L'indépendance belge

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s.n. 1916, 14 Novembre. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9z9086482k/
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S7ème année. No 270 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDES 5 CENTS) administration et redaction : îudop ho'jse, tddor st., london, e.c. TELEPHONE: CITY 3960. bureau a paris : .1. place de la bourse. TELEPH,f «* MARDI 14 NOVEMBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. ie lundi 13 nov. f3 mois, 9 shillings.) abonnements : u mois, 17 shillings. ^ conservation par le progres. 11 an, 32 shillings. J LA SITUATION. Lundi, midi. Les nouvelles qui nous parviennent des différents fronts sont des plus satisfai-: santés, et le début de la nouvelle semaine voit les troupes alliées en progrès partout.Sur la Somme, les Français, à la suite d'une série d'opérations heureuses, ont conquis ie.s derniers groupes de maisons de Saillisel, et le village est entièrement aux mains de nos Alliés. Les pertes de l'ennemi ont été sévères et nos amis ont fait au cours de la lutte 227 prisonniers, officiers et soldats, et capturé huit mi-1 trailleuses. Plusieurs attaques allemandes au sud de la Somme, dans les régions de Pressoir, de Deniécourt et de Berny, furent repoussées. Sur la partie britannique du front de Picardie l'activité n'a pas été moins grande. Dans la nuit de vendredi-samedi, les "Tommies" ont complété le succès remporté par les Canadiens le 21 octobre et ont ravi à l'ennemi une nouvelle portion de la fameuse tranchée Regina (mille mètres) et cela nonobstant un violent tir de barrage exécuté par l'artillerie ennemie. Dans la région d'Ypres les Anglais ont lâché des gaz contre les positions allemandes qui forment saillant au sud ' de la ville. Il serait injuste de ne pas honorer d'une mention spéciale les hauts faits des aviateurs, tant britanniques que [ français, qui, soit dans des missions ' spéciales ou en pays ennemi, ont fait preuve de la plus grande bravoure. Les raids les plus sensationnels sont ceux effectués contre les hauts-fourneaux de Vôlklingen (au nord-ouest de Sarre-[ bruck), de Ilagedange et de Rombach | (pour la seconde fois), ainsi que contre la i £are d'Offenbach (au delà du Rhin), où des dégâts importants ont été occasionnés.Lés aviateurs allemands ont bombardé, ! cuk, les villes de Nancy et de Lunéville. Sur le Carso, nos Alliés italiens ont ! occupé deux nouveaux pics et ont cap-i turé deux canons de 150mm. Dans le Trentin, d'importants mouve-t ments de troupes ennemis ont été observés, et dans les Alpes juliennes les trou-f pes alpines, tout en consolidant leurs i positions sur la côte 309, se sont empa-| rte Sd'un canon de 150 mm., que l'enne-! mi avait dû abandonner. Les Autrichiens, pour se venger des derniers, succès italiens, ont lancé des ! bombes sur Padoue, et s'en vantent ! Les vaillantes troupes serbes ont remporte une nouvelle victoire sur la Tcher-na, où, dans un. magnifique assaut, elles ; ont enlevé aux Germano-Bulgares l'importante position de Chuke et une partie | du village de Polog. Les -contre-attaques livrées par l'ennemi après qu'il eut reçu des renforts -furent toutes repoussées et les Setibes qui, dans la première phase de cette bataille, avaient fait 600 prisonniers, en firent 1,000 autres au cours de la seconde phase, qui s'est terminée par une déroute complète de l'ennemi. En plus des 1,600 prisonniers mentionnés, nos Alliés capturèrent huit canons, des mitrailleuses-et un important i matériel. Le total des canons capturés f par les Serbes depuis la mi-septembre [ est ainsi de 56 ! En Roumanie la situation est: inchangée. Sur le front de la Dobroudja, la retraite allemande, continue et nos Alliés occupent à une vingtaine de kilomètres - U.II-» J.LUU J11.W.1-. i.urnu -ui- u-iait'mjq.in. au nord dfc Tchernavoda, une ligne qui va de la Mer Noire au Danube. La nouvelle de l'autre jour, parlant de combats à cinq kilomètres du pont de Tchernavoda était exacte mais a été mal interprétée. C'était sur la rive gauche (côté roumain) du Danube qu'avait eu lieu l'engagement en question et il semble que c'est dans la crainte de voir une attaque se produire contre son flanc gauche •— du côté du fameux pont — que Mac-kensen a rétrogradé vers le sud. Il y a lieu cependant de faire remarquer que d'après les indications contenues dans les communiqués tant amis qu'ennemis, les troupes germano-bulgares sont maîtresses des deux extrémités du pont dont on ne nous dit .pas s'il a été réparé. S'il faut en croire un message de Pétrograd, l'ennemi aurait évacué Constanza, qui serait en grande partie détruit ! Au total, le recul de l'ennemi en Dobroudja serait de 31 milles. Les nouvelles du front transylvain sont contradictoires en ce qui concerne les combats dans la région de la passe de Prédéal, où les Allemands prétendent, contrairement à la version de Bucarest, avoir capturé plusieurs positions roumaines. Berlin parle également de mille prisonniers faits dans la vallée de l'Aluta (région de la passe de la Tour Rouge), mais, de ce côté, les Roumains disent-avoir fait des progrès. Plus au nord, nos Alliés poursuivent leur offensive, qui s'étend sur un front de cinquante kilomètres ! Cette offensive est exécutée probablement en concordance avec l'attaque russe dans le nord de la Transylvanie, région de Dorna-Watra, où nos Alliés opèrent en territoire ennemi. En Galicie îles Allemands disent avoir fait des progrès sur la Narajowka, mais dans Je centre-russe nos Alliés ont. repris, la plus grande partie des positions qu'ils avaient perdues dans la région de Skrobova. Les nouvelles d'Athènes indiquent qu'une certaine détente s'est produite et que le gouvernement du roi Constantin a fait des concessions au sujet de l'enrôlement dans l'armée du gouvernement provisoire d'officiers et soldats appartenant à l'armée régulière. Le roi Tino exige cependant qu'ils donnent auparavant leur démission de l'armée régulière. En attendant le 18me régiment de l'armée nationale grecque, qui part pour le front macédonien, a été passé en revue à Salonique en présence de M. Vénizélos, des ministres et de nombreux officiers grecs et alliés. Le correspondant du " Morning Post " à Athènes laisse entendre que l'ultimatum allemand envoyé à la Grèce a été "sollicité" par le gouvernement Lambros qui désire avoir un motif sérieux pour refuser aux Alliés la remise des fusils, canons et munitions que ceux-ci ont demandés. On voit par là que les dispositions du roi Constantin à l'égard des Alliés n'ont pas changé, et M. Politis, le secrétaire aux affaires étrangères du gouvernement provisoire, a raison de dire que le cabinet Lambros exécute aussi aveuglément que ses prédécesseurs les ordres venus du palais royal, qu'il n'a aucune volonté personnelle et qu'il poursuivra jusqu'au bout sa politique germanophile, glissant de plus en plus sur la pente de l'anarchie et de l'impotence. TRIBUNE LIBRE. Les ASPIRATIONS YOUGO=SLAVES Monsieur le Directeur, Dans ma dernière lettre que vous avez I eu l'extrême obligeance de publier dans i votre numéro du 8 novembre, je me suis borné à confondre des calomnies cle la I presse chauvine italienne sur la prove-| nanee "louche" de nos fonds de pro-| pagande. Avec une loyauté parfaite dont Ie vous exprime ma plus cordiale grati-i tude, vous avez, dans une note précé-i <lant ma lettre, apporté votre précieux j témoignage, basé sur une examination personnelle clés pièces à conviction, de la ! pureté de notre patriotisme. -Tais il vous a plu, dans votre note, ! 1® toucher au problème yougo-slave lui-| même. Et puisque vous en parlez en connexion avec ma visite chez vous, on pour-peut-être attribuer à moi-même vos > 1('ées sur la solution de ce problème, ^r, elles sont en <jpposition diamétra-ement opposées au programme, énoncé , û an s de nombreuses déclarations et rc-; 'lions par le Comité Yougo-Slavej le Parlement et' le gouvernement serbes et le Prince-Régent de Serbie lui-même. ( Voici, en quelques mots, ce programme: la délivrance du joug étranger des Yougo-Slaves—Serbes, Crcates et Slovènes—et leur union avec leurs frères de race de la Serbie et du Monténégro dans un seul Etat indépendant sous la dynastie de la famille royale de Serbie. La Serbie, qui est notre porte-drapeau, n'a pas de velléités de conquête; ses sacrifices surhumains n'ont peur but que la délivrance et l'unification de notre race. La côte orientale de l'Adriatique est, depuis treize siècles que nous nous y sommes installés, ethniquemenfc yougo-slave. C'est un fait indiscutable. La Dalmatie compte à peine 18,000 Italiens contre 610,000 Serbo-Croates. Les aspirations des extrémistes italiens sur notre côte vous semblent justifiées comme compensation pour les sacrifices de l'Italie clans cette guerre d'a bord et pour des raisons stratégiques ensuite.Le premier de ces arguments est, permettez-moi de le dire, étonnant sous une plume belge. Est-ce que nous sommes au temps du Congrès de Vienne où l'on a dressé une nouvelle carte de l'Europe sans consulter les nations":intéressées elles-mêmes? Est-ce que l'Italie, telle un Shylock, voudrait se faire payer sa collaboration à la Victoire par un lambeau de cliair taillé dans le corps vivant de la nation yougo-slave? Est-ce que les Ailiés font cette guerre terrible non pas pour délivrer les petites nations de leur esclavage, mais pour ieur faire changer cle maîtres et les employer, à la fin, comme petite monnaie, pour le règlement de leurs comptes ? Le3 raisons " stratégiques " sont encore de pire aloi. Pour de telles raisons l'Allemagne s'est- arrogé le droit d'envahir la Belgique, et pour cie telles raisons elle la gardera si elle le peut. De telles raisons, profondément immorales, sont, d'ailleurs, dans notre cas, pour l'Italie absolument futiles. Les nationalistes italiens feignent cl'i- ■ gnorer que la réalisation du programme yougo-slave suppose la disparition de l'Autriche-Hongrie comme Etat. Contre qui, alors, aurait besoin l'Italie de se garantir stratégiquement ? Contre les Yougo-Slaves qui, après la guerre, n'au- < ront- ni le moindre canon èt, au moins pour une génération, n'auront ni le loisir ni les moyens de penser à la création d'une flotte—pour attaquer l'Italie! D'ailleurs, ayant Otrante d'un côté et Vallona de l'autre, l'Italie pourra, l'An-triche-Hongrie disparue, fermer l'Adriatique comme un lac. A quoi bon lui servirait donc la côte orientale, habitée.par une population qui saisirait la première occasion de s'insurger contre ses nouveaux maîtres? Les Balkans continueraient d'être un danger permanent pour la paix de l'Europe. On i^rétencl que la possession de la. côte orientais- do- -l'A .ur garantirait l'Italie contre le danger des sous- I ■ ■■■■■'Il MWIII IIIIII I !■ I ■■ H— ■ ■ ■ ■ ■ Il III II 1 I II ■ |i II II |i III II II ■ I I marins. Mais est-ce que la Grande-Bretagne, avec la flotte la plus puissante du monde, a pu empêcher les raids répétés :1e sous-marins allemands dans la Manche même? Vous craignez une Yougoslavie puissants et préconisez, à côté d'une Serbie îgraudie, une Croatie autonome avec, à sa tête, un prince russe et sous le protectorat cle l'Italie ! Malgré toutes les homélies que, de temps en temps, nous entendons des grands de ce monde sur la Justice et le Droit, nous, les petits, n'oserions jamais espérer la réalisation le nos aspirations nationales si, heureusement, elles ne concordaient avec les intérêts intrinsèques des Puissances alliées. Formant un bloc territorial continu, peuplé d'une race homogène, la Yougoslavie sera un rempart prédestiné contre la poussée germanique vers l'Adriatique 3t l'Egée. Une Croatie autonome ne serait qu'une autre Albanie. Elle serait un désastre pour les Yougoslaves. Les deux Etats -— la Croatie et la Serbie — seraient le jeu des Puissances rivales. Mais elle serait désastreuse pour la paix îuropéenne aussi. Le bloc territorial yougoslave coupé en deux, la route vers l'Orient, si ardemment convoitée, serait ouverte à l'ambition mondiale des Germains.Et puis, est-ce que la Croatie est une colonie nègre en Afrique centrale, qu'on userait lui octroyer un prince et un protectorat étrangers ? Non, pas de Croatie "indépendante." lous les Etats yougoslaves qui se sont îbauchés au cours de notre histoire tendaient vers l'unification de notre race entière. C'est uu rêve millénaire. Pour lui notre race a versé des torrents de -ang. Pour lui nous saignons à l'heure ictuelle. Pour lui nous ne cesserons pas ie lutter. Il ne s'évanouira qu'avec le lernier souffle du dernier Yougoslave. Agréez, Monsieur le Directeur, l'ex-oression de ma plus haute considération. H. HINKOVIC. Membre du Comité yougoslave. Londres, le 9 novembre. LA VIE DE PARIS. .-«j Vous souvenez-vous des quelques observations que nous avons consacrées ici mêmfc à ces glorieux mutilés de la guerre, nous avons parlé notamment de ces hommes-troncs, qui n'ont plus ni bras ni jambes et n'ont conservé que le cerveau qui pense, souffre et se souvient. Après bien d'autres, je vous ai parlé de ce fils de notables Parisiens qu'on dit réduit à cette terrible extrémité et que soigne avec un dévouement inlassable une jeune infirmière, une brave fille-sans fortune, à qui les parents du mutilé offrent trois millions de dot pour lui faire épouser son malade, et qui refuse malgré tout. Ce fait soulève un joli problème de psychologie. A ce sujet, je reçois le très curieux billet suivant : Monsieur,—J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre article sur l'histoire du fils rie ce grand commerçant parisien qui m'a beaucoup intéressée. .Te connais une jeune fille, d'excellente famille, instruite et distinguée, d'une honorabilité parfaite, qui a l'intention, après la. guerre, cle se dévouer à un de nos glorieux mutilés. Si vous connaissez la famille du jeune héros et que vous vouliez en. parler aux parents, je ine ferai un plaisir de vous donner le nom et l'adresse de la jeune fille. Croyez-bien que la gros?e fortune du blessé n'entrera pour rien dan6 la chose! ... . La jeune fille a perdu son père depuis longtemps, industriel très connu dans le Midi de la France, et sa mère n'a nullement besoin d'elle pour vivre. Excusez, monsieur, la grande liberté que je prends et veuillez croire à l'assurance de nies sentiments les plus distingués. MLLE X. Je supprime l'adresse et le nom, mais je les tiens à la disposition de ceux—en petit nombre évidemment — que cela peut intéresser. La lettre est curieuse en elle-même parce qu'elle nous apporte une preuve nouvelle du dévouement féminin. Le cas n'est pas isolé. Je vous ai cité l'exemple de cette jeune fille de Toulouse qui, riche, elle aussi, jeune, jolie et de bonne famille, a consenti à épouser, il n'y a pas longtemps, un de ces grands blessés qu'elle avait soigné dans un hôpital, un homme à qui on avait dû couper les bras et les jambes. Ce sont des exemples de ce que peut le dévouement de la femme en face de malheureux qui semblaient destinés à la solitude et à l'isolement. Vous voyez qu'il n'en est rien. Quant à raisonner, je laisse cela à de plus subtils et pius experts que moi. Il nous suffit de savoir que les grammairiens ajoutent souvent au mot dévouement les mots de sacrifice et d'immolation. Le cœur humain s'explique souvent par d'incompréhensibles contradictions. JEAN-BERNARD. LETTRE DE HOLLANDE. A l'Université de von Bissing. Le correspondant de Bruxelles, du "Nieuwe Rottcrdamsche Courant," a assisté a l'ouverture de l'Université von Bissing. Il conte ses impressions dans le no du 29 (matin). En voici quelques extraits; » "Pour la circonstance, la salle des fêtes avait fait un bout de toilette, mais les teintes toutes neuves des velours et les couleurs encore fraîches des portes juraient avec tous les tons vieux de ce qui avait été laissé intact. Il leur manquait la "patine." Pas de changement dans la loge centrale qui a conservé son velours rouge garni d'un "L" en or. Seuls les bustes de la famille royale ont été enlevés et remplacés par une grande statue de Minerve."Ce matin, vers le quart de 7 heures, cinquante à soixante-quinze rlam ingants bruxellois sous la couduite de l-'rans Eeinhardt ont quitté Bruxelles avec moi; le poète Raphaël Verhulst a mené autant d'Anvcrsois. Ils remplissent la salle do figures connues. Mais évidemment, ce ne sont pas les seules; des professeurs, dans leur nouvelle toge, circulent dé-Hbéremment, bien plus librement que les années nrécédentes. a l'ouverture de l'année aca démique. Prof. Willem de Vreeze fait la causette avec M. Doinela Kieinvenhuis Nye-gaard, qui a l'air d'un Tolstoï; le député Au-gustéyns arbore la jaquette pendant que le député Alfons Hendrickx porte l'habit. Il y a beaucoup de dames en toilette qui ont pris possession de l'espace libre formé par l'amphithéâtre. Beaucoup -d'enfants mêmes qui sont sous l'impression de lu, solennité régnante.-Et puis, il y a les cent cinquante étudiants nouvellement inscrits, qui n'ont pas encore l'air d'être chez eux. Le personnel enseignant, comptant trente-six personnes, s'avance derrière son recteur, pendant que l'orchestre joue "Berg op zoom houdt u vroorn," en rempla-ant la " Brabançonne," d'usage anciennement. A côté du recteur s'assoient les professeurs Aerens, administrateur, et de Vreeze, secrétaire, fï. Sauf le prénommé il ne resto des anciens professeurs que Dr J. Obrie, car 1e Dr Lahousso est gravement malade. Ce corps enseignant se compose en grande partie d'hommes encore jeunes, la plupart ayant à peine atteint ou n'ayant pas encore dépassé la quarantaine. Le recteur, Dr P. Hoffmann, tie,nt le discours inaugural, car l'Université de Garni entre comme Université flamande dans une ère nouvelle. Dans un très long discours, prononcé en hollandais impeccable (le recteur est natif du Luxembourg), Hoffmann établit la quadruple tâche des Universités comme institut; scientifique. (Suit le résumé du discours)... " Après que les applaudissements eurent cessé, un chanteur entonne "Mijn Moeder-spraak," do Benoît. Un petit garçon apporte au recteur des orchidées retenues par un ra-ban aux couleurs flamandes. Ensuite, le prof, de Vreeze lit le rapport donnant la situation actuelle de l'Université, et do ce qui compte être fait dans'le plus proche avenir: l'érection, d'écoles d'agriculture, des mines et d'une école vétérinaire. Ainsi nous aurons, dit-il, une Université complète telle que la rêvait Lode-wijk de Iîaetze. " Le recteur ensuite fait part de la mort du prof, van den Berglie, et donne lecture d'une adresse des membres de la section hollandaise des étudiants du "Algenieen Nederlandscli Verbond." "De nouveau l'orchestre et le même chanteur, chantant le " Wilhelmus" et le " Vlaam-solie Leeuvr." Tous accompagnent, y compris les professeurs. "lia cérémonie est terminée. "Aucune personnalité officielle allemands n'était présente. Et aucune personnalité localg non plus. "lies policemen qui n'avaient pas grand chose à faire, portaient l'uniforme d'Etat." Petites nouvelles. Le comité officiel belge a eu l'heureuse idée de convoquer le 15 novembre l'assemblée des comités de Hollande à Ba-erle-Duc, en Belgique libre pour y organiser une série de cérémonies à 1 occasion de la fête du roi. L'administration communale de cette commune 'arrêtera le programme détaillé de la journée, d'accord avec le comité officiel. * * * Un ministre d'état hollandais, M. de Savornin Lohrnan, député, a accepté la présidence d'un groupe qui a acheté les revues " Duitsche Stemmen," et " De Toorts," si connues pour leur germanophilie, et cette dernière pour ses attaques ignobles contre le gouvernement belge et spécialement contre le ministre de ia guerre. Le fait n'a pas été sans produire une impression pénible parmi les Belges. Le "Telegraaf" en a parlé et a critiqué vertement l'homme d'Etat hollandais.* * « Le journal illustré, "Het Leven,"-' donne un cliché représentant l'engin tombé, près de Gorinche, d'un Zeppelin qui est venu se promener sans plus de gêne que cela au-dessus du territoire hollandais. La boîte... à benzine à l'air d'avoir de bien belles dimensions. Le cliché d'un arbre fendu par l'explosion est aussi très curieux. On sait que le gouvernement hollandais a protesté énergiquement à Berlin. * • * La revue américaine qui paraissait à Bruxelles sera maintenant publiée a Amsterdam. Elle espère améliorer les relations avec les républiques sud-américaines.* * * En Autriche les gens fortunés prévoyant la débâcle des couronnes après la guerre placent leur argent dans les diamants taillés. En Allemagne le fait est moins général. Fournir du taillé à l'Autriche et a l'Allemagne c'est donc aider nos ennemis à garder leur force financière. Dr TERWAGNE. A L'HÔPITAL BELGE BU CAP FERRAT. Le grand hôpital militaire belge établi au Cap Ferrât, dans les anciennes propriétés du Roi. Léopold II, a pris en ces derniers temps une grande extension. Des baraquements ont été construits près de la villa des Cèdres, et les installations du Col du Caire, complètement terminées, répondent à tous les desiderata. M. le colonel Glancîot, qui a la direction de tout ce vaste établissement, où son zèle et s'a science s'exercent inlassés, peut être heureux des résultats acquis. Et tous les étrangers qui visitent l'hôpital et ses dépendences sauront lui rendre justice. Lors de la lète des morts une cérémonie touchante à réuni au cimetière de Saint-Jean le comité-directeur, les membres du çorps médical et tous les blessés et malades belges de l'hôpital du Cap Ferrât. Arrivés dans le cimetière, où reposent, côte-à-côte, les vaillants soldats des armées belge et française, une couronne portant l'inscription: "Aux morts de France, aux morts de Belgique, réunis dans l'immortalité comme ils le furent dans la commune < i héroïque défense de leurs foyers," a été'déposée par les soins de la direction de l'hôpital mixte belge. M. le lieutenant-colonel Loppcns, qui s'est acquis de si \ives sympathies à

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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