L'indépendance belge

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s.n. 1916, 24 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rr1pg1jt35/
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87êffifi année. No, 4? L'INDÉPENDANCE ROYAU3V1Ë-UN? ; ONE f*ENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS.) administration et Rîii>Acr;oN • rCDOB HOUSB. TCDGR ST.. LONTX)N. B.C. TELEPHONE: CITY 390©, BÎÎHBAtr A PAKIS: tt. PLACE DE LA BOCESE. Tr, . (31 1-57 et TELSPH»: •; 238-75. LONDRES, JEUDI 24 FEVRIER 1916. ,3 MOIS, ? SHILLINGS. ) ^ _ ABONNEMENTS; Jg MOIS, 17 SHILLINGS, i" CONSERVATION PAR LE PROGRES. ( i AN. 32 SHILLINGS. S O M M AI R E. LA SITUATION: L'offensive allemande contre Verdun. — Activité en Hame*Alsace.—Nonve..itx exploits da-" Moowe." — Le Tsar et îa Douma.— Importantes déclarations is M. Saxonofî.—Un dé» bat sur la paix à la Chambre des Commîmes. L"n pacifiste neutre. — Lettre de Hollande. — Dr Terwagne, Billet Parisien.—Jean-Bernard. Mentalité prussienne.— Camille Rcus-sel. La conférence parlementaire iiiteraatïonals du commerce. En Belgique. LA SITUATION. ■■■ Jeudi, midi. Nos prévisions concernant les opérations engagées du côté do Verdun se sont pleinement réalisées. Encouragés par îenr premier succès à Haumont, les Allemands, partis pour le grand effort, ont étendu leur front d'attaque qui se développe maintenant depuis Ôonsenvoye jusqu'à proximité d'Etain, ce qui représente une ligne de près de quarante Kilomètres. Cependant sur la moitié environ do ce front, seule l'artillerie est engagée, le champ d'action de l'infanterie restant confiné entre Brabant-rar-Meuse et Ornes. Les deux ailes françaises du front attaqué ont résisté jusqu'ici à tous les assauts, mais le centre, qui formait saillant, a dû céder en partie. L'ennemi est parvenu à s'emparer du Bois de Wavrille à la suite d'une série d'attaques sanglantes, mais il a été refoulé d'une grande partie- du Bois des Caures qu'il avait conquis la veiHe. Le village de Haumont.a été évacué, mais les Français en tiennent les abords, et toutes les tentatives allemandes d'en expulser nos alliés ont été repousgéès avec des pertes immenses de même que les attaqués dirigées contre Herbebois. ■» Les forces employées par les Allemands sont considérables, et nos alliés ont pu identifier déjà sept-corps d'armée. Les communiqués allemands parlent de 3,000 prisonniers, efc ce chiffre, s'il est cortect, ' it*«fpatgl'a'nd"si'Tdffceïïfîdere*Fele/i'du'e du champ de bataille et surtout si l'on accepte comme conformé à la vérité l'af-tumation de l'ennemi selon laquelle il-âtirait pénétré les positions ■ françaises sur un front de dis kilomètres et sur une profondeur maximftm de plus de trois kilomètres. La Haute-Alsace a été également îe théâtre de combats assez sérieux. Les Allemands, attaquant en force, prirent piecî dans une position française à l'ouest de tleidweiler, au sud-est du Bois de Cars-pach ('sud-ouest d'Altkircïi). Berlin dit que les troupes allemandes ont occupé les tranchées françaises sur une longueur de 800 mètres et un© profondeur de plus de 400, mais Paris assure qu'à la suite d'une contre-attaque, l'ennemi a été expulsé de la plus grande partie des positions qu'il avait conquises. Les opérations dans ce secteur méritent d'être suivies de très près également car les Allemands ont concentré dans 1e Sundgau des forces et un matériel considérables, et les journaux suisses ne cessent de signaler l'arrivée de réserves dftns les villages proches cîe la frontière. L'effort allemand porte donc à la fois sur le centre et sur l'extrême ails droite française. C'est, on peut en être certain, la derilière grande offensive teutonne en occident à laquelle nous assistons en, ce moment et on peut être assuré qu'à part quelques succès locaux, toujours possibles à condition d'y mettre le prix — l'ultime tentative de nos ennemis échouera comme oijt échoué ses efforts précédents sur l'Yser, à Ypres, en Champagne et en Argonne. Rien de particulier à signaler sur les. autres fronts. Le " Mcewe," le navire-fantôme qui hante l'Atlantique, en attendant qu'il soit pris dans les mailles du filet que lui tend la flotta des Alliés, continue de faire des victimes. Une de celles-ci, le vapeur britannique " Westburn," ayçnt à bord un équipage do prise allemand, vient d'arriver dans 1e port neutre de. Santa Cruz (Ténériffe), et y a produit la même sensation que l'arrivée de î' " Appam," il y a quelques semaines, dans 3e port de Norfolk. A bord du " Westburn " se trouvaient ; 206 " prisonniers," membres des équipa- ! gea de sis antres navires capturés par le *. t .1 i " Moewe," qui, jusqu'à présent, possède à son actif treize bateaux coulés ou capturés d'un déplacement total de 53,000 tonnes et représentant une valeur approximative de 40 millions de francs 1 Il serait temps, comme on voit, de mettre fin.aux exploits de ce dangereux pirate. ■ L'ouverture de la Douma en présence du Tsar est l'événement politique 1e plus considérable qui ait eu lieu en B assis depuis longtemps. Il marque l'avèpemcnt d'une ère nouvelle, définie par le Tsar lui-même comme devant être une étroite coopération entre le trône et le peuple en vue de la plus grand© gloire de la Russie. Les discours de MM. Rodzianko, président de la Douma; -Sturmer, prenne: ministre ; Sascœoff, ministre des affaires <&rasgfersss- tin-général Povlianeff, mi - ; nistre de ta guerre, ont souligné encore cet événement historique, et l'affirmation de ijtl. Sazonoff que lé Russie poursuivra fâ guerre jusqu'à la victoire, avec la coopération de ses alliés, prouve qu'il 'y a non seulement unanimité absolue en Russie ponr aller jusqu'au bout, mais également entre les Alliés. Les allusions de M. Sazonoff à l'union économique entre les Alliés à une alliance avec 'e Japon,'à la politique balkanique, à un port libre non suédois, etc., ont fait uns impression considérable et auront un retentissement énorme. Nous y reviendrons.La Chambra cîes Communes a assisté, hier, à un débat sur la paix provoqué par les députés Snowden et Trevelyan, qui t. fourni l'occasion à M. Asqnith cîe renouveler ses déclarations antérieures sur les conditions de paix d© la Grande-Bretagne, qui sont aussi celles de ses Alliés et qui comportent: la restauration complète de la Belgique "et de la Serbie," la sécurité de la France contre tonte menace d'agression, le respect assuré de* droits des petites nations, et la destruction totale'de la domination militaire de la Prnsse ! . L'enthousiasme avec lequel les paroles du Premier Ministre ont été acclamées par toute la Chambre lorsque, avant de s'asseoir, il déclara qu'il espérait que ses paroles ne manquaient ni de clarté, ni de précision, prouve qu'en Grande-Bretagne comme on Russie, en France, en Italie, et an Japon, comme également en Belgique et eu Serbie, il n'y a qu'une volonté: ne déposer les armes que lorsque la bête teutonne sera écrasée et hors d'état de recommencer. UN PACIFISTE NEUTRE M. le professeur Malhoud, de l'université de Genève, a, dans une conférence des plus applaudies, tîxpcsé récemment "•es vues- d'organisation internationale après la guerre dans 1® but d'éviter 1e retour de celle-ci. Pour arriver à faire respecter les conventions ii faut nécessairement qu'il existe des sanctions, et, comme en droit irnterne, cei. sanctions existent en droit international. Les guerres actuelles sont déchaînées surtout pour des questions économiques, c'est donc dans ce même domaine qu'il faut étudier le moyen de les supprimer. _ D'abord le blocus, boycottage international, qui a déjà fait à l'Allemagne, dans la mesure ou celle-ci est bloquée, des torts énormes. En effet, l'interdépendance des nations clans le domaine économique n'a fait que s'accroître : voici des chiffres qui indiquent l'enchevêtrement des échan • ges internationaux ces dernières an-néfis; Dix Puissances d'Europe qui m 1890 accusaient S? milliards de commerça extérieur ont vu cette somme mon ter d'après les derniers chiffres que nous possédons en'1913, à 123 milliards. L'Allemagne à elle seule faisait pour 27 milliards cte commerce international. Or, sur cette somme il n'y avait que 3 milliards avec l'Autriche, son alliée, "et 7 milliards et demi avec les pays neutres avec lesquels elle reste encore à oe jour en relation d'affaires. D'après ces chiffre vous pouvez constater combien eût été efficace un blocus général organisé par contrats internationaux et obligeant telles pays à faire observer la parole donner» sous menace de blocus international. Les torts que l'Allemagne subit sont prouvés d'une façon péremptoire par l'ef fort que les industriels de cette grande nation font ponr trouver des nouveaux débouchés sous le couvent de firmes de certaines nations neutres. Certes les pays boycottants souffrent également de cet état de* chose;, mais combien plus grand serait Te tort pour le boycotte, qui d'ailleurs hésiterait de s'exposer à cotte situation. Mais là lie siège pas la seule sanction, et quelque dur que puisse paraître la seconds proposée, elle a son poids précisément par-le frein qu'elle constituera. Dorénavant les Etats s'engageront, en câs de transgression par l'un d'eux des obligations auxquelles il est tenu, à saisir tous lés biens des nationaux de cet Etat se trouvant à l'étranger; plus aucun rouage de l'activité économique ne pourra plus {es servir, les consulats leur seront refusés, etc. tout ceci, Iren entendu, ne touchant que les biens de ces individus. Cette pression sur ceux-ci aura 1e grand avantage d'influencer très largement la mêf-e-patrie rebelle : à elle de dédommager ses concitoyens qu'elle aura lésé par sa façon d'agir. Comme ces sanctions purement économiques pourraient être insuffisantes, il faut (après avoir limité les armements, ou du . moins empêché leur surenchère de façon eue l'une des Puissances ne pourra jamais dominer l'effectif de toutes les autres réunies) organiser ces armées de façon que, toute en restant nationales, elles puissent , 1e jour on ia réaction contre une Puissance qui prenne l'offensive est nécessaire, marcher de concert pour faire respecter sa signature à celui des Etats qni l'aura considérée comme apposée au bas d'un " chiffon de papier." Les sanctions en droit international ; existent donc; mais qui dit sanctions dit obligations... lois. . or, comment fixer un code qui puisse indique aux Etats | leurs devoirs réciproques, sans les galvaniser, les figer à l'état de cadavres, car, ! l'évolution est indéniable, et s'il fallait | établir ces lois internationales intangi-I il " 1 blés d'après la situation des Etats de demain... ce serait faire œuvre improductive, ou même rétrograde. Non, la solution proposée réside dans l'organisation 'd'arbitrages internationaux qui mettraient en face l'un de l'autre de3 Etats en conflit proportionnellement à leur forces économiques réelles. Les Etats neutres y assisteraient également comme éléments pondérateurs. Les Etats en présence sentirent aussi leur force réelle, et les transactions constitueront ainsi 1e moyen d'approcher le plus près de l'équité. Voilà ébauchées quelques idées exposées par 1e professeur Milhaud. Pour les approfondir il eût fallu assister à cette magnifique conférence, où, l'une après l'antre, il a réduit à néant les objection? qui lui avaient été faites. C'est une mission pour les neutres, nous a-t-il dit, d'élaborer et travailler ce problème, car dans l'avenir es seront particulièrement ceux qui auront des obligations plus certaines. Parlant des Etats qui ont 1e respect de leur signature, M. Milhaud a ajouté : " Un distingué professeur de l'université de Lausanne a dit: l'entrée de l'Angleterre dans la lutte actuelle sera dans l'histoire un monument du respect qu'un peuple a voué à sa parole donnée. Et alors a dit M. Michaud, que faut-il dire de la petite Belgique, qui, attaquée ,par une Puissance co-signataire du traité garan tissant sa neutralité, alors qu'elle aurait pu faire une protestation platonique, voire même un simulacre de résistance, a lancé toutes ses foroes vives à la rencontre de l'ennemi, exposant ainsi son sol son industrie, son commerce à toutes les horreurs de l'invasion... P. DE D. LETTRE DE HOLLANDE. L'affare de Baerïe-Duc. j,es au point Affaire.,., est un gros mot, car, en réalité... i! n'y -a pas eu d'affaire, et je crois même pouvoir affirmer tout d'abord que notre gouvernement n'a jamais eu, à aucun moment, à demander des explications au gouvernement néerlandais et encore moins à lui faire parvenir de protestation.Auguste Mohét, dans le "Telegraaf, " vient de raconter sa visite toute récente à l'enclave belge et a mis exactement les choses au point. Il est exact que îe gouvernement des Pays-Ba^ a dû prendre des mesures ei vue d'empêcher la contrebande, mesures qui ont occasionné une certaine gêne, il est absolument vrai aussi que dans l'application de ces mesures des militaires— n'est-ce pas un peu partout? — se sont montrés trop stricts dans l'application, mais il est incontestable que les démarches du dévoué bourgmestre de Baerle-Duc, appuyées de l'intervention toute naturelle de notre ministre à La Haye, M. îe baron Failon, ont été couronnées-d'un plein succès. On peut même dire que îe gouvernement hollandais s'est montré d'une sollicitude toute paternelle pour la population belge de l'enclave. Le ministre des affaires étrangères a même désiré entendre personnellement îe bourgmestre de la commune belge, et tout a été arrangé à la pleine satisfaction de nos compatriotes. Est-il besoin de dire que les autorités hollandaises n'ont jamais pensé qu'on pourrait leur faire un grief des mesures générales qui ont été prises partout su-ses frontières ? Le secrétaire communal, interviewé par A. Monet lui a donné quelques explications, qui seront lues avec intérêt : Les explications du secrétaire communal. " Je ne saura's mieux résumer la situation qu'en vous disant que, depuis un temps inrmémcTial, les habitants de Bawrle-Dirc'et de Baerîe-Nassau pratiquent une. sorte de libre échange. Ce qui veut dire : les Be'gcs peuvent acheter des produits hollandais sans payer dles droits d'entrée, et les Néerlandais n'ont pas à payer de droits d'entrée pou-r les marchandises que nous retirons de la Belgique. Tout peut entrer librement dans l'enclave, mais rien ne peut en sortir... — De sorte que l'enclave est consi-'îérée comme une sorte d'entrepôt, dans lequel la marchandise importée peut être consommée?... — C'est, là en effet la définition 1a plus exacte. Or le gouvernement néerlandais a «résilié cette convention. 11 considère toutes les parties belges de l'enclave comme territoire étranger—ce qui ost son dirait et applique à ce territoire étranger toutes les défenses d'exportation.* r—.Comment se fait-il que c'est pen dant les dernières se£\:nss seulement qu'on se plaint de cette situation? Fut-elle créée seulement depuis l'établissement du poste de télégraphie sans fil? — Mais non... Voici une copie d'une réquête envoyée par tous tes détaillants de Baerle-Duc au ministre des finances néerlandais. Cette pièce date déjà du 14 décembre 1914. Comme vous'voyez, les débitants se plaignent au ministre de ce q.ue ia vie leur est rendue impossible par .l'introduction des nouvelles mesures. Comme les propriétés beiges ne forment pas un tout continu, niais sont éparpillées comme des îles sur territoire néerlandais, il ne pouvait être question au début d'une délimitation générale. Mais alors toute demeure belge était considérée séparément comme territoire étranger et les boutiques belges ne pou- ; vaient obtenir aucun des articles visés | par la défense d'exportation. Nos boulangers, par exemple, ne pouvaient plus obtenir de farine. Que faisaient-ils pour remédier à cette situation? Ils établissaient un four dans une -maison hollandaise, ou sur un morceau de terrain néerlandais situé tout près de leur demeure, et là iîs faisaient leur pain ; après quoi ils demandaient un permis d'exportation pour pouvoir vendre ce pain à leurs clients ! — Mais comment se fait-il, -îfisisbai-je, que c'est à présent seulement qu'on se plaint tant de la situation existante? Situation intenable. —.Voici : aussi longtemps que Baerle-Duc n'était pas si radicalement séparé 'du reste du monde et que îe contrôle n'était pas si sévère, l'es boutiquiers néeH'aiïdais parvenaient toujours à secourir leurs collègues belges en achetant des provisions plus abondantes que celles dont iîs avaient besoin et en donnant le surplus aux commerçants, belges ; cela leur réussit sans trop de difficulté et les militaires néerlandais ne se 'montraient pas si sévères, parce que ces commerçants belges vendaient plus tard ces marchandises en grande .partie ' à des Néerlandais. Mais à .présent qu'ils nous ont enfermés comme dans un poulailler, la situation est devenue intenable. Je dois ajouter cependant que les mesures prises par lé gouvernement néerlandais n'auraient pas été si graves en elles—-mêmes, mais que la manière dont elles furent exécutées par des militaires subalternes et des employés de la douane accentuait encore leur caractère tracassier. D'aucuns traitaient tout simplement les Belges comme un peuple avec lequel iîs étaient en état de guerre et nos laboureurs avaient plus d'une fois raison de $e plaindre amèrement au sujet de la partialité avec laquelle les lois étaient appliquées. Le ministre des finances néerlandais n'avait pas répondu à la première requête de nos commerçants ; mais notre bourgmestre ne s'est épargné ■aucune peine en vue d'obtenir du gou- 9 f vernement néerlandais une atténuation de ses mesures. D'accord avec le ministre belge à La Haye, il a entamé des négociations avec le ministre des finances, négociations qui ont été longues et laborieuses, mais qui aujourd'hui même, d'après ce que j'espère, aboutiront à un résultat favorable. Nomination d'une commission permanente. Aujourd'hui même? — A la réunion à laquelle assiste le bourgmestre en ce moment, il sera procédé à la fondation d'une commission permanente, qui réglera l'importation des vivres dans notre poulailler. Cette commission sera composée : de trois membres du conseil de Baerfë-Nassau, trois membres du conseil communal de Baerle-Duc, îe major commandant le cantonnement, l'inspecteur des douanes à Tilbourg et le commis en chef (commies-dienstgeleider) de douanes néerlandaises sur place. Tous nos boutiquiers viendront déclarer ici ce qu'ils veulent acheter en Hollande. Je composerai les listes d'après un modèle à prescrire et celles-ci sont alors soumises à la commission, qui se réunira chaque semaine pour statuer sur chaque demande. De la sorte on empêchera que les commerçants n'importent plus que le nécessaire et remettent le surplus en graisse, huile et charbons, p. ex au directeur du poste de télégraphie sans fi!. Je dois dire cependant qu'auparavant déjà une certaine amélioration s'est produite dans la situation. Par décision du 25 janvier 1916 déjà le directeur des contributions directes de Tilbourg était autorisé à traiter les habitants belges de Baerle-Duc sur le même pied que les habitants néerlandais de Baerle-Nassau. C'est uniquement pour les articles mentionnés sur la proclamation et concernant la station de télégraphie sans fil qu'on se montre intransigeant ; mais de cette sévérité pâtissent tout aussi bien !es habitants néerlandais de l'enclave. Propositions odieuses. A ce moment entre le bourgmestre. — C'est arrangé, dit-il en entrant. Toutes nos propositions sont admises Les Belges habitant à l'intérieur de l'enclave seront traités à l'égal des Néerlandais. Nos boutiquiers demanderont à importer tout ce dont ils ont besoin et il sera statué sur cette demande par la commission. Nous avons même obtenu deux améliorations. Nos boutiquiers pourront acheter leurs provisions pour un mois au lieu d'une semaine comme on avait proposé d'abord, et ils ne devront pas tenir note de leurs ventes comme les boutiquiers néerlandais doivent faire. — Et en ce qui concerne les marchandises destinées au poste de télégraphie sans fils ? — La même sévérité est maintenue. A cela il n'y a rien à redire. Les Néerlandais sont parfaitement dans leur droit... ...Je suis convaincu que le gouvernement néerlandais n'est pas mal intentionné à notre égard. Et par l'arrangement intervenu nous avons obtenu la réalisation de presque tous nos désirs." Il faut croire l'honorable bourgmestre I de Baerle-Duc. Il a d'ailleurs exprimé i toute sa satisfaction à la Légation de i Belgique à La Haye en remerciant eha-; leureusement M. Fallcn pour son inten-| tion. Et l'installation de télégraphie sans i fil, direz-vous ? Ah ! celle-la ... elle est, ! vous pouvez m'en croire, à l'abri de toute éventualité désagréable et même les fortes tentations des espions aile-| mands pour la détruire ne réussiront pas ! N'e-t-ce pas le devoir aussi de la Ho la ide d'empêcher tout acte hostile contr nous de se préparer sur son ! territoire ? ! Dr TERWAGNE. I BILLET PARISIEN, L'histoire du nègre de Lamartine est-elle vraie ? Il faudrait, pour être fixé, ouvrir une enquête dans 1' "Intermédiaire des chercheurs et des curieux " Toujours est-il qu'on raconte qu'en 1848, Lamartine avait pour valet de chambre un beau nègre d'humeur douce. Quand Schœlscher fit proclamer l'abolition de l'esclavage, le domestique partit pour 1rs Antilles, son pays, et devint membre de l'AssembléeNationale otises concitoyens lavaient élb. Il se montrait pour Lamartine toujoux-s très empressé et chaque fois qu'il le rencontrait dans les couloirs il ne manquait pas de lui brosser les, souliers à l'aide de son mouchoir rouge, puis montait gravement siéger sur les gradins escarpés de la montagne. Cette anecdote est-elle vraie r Je ne

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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