L'indépendance belge

1422 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 28 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/222r49h116/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) iDillMsTEATÏON ET REDACTION: BUREAU A PARIS: CAUen! * mots Qçm-TTTV^s 1 i. MU STE.. mon nOLBOEN. W.C.l. "• »«* »■ " W» . , ®A*"EDI » JUIL!-ET. !57' . abonnements: j 5 loè. àSaSSas }co»s.kvatio» pa» le Pbochès. TELEPHONE : holborn 1773-4 teleph.: { 238-7 5. En vente à Londres a 3 h. le vendredi 27 juillet. ( 1 an. 32 shillings. J t~ — ~ . .... i_ • 1 — LA SITUATION Yendredi, midi. ,t Le3 nouvelles du front russe' ne sont U toujours pas satisfaisante^. En Galicie^ c'est encore tpujours la débâcle, ave'c i cette consolation cependant que la tenta- il tive ennemie de couper la retraite aux t armées russes qui opèrent au sud du a Dniester semble avoir échoué. é Le repli rapide dés groupes comman- F dés par le général Kornilofï a permis le t sauvetage de cette armée, qui bat en re- '' traite dans la direction de Czernowitz, s capitale de la Bukovine. c C'est à l'est de Tarnopol, entre cetî ^ ville et Trembovlu (vin peu plus au sud) que la pression de l'adversaire s'est fai• particulièrement forte, et les efforts de ^ nos alliés d'arrêter l'avance de l'armée 1 de von Boehm-Ermolli sont restés sans ' succès. La position des Russes dans cette J. région a été compromise par le mouve-ment de flanc exécuté du sud de Trem-bovla par les forces ennemies qui, opé- ^ j rant au nord de Buczacz, ont pénétré le ^ l plus loin en avant dans les lignes russes ^ I et qui essaient d'opérer un vaste mouvement enveloppant, dont la réussite signi- ^ fierait un désastre pour les armées russes du sud, rabattues vers les Carpathes. La manoeuvre allemande dans ce sec-teur n a réussi, comme le fait remarquer ^ k le commandant en chef des armées russes, t que par suite de la "composition ineffec-! tive" île certaines unités et du moral I insuffisant qui ont compromis le succès [ des contre-attaques russes. La ligne du Sereth a dû être aban- e f donnée par nos alliés jusqu'à hauteur j. ! de tanow et de Zwiniacz, et l'artillerie v allemande dans ces parages est très ae- v iive. Dans ce secteur également plusieurs unités russes ont abandonné leurs posi- ; t rions sans combattre, abandonnant là- f I cheinènt* leurs camarades, qui résistèrent t f avec la dernière énergie aux assauts |( I ennemis. „ Ces faits font ressortir la nécessité, j. I absolue du rétablissement de la peine ca- j, ' pitale, abolie par la révolution, et qui, I sur la demande expresse des comman- , I dants d'armée et. des commissaires civils, g I vient d'être rétablie au front. q C'est, comme le dit M. Kerensky, in- d vesti maintenant de pouvoirs' dictato- it riaux, le seul moyen dont disposa le gou- gi vernement pour .rétablir la discipline et t I mettre fin aux actes de trahison qui compromettent le salut de la révolution et n du pays. 1< Rien ne prouve mieux que le succès q de l'offensive russo-roumaine dans les p Carpathes du Sud, l'immense service rendu par les traîtres et déserteurs rus- n ses aux Puissances Centrales. Dans cette (< région les Russo-Roumains, commandés f par le général Scherbatcheff, ont capturé n p en deux jours 2,000 prisonniers et 57 ca- a-non.-;, ce qui prouve qu'avec un général t< résolu, disposant de bons éléments, la c< | situation pourrait, même en cette heure de crise, etre rapidement et efficacement 1« [ corrigée. p Dans les Carpathes Moyennes, les Rus- >d [ ses ont commencé également à se retirer et l'ennemi annonce que par suite de la d pression exercée sur les armées russes au L i nord du Dniester, le front russe des Car-1 p pathes, au sud de la passe de Jablonîca, j ti f commence à céder et les Russes, chassés M i des hauteurs de Baba-Ludowa, ont aban- n donné lleur front jusqu'au secteur de;p Kirlibaba. j v< La débâcle de certaines unités russes li ! qui affecte plus particulièrement les on-! I zièm?, huitième et septième armées, est gi t d'autant plus, désastreuse que, comme le ai fait remarquer le correspondant de Pé p trograd du "Morning Post," jamais ar- n< jJCTI r ' j-i —i. ■ "-*■ rr-,.. i 14TPAI 14 GUERRE EUROPEENNE ï 1 » | to SUA LES FRONTS RUSSES ® _ a M. Kerensky blessé ? Le correspondant du "Az-Est," de Budapest, sur le front galicien, a télégraphié à la date du 22 juillet, dit le "Daily Express" de ce jour, qui suivant des déclarations de prisonniers russes, M: Kerensky aurait été sérieusement ' blessé au bras, sur la colline Lysonie, près de Brzezany. Une division d'infanterie russe refusait de se battre et com- of mençait à battre en retraite, lorsque hi 1 artillerie russe, furieuse de cette déser- ét tion, aurait tourné son feu sur l'infan- qi terxe. M. Kerepsky dans son auto- pc mobile se serait précipité entre les deux ti partis et serait parvenu à arrêter cette ta lutte fratricide,, tout en étant blessé lui- )-; ■même. j- Les femmes héroïques sé Le bataillon de la Mort, composé des ta femmes de Pétro^rad. a fait 100 prison-'se *-• t iinée russe ne fut mieux outillée que l'ar- i ! mée de Galicie. Une artillerie de tout i 'premier ordre, desservie par des canon-'niers britanniques et français, des pièces merveilleusement défilées, et un train de tout premier ordre avaient fait de cette armée une unité de choc admirablement équipée. Malheureusement, dit le corres- j pondant, la plus grande partie de l'ar- _ tillérie de ces trois armées est perdue, j les déserteurs ayant en certaines circon- ( stances tué les artilleurs pour s'emparer £ de leurs chevaux ! j Après des faits de ce genre, les Russes les plus imbus de l'esprit démocratique , admettront la nécessité de sanctions sé- j Vè'res. Celles-ci sont annoncées dans le < manifeste adressé par le Comité exécutif < d'es conseils des délégués ouvriers, sol- ; dats et paysans à tous les délégués du ] front et de l'arrière. Ce document mon- j tre.les dangers de la situation anarchi-que créée par les traîtres et les contre- i révolutionnaires: l'invasion et la défaite t delà Révolution. C'est pour y faire f;ace, dit le manifeste, que, d'accord avec j nous, le gouvernement s'est constitué eu Gouvernement de Salut Social et a pris = une série de mesures destinées à fortifier 1 le front, à exécuter des réformes démo- 1 cratiques et sociales, à rétablir l'ordre et à anéantir la contre-révolution. Le manifeste se termine par un appel ' pressant à se grouper autour du drapeau ' de la Révolution, afin de ne pas laisser périr celle-ci. J Entretemps on annonce l'arrestation, en Finlande, de Lénine, le chef des ex- c trémistes, ainsi que la démission du gouverneur de la Finlande et celle du gou- ^ veïneur militaire de Pétrograd. Abstraction faite de l'activité de l'ar- j tillerie, un calme relatif règne sur le front britannique. Le bombardement en- t tre la cote et la Lys, dit Berlin, continue de faire' Tage avec la même intensité, et a dégénéré, par moments, en un feu rou- ( lant ; mais, aux dernières informations, , le duel avait légèrement diminué. j Les Français, sur le Chemin des Da- ( mes, ont été réattaqués avec une très j grande violence, à l'est d'Hurtebise jusqu'à la Bovelle. L'ennemi a réussi, au sud r d'Aillés, à pénétrer dans certains élé- j ments de tranchées français, mais par la r suite nos alliés ont repris en grande par- c tie les points perdus. % En Champagne, deux attaques aile- r mandes, dirigées contre le Mont Haut et le Mont Blond ont été repoussées sans que l'ennemi ait pu faire le moindre progrès. A én croire Berlin, les troupes allemandes auraient pénétré, au sud d'Aillés (Chemin des Dames), dans les positions françaises sur une largeur de deux kilomètres et -une profondeur de 400 mètres a en Champagne auraient repris le 1 terrain conquis par les Français le 14 1 courant dans la région du Mont Haut. 1 Au cours de ces différentes opérations, t les Allemands auraient capturé 1,150 prisonniers, dont 46 officiers, ainsi que r •des mortiers de tranchée. T La Chambre des Communes, après les 1 déclarations de MM. Asquith et Bonar 1 Lavv, dont nous donnons le résumé t plus loin, a-repoussé, par 148 voix con- r tre 19, la motion du pacifiste Ramsay c Macdonald demandant d'approuver la à résolution "de paix'' récemment adoptée p par le Reichstag, et demandant au gou- s-vernement britannique ainsi qu'aux Al- p liés de réaffirmer leurs buts de guerre, b M. Bonar Law, parlant au nom du t gouvernement, a déclaré au milieu des p acclamations que si nous désirons une il paix réelle, nous devons montrer que r nous entendons aller jusqu'au bout. , t< niers dans la région de Smorgon-Krevo, P et son action a couvert d'une gloire his- i torique, le nom des femmes russes. Mme,11 Botchkareva, commandant le bataillon, |P a été blessée. [d iy OPERATIONS AERIENNES i! . P Accident d'aviation jo Ij3 "Figaro" rapporte qu'un tragi le que accident s'est produit au parc de s Villacoublay. l^' Le comte Pierre de Quinsonas, sous-officier aviateur, qui se trouvait avant- p hier à» 11 h. au parc d'aviation pour a étudier un nouvau Nieuport avec le- f; quel il devait prochainement partir II pour le Maroc comme attaché à la sec- "fc< tion marocaine, causait avec deux capi- 1' taines, quand un camarade vint atter- se rir. A la suite d'un faux mouvement di li l'appareil, les deux capitaines ont étéjh sérieusement, touchés et blessés. Un bat- ni tant de l'hélice a atteint M. de Qui?.- ; senas et lui a nerforé la cœur. Trans- :l porté à l'hôpital, le jeune aviateur a succombé ; il était fiancé à la fille du duc et de la duchesse 9,'Uzès. LA 60NFEREKSE DES ALLIES A PARIS La presse française, toujours très sensible à tous ce qui est juste, a compris le côté délicat de la décision de n'avoir accordé que la voix consultative à la Roumanie, à la Grèce, et à la Serbie dans la conférence. Elle justifie ainsi cette décision : "Les petites Puissances balkaniques ont seulement une voix consultative à la conférence, mais elles peuvent compter sur un excellent avocat et protecteur en M. Ribot, et elle ajoute encore que l'Angleterre est absolument désintéressée dans les Balkans et que la R,ussie soutiendra la France dans son rôle classique de champion des natio-! nalités." ! C'est une explication mais ce n'est pas une reconnaissance de ce qui devrait être. En effet, la justice intégrale ne peut pas être satisfaite par ce protectorat ac-•ordé par la France. Evidemment nous sommes sûrs que la France agira en notre faveur—et nous ne doutons pas du rôle sle notre avocat M. Ribot. Mais il n'y aura de justice complète pour tous ces petits pays que le jour où l'on cessera de les traiter comme des mineurs. J'estime que ces petits pays ont au moins acquis leur majorité le jour de leur entrée dans la guerre pour la cause commune. On ne pourra certainement pas dire que la Belgique, par exemple, petit pays, est encore une nation mineure qui a besoin d'un avocat-tuteur et d'un pro tecteur. La vérité' est toute autre : c'est qne nous tous—petits et grands pays—cha cun proportionellement à ses forces, nous avons été solidairement et réciproquement l'avocat et le protecteur les un,s des autres dans la grande catastrophe mondiale, et cette collaboration réciproque a créé et cimenté la solidarité internationale. Qr, c'est cette solidarité internationale qu il faut maintenir et développer pour le bonheur du monde entier et je ne crois pas que cela est compatible avec cette décision de n'accorder qu'une voix consultative seulement aux petites nations. UN ROUMAIN. LES BOTS M GUERRE DES ALLIES Le groupe des pacifistes impénitents a cru devoir, à la Chambre des Communes, faire une manifestation, d'ailleurs stérile, à propos de la récente résolution du Reichstag au sujet des buts de guerre de l'Allemagne. Feignant de croire que le Reichstag représente réellement le peuple allemand et que les résolutions votées par le Reichstag sont bien l'expression de la volonté de ce peuple; feignant d'autre part de croire à la sincérité d'une résolution, acceptée par le nouveau chancelier sous réserve de l'interpréter à sa façon, M. Ramsay MacDonald a proposé la motion suivante: "En pré sence de la résolution passée par les représentants du peuple allemand assemblés au Reichstag disant que, rejetant tout projet d'acquisition de territoires par la force, le Reichstag lutte poui une paix par négociation et pour une réconciliation durable des nations ; que toute usurpation politique, économique ou finacière est incompatible avec une paix pareille, et- que le Reichstag répudie tout projet visant à l'isolement économique ou à l'assujettissement de tout pays après la guerre;" en présence donc de cette résolution, la Chambre des Communes déclare que cette résolution exprime les principes pour lesquels le pays lutte et fait appèl au gouvernement pour réaffirmer ses buts de guerre en :onséquence; elle déclare de plus que les Alliés devraient accepter la proposition russe disant que la prochaine conférence des Alliés au sujet des buts rie guerre devait comprendre des représentants du peuple et non seulement des porte-paroles des gouvernements. Il fit ippel au ''Leader" de la Chambre pour faire, à propos dé la résolution du Reichstag, une déclaration qui fasse ^onn^ître aux Alliés aussi bien qu'à i'ennemi que nous acceptons cette résolution, ou tout au moins son esprit. ,1 fit remarquer qu'il était vraiment ex-rraordinaire que cette importante déci-l don du Reichstag a.it à peine été men-;onnt'e par le journaux anglais. Il loaa'a lecture de la résolution. Il re- . connut que le Reichstag ne nommait pas i . les ministres de l'Empire et n'avait pas de responsabilité directe dans la poli-' ticflie du pays, mais le Reichstag n en représente pas moins le peuple alle-' mand. Il s'étonna de ce qu'en Angleterre tous les journaux aient insisté sur le discours du nouveau chancelier en laissant, dans l'ombre la résolution du Reichstag, tandis qu'en Allemagne on 1 avait parlé 20 fois plus de la résolution que du discours. Il repoussa l'explication donnée par le "Times" que tout cela n'était que comédie, et en trouva une preuvre (1) dans le fait que le "Vor-wârts" réclamait une politique conforme au programme du Reichstag. D'après M. Macdonald cette résolution ouvre une voie à la paix, et il demande 1 au gouvernement de saisir cette occa-' sion. M. Trevelyan opina dans le même sens, disant notamment qu'aucune des groupes ne parviendrait à obtenir une paix pâr la victoire. La réponse de M. Asquith M. Asquith déclara que les deux ora-1 teurs précédents étaient loin d'avoir le monopole du désir de paix ;tout le monde désire la paix,et partout on accueillera avec joie toute indication montrant que le peuple allemand est prêt à la paix à des conditions qui permettraient aux Alliés d'atteindre les buts élevés pour lesquels ils sont entrés en guerre. Mais ces deux orateurs ont attaché à la récente résolution du Reichstag plus d'importance qu'elle n'en mérite. Dans quelles circonstances s'est-elle produite? Après une lutte obscure à Berlin, dans laquelle les partisans d'une politique relativement modérée semblaient devoir prendre l'avantage, les chefs militaires sont apparus sur la scène et ils l'emportèrent bientôt; ils obtinrent la démission du chancelier, en qui le Kaiser avait quelques jours auparavant exprimé sa confiance illimitée ; et tout ce que nous savons du nouveau chancelier c'est qu'il est l'homme de ceux qui ont < remporté la victoire dans cette lutte de coulisses: c'est l'homme des extrémistes et non des modérés'. Il a été nommé sans consultation du Parlement et ce dernier reste, comme par le passé, une quantité négligeable comme influence sur la politique du gouvernement. Qu'a dit le nouveau chancelier au sujet de la résolution en question? Qu'il l'acceptait pour autant qu'il la comprenne. Les buts de guerre des Alliés sont con- ] nus. Ils ont été décrits souvent. Ils luttent pour la liberté et pour rien moins que la liberté. Ce serait un eau- 1 chemar que de supposer que nous sacrifions les vies de nos meilleurs fils et que j nous hypothéquons nos ressources com- , me nous le faisons, dans un but d'im- ' périalisme et d'annexionnisme. Mais il ' résulte de cela même que nous ne pour- 1 rions souscrire à aucune paix qui réta- j blisse sous un déguisement quelconque j le statu quo ante et qui laisserait des ; pays comme la Belgique, la Serbie et. la , Grèce à la merci d'intrigues dvnasti- ( ques ou sous la menace constante d'op- c pression militaire. Dans le remaniement £ de la carte du monde, le principe direc- ( teur devra être l'intérêt et, pour autant î qu'on puisse s'en assurer, la volonté t des populations en cause. Entretemps, c nous n'aiderons pas l'arrivée de la £ paix si nous donnons l'impression que j: nous hésitons dans notre détermination s ou que nous doutons de notre capacité -à supporter la tâche que nous avons ^en- c treprise avec une claire conscience pour t de nobles buts. (Vifs applaudissements.) Ç Déclaration de M. Bonar Law cl M. Bonar Law déclara que M. Macdo- 0 nald et ses amis vivaient dans un monde r irréel et n'avaient aucune conception de l'enjeu du conflit. Il fit remarquer qu'ils f avaient omis de parler dans leur motion j de la demande contenue dans la résolu- c tion du Reichstag réclamant la "liberté , des mers." Cette liberté des mers signifie, en langage allemand, que le pays qui possède la puissance navale ne peut pas en 1 user, tandis que celui qui possède la ' puissance militaire doit pouvoir s'en ser- !' vir d'une manière illimitée. Pourquoi, demanda M. Bonar Law. r l'Allemagne n'a t-elle jamais fait connaître ses conditions de paix? Celles des 1 Alliés peuvent avoir été trop loin, mais a au moins les Alliés ont eu le courage de 0 les faire connaître au monde. L'Allemagne n'a jamais rien fait de semblable 11 parce qu'elle ne pense pas ce que M. Mac- 11 donald et ses amis croient qu'elle pense, t Dans leur essence, nos buts de guerre sont 9 les mêmes aujourd'hui qu'au temps où f M. Asquith les a fait connaître au Guild Hall. p Nous luttons pour notre liberté à nous d et pour le droit des autres nations t: de vivre de leur propre vie à côté de l'Allemacne. Nous combattons pour chas- é is ser les Allemands de la Belgique et du as Nord de la France. Nous combattons i- pour la paix et pour la garantie de la »n paix dans l'avenir. e- Nous aurons perdu la guerre si nous e- n'avons pas la garantie que le danger qui ir a ruiné cette génération ne ruinera pas ■n nos enfants. Nous traversons une crise lu dangereuse et les événements de Russie >n ont produit un grand changement dans )n notre situation. Mais, dit M. Bonar LaW, a- je crois que la Russie n'a pas dit son at dernier mot. En tous cas, les ressources ra des Alliés sont suffisantes pour retidre r- absolument certain que, à moins que le ie cœur ne vienne à nous manquer, nous obtiendrons les résultats pour lesquels >r> nous avons entamé la lutte. ' AUTOUR de la GUERRE ie es BELGIQUE le — On annonce que l'avocat Emile Digueft'e, membre du Conseil communal de Liège, est parmi les Belges déportés en Allemagne à titre de représailles j1 pour le spi-disant mauvais traitement de prisonniers allemands en Afiique Orientale. Tous ces déportés se trouvent au camp d'Holzminden. ^ — L'opposition à la division admi-lx nistrative de la Belgique, dit le "'fele-lr graaf," augmente de jour en jour. Les fonctionnaires ministériels qui devaient ^ 'être transférés à Nanuir ont démission-tg né et une confusion illimitée règne dans les ministères. le — Les Allemands Se servent du champ r- d'aviation d'Ans. Là se trouvent des 0- Zeppelins et des avions. at H n'y a à Liège pas plus de 2,000 sol- 1- dats. Le gouverneur général réside à ls Liège. Il occupe la maison de l'abbé Cala méliaru, coin de la rue des Rivageois. i- Les Alleujajjds occupent à Cointe le x- couvent des Bénédictines. Il y ont raser semblé beaucoup d'artillerie de toute. îv e.spècé et la population ne peut appro-it cher. le Sous la conduite des Allemands, on es continue à draguer avec la plus grande is activité la Meuse. On extrait journelle-jr ment 50 tonnes de gravier que l'on expé-té die vers les Flandres. i- Le chemin de fer Hàsselt-Maeseyck ne i- circule plus qu'à raison d'un train par m jour dans chaque sens. l- ESPAGNE — La loi martiale a été levée à Va-lence et des conditions normales'régnent dans toute la région. '' GRANDE-BRETAGNE i_ — De secrétaire du département de ie 1 intérieur à déclaré jeudi à la Cham-v bre des Communes qu'il s'attend à voir 1_ a 1 œuvre les pacifistes pro-allemands qui doivent se réunir en conférence de-^ main samedi, mais qu il ne défendra pas» 1_ eette réunion. Cette déclaration a été faite en réponse à une motion faite par le major Hunt et demandant "si le '' secrétaire de l'intérieur savait qu'une a réunion d'une soi-disant, "Union des Ouviiers et Soldats,' devait avoir lieu samedi au Mémorial Hall, Farringdon 1 Street ; s'il savait que cette union avait envoye un télégramme à Moscou, dé-it ponçant MM. Will .Thorne et O'Gradv, « tous deux membres du parlement,' 3, comme étant des espions, alors qu'ils a agissaient comme délégués ouvriers, re-e présentant la Grande-Bretagne ; s'il n savait qu une deputation de Léninistes é qui sont des Russes pro-allemands et i- dont 1 un, nommé Baum, est l'organisa-r teur de la résistance contre la loi for-çant les étrangers de nationalités amies à faire leurs service militaire—devait assister à cette réunion, et si étant donné ces faits, il n'interdirait pas cette 0 réunion." 1 ïja conscription a été votée en s troisième lecture à la Chambre des Re-11 présentants au Canada par 102 voix contre 44. f RUSSIE I- S Lénine, le chef des maximalistes n russes, qui avait fui PétVograd après la* a publication de la révélation que les principaux membres de son parti étaient à la solde des Allemands, a été arrêté mardi matin à Ozerki, en Finlande. — Un télégramme de Haparanda dit s que Lénine avait, démandé à être arrêté, s afinyd'être protégé contre les attentats e de ses adversaires. - Le gouvernement russe a pris des e mesures contre l'agitation des extré-. mistes socialistes en Finlande. Un cer-tain nombre d amis de Lénine ont été ( arrêtés et le Comité militaire d'Helsing-( fors a été dissous. 1 — Da comtesse Pan in — membre du parti démocratique constitutionneil (oa-s dets) — a donné sa démission de minis^ s tre de l'Assistance publique. 3 — Un congrès des femmes militaires a -1 été convooué pour le 5 août. {Sème année. No 177

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes