L'indépendance belge

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s.n. 1914, 16 Mars. L'indépendance belge. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/862b854d3w/
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SN il UxiLri BELGES *THQT£ xDrnoss ear. jorfi* — sa. SJLfiESL £ON£EE.YAH03 >A1tXE PROG££S — Edition du matin j « I. 4 Tl V CS 85* ANNÉB Lundi 16 raars 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 17* rue de» «able», Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de ia Boursf» ABONNEMENTS : ÉDITIOÏf QUOTIDIENNB «UWE.Ofi». 28 ff. S nois, IQ ft. 3 «it, S fr. lUX£HBOtlftfi(gr..OJ ^ 28 fr. » «fr. ■» 8 ff. awiKa» 4fltt» aff. * afc EDITION HEBDOMADA1RK Ihttrutionili it f Outra-nirl X> PAGES, PARAISSANT LB MBRCREDt tra an »« franc* Hlxuiola„„ its franca ^Lujourd'hui ALUSMAGNE ET RUSSIE, par Roland De Marès. Ia tension russo-allemande. — Importante conférence politique. — Le programme militaire rosse. — Declarations du comte .Witte. — Commentaires russes et ailiemandss. En Angleterre. — La question du « home rate». -^,1 Declarations de M. Winston ChurehiM. En Russie. — Protestatioiis contre l'attitude de l'Autriche-Hongrie. -— .Une caiaslirophe. En Allemagne. — Les brutaHtés dans Tarmée allemande. En Bülgarie. — Devant la Haute-Cour. . Au Brésii. — Les troubles dans l'Etat de Ceara. — Intervention des troupes federates. Lettre dïtalie. Votes du jour, par J.-B. En Belgique. — Les libéraux liégeois. Dans l'Orient lointain. Un anniversaire de Bakac. Ghronique des livres belges. Lecons sur la l~:i^-:e auxiliaire internationale. Les Lettres et lés Arts. Revue des Revues. Vient de paraitre. Ghronique mondaine. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants. bulletin hebdomadaire de la Bourse de BruxeUes (6° page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont para d'abord dans noire première edition, publiée a 4 heures de Taprès-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième edition, publiée a 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième edition, publiée ie matin. BRUXELLES, 15 mars. L arciènle polémique russoallemandecontinue a próoceuper vivement Topiiiion internationale et la note otticieusepubliée par la « Norddeutsche Zeitung» pour .mettre les choses au point et ctégager la responsabilité des cercles ol'tieieis d'une campagne de presse eertainement inopportune n'a pas complètement rassurê les esp rits. Uuand on suit de prés cette polémique, on est assezsurpids de devoir constater que, sousprétexte de oritiquer des mesures mililaires clout la Russie est seule juge,qu'ellea le droit de prendre si elle lesconsidère nécessaires a. sa sécurité,d*étranges rancunes que Ton croyait depiiis longtenips éteinies remontent a la surface. Les journaux allemands se plai■ijiient■ des sentiments que le peuplei usse. manifeste dans tous les domainesa regard du peuple allemand; ils seplaignent de ce que des milüers deHusses avant fait leurs études dans lesuniversités allemandes rapportent ensuite en Russie la haine de la cultureallemande; que les elements allenandsdans les provinces de Touest sont suspects et tracaSsés; que -d'étranges defiances subsistent k leur égard pourtout ce qui touche au commerce et a Tindustrie. On comprend par la que lapresse allemande n'est pas satisfaite des efforts déployés pour assurer la penetration allemande en Russie et que sa deception dans eet ordre de choses^ est pour une large part dans les amères critiques dé la politique russe qui setont jour. La traditionnelle amitié entre Berlin et Saint-Pétersbourg est qualifiée de «légende» et du coup, on conteste toute valeur pratique aux relationspersonnelles si cordiales' qui existent entre Guillaume II et Nicolas II, alorsqu'au lendemaïn de Tentrevue de PotsVlam ces relations personnelles des deuxsouverains étaient tenues pour si effioaces qu'elles pouvaient faire contrepoids a Talliance l'ranco-russe ellemê-me..JfiV En réalité, la presse allemande a perdu tout sang-froid en presence des mesures militaires tres normales, tres logiques, prises par la Russie et elle se trouve surtout décue parce que des années durant l'opinion allemande a été entretenue dans Tillusion qu'en cas de eonflit europeen la Russie n'appuierait pas efficacement la Prance et se contentera-it de créer une tardive diversion sur la frontière allemande de l'Est. On s'est fié a cela parce que Ton n'ignorait pas que le plan de campagne russe était essentiellement un plan défensif et que la preparation d'une action russe decisive du cóté de TAllemagne nécessiterait des semaines — des semaines que 1'Allemagne pourrait mettre a profit pour jeter la masse énorme de ses armées contre la France et porter a celleci un coup fatal. Les mesures militaires prises actuellement en Russie, le renforcement Considerable des armées du Tsar; la reorganisation de l'artillerie et du service d'approvisionnement; Ja concentration de grandes forces de ravalerie dans les regions de l'Ouest; le déplacement dans la direction de la frontière allemande de la première Ügne de concentration des troupes, tout cela fait comprendie que le plan de ^amaagne. rj^se n'est pjug basé sur ie principe d'une prudente defensive, mais qu'il tend a une offensive rapide dès le premier jour de la guerre. La portee róelle de Intervention russe en cas de guerre continentale s'en trouve profondóment modiflée aux yeux des Allemands et il n'est pas douteux que les efforts faits en ces deux dernières années pour rendre l'Alliance franco-russe plus effleace, pour lui donner le caractère d'un instrument diplomatique inflniment souple, ne sont pas étrangers a oe changement radical de la situation. Gela signifie-t-il que la Prance et la Russie se prép^arent et frapper un grand coup; qu'elles menacent réellement l'Allemagne? Xullement et il faut forcer" le sens des mots et des choses pour le soutenir sérieusement. Gombien de fois n'at-on pas constaté, avec raison d'ailleurs, que l'empereur Guillaume et le gouvernement allemand ont donné des preuves manifestes de leurs intentions paciflques en empêchant un conftit europeen de se produire a la faveur des crises politiques si nombrouses et si graves de ces dernières années? Et Ton ne manquera pas de faire valoir, avec raison encore, que le Kaiser et le gouvernement allemand eurent en cela d'autant plus de mérite que la supériorité de La Triple-Alliance leur donnait ia certitude de la victoire. La France et la Ptussie peuvent-elles être suspect-ées aujourd'hui de nourrir des intentions moins pacifiques que TAllemagne parce qu'elles ont compris le danger qui résulte pour elles au point de vue de la politique générale de leur infériorité militaire et parce qu'elles veulent y remédier en faisant un grand effort pour rétablir l'équilibre sur ce terrain ? Comment la presse allemande ne se rendelle pas compte qu'il y a dans tout ceci un simple effet a longue distance de la facon dont 1'Allemagne a constamment invoqué sa supériorité militaire pour peser sur la solution diplomatique des plus graves problèmes ? Qu'on se rappelle done ce qui se passa lors de la crivse oriëntale provoquée par la brutale annexion de la BosnieHerzégovine è, rAutriehe-Hongrie. Le gouvernement de Vienne déchira tranquillement le traite de Berlin, qui portait la signature de toutes les puissances, et quand la Russie, pour laqueile le « statu quo » balkanique était un prin|cipe| intangible^ protesta;, elle vit se dresser en face d'elle TAllemagne bien résolue a soutenir l'Autriche-Hongrie de toute la force de ses armées. Quand 1'An gieterre, la France et la Russie insistèrent pour qu'une nouvelle conférence européenne revisit au moins pour la forme le traite de Berlin et regularise ainsi l'annexion de la BosnieHer-zégovine, ce fut encore la diplomatie allemande qui s'y opposa. L'AutricheHongrie, seule n'eüt pas été en mesure de jouer jusqu'au bout ce róle : ce fut répée allemande jetée dans la balance qui fit pencner cette balance du cöté de Vienne. Par la suite, si l'AutricheHongrie et, dans une certaine mesure, ritalie n'avaient pas eu la certitude ab■ solue d'etre soutenues jusqu'au bout par TAllemagne, croiton qu'elles se seraient risquées a maintenir pendant toute la guerre balkanique l'attitude si dangereuse pour la paix générale qui fut la leur? Croiton qu'elles auraient réussi. a imposer cette creation d'une Albanië factice qui constitute une source nouvelle de dangereuses complications pour FEurope? En fait, l'Autriche-Hongrie et riatlie ont escompté constamment la toute-puissance militaire allemande, et c'est par le supïême argument de l'épée allemande qu'elles sont parvenues a leurs fins. Qu'y a-t-il d'étonnant,. dès lors, que la Russie, tenue par deux fois en échec dans eet Orient europeen qui présente un intérêt historique vital pour élle et qui est le domaine naturel de tous les peuples slaves, veuille aujourd'hui modifier les conditions dans lesquelles se présente pour elle la lutte diplomatique et s'assurer ,elle aussi, du suprème argument de l'épée toutepuis-sante pour empêcher qu'elle ne soit encore sacrifice dans l'ayenir immédiat comme elle le fut dans le plus récent passé ? L'Allemagne paie aujourd'hui de toutes les inquietudes qui se manifestent chez elle la trop grande complaisance qu'elle mit a permettre a ses alliées de «faire tant de bruit avec le sabre allemand», comme on l'a dit un jour. Puisque seule la supériorité militaire vaut pour les solutions des questions internationales, la France, la Russie et l'Angleterre commettraient visa-vis d'elles-mêmes la plus grave des erreurs en ne cherchant pas a l'acquérir, en ne mettant pas au service de leur diplomatie eet argument dont la Triple-Allianoe a par trop abusé. Il y a lèt une situation de fait nouvelle dont TAIlemngne devra prendre son parti et contre laquelle toutes les campagnes de presse du monde ne pourront rien. Gela ne modiflera en aucune facon les relations traditionhellement correctes et confiantes qui existent entre Berlin et Saint-Pétersbourg; mais pas plus que ces relations n'ont empêché F Allemagne d'appuyer de toute son influence Taction austro-hongroise mettant la Russie en échec dans les Balkans, pas plus elles n'empêcheroni, la Russie de - soutenir de toute son influence Taction générale de la Triple-Entente, düt-elle réserver des deceptions amères & 1'Allemagne et ei ses alliées. G'est 1'Allemagne, il faut bien le reconnaltre, qui s'est engagée la première dans cette voie et qui a fait rexpérionce de cette methode; oUe ne peut done trouver mayvais que d'autrea luiveat Texemple qu'elle a &mo4 Quant a craindre que la tension actuelle n'aboutisse finalement a un conflit armé, a cette guerre européenne qui serait par la force des choses une guerre générale et que d'aucuns se plaisent a considérer comme inevitable, nous ne pouvons nous y résoudre pour notre part. La réplique francaise et russe a raccroissemënt des forces militaires allemandes a réellement cqnsolidé l'équilibre. L'AutricheHongrie se debat dans des difficultés intérieures considerables et a devant elle le bloc balkanique qui ne resterait probablement pas indifférent è. un tel conflit, puisqu'il ne peut plus se développer que par les dépouilles autrichiennes; ritalie est occupée pour de longues années en Tripolitaine, et sa situation spéciale dans la Méditerranée l'obligerait è, faire preuve de la plus grande prudence. Ce n'est pas dans de telles circonstances que Ton pourrait songer k provoquer systématiquement une guerre,' a laquelle l'Allemagrie devrait faire face a peu prés avec ses seuls moyens et qui, si formidables que soient ces moyens, ne donneraient pas la certitude absolue de la victoire. Une grande nation comme celle-ci, ayant atteint un procligieux degré de développement industriel et commercial, no peut songer k jouer toute sa prospérité, tout son immense avenir sur un geste de dépit et de folie. La crise présente se calmera, comme se sont calmées tant d'autres crises, plus graves, plus angoissantes par le caractère des circonstances oü elles se produisaient. L'opinion allemande se rendra compte que la France et la Russie font preuve, comme l'Allemagne ellemême, de patriotisme vig-ilant en renforgant leurs armées, puisque Taction politique des grandes puissances ne vaut que pour autant qu'elle puisse s'appuyer solidement sur des fusils et des canons. Gela amènera peut-être les dirigeants réfractaires a toute idéé paei.flste. k se convaincre que, puisque personne ne saurait avoir le dernier mot dans la course aux armements, il vaudrait sans doute mieux chercher une base de limitation qui garantirait pour longtemps l'équilibre et qui écarterait pour les tins et les autres toute menace de ruine... Gela, on doit le souhaiter, on peut même Tespérer: mais il serait d'une suprème naïveté de Tescompter dans Tappréciatdon de la situation géölcalé de TEurope. ROLAND DE MARÊS. La Tension russo-aKemandi Le gouvernement et les deputes SaiiQt-Péteirsboua'g, 'samedi, lê mars. Le pirésidjenit de la Douma, M. Rodzi*aubfLes, pourraient être couverte paa* un préïèvement sur les réserves du Trésor. Le ministre des finances, qui a panlé le dernier, a montré l'état tres satlsfaisant des finances inisses. La « Novoie Vremla » dit qu'au cours de la conférence le ministre des affaires :étran0ères a donné sur la politique extérieure des explications rassurantes. Le minis lie de la guerre a demaudé une nouvelle loi militaire et a expïiqué cjue la defense du pays devait être poussée jusqu'a Textrême, mais ii a ajouté que les mesures prises ne visaient que le' mainüen de la paix. (a) Interview du oomte Witte Buidapesth, samedi, 14 mars.- L* 'tt Az Est » publie un interview qu'un de ses lédacteurs, envoyé spécialement k SaintPétersbourg a eet éffet, a eu avec\e comité Witte. Ge-lui-ci a expnimé des vues tres pessimistes 'au sujet de la situation exitérieure.' ÏAi Tsar, a-t-il dit, est extrêmement paci.fisie et désire éviter une guerre, a condition toutefois qu'aiicun tort ne soit fait a la Russie, mais en ce qui concerne la situation extérieure, il faut tenir compte de ce que les affaires des Balkans ne sont nullement réglées. Seul le premier acto est joué. Nous en sommes maintenant a Tentr'aote, qui durera peut-être des années, peut-être "seuiliement des mods. Ptanmi les questions graves, le comité WiWe fait figurer les rapports entre le peuple roumain et la monarchie austro-hongroise'. Eb^rieurenienit, ditrdd, ces rapports n'ont' suia aucune modification, mais les sent-imenils ont beaucoup change. Il trouve, d'autre, part, que les rapports entre la Triple^Aliiance et la Triple-En-tenste manquent de netteté. La Russie, dü/t-il, n'a cer-taMiementpas d'initeniions offensives contne TAIemagne. Seüiement les sentiments en:^"rste,e, £ J'égard de TAlilemagpe ïeconit toujours -naitre dés" doutes. T(30jtöfoas les puissances désirent la paix, mais comme la T-ripüiePAülliianee et la Tiripüie-Ésoitente sont ■composées d'éstéments- nétérogènes, ü pourra toujours surgir certains doutes k eet égard. Ce qui est tres' caractéristdque, c'esft'qu'aussitOt après la fin de la guerre ■des Balkans le3 armemends sont devenus partiOUit pluis initenses.- Qeite coui'se aux armements empêche. de naitre une' impression de caüme. Le comte Witte a parlé égaiement de la "question du traite de commerce avec TAllemagne. Gn ne peut pas savoir, dit-il, ce qu'il en adviendra. Comme le commerce et ■ Tindustrie exercent dans ce domaine une grande influence, il peut en résuiiter des consequences qui influieront aussi sur les rapports politiques. Le rédacteur assure que le comte Witte a appose sa signature au bas de eet interview pour en garantir Tauitihentieiité. (a) es tranger ALLEMAGNE Les mauvais traitements dans l'armée Berlin, samedi, 14 mars. Ie> « Vorwaar.ts | annonce que le conseil de guerre de Posen a condamné hier a deux ans de prison e,t a la degradation un sous-officier, pour mauvais traitements répétés en vers un inférieur, qu'il f or ca k se reiever pendant la muit, qu'il frappa brutalement a -pkisieurs reprises a coups de martinet et auquel il extorqua de Taingent. A 4'ooeasion d'une visite des chambréesle même sous-officier avait jeté a la figure de plusieurs recrues ie contenu d'un crachoir.*)^;(a) ANGLETERRE Le ((home rule » Declarations de M. Churchill Bradford, samedi, 14 mars. M. Winston Ghuncliiü a prononcé ce soir un idüisJcoïiirs au sujet des modifications proposées au pro jet df? « home rule » par M. Asquüftöi.Ges propositions vont faire faire a ia question un grand pas en avant, mais pour Torateur c?est tout ce que le gouvernement raisonnabilenient consenüra, . M. GhurahdM. declare que la mort du premier soïdat anglais tné par les orangisites de TUlsiter pi'ovoquerait dans le pays tout entier une explosion de codène, telde que les conservateurs auraient a s'en défendre et qu'elile ébranJerait la société entière. Les libéraux ne se laisseront pas intonider par des menaces. L'ordre et la legaMé Temporteroaxt. La Grande-Bretagne ne veut pas être retógüée au .niveau du Mexique. Si les orangistes de 1'Ulster pensent que le seul remede est une revolution, ils n-ont qu'a. mettre ce remede k Tépreuve. M. Lingworttli, secrétaire en chef du pantd liberal, a declare,, .dans un diecours qu'iln'y aura pas d'elections générales avantque le « home rule », la separation del'Eglise et de TEtat dans le pays de Galüeset l'abolition du suffrage multiple coni'éré a certains élocteurs soient devenus des lois promulguées.(a) ARGENTINE Travaux publics Buenos-Ayres, samedi, 14 mars. Le gouvernement a decide d'accepter le pret de 10 millions de livres sterling $ui li,;est offert par une maispn angkise et dont le produit est destine a rexécution k j Buenos-Ayres d'importants travaux hydrauliques. Le contrat.sera signé lundi. ,(a) BRÈSIL Les troubles dans l'Etat de Geara Intervention des troupes federates Rio de Janeiro, samedi, 14 mars. Le mareohal Hermès da Fonseca a décrété une intervention dans l'Etat de Ceara. 11 a chargé le commandant des troupes federates de mettre sa decision k execution (a) — M. Regis Oliveira, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, est nomraé ambassadeur du Brésii k Lisbonne. (a) BULGARIE A la Haute-Cour Sofia, samedd, 14 mars. A Taudience de Taprès-midi de la HauteGour, M. Ghenadieff a soulevé la question préjudicielle affirmant que le proces avait été engage de maniere inconstitutionnelle, parce que le vote du Sobranié mettant en jugement les ministres poursuivis n'a pas été émis par les deux tiers des deputes, comme la loi l'exige. La proohaine audience est fixée a lundi '(a) . . CHINE Journal suspendu Pékin, samedi 14 mars. • Le prineipal journal chinois, te | Tahaml pao », avait crditiqué la conduite des troupes chinoises, qui n'avaient pas pu'rédnore a Timpuissance la.bande de brigands appedée « les Louips Mancs ». Il avait dit que les sol'dats avadenit refuse de combattire parce qu'ils trouvaient leur, remuneration iinsuf fisante. Le journal a été suspendu hier soir. Son directeur a été arrê-té. Les autorités refusent de faire connaltreles motifs de cette mesure.(a) ITALIË Epilogue de Téchouement du «San Giorgio » Naples, samedi, 14 mars.Le capitaine de vaisseau Cacase ét le lieutenant de vaisseau de Gliuiberti, reconnus ooupables de negligence dans réchouenient du (tSan-GiqrgÏQw, ont été condamnés, le premier, a six^tó^s de suspension et, le second, a uneu^g^gciiplinaüe. Tous deuxsont condamnés"aux;dépens et k des dom-magesmtérêtjfcjèi^eflffi'Êtat:(a) Les concessioriis .• en Asie-Mineure \ ^-J^mê'i samedi, 14 mars. Le synd'Lcat itaHen pour les concessions ;en Asie-Minöure' ei Ja compagnie anglaise Smyrne-Aïdin ont signé « ad" referendum » un accord comiplet su-bordonné a certaines conditions déterminées se frattachant aux ohemins de Ier. On ne connalt pas les détails. JAPON Le scandale de la marine Arrestation d'un amiral Tokio, dimanche, 15 mars.Le viceamiral Tsurutaro Matsuo a étéarrêté. Cette arrestation se rapporte a Tanaaredu scandale de la marine. L'amiral avaitété intenrogé récemment par te procureurau sujet de la construction de navires en Angleterre..(c) Secousses sismiques Tokio, dimanche, 15 mars. Un violent tremblement de tenre a eu ' lieu a Akita, capitate de la province de ce nom. On a ressenti six secousses qui ont dure plus d'une heure. Le tremblement de terre a produit une vive aillarme parmi les habitants. Quakmes maisons se sont éoroul'ées. Les communications par chemin def er et les communications téléphoniques et têlégraphiques ont été interrompues pendantplusieurs heures. On ne signaüe aucune viotame.(c) RUSSIE Protestation contre les agissements austro-hongrois Paris, dimanche, 15 mars. On mande de Saint-Pétersbourg au « Petii, Parusten )> : Ce soir a eu lieu, sous la présaxtence de M. Brobinsky, depute, une reunion des représentants de tous les partis, dont les partas constartuitionnel et- diémocraite; cdnq milie . personnes y assistaient.' L'assemblee a émis une violente protestaitaon oonftre la politique de TAufari-cneHongrie envers les nationaux russes (politique qua s'est manifestée par des condemnations dans le proces de MarmaraSi-getdi et'dans le proces de Lamb erg), (a) Arrestation d'un anarchiste Paris, dimanche, 15 mars. On mande de Belgrade au « Temps » : La police spéciale serbe a mis hier en état d'arrestation a Uskub, a la requête d'insipecteurs de police russes et francais, le fameux anarchiste russe. Alexandre Pawloff. PawJoff, qui est accuse d'etre l'auteur de plusieurs crime.3 commis en Russie et que ces agents suivaiemt a travers TEurope depuis plusieurs semaines, aurait été, d'après certains documents trouvés en sa possession, dósigné par la dernitre conférence anarchiste de Copenhague pour attenter a 'la vie du tjsar Nicolas. Les autorités d'Uskub ont égaiement arrêté un ingénieur russe nommé Krocos,dont PawMf était l'hóie depuis quelquesjours. Krocos, ayant démonlré qu'il ignorait les opinions de Pawloff, a été remis enliberté hier soir. Quant a ce dernier, il a été remis a la police russe.(c) TURQUIE ^- La Serbie a propose a la Porte denommer comme ministre chargé de la representer a Constantinople M. StefanoJvitcb, qui signa avec Re chid bey le traitéj de paix turco.-serbe* , te) x° -as Lundi 16 mars 1814 Les annonces sont reguess A BRUXELLES : aux bureaux du jotrjfrl» A PARIS : 11, place de la Bourse. A L0NDR&S i cues MM. John-F. Jones & O, tfi \ Snow Hill, K. CL; a fAgence'Havas, n° iÜL Gheapside E, G.; et chez Jïeyroud & Fils, Lbd% «°»14-18, Queen Victoria Street, et ï. B. Brown% ltd, s° 163, Queen Victoria Street, jk AMSTERDAM; cnez iN'ijgh & Van DUmar, Rokia, 2m A ROTTERDAM: même nrme, Wynhaven, 113. i;5N ALLEMAGNE, EN A13TRICHE-BQNGRIE et Ett SUISSE, aux Agences de la Maioon Rudolf MoflS% fi ITALIË: chez MM. Haaseustein & Vogler, A Mi'?ttt Turin et Rome. ^tW.ÏOlUi t T.B. Browne, ltd, J, Bast 42^ Streef Lettre d'ltalie (De notre correspondent.) La crise. — Le role des radicaux dans 1% preparation de la crise. — Previsions. ROME, le 8 mars. Nous voici done en pleine crise mi* nistérielle. L'événement était prévu, mais on pensait que ceux qui avaienfc le moyen de le provoquer n'auraienö brusque les choses qu'après le vote deg mesures financières dont la GhambrQ devait enteprendre Texamen après Ta-* doption de la loi concernant les dépen-» ses occasionnées par- la guerre de Libyec:", G'est la defection des ministres apparte1 nant au groupe radical, MM. Sacchi eb Gredaro, qui a déclanché les ressorts qui devaient determiner la crise. Ges deux;' ministres se sentaient mal a Taise de< puis le jour oü, pour des raisons de soli-* darité ministérielle, M. Giolitti les avait). forces a voter contre la moüon de M*, Gomandini, favorable au divorce. Vous. n'ignorez pas que le divorce et^ en gé* néral, tous les chapitres de la . législa-t tion laïque lont partie intégrante dui programme radical. Ge vote souleva done une vive indignation dans les rangs du parti radical, qui désavoua leg deux ministres considérés comme coupablos d'apostasieUn incident plusrécent, dans lequel M. Giolitti désavoua) un peu brutalement M. Sacchi, qui, en sa qualïtó de ministre des travaux pin blies, avait pris, envers M. Luzzatti, un. engagement entrainant une dépense de 30 ou 40 millions par an en faveur desbonifications agraires, brisa les derniers liens qui existaient encore entre les mi-< nistres radicaux et le président du con-* seil. La rupture éclata dans le. conseïlj djes ministres qui a eu lieu, avant-hien et oü la discussion fut tres vive. J'ai surr cette discussion des renseignements qu>' n'ont pas encore été divulgués et qui sont on ne peut plus interessants. Dans cette reunion,. MM. Sacchi ei Gredaro déclarèrent que, en tant quei ministres radicaux, ils ne pouvaient? partager avec leurs collègues du cabn net la responsabilité du projet d'impM global sur la rich esse qui fait partie-desi mesures financières proposées au Par-* liement pour pouvoir faire . face a lal jsituaiion büdgélaire crééë.par la guerre; jafricaine. Get impót, en effet, a Tinconw vénient,- aux yeux de ceux qui le com* battent, de forcer les détenteurs 'de laè richesse k se dédommager par des expé-f dients dont le.poids retombe sur lafij classe ouvrière qui, a són tour, chercha. unie compensation dans Télévation des; salaires. La petite bourgeoisie, qui n'ai aucun moyen de représaille, souffre desi représailles du capitalisme et de cellest du salariat et elle ferait les frais de la réforme fiscale proposée. G'est pourquoï cette classe s'est élevée avec un élanj presque unanime contre cette réforme.: Or, la petjte bourgeoisie est precise* ment la classe qui fournit au radicalism me sa force principale et cela expliquö suffisamment l'attitude de MM'. Sacchi et Gredaro,qui ont fini par declarer que,, n'étant plus d'accord avec le programme! financier du cabinet, ils étaient decides k se retirer. M. Giolitti fit alors le beau geste et déclara a son tour qu'il ne voulait point rester au pouvoir après le de^ part de ses collaborateurs radicaux etj que, par conséquent, le ministère tout entier démissionnerait. Ceux qui connaissent les 'dessous de la situation savent que ce geste n'a rien d"ai sol urnen t chevaleresque et que M. Giolitti, convaincu que sa position était devenue in sou ten able, a voulu donner a sa retraite un caractère de spontanéité et d'élégance pour en adoucir Tamertume. Une fois la question de la Libye liquidée, la situation qui avait rendu la conquête possible oessait automatiquèment d'exister et, a* une situation nouvelle, il fallait un ministère nouveau. Que fera le nouveau ministère? Je no suis ni prophete ni fils de prophete èt je sais que toute prevision sur ce point pourrait être, demain, démentie par ie; fait. Ge qui est certain, c'est qu'a la situation parlementaire qui vient de finir, et qui avait pour base la concen-' tration des gauches jusqu'aux premières limites des elements subversifs, republicans et socialistes, devra succéder yraisemblabliement une concentration llont la base serait vers la droite. La question serait done de savoir quels seront les hommes appelés a réaliser. cette hypothese.On donne déja des noms, et on cite entre autres MM. Salandra et Luzzatti, qui sont, en effet, les hommes politiques les plus directement désignés par la situation actuelle des partis. Ges deux hommes appartiennent tous deux au parti modéré, avec cette seule difference que M. Luzatti représente une nuance plus liberale que celle de son concurrent éventuel. Il n'est pas impossible, d'ailleurs, qu'ils flgurent, Tun et Tautre, dans la même combinaison. Co qui serait interessant, ce serait plu tot de savoir quel sera le nouveau titulaire du ministère des affaires étrangères, car on pretend que M. le marquis cli San 'Giuliano est fermement résom a s'en aller, non, seulement parce que la partie diplomatique qu'il joue a propos de TAlbanië manque d'agrément, mais aussi parce qu'il est réellement soLiiïrant et è. grand besoin de prendre un peu de repos. On parle beaucoup, pour sa succession, de M.. Tittoni, qui a déja fait a la Consulta de longs séjours. Il n'y aurait pas, dans les lignes générales, une difference tres sensible entre la politique de M. di San Giuliano et celle de M. Tittoni, sauf l une difference o> nuance et d'intona-

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