gge année No 178 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMÉRO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE .5 CENTS administration et redaction : tudor ho0se tudor st.. e.c. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 bureau a paris: u. Place de la bourse. TÉL.: 311-57 et 238-76 MARDI 30 JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. la lundi 29 juillet (3 mois, 9 shillings. abonnements ■ 6 mois. 17 shillings .1 an, 32 shillings LA SITUATION Lundi midi. Les armées du Kronprinz impérial con-inuent à se retirer en bon ordre, effec-uant une retraite qui pour être hajaile-nèn't conduite, n'en constitue pas moins .me défaite humiliante. Les opérations exécutées depuis vendredi par les armées du général F'och se sont' développées avec une remarquable rapidité et chacun de leurs mouvements a conduit au succès prévu. A l'est de Reims l'armée du général Gouraud continue à harceler l'ennemi et reprend une à une les positions qu'elle a\ait évacuée;, volontairement pour attirer l'ennemi sur le terrain où elle avait iécidé de se battre. Ces positions, s'éche-lonnant sur les monts de Champagne, sont une série de bastions d'une défense relativ ement aisée; cependant, les vaillants bataillons coloniaux français s'en emparent avec une étonnante dextérité, dans des manœuvres conduites si rapide-nent qu'elles doivent surprendre l'adversaire avant même qu'il ait eu le temps de songer à se mettre en garde. Après la capture de la Main de Massiges nos âliiés ont repris samedi le célèbre Mont sans Nom, faisant ici plus de 1,500 prisonniers, tout en capturant un non Dreux matériel de guerre. Au sud-ouest de Reims et sur le front de la Marne, les troupes du général Ber-thèlot, puissamment secondées par les contingents britanniques et italiens, ont fait d'admirables progrès, établissant leurs positions de Saint-cEuphari.se a Champvôisy, dépassant la route de Dor-mans à Fismes, jusqu'à Chambrécy, et occupant notamment Romigny pt Ville-sn-Tardinois. Cette avance rapide au r -vt? de Ir: M.-.: ne. . pc-. .ais à nos slliés de libérer un gran^ nombre de villages et de faire une quantité de prisonniers, dont le chiffre n'a pas encore pu être • établi, mais qui.doit être assez impor-" tant, malgré l'habile retraite prononcée dans cette région par l'ennemi. Les groupes des généraux de Mitry et Dégoutte, s'avançant au nord de Château-Thierry et entré cette ville et l'Ourcq, ont également progressé très favorablement. Les Américains, continuant à se battre en héros, ont complètement conquis les forêts de Riz ét de Fère, tandis que les troupes françaises en liaison sur leur gauche ont brisé une à une toutçs.Ies résistances de l'adversaire, et, ayant traversé POurcq, se sont emparés de Fère en Tardenois, l'un des centres les plus importants, sinon le plus impor-Lairt, de l'organisation allemande dans le saillant de la Marne. Au nord de l'Ourcq aucun événement important n'a été signalé depuis samedi, mais il semble bien que de ce côté l'on puisse s'attendre à de nouveaux et violents combats pour la possession de Sois-sons, dont le maintien par l'ennemi constitue le point capital de sa résistance sur l'Aisne. Les progrès réalisés par les Alliés depuis le 18 juillet sont particulièrement brillants et le bulletin de Paris de dimanche après-midi signalait que cette avance rapide était due en bonne partie aux " Tanks " tant dénigrés par les Boches, jusqu'au moment où ils ont tenté de s't.n servir eux-mêmes, d'ailleurs sans, succès. Depuis samedi, les chars d'assaut, dont l'intervention fut si_ efficace, sont secondés dans leur besogne d'éclaireurs par la cavalerie française. L'apparition de celle-ci est très significative et nous rappelle enfin cette guerre de mouvement dans laquelle les troupes françaises se distinguèrent généralement dans leur glorieux passé. La capture de Fère et de Ville en Tardenois marque à n'en pas douter une étape dans l'offensive du général Foch. Les légions allemandes, qui jusqu'à présent se sont retirées méthodiquement, bien que les aviateurs signalent qu'à l'arrière de l'ennemi il règne une grande confusion de troupes et de charrois de tous genres, ne sont pas encore en déroute et leur récul sur la Vesle et sur l'Aisne, un moment entrevu comme devant être précipité, ne se fera peut-être £as sans de combats sévères. Bien qu'à l'étroit dans l'étau formé par nos armées dans le saillant de Fère, l'ennemi, sous l'inspiration du Kronprinz, a encore" suffisamment de souffle pour tenter un suprême effort sur ce plateau du Tardenois, offrant un terrain particulièrement favorable à une bataille défensive. Certes, nous sommes convaincus quê cette %• résistance finira par être surmontée, mais elle aura permis à l'armée allemande de sauver sans hâte le plus précieux de son matériel et surtout de préparer plus parfaitement l'opinion publique de l'empire teuton au sanglant revers subi par son futur monarque, pour autant, bien entendu, que Guillaume II ait jamais un successeur, ce qui devient de plus en plus problématique. Quoi qu'il en soit, les derniers succès remportés par nos armes sont très favorables et ouvrent le champ aux plus grandes espérances. En Picardie, comme en Flandre, 'a situation n'a guère subi de modification et on n'y signale pour ces deux derniers jours que des entreprises secondaires, les troupes britanniques ayant exécuté des raids fructueux en de nombreux endroits dans les lignes ennemies.- Sur Le front belge, l'activité d'artillerie habituelle a régné, étant particulièrement intense dans les zones de Merckem et de Boesinghe. Nos patrouilles ont été en chasse dans la région de Merckem et au nord de Dixmude, capturant plusieurs prisonniers au cours de ces expéditions.En Italie, les Autrichiens ont tenté des attaques locales en de nombreux points. Dans le Vailarsa, leurs détachement sont parvenus à pénétrer dans les lignes italiennes, mais ils en ont été rejetés immédiatement par une contre-ât-taque. De leur côté, les troupes britanniques et françaises ont fait d'heureuses reconnaissances et ont capture plusieurs prisonniers. En Albanie l'ennemi a continué à réagir sur îa Setneni et notamment près HJ-po :.K <-hi Malgré les renforts reçus, les Autrichiens ônt été repoussés partout, les troupes italiennes leur infligeant des pertes sévères, tout en leur enlevant une centaine de prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. Sur le reste du front balkanique il n'y a rien a rapporter en dehors d'une tentative bulgare aisément tenue en échec pâr les Serbes. Un télégramme Exchange, reproduit par P " Observer," signale que des c6m-bats se sont produits entre Turcs et Bulgares, les Turcs ayant occupé le territoire longeant la voie ferrée d'Adriano-ple à Dédéagatch, cédé à la Bulgarie, mais sur lequel la Turquie, après la cession de la Dobroudja à la Bulgarie, a fait valoir ses droits. Bien qu'aucune information officielle ne soit venue confirmer cette prise de possession à main armée, elle ne nous étonne pas, les deux pays alliés de l'Allemagne ayant entre eux une attitude plutôt menaçante. En Russie aussi les jeunes républiques fondées par l'Allemagne, et devenues depuis ses alliées, ou peu s'en faut, font très mauvais voisinage, et l'on signale que l'Ukraine et la Crimée sont sur le point d'en venir aux prises, l'Allemagne offrant sa protection (!) à la Crimée. En Finlande les Allemands entendent se faire obéir, et une crise ministérielle qui pourrait amener la démission du régent, est sur le point de se produire à Helsir.gfors, le cabinet actuel ayant dû retirer sfon projet de loi relatif à la fondation d'une monarchie, devant la certitude d'un échec à la Diète. Berlin a un prince en portefeuille et n'entend pas que la Finlande l'y laisse. Aussi bien- faut-il que ce pays, essentiellement démocratique, s'incline et accepte un régime contraire à ses aspirations et à ses traditions, sous peine d'encourir la colère redoutable de son " protecteur!" En Sibérie, la situation politique n'est pas très encourageante. Le gouvernement provisoire a démissionné pour des raisons qui ne sont pas encore connues ; toutefois, le conseil provisoire sibérien s'est réuni à Omsk, et a décidé de fonder un nouveau gouvernement, dans le but de coopérer à l'action des Tchécoslovaques. Il a également confirmé l'indépendance de la Sibérie, annulé les décrets bolshévistes et décrété l'établissement d'une Douma sibérienne. Les Cosaques Ussuricks se sont joints aux Tchèques, dont l'armée orientale se prépare à marcher sur Irkoutsk. Le Japon n'attend plus que la réponse du président Wilson pour mettre en marche toutes les troupes destinées à' l'expédition sibérienne. Le temps presse d'autant plus que suivant une dépêche de Kharbine, les prisonniers austro-alle mands, parfaitement armés, ont atta-. qué le flanc des troupes du colonel Se-menof, sur la frontière chinoise, et qire ces derniers, sous ht pression du nombre, ont dû céder du terrain, toutes les populations fu\ant à l'intérieure de la Mandchourie. —mmnm SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE DE LA MARNE Le rôle (les Tanks Depuis le 18 juillet, jour ou fut déclenchée l'offensive franco-américaine entre la Marne et l'Aisne, les chars d'assaut français ont pris une part glorieuse à la bataille. Après avoir fra: 'hi-Ies lignes ennemies ét facilité l'elîm de l'infanterie, ils accompagnèrent cm précédèrent sans cesse les troupes dans leur avance, donnant une preuve constante de leur habileté'manœuvrière et de leur audace au delà de tout" comparaison. Les "équipages" conduisaient leurs Tanks dans le gros de la bataille, ne reculant devant aucun obstacle et attaquant les centres de résistance, les batteries de l'ennemi sous un feuvterrible des mitravl-leuses el des canon? spéciaux qui étaient concentrés contre eux. Cette grande bravoure obtint les meilleurs résultats. •Chaque section de "Tanks" vint à bout d'une moyenne, de 15 et 20 mitrailleuses allemandes. Certains4 d'entre-eux renversèrent des batteries, mirent les artilleurs ennemis hors combat et assurèrent la câpture d« leurs pièces. Les pertes infligées par les "Tanks"' sont, d'après les déclarations des prisonniers, très élevées. , Du 18 au 23 juillet, les Tanks prirent journellement part à l'action; la plus, grande partie dentre eux firent deux ex-5'^nd'rîSfe-jU» d'autres retournaient à la bataille quatre et cinq fois au cours d'une même journée. A ce moment chaque compagnie eut troif jours entiers de combats à son actif et quelques-uns i des conducteurs menèrent leurs char pendant 30 heures, pendant les journées des 18 et 19 juillet. Temps orageux ton front Le correspondant du " Times 'J au front britannique signale que le temps y est orageux et que les opérations y sont calmes. Un des effets de la pluie semble avoir été avantageux pour l'ennemi: la "fièvre espagnole" est en décli i, ce que les prisonniers attribuent à la disparition de la poussière. Quelques prisonniers récemment capturés par des troupes de Noavelle-Zé-lande se montrèrent particulièrement déprimés et rebelles à toute manifestation aimable de la part de leurs vainqueurs,, refusant spécialement les cigarettes qu'on leur offrait. On apprit plus lard qu'ils étaient persuadés que les Neo-Zé-landais étaient des can>iMies dont l'habitude était d'offrir des cigarettes à leurs' prisonniers avant de les manger. Se non à vero... EN AFRIQUE ORIENTALE Recul des troupes allemandes Les forces allemandes qui ont pénétré dansT Afrique portugaise orientale, en se retirant devant les forces britanniques, ont vu leurs rangs s'éclaircir par la maladie et les pertes subies ; elles sont actuellement refoulées vers le Nord par des troupes portugaises et britanniques.OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du 18 au 24, plusieurs engagements ont eu lieu entre les aviateurs britanniques attachés à la marine et des aviateurs ennemis, dont l'activité vers -la côte anglaise et au-dessus de la côte belge a dépassé la normale ; six appareils ennemis ont été abattus et huit désemparés ; cinq appareils britanniques sont manquants. Quinze tonnes de bombes ont été jetées sur des objectifs militaires à Zeebrugge, Bruges et Ostende. Des destroyers et chalutiers ennemis ont aussi été attaqués à l'aide de bomb.es et un chalutier a été atteint par un coup direct ; on l'aperçut dans la suite en train de couler.—(Amirauté.) Les 26 et' 27 : temps défavorable ; trois appareils et un ballon ennemis détruits ; deux appareils britanniques manquants. —(Quartier-général,^ L'AFFAIRE MALVY m ri Les témoignages pour l'accusation ont pris fin ; ils ont consisté en grande partie dsns le récit des dissentiments entre ' d;vers départements de police, notam- ^ ment au sujet d'étrangers qui étaient ^ autorisés par le ministère de l'Intérieur m à circuler librement, et au sujet d'agita- ~ teurs auxquels on permettait de tenir des I discours incendiaires dans les arsenaux et usines de guerre. A presque toutes les accusations oortées contre lui, M. Malvy ^ répond qu'il a pris toutes les mesures qu'on lui reproche avec l'approbation d complète de tout le gouvernement. Les e témoignages de MM. Ribot, Briand et q Viviani devront montrer jusqu'à quel g point cette défense de M. Malvy se jus- t tifie. é - 1 LES EVENEMENTS EN RUSSIE ; Grande révolte paysanne en Ukraine * Le "Daily Mirror" apprend que la si- c tuation en Russie méridionale est deve- c nue très tendue pour les Allemands et s qu'une grande révolte s'est déchaînée en j Ukraine, à laquelle participeraient plus ] de 75.000 paysan». Ces derniers seraient ] parfaitement bien arm.és et commandés r et donneraient une grande inquiétude aux Allemands, dont les détachements s reculeraient devant eux, se retirant sur ( Kieff. , On mande, d'autre part, qu'une mani- { festation organisée à Kieff, en l'honneur j de Mazeppa, a été dispersée par la police allemande. 1 j Les excès fyolshévistes r Un télégramme de l'Agence maxima- ! c liste dit que les Bolshévistes. après la ré- ! } pression d'une mutinerie à Jaroslav, ont i arrêté 350 hommes, presque tous anciens c officiers,, parmi lesquels se trouvaient, p-arait-il, les chefs du mouvement et des' j partisans des Tcliéoo-Slovaques, et les ont fusillés. ( Une douzaine de socialistes de gauche qui ont pris part aux événements récents de Moscou, y compris les leaders Blumkin et Popoff, ont également été fusillés. Une république du Turkestan Suivant la "Kolnische Zeitung," le ] cinquième Congrès national turkestan a proclamé la république en alliance avec ( l<j Russie. La nouvelle république com- ^ prendra les districts de Semireschensk,. ' de Syr-Daria, de Ferghana, de Samar- ] kand, la province Trans-Caspienne et les ( districts de Khevia et de Bokhara. Des < endroits du district de Bokhara, dont la i majorité de la population est russe, se- ] ront administrés par des conseils ou- < vrier=. Un commissaire républicain a été < attaché comme conseiller à l'Emir de Bo- ] khara. Le Conseil exécutif de'la nouvelle < république comprendra 11 maliométans. LE RATIONNEMENT Dorénavant il ne faudra plus de coupons pour l'achat de "bacon" et "ham." * Par contre la quantité de viande de boucherie qu'on peut acheter chaque semaine sera réduite de ls. 9d. à ls. 8d. Les quatre coupons de viande seront tous employé pour l'achat de viande de boucherie et auront chacun une valeur d'achat de 5d., soit un total ls.8d., tandis qu'auparavant l'on disposait pour cet achat de trois coupons de 7d. La valeur d'achat : d'un coupon pour la viande de boucherie cuite correspondra à 4 onces (avec os) et, 3 onces (sans os) ; et celle pour la langue, les rognons, et le diaphragme à 4 onces. D'autres changements dans le 1 tableau de? équivalents seront annoncés ultérieurement. Pour le "bacon" et "ham" il faudra continuer à se fournir chez le fournisseur où l'on est enregistré; mais celui-ci devra fournir, sur demande, au moins 8 onces de "bacon" ou 12 onces de "ham" par tête et par semaine pour chacun de ses clients enregistrés, et il est autorisé à en fournir davantage si la demande lui..en est faite. Les talons (counterfoils) de bacon doivent être laissés chez les détaillants chez lesquels ils ont £té déposés. Mais les feuilles de coupons de viande ordinaire qui ont été déposés chez un marchand de bacon pour l'achat de ce produit peuvent être réclamés et déposés chez un boucher ou utilisés avec le ".ration book." Les-carnets supplémentaires C, D, E, E et leurs coupons ne pourront plus être employés pour obtenir de la viande ou de« repas de viande (puisqu'on peut sans carnet acheter du "bacon" et "ham") Mais ces carnets doivent être soigneu&e- lent conservés par le cas où ils seraient ?ndus à nouveau utilisables plus tai-d. Les coupons de viande des "emergency irds" des "leave or duty ration books" uoique marqués "other meat only," curront être employés pour l'achat de :ute espèce de viande, à la valeur 'achat nouvelle du coupon. [uMidelaGUERRE ALLEMAGNE -— Un Hollandais qui a résidé cés six erniers mois a Duisberg, a annoncé au orrespondant du "Times" à La Haye ue récemment une très active propa-an.de en faveur du maintien du con-rôle de l'Allemagne sur la Belgique a té menée par les annexionnistes dans ïs usines et les ateliers. De grandes artes de l'Allemagne et de l'Europe oc-identale furent fixées aux murs, mourant le Tunnel sous la Manche comme 'il existait déjà, et les canons:britanni-' ues le traversant sur des voies s'éten-'ant jusque dans les-districts industriels llemands. Le long de ces voies on peut ire: De Londres à Duisburg, 8 jours, ^a Belgique deviendra-t-elle la route de 'Angleterre en marche? La même carte nontre une autre route via Flessingue. Jne autre affiche adressée spécialement ,ux ouvriers montre graphiquement la Grande-Bretagne comme la principale missance militaire, puis vient là France t enfin l'Allemagne ! ' 2TATS-UNIS — M. Baker, secrétaire d'Etat pour n guerre, a informé les membres de la ommission militaire du Sénat améri-ain que le nombre total d'hommes em-larquées pour la France s'élève à 250-000. Deux corps d'armée améri-ains supplémentaires ont été organisés. —i M. Scliwab, le directeur-général de a navigation, a annorlcé que le program-ne de construction des Etats-Unis, qui ■n juin seulement a, réparé 75 p.c. des >ertes en tonnage causées par les sous-narins, demande 4 millions de tonnes l'acier; il a déclaré que les Etats-Unis jroduiront l'an prochain un tonnage de 10 millions de tonnes. -RANGE -— La déclaration suivante est inter-:alée dans le rapport sur le projet de loi srévoyant la levée de la classe de 1920: 'En ce qui concerne les anciennes classes ei mesures qui peuvent être prises presque immédiatement, avant que la~ classe le 1920 soit à l'instruction, sont les sui-rantes^ Les classes de 1888 et 1889 seront ■envoyées dans leurs foyers. De plus, il semble qu'il sera possible d'accorder des îxemptions pouvant être suspendues orsque le gouvernement le jugera néce -saire, à tous les hommes de la classe de L890 qui sont occupés soit à la culture igricole, soit aux usines de guerre, soit mcore à certains autres emplois. Les îommes de la classe de 1891, seront utilisés au service de garnison. GRANDE-BRETAGNE — Le conflit entre le gouvernement et es ouvriers d"- munitions semble entrer ians une phase plus rassurante, et il est orobable que la majorité des grévistes reprendront le travail demain. — L'Office colonial publie un. résumé les travaux de la Conférence impériale. Des résolutions importantes ont été prises au sujet de la démobilisation, de la naturalisation, de la réciprocité entre les Indes et les Dominions, d'une Cour d'appel impériale et des communications maritimes.DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 10 I*. 17. Les troupes australiennes ont exécuté une heureuse opération locale, la nuit dernière, dans le secteur de Morlâncourt.. Deux lignes de tranchées ennemies, sur un front de plus de trois kilomètres, des deux côtés de la route de Bray à Corbie, ont été attaquées et capturées, les Australiens faisant 100 prisonniers et prenant un Certain nombre de mitrailleuses. De nombreuses pertes furent infligées à l'ennemi au cours de cette opération; nos' propres pertes ont été très légères. Deux raids fructueux ont également été effectués par les troupes canadiennes, la nuit dernière, au sud et au nord de Gavrelle, faisant des prisonniers dans ces deux entreprises.. Sur le reste du front britannique il n'y a rien à signaler, en dehors de l'activité des deux artilleries en certains' points..

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