliste autrichien qui se disait de la France. l~ —Qu'en pensez-vous, me disait-il? s —C'est une question un peu délicate que vous me posez là, car enfin bien qu'étran-e ger c'est un confrère. Pourtant, laissez-moi ' vous ciLer un petit fait : à l'occasion d'un Congrès de la Presse qui s'est réuni à Berlin, nous avons eu une séance dans la e grande salle de l'Hôtel de Ville de Franc-fort. On y a agité la question de savoir s si ses débats auraient lieu en français, com-me cela s'est toujours pratiqué dans tous les Congrès de Presse, où en allemand '' . comme l'ont toujours désiré les journalistes - d'Outre Rhin. Parmi ceux qui ont sou-s tenu cette dernière .opinion avec violence et brutalité se trouvait le publiciste que vous vouk* décorer. Pour un ami de la France... — Merci, me dit M. Maurice Herbette, ça me suffit. Notre Autrichien qui parlait avec véhémence contre l'emploi de la langue française dans les congrès ne fut pas décoré par M. de Selves. Mais quelques temps après, un autre mi-s nistre donna le ruban rouge à ce journaliste - dont 1<js articles sont en ce moment des plus j injurieux pour notre pays. s Ce n'est qu'un trait, mais il démontre le plaisir que nous avons souvent eu à nous laisser tromper et bafouer par les Allemands.3 Voudrons-nous nous corriger. JEAN BERNARD. - COURRIER DE PARIS e - La situation d'ensemble. Ce l qu'escomptent les Allemands. 1 Paris, 24 octobre. 2 Dans les milieux français que l'on i peut croire bien informés, on demeure ' pleinement confiants dans l'issue de la s lutte engagée. A distance, on pourrait t croire que ce peuple de France, qui dans , les 'circonstances ordinaires de la vie t politique fait preuve d'une grande ner-. vosité, s'impatiente en présence d'opérations militaires qui ne se développent qu'avec une extrême lenteur. Eh bien, pas du -tout. Il est habitué maintenant à s lire chaque après-midi et chaque matin les brefs communiqués officiels avec un sang-frfcid remarquable. Il ne s'énerve pas de la lenteur de la marche en avant ; il ne s'inquiète nullement quand on annonce qu'il a fallu céder un peu de ter-r rain sur l'un ou l'autre point; il sait que ' l'immense bataille qui se développe du J littoral belge à Belfort comporte forcé-5 ment des hauts et des^bas, mais il sait ; aussi que nous aurons la victoire en fin - de compte, parce qu'il n'est pas possible, s au point de vue de la science, militaire la - plus précise,que nous ne l'obtenions pas. - On pourrait craindre que la tactique, - qui consiste à user les forces de l'ennemi, îà" lasser " patiemment son front, ne - eut pas comprise de l'opinion française . et que le vieil orgueil des victoires écla--, tantes et prestigieuses ne l'emporte chez , lui. Le miracle de l'évolution de l'esprit r français est là, et cette évolution constitue, dans les circonstances actuelles, une garantie morale hautement appréci-ahle.Et puis, les communiqués ont beau ne , nous apprendre chaque jour que des avancées de quelques kilomètres, il suffit de regarder attentivement la carte pour se rendre compte de l'immense changement qui s'est produit depuis un mois - et demi, depuis la victoire française dans 1 la Marne. La situation de fait est bien simple ; la bataille de l'Aisne est finie 5 et une autre bataille qui s'étend de La Bassée à Nieuport est engagée. Toute , l'activité militaire s'est déplacée vers le - nord du côté de l'aile gauche des Alliés i et là les conditions de la lutte changent; ce n est plus la guerre de siège, comme , dans l'Aisne, où l'artillerie bombardait _ pendant des jours la même tranchée, c'est la guerre libre en rase campagne, où les troupes peuvent affirmer leur pleine valeur combative. L'immense effort accompli de ce côté par les Allemands pour y jeter une masse formidable d'infanterie et d'artillerie n'a pas donné —jusqu'ici—les résultats qu'en attendait l'ennemi, parce qu'il ne suffit pas de dis-' poser du nombre pour vaincre. Ces ' masses de troupes dites fraîches, consti-: tuent en réalité ce qu'on appelle dans les milieux militaires français la "raclure ; du tiroir de la mobilisation." Ce . sont-des troupes ou trop incomplètement entraînées ou tfop fatiguées qui peuvent se lancer à des formidables ,attaques, mais qui, si ces attaques échouent, sont incapables d'une résistance longuement soutenue sur des positions défensives de retraite comme celle qu'offrirent les troupes allemandes au lendemain de leur défaite dans la Marne. C'est pourquoi il est permis de croire que si les efforts allemands pour tourner l'aile gauche des Alliés dans la Flandre occidentale échouent, ce sera inévitablement la déroute pour l'ennemi, déroute qui aurait pour première conséquence de le contraindre à évacuer la Belgique jusqu'aux lignes de la Meuse et de la Sambre. Quel est le but actuel de l'offensive allemande et qu'espère encore l'ennemi? D'abord, il cherche à hiverner dans le nord de la France et la Belgique. Il "s'accroche" là dans on ne sait trop quelle attente. Mais on rapporte ça et là eles indications sur les intentions allemandes qui méritent tout au moins d'être signalées. Les Allemands ne chercheraient plus à avancer en France, ils n-au-raient d'autre ambition que de maintenir les troupes alliées sur les lignes présentes. Seulement, ils voudraient coûte que coûte s'emparer de Dunkerque ou de Calais afin de trouver une base sûre pour opérer contre l'Angleterre. Il est très curieux à constater que certains journaux allemands se donnent beaucoup de mal depuis quelques jours pour expliquer que l'Allemagne n'en veut pas à la France; qu'elle ne désire pas l'écrasement de la France; qu'elle ne veut pas annihiler la France. On espère par là préparer le terrain à une action diplomatique qui aurait pour but d'amener la France ,à conclure seule une paix honorable avec l'Allemagne, tandis que celle-ci consacrerait alors tous ses efforts à combattre l'Angleterre, " la grande ennemie. " Eh bien, ces espoirs allemands, s'ils existent réellement, seront déçus. La France ne traitera jamais avec l'Allemagne en dehors de l'Angleterre et de la Russie; la France ne concluera aucune paix " partageuse " avec l'Allemagne. Avec ses Alliés elle écrasera la puissance militaire allemande et la ruinera définitivement dans le monde. Le ton des gens de Berlin qui, il y a deux mois, parlaient de " détruire " définitivement la France a baissé singulièrement. Il baissera encore et l'Allemagne ne trouvera en France aucune complaisance morale pour favoriser ses calculs. ROLAND DE MARES. LETTRE DU HAVRE. (De Noire Correspondant.) 24 octobre. Le gouvernement et l'administration se dispersent, par la force des circonstances. M. de Broqueville devait venir ici, mais l'importance des événements le retient à Dunkerque.MM. Bérr yer et Vandevyvere sont en Angleterre. D'autres ministres sont partis aujourd'hui pour Bordeaux. M. \ andervelde se remue beaucoup, et n'est ici que par instants très fugitifs. M. Depauv, chef du cabinet civil de M. de Broqueville est en .mission en Italie, avec notre confrère X-euray, directeur du XXme Siècle. 11 ne serait pas impossible qu'ils allassent à Rome. D'autres fonctionnaires ont des missions extrêmement délicates, mais dont il conviendra de ne parler—qu'après la guerre. Bref, le gouvernement est, pour le quart d'heure, un peu partout. La plus grande partie de l'activité est autour du ministère de la guerre, dont le personnel est toujours très nombreux, naturellement, bien que beaucoup d'employés civils aient été licenciés. *■*,** Le septième régiment de ligne vient d'être décoré de l'ordre de Léopold par le Roi, à raison de sa belle conduite pendant la retraite d'Anvers. C'est le premier régiment qui obtienne cette distinction, mais ce ne sera pas le seul. D'autres régiments se sont admirablement comportés depuis le début de la campagne. Mais il est impossible, momentanément, d" les récompenser, et pour une raison douloureuse ; c'est que les officiers supérieurs qui les commandaient sont morts, ou blessés, ou faits prisonniers. De même, nombre d'officiers devront attendre. Tous ceux qui étaient sous les ordres du général Léman devront patienter, parait-il, jusqu'au moment où l'héroïque officier supérieur pourra être libéré. De nombreuses nominations et nromo-tions vont paraître incessamment au" Moniteur," qui s'imprime au Havre. P. N, BIENVENUE à nos CLIENTS BELGES et FRANÇAIS de la part de The Royal Worcester Warehouse Co. qui a le plaisir de faire savoir que les' modèles identiques des Corsets Royal Worcester si en faveur parmi la haute clientèle belge «t parisienne peuvent s'obtenir chez tous les grands marchands de nouveautés de Londres et de Grande Bretagne. Ce sont les corsets américains qui ont obtenu un SUCCES SI SENSATIONNEL en BELGIQUE et a PARIS particulièrement parmi les grandes maisons de modes suivantes : BRUXELLES: Grands Magasins de la Bourse* LIEGE: Vaxeîaire-Claes. OSTENDE: Maison Breenmersch. BRUGES : Maison L. Carrier-Lauwers Algrain-Coucke. PARIS : Aux Trois Quartiers. Mme.Bessard(Bon-Ton Models). 1 Nous serons très heureux de recevoir notre clientele belge et française 1 a notre magasin ceni al afin de leur donner tous renseignements ou conseils au sujet de la ville de Londres. 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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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