L'indépendance belge

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s.n. 1915, 26 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4qr10/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI « ONE PENNY) BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES, (HOLLANDE : 5 CENTS.) adminibrsation et redaction: ïudor house. tudob st.. london. e.c. TELEPHONE: CITY 3960. ——■—g————■mm—mmm——— bureau a paris : 11, place de la bourse. TELEPH.: {Jallfi. ** LONDRES, MARDI 26 OCTOBRE 1915. (3 mois, 9 shillings. ) abonnements: 16 mois, 17 shillings. ) conservation par le progrès. ll an. 32 shillings. SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite serbe s'accentue.—Attaques allemandes repoussées devant Dvinsk et Riga.—Nouveau succès français en Champagne.—Bombardement aérien de Venise.—Les complots alle= mands aux Etats-Unis. L'insigne.—Emile Royer. Lettre du Vatican. Faits menus, menus propos.—Bob. A la fédération des avocats de Belgique. Noël du soldat belge. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Nos admirables alliés serbes étonnent l'univers par leur incomparable bravoure autant que par leur sublime abnégation.Discutant devant la Skoupchtina îa situation résultant de la double agression germano-austro-bulgare, le chef de cabinet, M. Pashitch, a proclamé, aux applaudissements de la grande majorité de la Chambre, que le devoir d'un peuple était de mourir en beauté plutôt que de vivre dans la honte par la grâce de l'oppresseur ! La Serbie donne aujourd'hui au monde Je spectacle réconfortant d'une nation en prmes, décidée à verser sa dernière goutte ide sang pour le triomphe de la liberté et du droit. Vieillards, enfants, femmes même, vont dans les tranchées et y contribuent vaillamment à la défense de la patrie. En présence d'un tel dévouement, on est doublement affligé d'apprendre que la situation des.Serbes s'est, Jiier, quelque peu aggravée, tout au moins sur le front septentrional, où nos Alliés ont dfx se retirer, quoique la veille encore, ayant contre-attaqué l'ennemi dans le secteur de la MIava, ils lui avaient enlevé quatre canons, des chevaux, des mulets et un matériel assez important. Sur la frontière de l'Herzégovine, c'est-à-dire sur la partie occidentale de la Serbie, les Autrichiens ont passé la Drina et l'ennemi y concentre des forces importantes qui semblent indiquer que les Austro-Allemands vont s'efforcer d'acculer les Serbes et de les rejeter vers le Monténégro et l'Albanie, où leur ravitaillement sera des plus difficiles. A hauteur d'Orsova, sur le Danube, les Austro-Allemands ont passé le fleuve en force, et la jonction des Austro-Allemands avec les Bulgares par eau est un fait accompli. Ou dit que plus de cinquante vapeurs ennemis, chargés de munitions, attendent à Orsova que le pas-Eage soit libre pour ravitailler les Bulgares et les Turcs, qui souffrent d'une pénurie de munitions identique. Sur le Timok les Serbes défendent encore Knaishevatz, mais par ailleurs les troupes bulgares ont déjà gagné la rive gauche. L'occupation d'Uskub par les Bulgares est confirmée, et des nouvelles de source autrichienne annoncent, en dernière heure, l'entrée de la cavalerie austro-hongroise à Valjevo, c'est-à-dire à plus de 70 kilomètres au sud-ouest de Belgrade. Il se confirme que dans la région de Stroumitza les Bulgares, avançant en foroe du côté de Rabrovo, furent repoussés avec de fortes pertes par les troupes franco-serbes. Les troupes françaises sont au sud de Velea Les nouvelles du front russe sont satisfaisantes.Les attaques allemandes dans les régions de Dvinsk et de Riga sont invariablement repoussées et, après une lutte de quarante jours, l'ennemi n'a pu avancer que d'une vingtaine de kilomètres au prix de sacrifices qui, pour la seule région de Dvinsk, sont évaluées à ifc 50,000 tués, blessés et prisonniers, •e A Pétrograd, on semble cependant s'attendre à une poussée allemande plus sérieuse, l'ennemi ayant à peu près a achevé de monter de grosses pièces de n siège et s'étant assuré, grâce à la répara-tion des ponts et des lignes de chemin de ). fer, un ravitaillement plus régulier en e munitions et en approvisionnements de e toute sorte. e La situation sur le front italien reste excellente et les troupes du général Ca-dorna ont progressé dans plusieurs sec-e teurs. Une dépêche de Rome dit qu'au n cours des opérations sur le plateau du Carso les Autrichiens ont perdu en deux ^ jours environ 60,000 hommes, dont 3,000 ig prisonniers. Parmi les tués se trouverait ' un archiduc ! Avec les prisonniers faits samedi et dimanche, le total atteint 28,000 depuis le début de la guerre. Les Allemands semblent se faire un u malin plaisir d'exaspérer le monde par e leurs crimes scandaleux autant qu'inutiles. Après le lâche assassinat de l'hé-® roïque nurse Miss Cavell, les voici qui l* essayent de soulever l'opinion publique par la destruction criminelle des chefs-r d'oeuvres de l'art italien. Une escadrille e d'aviateurs allemands survolant Venise n lancèrent une douzaine de bombes, incendiaires et autres, sur la ville, l'une -> détruisant l'église de Scalzi, dont les e magnifiques peintures murales par Tie-a polo furent anéanties, une autre tombant 's sur la place Saint-Marc, heureusement e sans occasionner des dégâts ! ir Le monde entierr réprouvera ces fcen-'s tatives criminelles qu'aucune nécessité l~ militaire ne justifie. En Champagne, les Français ont rem-!> porté hier un nouveau succès en occu-e pant la plus grande partie d'un ouvrage 1- fortifié allemand, appelé la ''Courtine/' Q qui formait saillant au nord de Mesnil-■- les-Hurlus, dans les nouvelles positions i- conquises lors de l'offensive du 25 sep->- tembre. Cet ouvrage, puissamment or-!- ganisé, s'étendait sur 1,300 mètres de e longueur et avait une profondeur d3 près de 300 mètre.3. Au cours d'une con-.- tre-attaque, les Allemands ne purent res-is saisir qu'une section de tranchées au oen-e tre de l'ouvrage. s La police de New-York vient de métis tre la main sur deux Allemands qu'elle n croit être les organisateurs des récents at-e tentats criminels exécutés contre lestrans-e atlantiques français et britanniques, cer-e taines fabriques de munitions travaillant pour les Alliés, etc. e Une perquisition opérée au domicile n de ces dangereux agents a amené la sai- - sie d'une grande quantité d'explosifs, de s machines infernales, de mines, ainsi que - de documents établissant qu'ils étaient en relations avec le Ministère des Affaires Etrangères allemand. Les coupables, un officier de l'armée allemande blessé sur la Marne et un sol-s dat réformé décoré de la croix de fer, - avaient loué une villa sur l'Hudson et e possédaient, en plus d'une automobile i de course, un autooanot et des plans dé- - taillés du port et des docks de New-a. York. L'INSIGNE. M A Al W , m On se demandait quelles lettres ou quelle inscription devrait porter l'in- 1 signe. Quelqu'un proposait: S. B. Mais ces initiales pouvaient s'appliquer à tout soldat belge. On aurait pu ajouter R. (réformé). Mais cela n'aurait pas répondu à l'exacte situation, puisqu'aucun sol- , dat, depuis que la guerre a éclaté, n'a i été réformé, au sens légal du mot. Nos -soldats blessés ou malades qui, d'après ■ les prévisions médicales, ne seront plus à même de retourner au front d'ici un cer- < tain temps, sont, s'ils se trouvent en Angleterre, déclarés " inaptes au ser- i vice militaire pour la durée des hostilités." En France, on les dit " en instance de réforme." L'une et l'autre de ces formules étaient bitn longues et bien administratives. i Victor Rousseau interrogea: "Pour- 1 «)uoi ne mettrait-on pas simplement ■ ■ soHat belge hors combat "? Et de cette voix douce et un peu 1 timide, qui permet à ses interlocuteurs d'oublier sa gloire et sa supériorité, et de goûter, dans la simplicité de ses propos, le charme et l'élégance de la pensée daire et profonde qui rayonne également en ses œuvres, le grand sculpteur expliquait son inspiration. L'insigne représenterait un soldat blessé, incapable de lutter encore, ayant auprès de lui une épée brisée, et s'attristani d'être hors combat. Ainsi, l'appellation cherchée s'unifiait dans le cerveau de l'artiste à la conception de l'insigne qu'on lui demandait de composer, ce dont il se chargeait à titre gracieux, heureux, disait-il, de pouvoir faire quelque chose pour eux. " Soldat belge hors combat," cela répondait bien à l'idée du Gouvernement, l'insigne ne devant être accordé qu'à ceux qui ont fait campagne. Âlais, l'avouerais-je? Malgré toute mont admiration pour Victor Rousseau,la description de son projet me faisait craindre lune œuvre banale. Le pauvre "philistin" que je suis, s'imaginait déjà une •médaille où l'on aurait vu un soldat couché, se soulevant sur un coude et gesticulant de l'autre bras, tandis que par terre aurait été le sabre brisé, symbole expliquant toute l'affaire. Je ne «avais si la gourde serait à terre aussi, ou pendrait encore sur l'uniforme du a, soldat ! Réminiscence sans doute de quelque vieux bouquin, lu dans mon enfance,et dont l'une des gravures représentait un grognard, le voyant passer du loin, et criant avant de mourir : Vive ^ l'Empereur ! Mais quand, il y a un certain temps ^ déjà, Rousseau mit quelques amis en ,s présence de sa maquette, une émotion très vive s'empara de nous. L'œuvre [e différait totalement de ce que je m'étais imag-iné. L'héroïsme, les souffrances, les [e espoirs de nos soldats de Liège, de Hae-u len et de l'Yser y étaient puissamment [3 évoqués. La figure modelée par Victor Rousseau nous impressionnait comme un -e de ces portraits de Rembrandt où s'en-t_ trevoit le drame d'une vie ; et ce qu'elle nous disait, c'était l'histoire de ceux qui u se sont sacrifiés pour la Patrie à qui u nous devrions tout. x Découpé à jour au milieu d'une guir-,Q lande de chêne surmontée de la cou-ronne royale, le "Hors-Combat" est nu. ^ Assis, les jambes repliées vers lui, il ^ forme avec la guirlande un tout harmonieux. Le corps a cette beauté qui naît ma-n giquement sous les doigts de Rousseau r pour traduire, non seulement la forme et le mouvement, mais encore le frisson même de l'existence, comme dans son (j groupe pathétique, "Vers la Vie." La 0 main droite tient le sabre brisé, qui dis-crètement est modelé sur la guirlande e de chêne,de même que l'inscription "Sol-|0 dat belge hors combat." La tête toute bandée est rejetée légèrement en arrière, e esquissant un défi que complète le geste (S de la main gauche très naturellement posée sur le cœur en signe de confiance ^ et de fidélité. ^ Mais le caractère de l'œuvre vient surtout, je crois, de l'expression du visage t_ du "Hors-Combat." Il reflète la séré-£ nité que peuvent seuls connaître à cette heure les hommes qui ont fait leur devoir au front. Les souffrances endurées, le re-!_ gret de la patrie momentanément per-,e due, la tristesse de ne plus pouvoir con-• < tribuer à sa défense, la fierté de l'effort [ accompli, la certitude de voir la justice lg triompher, tout cela se lit sur les traits du "Hors-Combat," même réduits aux proportions de l'Insigne. e Et son regard entraîne notre pensée , vers les matins lumineux où, après le t_ sombre ouragan d'ignominie et de 5. cruauté, la bonté reprendra ses droits. t_ Ainsi, nos soldats réformés vont avoir cet insigne officiel qu'ils réclament de-puis si longtemps. L'un d'eux m'écrivait e récemment : " Nous sommes déjà bien oubliés. Un ._ fait pour vous le prouver. Au commence-ment du mois, pour célébrer la fête na- 1 tionale, l'Union belge a réuni à ... tous les Belges. Aux accents de la Braban- 6 çonne, le Comité prend place sur la scène, et sur l'invitation du Président g les soldats en uniforme sont invités à 6 y monter, eux aussi. Les bravos éclatent j et ce n'était que justice de témoigner X AIN» ÔZ, DHixNU - aînsî sa reconnaissance envers ces : vaillants représentants de notre armée t qui défend le dernier lambeau de notre t territoire. Il y avait dans la salle d'au-i très soldats, mutilés, mais sans insigne, ■ sans uniforme, et près de moi un jeune : homme réformé récemmént, la jambe , brisée en deux endroits, avait les larmes i aux yeux. Quoi, déjà oubliés ! C'est pour-; quoi nous voudrions savoir quand et où - nous pourrons obtenir cet insigne, au- ■ quel nous attachons un si grand prix? " r Maintenant, cela ne tardera plus. Le ; ministre de Belgique à Londres et M. le commandant Maton, attaché militaire 5 à la Légation, tiennent à remettre, eux-j mêmes, l'insigne aux réformés qui ré-i sident dans le comté de Londres. La cé-rémonie aura lieu samedi prochain. M. 5 Paul Hymans y prendra la parole. Ainsi 5 l'art oratoire n'aura pas moindre part à . la fête que l'art du sculpteur. t Mais, à côté de cette satisfaction r morale que vont obtenir les réformés, il i reste bien des choses à faire pour eux. Mlle Maria Biermé, qui n'est, ; que je sache, ni une anarchiste, ni même i une suffragette, mais qui est bonne et i dévouée, se plaignait dernièrement dans 1' " Indépendance " de la situation faite . à " nos blessés en congé sans solde." . Qu'est-ce que cette catégorie de nos réformés? Quelles sont les règles suivies I par les autorités militaires relativement . à la déclaration d'inaptitude? Quels sont . les droits des inaptes? Il conviendrait de i déterminer tout cela avec précision et de t le faire connaître aux intéressés et aux i comités qui s'occupent d'eux. i Mlle Biermé a parfaitement raison i quand elle écrit : "Il ne faut pas que nos - blessés de la grande guerre finissent par : trouver quelque ironie à s'entendre répé- - ter qu'ils sont des héros, alors que, dans : la vie pratique, ils sont si rarement trai-, tés comme tels." : J'ai déjà dit qu'à mon avis un homme : devrait être chargé par le ministre de la > Guerre de s'occuper exclusivement de la question des soldâtes inaptes qui sont - dispersés en France, en Angleterre et en : Hollande. Ils sont nombreux déjà. Notre - obligation envers eux est sacrée. Son ac : complissement est difficile parce que - nous ne sommes pas chez nous. Des si-. tuations que l'on avait crues toutes pro- ■ visoires, peuvent se prolonger encore. Il ■ est temps-d'organiser notre intervention : en faveur des soldats réformés. Nos de-: voirs envers celui dont la santé est ruinée s et dont l'état réclame des soins, sont au-: très qu'envers l'homme qui est encore à même de gagner sa vie. Il y a en Angle-; terre, parmi les officiers qui s'occupent : des soldats réformés, des dévouements : admirables et touchants. Que M. le commandant Louis ne m'en veuille pas de - dire ici toute la reconnaissance que lui . doivent nos soldats toujours sûrs de trouver auprès de lui l'appui compatible avec le respect des règlements, et que. i M. le major Richard me permette de dire . également le réconfort que leur apporte ■ ses paternelles visites d'inspection. ; Seulement, pour le bien des soldats . belges hors combat, comme le disait hier Gustave Hervé à propos de la politique des Alliés dans les Balkans, " on demande un chef d'orchestre. " EMILE ROYER, député de Tournai-Ath. LETTRE DU VATICAN. (De notre correspondant particulier.) Le nonce du Pape à Bruxelles. Rome-Vatican, 16 octobre. Le nonce de Belgique, Mgr Tacci-Porcelli, se trouve dans cette situation bien anormale qu'étant accrédité près le Roi et le Gouvernement belge, au lieu de résider au Hâvre, il réside à Bruxelles où il se trouve en contact, non avec 'e Gouvernement auprès duquel il est accrédité, mais avec les autorités allemandes qui lui reconnaissent le caractère diplomatique et traitent avec lui à peu près comme s'il avait été accrédité auprès d'elles. A Rome on explique cela et on croit le justifier en disant que le nonce apos- ■ tolique, contrairement à ce qui se passe 1 pour les Ambassadeurs et ministres plé- 1 nipotentiaires, n'est pas seulement ac- > crédité près le Roi, mais encore, en sa t qualité de représentant du Saint-Siège, il exerce la juridiction sur les évêques du pays, et ceux-ci étant restés sur place 1 en Belgique, le nonce ayant d'autre part peu à faire au Havre, il est plus i opportun qu'il reste à Bruxelles où, 1 grâce à la courtoisie des Allemands, ses privilèges diplomatiques sont respectés, et ainsi il peut librement transmettre 1 aux évêques les instructions et les directions du Saint-Siège. Cette théorie de la curie romaine • d'après laquelle le nonce a une juridic- , ». tion supérieur© aux évêques du pays auprès duquel il est accrédité n'est pas admise par tous les Gouvernements. En France, par exemple, on ne reconnaissait au nonce aucun droit de juridiction sur le clergé et les fidèles et on l'accueillait exclusivement comme envoyé du Pape auprès du Gouvernement avec lequel seul il était autorisé à traiter. Ce fut même pour avoir fait acte de juridiction dans le cas des évêques de Dijon et de Laval que le nonce Mgr Lorenzelli provoqua la rupture diplomatique. Situation exceptionnelle. C'est donc dans une situation exceptionnelle et sans précédent que se trouve le nonce de Belgique ; il traite avec le gouvernement envahisseur, reçoit les autorités militaires, et, grâce à leur condescendance, exerce dans toute la Belgique occupée par les Allemands, J'autorité et îa juridiction au nom du Saint-Siège. Lors de la violation de la neutralité belge, le nonce Mgr Taieci-Porcelli se trouvait à Bruxelles. Le secrétaire de la nonciature, Mgr Vallega, s'empressa de partir pour La Haye, prétextant que sa présence était nécessaire en Hollande pour y représenter le nonce apostolique qui est aussi internonce en Hollande. Lorsque les Allemands entrèrent à Bruxelles le 20 août, le nonce était parti depuis deux jours pour Anvers, laissant à la résidence de Bruxelles l'auditeur de IMIMMItlIllllllllliIIIIIIIItilililiillllllIIIIlIlItllIIIIIIIItllt i y e « Dans les rues " obscures. il . j. Maintenant, que par suite d instructions nouvelles, les rues sont de n moins en moins éclairées, il est plus il que jamais indispensable d'être extrêmement prudent, de ne pas tra-^ verser les rues à la légère et surtout t de se placer sur les réfuges établis s pour les piétons au milieu des ar- e tères. > * * * En traversant une rue,observez,dans t sa première moitié, la circulation e verp la droite et, dans la seconde e moitié, vers la gauche. Traversez s en ligne droite, c'est plus court. N'allez pas obliquement, surtout 1 au croisement des artères. Rappelez, vous toujours, qu'aux endroits encombrés, se trouvent des agents de s police. Traversez de préférence près des réverbères pour qu'on puisse vous voir. * * * a a Si vous désirez arrêter un !bus, placez-vous le plus près possible e d'un réverbère et demandez délibérément l'arrêt en élevant la main, e Le conducteur du motor-bus aura ainsi l'occasion de remarquer à quelques mètres devant lui un candidat voyageur et saura arrêter aisément et pratiquement son 'bus. e e The Advertising Manager, Electric Railway House, t Broadway, Westminster, S.W, s 94 l IHililIlIllIllIlllilIlllllllllllHlillHlIllIlHlllillllIllllllllll i e la nonciature Mgr De Sarzana, avec le e titre de chargé d'affaires muni de pou-e. voirs spéciaux et exceptionnels, e Le 25 août eut lieu une réunion du e corps diplomatique dans laquelle on examina la question si les représentants s des Puissances, restés à Bruxelles, de-r vaien.t entrer en rapport avec les Alle-£ mands et traiter avec eux. Mgr. de Sar- - zana, en cette occasion, exposa son point de vue, déclarant quie pour lui c'était un devoir strict de prendre sous sa protection le clergé et l'église de Belgique, et ■ que par conséquent il devait se mettre en rapports avec les autorités militaires allemandes, précisément pour mieux * pouvoir exercer ce .mandat spécial. On dit que les autres représentants 5 diplomatiques ont admis les conclusions s du représentant du Saint-Siège. 1 Remontrances. Mgr de Sarzana se serait aussitôt mis 1 en rapport avec les autorités allemandes et de sa propre initiative il aurait, dès le J 27 août, fait des remontrances au général von Luttwitz au sujet de l'incendie de e la bibliothèque de l'université de Lou-vain, qui disait : c'est une université pon-] tificale. Il aurait aussi insisté pour ob-! tenir la libération de Mgr Ladenze, recteur de l'université et de quelques membres du corps académique. On ajoute - que le même prélat aurait fait des remon-e trances au sujet des mauvais traitements s infligés aux évêques de Namur et gc - Tournai et qu'il a aussi présenté ses ob-i servations au sujet de ce qu'il appelait la e " retenue " imposée par les Allemands , au cardinal Mercier. i Aux remarques à propos de Louvain, le général allemand aurait répondu à j Mgr de Sarzana que de la part des sol- e dats allemands il n'y avait eu aucun acte i de malveillance contre l'université et que e s'ils avaient su de quoi il s'agissait, cer- 3 tainement ils n'auraient pas incendié ce e local. C'est sur la base de cette réponse, e parait-il, que l'auditeur de la nonciature renseigna le Saint-Siège en faisant re- à marquer que la réponse du général alle- i mand aevait être exacte, vu que d'après t ses renseignements, à la bibliothèque de e l'université de Louvain il y avait au mo- SGème année. No. 253

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