L'indépendance belge

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s.n. 1914, 10 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06xx51/
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\ Sôéme année* No. 329. E INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELG1 CL» CONTINENT: 15 CENTIMES. ' ■*———^~ ■ : : ■ Administration et Rédaction, Tlûor House, Tudor Street, E.C. i ONDRES JEUDI 10 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. ' ' ^ " ' - ■ bbbr-nwiib- ■ wi LE DEVOIR. il* Le Devoir n'est pas un sentiment I qui se discute. On l'accomplit, sans rai-I sonner, uniquement parce que c'est le Devoir. C'est bien ce que savent les représentants de l'autocratie et c'est parce qu'ils n'ignorent pas que la conscience humaine est généralement faite toute d'une pièce qu'ils osent encore déchaîner, en trompant l'opinion, une guerre telle que celle à laquelle nous assistons... Que leur importent le Droit et la Justice ! Ils savent que lorsqu'ils seront arrivés à tromper l'opinion de la population, ils i mèneront celle-ci où ils voudront parce qu'elle croira accomplir son Devoir et qu'elle ne raisonnera plus celui-ci. C'est ce qui arrive à la majorité de la population allemande. Trompée par les affirmations militaristes et mensongères de sa diplomatie, on voit cette population se battre avec | courage parce qu'elle croit accomplir son Devoir : sa majorité ignore qu'elle est i criminelle. Quel est le Devoir, dans ces conditions, des populations conscientes qui ne i sont pas trompées, elles, et qui savent [ qu'elles ont été victimes d'une diploma-I tie éhontée — et du clan de l'autocratie germaine? N'est-ce pas de se dresser de toutes leurs forces contre l'envahisseur ? N'est-ce pas de prendre dans la Nation toutes les forces utiles dont elle dispose —et de crier bien haut : — Le Devoir est là : que personne n'y manque ! N'est-ce pas dire aux jeunes gens, liant les nerfs sont solides, dont le sang est pur, et que d'autres luttes, aussi fa-I ligantes parfois que celles de la guerre, I n'ont pas atteint physiquement — de leur dire : — Vous avez 18 ans, vous avez 25 ans, vous avez 30 ans : allez-vous laisser le fusil à ceux-là seulement que la loi appelle et n'allez-vous pas les seconder? Tous ceux qui ont un cœur robuste dans la poitrine et des nerfs solides, Iaisse-ront-ils poser cette question sans y répondre négativement? Ah ! s'il s'agissait d'une guerre offensive, la guerre telle qu'elle se présente pour les Allemands, I c'est-à-dire une guerre de conquête, une | juerre d'envahissement d'un autre pays, — alors nous serions les premiers à dire, i :ar nous ne sommes pas des barbares, nous : — N'y allons pas! Mais il ne s'agit pas d'une guerre de cettç espèce ; il ne s'agit pas d'attaquer : il s'agit de défendre les droits élevés de l'Humanité contre la barbarie de l'esclavage.Le Devoir, dans ces conditions, ne doit pas se discuter ; il est tracé aussi nettement qu'est tracé dans la vie cou-tumière, le devoir du père de famille ayant à défendre ses enfants. Il est lumineux et il se résume ainsi : — On nous attaque ; on veut nous soumettre ; on veut nous enlever notre flignité d'hommes et nos libertés morales. Luttons!.,. Mais j'entends l'objection qui nous est faite aussitôt par les hojnmes de 18 à 30.ans, ayant des enfants: , —Vous dites que, dans la vie coutu-jmière, le Devoir du père de famille est »e défendre ses enfants? Ne compre-Ttez-vous pas que notre devoir est de rester auprès d'eux pour les nourrir?... C'est là le Devoir qu'on discute. Ne fconge-t-on donc pas que la lutte actuelle est une lutte pour le bonheur des enfants même? Que les pères confient donc les petits aux autorités publiques: c'est à celles-ci à agir—et elles manqueraient à leur tour à leur Devoir, si elles laissaient les enfants des soldats dans le besoin. L'autorité militaire est à même, d'ailleurs, de juger chaque cas particulier... Ah ! c'est cruel, on le sait... Mais ne faut-il pas abdiquer les sentiments les plus purs et les plus sacrés en présence de l'ignominie de l'attaque dont nous avons été l'objet? N'est-ce pas l'âme de la civilisation et du progrès que défendent nos soldats d'aujourd'hui ? Le Devoir est là—pour tous ceux qui sont en état de l'accomplir efficacement, c'est-à-dire pour tous ceux qui sont dans les conditions d'âge, de santé et de fa- * Voir " l'Indépendance " d'Hier. mille requises par le gouvernement et l'autorité militaire. Voyez donc le miracle accompli par les jeunes belges à Liège et ailleurs : cette poignée d'hommes a maintenu les hordes. Ceux-là ont accompli leur devoir : ne faut-il pas continuer? — Vous avez tort, nous a écrit quelqu'un à propos d'un article antérieur, de faire ainsi appel au Devoir—car dans d'autres pays en guerre la proportion des soldats est moindre, par rapport à la popu'ation, que chez nous...Nous ne devons pas faire plus que les autres ! C'est là encore la discussion du Devoir...Et cette discussion est stérile. On accomplit son Devoir, en admettant même que d'autres ne l'accomplissent pas : cette dernière proposition constitue d'ailleurs une simple hypothèse.Attaqué par une bête féroce, va-t-on regarder autour de soi si d'autres se défendent suffisamment, avant de se défendre soi-même? Non, répétons-le : le Devoir ne se discute pas : il est le cœur de la Vie—et si l'on arrête ses pulsations c'est la vie heureuse qui meurt, la vie qui ne peut être goûtée que lorsque la conscience est satisfaite. {A suivre.) CAMILLE ROUSSEL. NOTES DU JOUR. (De notre correspondant.) Bordeac x, le 3 décembre 1914. Déjà à la fin du XVIIIe siècle, Mirabeau écrivait : " La guerre est l'industrie nationale de la Prusse.'' Depuis, la. Prusse n'a pas changé, elle a seulement annexé toute l'Allemagne pour les , besoins de son commerce barbare. Par exemple cela coûte cher à l'Allemagne en général et à chaque Etat en particulier. Avant 1870 chaque Etat allemand payait en moyenne 42 francs par an et par habitant, aujourd'hui la dépense est montée à 301 francs par tête. Aussi, il y a quelques années, en 1900, le " Vaterland," le grand journal catholique de Munich, écrivait non sans acri-, monie : " Ainsi les frais de notre admirable . armée se montent à treize milliards de francs, soit deux fois et demie et un peu plus que l'indemnité de guerre payée par la France! C'est là une somme inouïe, fantastique, qu'il nous a fallu tirer de nos poches pour le plus grand . honneur de la Prusse, qu'on appelle encore quelquefois par dérision sans : doute, l'empire d'Allemagne." Depuis 1900 la Bavière a encore déboursé deux milliards de plus, ce qui • n'empêche pas le premier ministre bavarois, M. de Hertling, de déclarer, ■ comme il l'a fait hier, que le devoir de : tout bon Allemand est de se grouper : autour du Kaiser dans les circonstances présentes. Le Kronprinz Bavarois, le • prince Rupprecht, le beau-frère du roi : des Belges, essaie de se rendre digne de ; Guillaume dont il commande les troupes en se signalant par ses atrocités comme ; à Louvain et dans le Nord de la France, i C'est là cq que le chimiste Oswald, le prix Nobel d'il y a deux ans, appelait ■ dans son interview célèbre "contribuer à la mission de l'Allemagne ", ■ et dire que cet Oswald, qui marche : sur ses quatre-vingts ans, s'est fait une réputation de gallophile dans ' les sociétés dont il suivait les congrès. ' Que doivent être les autres? Cette " mission de la Prusse " que ' nous voyons aujourd'hui à l'œuvre, il y a longtemps que les savants la pro-1 clament dans leurs chaires et dans leurs : cours. En 1808, quand Frédéric-Guillaume III, sur les incitations du docteur ' [Schmalz, de l'université de Halle, que Napoléon 1er avait fermée après Iéna; quand le roi de Prusse ouvrit la nouvelle ' université de Berlin, le philosophe 1 Schleiermacher, le rival de Fichte, pré-: dit qu'un " terrain solide était préparé ' pour l'accomplissement de la mission de ; l'Etat prussien ". La mission de l'Etat prussien, nous ' la voyons à l'œuvre, et il suffit de lire 1 les rapports officiels adressés aux Etats-' Unis, où sont résumés les actes de barbarie incroyables et d'atrocités sans nom qui sont approuvées par les 93 intellec tuels les plus illustres de 1 Allemagne 11111 contemporaine, qui se sont déshonorés , à jamais. qu< C'est une preuve que dans ces têtes carrées l'esprit prussien ne change guère, et cette immutabilité explique comment, malgré leurs déclarations qui ne trompent plus personne, les socialistes Li allemands sont bien les descendants de leurs coreligionnaires de 1868. A cette époque, sous la demande de Bismarck, le parlement de l'Allemagne du Nord venait de voter l'açticle 57 de la loi mili- a taire ainsi conçu : " Tout Allemand doit œl le service militaire, et ne peut se faire sa remplacer dans l'accomplissement de ce mc devoir." Le chef du parti progressiste un prussien, qui était un pacifiste con- 1 vaincu, M. Loewe, essaya de porter la v< 1 question du désarmement général. M. Pa Loewe était un orateur de talent ; les ex' socialistes prussiens envahirent la salle au du meeting et des bandes de Kamarades dispersèrent les assistants à coups de C01 gourdin. Ce sont les successeurs de ces socialistes qui ont voté tous les crédits de la ^,e guerre et, au Reichstag, n'ont pas trouvé d une seule parole de protestation contre la e violation de la Belgique et les horreurs en qui s'en sont suivies; ceux-là aussi ®a comme le ministre bavarois, de Hert- se: ling, se groupent autour du Kaiser, dont ils sont les agents disciplinés. Us collaborent à la fameuse " mission de FCI la Prusse ". Jm JEAN BERNARD. le£ no P. S.—Au sujet de notre article sur la ge franc-maçonnerie allemande, un lecteur se< de Londres veut bien compléter les renseignements généraux que j'ai résumés, bo et il me rappelle que la maçonnerie aile- qu mande fut fondée à Hambourg en 1737 ; les elle admit le prince héritier de Prusse, no plus tard Frédéric le Grand. Celui-ci, vo devenu roi, fonda une loge à Berlin et no devint grand-maître de la franc-maçon- m« nerie prussienne. Depuis, ajoute mon de correspondant, tous les rois de Prusse jusqu'à Guillaume II ont présidé la loge- eff mère de Berlin. Guillaume II refusa ce l'i^ poste, mais il désigna pour le remplacer lai le prince Frédéric-Léopold de Prusse. pi< Ces détails méritaient d'être consignés da au passage pour les non-initiés, les lei " profanes " comme on dit en style toi maçonnique. J... 0ù ~ de UNE LETTRE NAVRANTE. ?° en l,: M. Crupp , ancien ministre des Affaires Etrangères, avait bien voulu d'< promettre à notre correspondant M. les Jean Bernard un article pour " l'Indé- du pendance Belge " au sujet de l'héroïque de attitude de la Belgique dans les lamen- qu tables circonstances actuelles. Ce Voici la lettre que vient de recevoir ré notre collabora eur, elle n'était pas au destinée à la publicité ; mais les détails C donnés par M. Cruppi se rattachant aux or épreuves communes que nous traversons, kr nous nous croyons autorisés à la publier aP pour nos lecteurs. ch Vin Paris, le 29 novembre 1914. Mon cher ami,— foi Peut-être savez-vous déjà l'explication de mon L( silence? Le 4 novembre, entre Ypres et Messines, mon fils, Jean-Louis, a été tué en conduisant bravement au feu la section qu'il commandait. L© 10 novembre, ignorant de ce désastre et ras- 1er suré par des nouvelles assez récentes sur le sort de ce cher enfant, je me rendais à Saint-Omer pour chercher à le voir sur lo front et visiter nos lignes dans la région d'Ypres. Le 11 novembre, je tO parcourais à Reinighelst les environs du champ ir de bataille et, sans pouvoir rencontrer mon fils, je constatais auprès de divers officiers qu'aucun ^ mauvais bruit me semblait courir sur son sort. Le SC jour même je me rendais à Fumes par Loo ; le roi Albert voulait bien me recevoir et j'éprouvais de bien vives émotions en causant avec cet être admirable si loyal et si noble des réfugiés belges et £l\ des mesures a prendre dans leur intérêt. Le soir, ç[<; à Cassel, je voyais longuement notre compatriote, le général Foch. Le lendemain, exempt encore d'in-quiétude, je revenais à Popperinghe et, assistant 3.1 de loin à l'affreuse bataille, je pouvais apercevoir Jg des environs du Mont Kernel les lieux où mon pauvre enfant, que je croyais plein de vie, était tombé une semaine auparavant. Enfin, le 14 je regagnerais Paris et aussitôt je recevais le choc des nouvelles inquiétantes. Nous partions aussitôt, ma femme et moi, pour Saint-Omer et. le soir, dans les cantonnements je recherchais auprès des camarades de mon fils les renseignements qui ne me laissent aucune espérance bien que son corps n'ait pas été retrouvé. Depuis ce jour, nous sommes accablés; j'ai pu aller jusqu'à mon fils Marcel, qui est au feu entre Reims et Berry-au-Bac, et lui laisser quelque bé confiance dans l'hypothèse d'une disparition. Pour — nous tous, depuis la mort de mon fils Paul, ce cher enfant que je perds était un dernier rayon de ..c gaîté, de confiance, de jeunesse. Maintenant, nous allons rentrer chez nous, à la qi campagne, j'ai besoin de silence et de solitude. a Ma femme est admirable; elle oontinue à soulager , bien des misères et. elle va emporter dans notre ke midi une centaine de pauvres enfants du Nord . ou de Belgique. Aurai-je le courage d'écrire pour vous, dans quelques jours, l'article que vous me demandez. J'essaierai si je peux. Mais le pourrai-je? Votre tout dévoué. JEAN CRUPPI. LA SYMPATHIE DU DANEMARK. L'héroïque conduite du peuple belge, la vaillance admirable de son armée, comme les souffrances sans nombre de sa population civile, ont suscité dans le monde un mouvement de sympathies et a un élan de charité incompressibles. De toutes parts, chaque jour, nous en arrivent des preuves nouvelles, mais, nulle part, peut-être, ne s'est produite une explosion de sympathies aussi générale, aussi touchante qu'en Danemark. En mai dernier, le petit Royaume commémorait le 50e anniversaire de la guerre des " Duchés " et de l'occupation du Schleswig et du Holstein. Les vétérans de Duppel avaient rafraîchi | dans toutes les mémoires le souvenir 1 des souffrances de tout un peuple, qui en dépit des persécutions continues, garde au fond du cœur sa nationalité, ses espoirs. En août, quand on apprit l'invasion brutale du territoire belge, quand fut remarquée la fourberie du gouvernement impérial, quand le peuple sut les ruines, les assassinats, les ignominies sans nom, manifestation de la Kultur germanique, un long frisson d'émotion secoua tout le Danemark. Partout dans les villes, dans les bourgs et les campagnes on n'entendait | que la même complainte : " Les Belges, les malheureux Belges ! Nous savons, nous, ce qu'est la bonté dés Huns, que vont-ils endurer ! Leur geste admirable nous sauve, ils défendent nos droits, en même temps que les leurs. A nous de venir à leur aide ! " Les dirigeants appeurés firent de vains efforts, la pression des représentants de l'Allemagne fut sans effet, la surveillance, les dénonciations de milliers d'espions les laissèrent indifférents et les danois donnèrent, avec leur or, le meilleur de leur cœur. Et aujourd'hui, ce ■ tout petit pays, sans grandes fortunes, p où la vie est chère et difficile par suite p de la crise économique intense, a recueilli p pour les " pauvres Belges " la somme J énorme de 799,000 kroner, soit environ f 1,130,000 frs. \ Pas un journal qui n'ait tenu à cœur v d'ouvrir ses colonnes aux souscriptions: c les feuilles locales, du plus pauvre bourg p du Jutland ou des îles de la Baltique et 1 des Détroits, sont fières de recueillir s quelques centaines de kroner, et à t Copenhague la grande presse a vu li réussir sa souscription comme jamais r aucune autre dans toute la Scandinavie, p C'est le " Berl:ngske Tidende/' le grand t organe danois, qui recueille 500,000 s kroner, c'est le " National Tidende " qui apporte 88,000 kroner de la part des classes bourgeoises, c'est le " Kjobru-hava" qui lance la touchante idée de fonder un " home danois," à créer à Londres, en faveur des enfants belges que la guerre a fait orphelins et qui en quelques jours reçoit 12,000 kroner, c'est toute la presse (plus des 9/10 des journaux) de toutes ; les confessions, des tous les partis, de tous les coins du pays) qui publie des 1 appels " Pour les Belges " et qui leur envoie de l'argent. Non, ce n'est plus une • souscription pour les Belges, c'est presque une souscription nationale. Et demain quand les nôtres héroïques, , avec les vaillants alliés auront " bouté defiors " les vandales, le Danemark tout entier partagera leur allégresse, comme ; aujourd'hui il s'associe si noblement à ' leurs souffrances. NOUVELLES DE HOLLANDE. (Correspondance particulière.) Scheveningue, 28 novembre 1914. ' Un communiqué de la Rijkspostspaar-, bank — la caisse d'épargne hollandaise ■ — a fait savoir aux intéressés que dorénavant il ne sera plus remboursé sur les livrets d'épargne belges que 50 frs. par i quinzaine et par ménage. Cette décision ; a jeté la consternation parmi les réfugiés . belges. Beaucoup d'entre eux ayant dc- 'Everyman' Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : CHARLES SAROLEA. sEverymans est le meilleur hebdoma* daire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. I 'EverymaiT publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction i belgo-britannique. l'Everyman' par la propagande de M. 5 Charles Sarolea, a deja s réuni 900,000 frs. (neuf ^ cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. . 228 , pensé l'argent liquide qu'ils avaient em- : porté au début de la guerre, ne vivent i plus que grâce au montant de leur livret. t Jusqu'ici ils avaient pu toucher cent i francs par quinzaine. Les voici réduits à vivre avec 100 frs. par mois, ce qui n'est r vraiment pas suffisant, car ici tout se cal- : cule en gulden ou florins, soit un peu l plus que deux francs en monnaie belge., t La nouvelle décision de la Rijkspost- r spaarbank aura pour résultat d'augmen- i ter le nombre de réfugiés secourus par j le Steuncomité, car il est certain que les s ménages se composant de parents et de . plusieurs enfants ne pourront plus con- i tinuer à subvenir eux-mêmes à leurs be« D soins; t V s Deux officiers allemands internés à ~ Bergen s'étant échappés, on a rendu e leur parole aux officiers anglais internés a à Groningue. Ils ne pourront plus, ainsi s qu'ils l'avaient fait jusqu'ici, résider à l'hôtel ou dans des maisons particulières, ^ et seront logés dans un local spéciale-s ment érigé pour eux. s Deux prisonniers de guerre français e viennent d'arriver à Oldenzaal (Hol-s lande). Ils avaient gagné la frontière hollandaise après avoir erré cinq jours e et cinq nuits. A diverses reprises, ils ~ avaient réussi à échapper à la surveillance des postes allemands. Ils ont ex-primé le désir de regagner le plus tôt e possible le front des Alliés. Comme ils 1 étaient pourvus d'argent, ils ont pu quit-e ter immédiatement Oldenzaal pour se ^ rendre à la légation de France à La Haye. * * On vient de recevoir ici des nouvelles de M. P. Otto, membre de la seconde Chambre hollandaise, qui avec M. Van de Vos, fait en ce moment une tournée en Belgique pour s'enquérir de la situation des instituteurs belges réfugiés en "- Hollande. Doivent-ils, ou ne doivent-ils e pas, rentrer en Belgique? M. Otto et son compagnon se trouvaient ces jours-ci à s Bruxelles, après avoir passé par Lierre, r Duffel, Malines et les environs. Ils s'ap-n prêtaient à partir pour Louvain, Liège s et se rendre ensuite, si possible, à Namur :- et à Charleroi. Il résulte de l'enquête

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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