L'indépendance belge

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s.n. 1915, 13 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 05 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fg38/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et R-edaction, Tudor ou se # Tudqr StreeTj E»C. , o\'i~^t?t7q a/ttrr>r~,i?t7t~'it i"? ta"\t\'tt?"p iqi c registered at the g.p.o. ..cj,-,., _t -p» TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 13 JANVIER 1915. As A NEWSPAPER. Conservation tar le Progrès. SOMMAIRE. page Le Courage Civique, par Jules Coucke - ,... 1 Billet Parisien, par Jean Bernard — 1 Un Procès pour Offense a Guillaume II. par Camille Roussel... 1 La Guerre en Extrême-Orient, par Henry Segaert 2 Lettre de Hollande, par le docteur Tervvagne — 2 Mentalité de Volontaire, par A. de V 2 Echos — - - 2 Les Aventures de Deux Jeunes Filles 3 Notes d'un Chemineau, par 'T Wit Beerken 3 Les Ingénieurs a Londres 4 Nécrologie, Etc 4 Nouvelles de la Guerre : La Roumanie entera en campagne au priiftemps — Nouvelle offensive turque dans le Caucase — Préparatifs turcs en Syrie— Télégramme du roi Albert au Pape 4,5 LE COURAGE CIVIQUE. A toutes les époques troublées, on voit ' apparaître de grands citoyens qui illus- ' trent, en frontispices, le Livre d'Or de l'Histoire. Ils incarnent quelques-unes j des plus belles vertus de l'humanité, et . sent comme les images vivantes de ces ( grandes entités morales, l'Honneur, le î [Devoir, la Conscience... Tout a été dit i [sur "le premier citoyen belge," le Roi 1 Albert, et la Reine Elisabeth, qui, là- 1 bas, en Westflandre, dans un petit coin ' inviolé de dunes et de prairies, multi- ( [plient jusque dans les tranchées les exem- ( [pies d'abnégation et de vaillance. Très- ■ [sons aussi dès à présent le laurier sym- î Ibolique pour en couronner deux hommes Id'ft'te personnifiant avec éclat le cou- : pffe civique : le cardinal Mercier, arche- 1 jvêque de Malines, et le bourgmestre de 1 (Bruxelles, Adolphe Max. ^ Je n'ai pas l'honneur de connaître le , premier, dont l'idéal philosophique et i social est très éloigné du mien. Je sais 1 seulement qu'il est homme de science et 1 exégète érudit, que chacun de ses gestes 1 fut empreint d'une haute spiritualité, et que, revêtu de la dignité de prince de ; l'Eglise, il passe aux yeux de tous pour j un grand prélat. Il a, depuis la guerre, . exercé fraternellement le plus noble des ] apostolats et le plus doux des sacer- ( do'ces : celui de la pitié et de la charité I chrétienne, en vrai pasteur des âmes, selon l'Evangile. La Lettre Pastorale qu'il vient de pu- * Mer a la pureté et l'éclat des émaux , translucides d'un vitrail gothique. Après t M tableau émouvant des deuils et des t ruines de la patrie, le cardinal trace aux I fidèles de son diocèse leur devoir : Vous * ne devez, dit-il, dans le secret de vos c Murs, ni respect, ni affection, ni obéissance à la puissance qui a envahi notre territoire. Celle-ci n'est pas investie de ( 1 autorité légale qui appartient exclusive- c ment à votre Roi, à votre gouvernement, r e'aux représentants de la nation. Cepen- c dant, les habitants des villes occupées 1 doivent s'abstenir de toute acte hostile , C ct se soumettre loyalement aux condi- r tions des traités conclus lors de leurs f reddition. s La Lettré se termine par une exhorta- c bon au calme et des paroles d'espoir ^ dans la délivrance finale de la Belgique, j. "e langage courageux, d'une noble in- ^ sPiration et d'uhe mâle dignité, est pé- p "être tout à la fois de sentiments de pa- & 'lotisme, de commisération, de récon- é '0rt, et de piété. Véritable acte de foi, t Espérance, et de charité, il est d'une s érection irréprochable au point de vue t des lois de la guerre et du Droit des r ens, dont il fait une application très r lUste des règles à observer envers l'en- s ;ahisseur, simple occupant du pays, à ^ tltre purement précaire. Néanmoins, les Allemands, fidèles à j 'eur manière forte etrà leur politique ma- r 'adroite, n'ont pas craint d'arrêter le r Pr'mat de Belgique et de le retenir pri-®nnier dans son palais archiépiscopal, t aut-il dire que ce nouvel attentat gran- c "'t singulièrement la haute personnalité \ 1IJi en est l'objet? \ Le civisme du bourgmestre de Bru xelles, Adoipne iuax, mente au merae titre l'universel hommage. On me pardonnera d'en parler avec plus d'abandon, car il m'a été donné pendant huit ans de collaborer avec lui aux travaux quotidiens de la vie judiciaire, jusqu'au jour où il quitta le barreau pour ceindre l'écharpe de premier magistrat de la capitale. Tous ceux qui l'ont approché connaissent sa claire Intelligence, ses facultés de méthode et d'organisation dans le travail, son esprit délié et cultivé, ses qualités de mesure, d'à propos et de finesse, sa fermeté courtoise sous des dehors un peu distants, son affabilité foncière et son accueil souriant.L'occupation allemande à Bruxelles lui a permis de donner sa pleine mesure, en même temps qu'elle a révélé un caractère — ce qui est rare — à la hauteur d'un talent. Il a usé la menace et l'arrogance allemande par une résistance opiniâtre aux prétentions abusives de l'ennemi, par un fier acharnement à la défense des intérêts de la cité, par une énergie calme et un sang-froid déconcertant, qui appellent l'acclamation et la reconnaissance unanimes. On m'a cité un trait d'une jolie crâne-rie, qui le peint à merveille, mais dont je n'ai pu vérifier l'authenticité. C'était aux premiers jours de l'occupation de Bruxelles dont il s'agissait de discuter et de régler les conditions. Un officier se présente dans son cabinet à l'Hôtel de Ville, porteur des instructions du géné-ral commandant les troupes. Soit par un geste machinal, soit dans un But d'intimidation, l'Allemand saisit son revolver et le met devant lui sur le bureau-ministre de M. Max. Ce que voyant, celui-ci tire, avec flegme, de sa p>oche... son i porte-plume réservoir, et le dépose ostensiblement à côté du revolver. Et sur j ce préambule la discussion du traité commença.Tout l'homme est dans ce trait. On sait comment le maréchal von der 1 Goltz s'en débarrassa. Sous couleur de détention honorable, avec les honneurs i réservés à un général, le bourgmestre , de Bruxelles est, paraît-il, traité comme ] un prisonnier de droit commun et réclame vainement des juges. S'il en est ainsi, le Gouvernement belge s'honore- ' rait en faisant appel aux légations des 1 pays neutres pour mettre un terme à ce ] scandale, auquel la raison se refuse à ; croire. Le cardinal Mercier et le bourgmestre -Max sont deux grandes figures que ces temps tragiques viennent de modeler en plein relief. Ils ont mis au service de la ' patrie les plus nobles facultés de leur 1 âme et les multiples ressources de leur 1 énergie morale, forçant ainsi l'admira- 1 tion et le respect de tous les Belges, ] sans distinction d'opinion. Nombreux d'ailleurs sont nos mandataires publics qui, dans une sphère plus ' modeste, ont fait preuve de dévouement 1 réfléchi et de courage clairvoyant. Tels i sont, pour n'en citer que deux, le comte j Visart (Je Bocarmé, l'octogénaire bourg- , mestre catholique de Bruges, et le socia- . liste Dejardin, ff. de bourgmestre de Beyne-Heusay, ccf. humble ouvrier mineur dont "l'Indépendance" a récem- 1 ment relaté la bravoure simple et fruste. 1 Confondez-les tous dans un même sentiment de gratitude émue, en attendant i que la Belgique, redevenue libre, puisse j honorer comme il convient leurs hautes t vertus civiques. < JULES COUCKE. I BILLET PARISIEN. Les "pains de fantaisie."—Les petits evenements du jour.—Et les croissants ?— Les autres incidents — Les petites " Joffrettes." ■— Un hommage au Roi des Belges.—La question des prénoms.—Les prénoms sympathiques. 7 janvier 1915. Enfin nous avons eu des pains de fantaisie. Cela ne vous dit pas grand chose à distance, ici ç'a été un événement. Depuis cinq mois les boulangers ne vendirent que des pains longs, très blancs et très cuits, ayant 120 cm. de long, pesant une livre, et au prix de vingt centimes. Un arrêté du préfet de la Seine interdisait de fabriquer et mettre en vente du pain d'une autre forme, d'autre poids, et d'autre prix. Comme des réclamations s'étaient élevées, on avait répondu que la plupart des mitrons étant au front (une dizaine de mille environ pour la ville de Paris), beaucoup de vieux boulangers ne sauraient pas pétrir et faire cuire le pain dit de fantaisie ou viennois, beaucoup plus petit et plus ramassé et que ce serait créer un état d'infériorité au préjudice de ceux qui ne pourraient fournir cette dernière qualité et les livrer à une concurrence insoutenable. Ca, c'était le prétexte officiel. En réalité on avait craint que les approvisionnements ne se fassent difficiles et on avait voulu habituer les Parisiens à des économies éloignées et on permet aux boulangers de mettre en vente des pains de cinquante centimètres, très cuits et très dorés sans garantie de poids, au prix de cinou^nte centimes le îtilo, qui est le prix d'avant la guerre. Seul, le petit pain mollet que les Parisiens ont l'habitude de grignoter le matin avec le café au lait et qu'on appelle "croissant" à cause de sa forme particulière, demeure interdite. On ne sait pas bien pourquoi. Il est particulièrement indiscret de demander les raisons de ses prescriptions à l'administration en temps ordinaire, aujourd'hui ce ser?it Je la présomption. Le pain mollet est interdit parce que les hommes graveb de la préfecture de la Seine l'ont décidé ainsi. Cela doit nous suffire et cela nous suffit au surplus. D'ailleurs cela p'a pas d'importance.Ce n'est qu'un à-côté de la vie pari sienne, qui a bien d'autres préoccupations et s'arrête à peine-aux incidents de la rue. Ici ce sont les nouvelles accou-5 chées qui, imitant l'exemple venu de La • Rochelle, veulent qu'on donne le nom de - "Joffrette" à leurs petites filles. En qua-1 rante-huit heures, c'est devenu un pré-j nom a la mode. Réglementairement, comme ce nom ne figure pas au calendrier, les officiers de l'état-civil pourraient le refuser, mais ils n'y songent pas et ces " Joffrettes " se multiplient pour le moment. Les événements ont toujours exercé une grande influence sur le choix des noms. Sans remonter à la Révolution, où on choisissait les Grac-chus, les Thémistocle, les Anaxagores à la douzaine, on peut relever les milliers de Napoléon sous le Premier Empire et les Philippe sous la monarchie de Juillet. Aujourd'hui les garçons sont appelés "Albert" en très grand nombre, hommage lointain au roi des Belges, qui apparaît comme un modèle de vaillance, de droiture et d'honneur national. Pour faire pendant, nous avons les "Joffrettes". Avant la guerre, on avait beaucoup de Raymond et de Raymonde, par sympathie pour M. Poincaré. i On comprend très bien d'ailleurs les choix de tous ces noms. Mais je ne m'explique pas, par exemple, comment, même sous la Révolution, on avait affublé de pauvres enfants de " Tubéreuse." Coccinelle au Schragonne. Cela figurait bien dans le calendrier à côté de Balsamine et d'Amaranthe, de Réséda et de Tournesol, mais ce n'était pas une raison. Nos grand'pères ont connu et ont i aimé de charmantes Brocoli et de dé- • licieuses Chélidoines. Ca devait faire de singuliers-effets dans les déclarations d'a- : mour ; vous entendez d'ici une voix fraî-: che de vingt ans, disant à une jeune fille rougissante eu iui serrant la main : ivia chère Chélidoine, je vous jure de vous aimer toute ma vie !" Après cela ce n'était pas plus ridicule ■ que les prénoms qui furent en vogue il y a cinquante ou soixante ans comme ceux de Pétronille, Cunégonde, ou Pul-chérie. Je connais de bonnes grand'ma-mans en cheveux blancs qui s'appellent ainsi et qui ne sont nullement embarrassées, avec l'habitude on n'en rit plus. En ce moment d'ailleurs on n'a pas cœur à rire ni à la raillerie. Nos pensées et nos soucis sont ailleurs; rire, n'est-ce pas un peu oublier la vie qui se rappelle à nous par tant de côtés tragiques? JEAN BERNARD. UN PROCES POUR OFFENSE A GUILLAUME II. Oui, on assiste à cet étrange spectacle. .. Il se produit, en Hollande, où un pu-bliciste, M. Van Rossem, est poursuivi pour avoir écrit un pamphlet injurieux pour l'empereur d'Allemagne: les ju^es n'ont pas encore ■prononcé leur verdict. La Hollande étant neutre actuellement, le procès s'explique par des raisons de Droit : la loi doit être observée, n'est-ce pas ? et ce n'est pas nous qui contredirons au respect du Droit, lorsque celui-ci est l'émanation de la volonté publique, c'est-à-dire d'un pouvoir représentatif, et que ce droit est conforme à l'équité... Mais le procès fait actuellement à M. Van Rossem constitue une telle ironie dans la période actuelle — et constitue aussi une telle critique, en fait, du Droit mal compris, mal èxprimé et mal appliqué, qu'il est nécessaire d'en souligner toute l'importance au point de vue moral.Ainsi donc voilà qu'un procès est fait, au nom du Droit—et cela pour défendre un homme, le Kaiser, lequel a donné au monde l'exemple du mépris le plus total pour le Droit... pour défendre un homme qui, dépourvu de tout scrupule de Droit, a violé la Belgique dans les conditions que l'on sait, méprisant la parole donnée, supprimant les traités et se riant des règles morales essentielles... N'y a-t-il pas, dans le procès en question, une ironie telle qu'elle eût mis en joie le bon Rabelais—et capable de faire tressauter toutes les bedaines allemandes de rire et de satisfaction, à la pensée de voir "venger leur ' Kaiser. " Ah, oui, cela pourrait faire partie des " Grandes et Inestimables Chroniques..." D'autant plus que cela possède un relent des vieux siècles—et que le siècle de Rabelais redevient un siècle d'actualité, si je peux dire... Mais là n'est pas la question... Le procès en question soulève des pensées plus élevées et plus graves... Ne constitue-t-il pas une image frappante, en effet, des inégalités flagrantes qui existent entre le Pouvoir, tel que le conçoivent les militaristes, réactionnaires, etc., etc., et le Pouvoir démocratique, tel qu'il est conçu dans l'intérêt des peuples et des individus? Ne constitue-t-il pas l'image frappante du Droit mis exclusivement au service du " plus fort," c'est-à-dire, l'image d'un Droit prostitué, devenant un "moyen" pour la Force de s'affirmer plus puissante—tandis que la même Force, actuellement représentée par le Kaiser, n'a que du mépris pour ce Droit. Les représentants de l'absolutisme s'en servent pour se défendre eux-mêmes personnellement—mais au mépris des intérêts des peuples. Oui, le procès, actuellement pendant en Hollande, est suggestif... Il montre, grâce aux actes du Kaiser, que le Droit n'est encore, dans les temps présents, qu'un mot — dont les peuples ne connaissent pas assez le sens... Que de travaux ij'ont pas été accomplis pour leur faire percevoir ce sens ! Mais en vain... Souhaitons que la guerre actuelle, cette terrible secousse morale et physique, produise un salutaire effet et que les aveugles voient, et que les sourds entendent !... CAMILLE ROUSSEL. ë A NOS ALLIES BELGES ET FRANÇAIS Grande mise en vente aujourd'hui et a jusque samedi. e Nous recommandons tout spécialement à notre clientèle la visite de nos magasins cette semaine; elle y trouvera des > occasions extraordinaires en articles de mode, de ménage, etc. Nous tenons un nombreux personnel d'interprètes à sa disposition, t R- BURB1DGH, Administrateur-Délcgaé. r ; ACTUELLEMENT: à Occasion d'acheter économique' s ment toutes choses. 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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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