L'indépendance belge

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s.n. 1915, 23 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 27 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fb4wh2f912/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES L . Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t nvridt.-c . dt.r 07 touptep -lais ebegisteked as a „ „ TELEPHONE' CITV 3900 LOaDRES, MARDI 23 x Ev IvILIv 1915. KEWSPAPER ] Conservation par le Progrès. S O M MAI R E. LA SITUATION: L'échec russe en Prusse=Orientale—Ofien-sive en Galicie—Succès français en Champagne et en Alsace—Calais bombardé par un Zeppelin—Les eSets du blocus allemand. Les Barbares en Belgique.—Henri Davignon. Législation allemande pour le territoire occupé de la Belgique. —M. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Chicago. Lettre du Hâvre.—Pierre Nodrenge. Faits menus, menus propos.—Bob. L'Ambulance de l'océan.—Georges Paquot. Alfred Stevens.—G. V. Courrier de Belgique.—L. H. Le déjeuner de von Gladys.—Lei. La Tour de Saint=Nicolas.—Marcel Wyseur. La Générocité Russe.—Manou. Les Atrocités Allemandes en Belgique. Théâtres. Nécrdlogie. LA SITUATION. Mardi, midi. Les derniers communiqués russes : confirment le revers subi par les troupes d grand-duc Nicolas en Prusse-Orien-! taie. Pétrograd avoue la perte à peu près totale d'un corps d'armée, soit 40,000 à 50,000 hommes, mais Berlin parle d'un butin total se chiffrant à plus de 100,000 hommes, 150 canons et | quantité de matériel de guerre ! C'est le 10e corps d'armée russe, commandé par le baron Sievus, chargé de protéger la retraite de deux autres corps, | qui a été, pour ainsi dire, totalement détruit ou fait prisonnier. Les pertes allemandes ont été très im-I portantes également, car les généraux teutons, selon leur habitude, ont fait l rancer leurs hommes en formations f compactes, et le succès a été payé chè-I rcment. La retraite des troupes russes s'est poursuivie pendant neuf jours au milieu de conditions climatériques détestables, f et il faut reconnaître que, sans le sacrifice du 10e corps, toute l'armée russe opérant dans la région des Lacs Masu-riens était vouée à un désastre irréparable. Heureusement, les réserves en ! hommes de la Russie sont inépuisables, | et les vides dans leurs rangs seront vite ; comblés. De plus, les nouvelles lignes ' russes, s'appuyant sur le chapelet des forts de la Narew, du Bobr, et du Niémen, sont extrêmement fortes et constituent un mur d'airain contre lequel les forces allemandes viendront se briser. Mais le succès allemand détruit, pour le moment, tout espoir de voir les armées russes occuper les riches régions agricoles de la Prusse-Orientale dont la perte, par ces temps de disette, eût été particulièrement sensible aux Allemands.D'après les dernières nouvelles, de violents combats se poursuivent en Pologne. Aux environs de Lomza, les Russes, après une bataille désespérée, ont occupé Edvakno. Par contre, les Allemands avancent en force du côté de Przasnysz. Entre Plonsk et Racionsz, les Russes ont pris plusieurs villages, et leur contre-offensive, d'une façon générale, se poursuit avec succès. En Galicie, nos Alliés ont également pris l'offensive contre les colonnes au- ' trichiennes qui avançaient par les pas-; ses au sud des Carpathes. > Ils ont remporté quelques succès à ■ l'est de la passe de Lupknow, dans la région de Wyschkoff et aux environs de ' Stanislaw. Le communiqué autrichien t dit que de grandes batailles se dévelop- I pent au sud du Dneister et qu'il a été 5 fait, au cours de ces quatre dernières t semaines, plus de 40,000 prisonniers russes. Mentionnons une information de - source danoise annonçant que la Russie > prépare l'envoi d'un corps expédition-t naire contre Constantinople. Peut-être faut-i1 voir là une corrélation avec le - bombardement des forts des Darda-£ nelles au sujet duquel on n'a plus reçu t de nouveaux détails. 5 Sur le front occidental les Français " ont cté-. particulièrement actifs hier c^aais le secteur Souain-Massiges, en Ch'am- II pagne,oii une contre-attaque ennemie fut 1 brillamment repoussée, après quoi nos > amis, poursuivant vigoureusement leur " succès, s'emparèrent de toutes les - tranchées allemandes au nord et à l'est " du bois pris par eux samedi dernier. Les combats au sud de Verdun, dans 1 la région des Eparges, les Allemands ' ont pris l'offensive et ont remporté des " succès partiels, compensés, par ailleurs, ' par de légers succès français. En Alsace, les Français ont ocfcupé Stossweiler, ce qui constitue un nouveau progrès vers Munster et Colmar. Les Français, dit-on, sont prêts à com-r mencer l'offensive générale sur tout le . front, et il est certain que le mois de 5 mars verra le grand choc qui doit délo-j ger les Allemands de leurs positions et s libérer, en partie au moins, la Belgique. Les sous-marins allemands n'ont fait hier aucune nouvelle victime. Par con-; tre, les Allemands sont inquiets quant . au sort de deux sous-marins qui sont en . retard de deux jours. t L'incident de l'Evelyn a provoqué aux - Etats-Unis une vive émotion. Les auto-; rités et le public commencent à se rendre compte du danger -— pour tous les neu-5 très — de la politique de piraterie des - Teutons. Les opérations aériennes se sont bornées à un bombardement de Calais t par un Zeppelin. Cinq civils ont été tués - et quelques maisons endommagées. LES BARBARES EN BELGIQUE. C'est le titre du livre que vient de faire paraître, à la librairie Perrin à Paris, mon ami Pierre Nothomb. Précédées d'une éloquente et nette préface de M. Henry Carton de Wiart, notre ministre de la Justice, ces pages vibrantes et colorées sont la première contribution à l'évocation intuitive autant que documentaire de l'invasion et de l'occupation allemandes. J'insiste sur ce point. Réunir des procès verbaux, accumuler des constatations, classer des faits, l'œuvre est nécessaire et prépare l'édification du forfnidable monument de honte et d'horreur qui s'élèvera après la guerre sur 'es ruines des ambitions germaniques. Dés à présent, cependant, pour qui a pu traverser, fût-ce d'un pas rapide, les avenues où s'accumulent les premiers matériaux, des images surgissent q^issi grécises c[ue réalité et la marche des Huns se developpe parmi des visions de sang et de feu. Nous-mêmes, contraints par des devoirs d'enquêteurs impartiaux, de contrôler chaque apport humain à l'œuvre de stricte documentation, nous avons peine à refréner le mouvement intérieur qui nous montre dans une succession de témoignages, dans une déposition isolée, dans un mot de témoin illettré, une image entière de la réalité. Ainsi accompagnant, précisant la détermination objective des événements, telle qu'elle apparaîtra seulement d'une enquête minutieuse et contradictoire, l'intuition donne déjà un sens véridique au plus sombre drame qu'aient connu les annales guerrières de l'Europe. Ce drame c'est en Belgique qu'il atteint toute sa signification. Car le cas de la Belgique, indifférente par obligation internationale aux conflits de races et d'intérêts dont l'Europe est le réceptacle et précipitée malgré elle par la brutalité d'un empire sans honneur au cœur de l'horreur guerrière, est pathétique en lui-même. Des livres, comme celui de M. Waxweiler et comme celui que prépare le Baron Beyens, çien qu'en donnant sa pleine valeur à la position neutre et loyale de la Belgique au milieu des tractations de ses voisins, participent à l'intérêt dramatique soulevé par le cas belge. Qu'est-ce alors si, à l'aide des premières révélations sur les procédés de terrorisme et de représailles employés par l'agresseur criminel, on évoque le spectacle de la guerre sur le sol de nos provinces? Il faut ajouter peu de vibration personnelle pour assurer une force d'émotion et d'horreur aux scènes reconstituées. Un écrivain doué d'une aptitude naturelle au lyrisme et au commentaire douloureux des âmes en peine —■■fera aisément partager au lecteur les extraordinaires puissances de sympathie et d'indignation contenues dans l'évocation, même fragmentaire, du crime allemand.Ce crime, il y aura lieu plus tard d'en établir la genèse lointaine, les complicités avouées et latentes, l'aspect délibéré et hypocrite, la perpétration brutale, frénétique et continue, la fausse excuse et la défense par le mensonge et la calomnie. En attendant, "Les Barbares en Belgique" constituent le plus sincère, le plus véridique appel à la compassion universelle et à la vengeance nécessaire. Dès à présent l'envahisseur allemand y apparaît marqué au fer rouge. Que la responsabilité de son crime remonte plus haut que la basse mentalité d'exécuteurs disciplinés, nul n'en doute. Il faut la chercher dans les chaires professorales, dans les cabines des états-rpajors, sur les marches du trône, et sur le trône même. Néanmoins, malgré leur aveuglement systématique, les troupes allemandes, l'officier et les soldats allemands, montrent une remarquable prédisposition et une adaptation naturelle à l'œuvre dégradante qui leur fut commandée. L'épouvantable étreinte avec la Bête que fut ce corps à corps de l'invasion allemande en Belgique, laisse l'homme civilisé confondu devant le degré de sauvagerie, de barbarie, auquel une race étrangère à la nôtre peut être enrôlée. L'injure et les mauvais traitements réservés aux prisonniers de guerre, l'achèvement des blessés sur les champs de bataille, l'usage de balles explosives, l'abus du drapeau blanc, le mépris de la Croix-Rouge et l'emploi agressif des ambulanciers, telles sont les manifestations de la barbarie sur le terrain du com. bat proprement dit. Mais cela n'est rien et en quelques pages le livre s'affranchit de cette forme rudimentaire desf atrocités allemandes. Sur les routes et dans les camps, loin du conflit armé, c'est une autre guerre qui s'inaugure. Et comme elle a des raffinements insoupçonnés ! Les prisonniers civils, arrêtés au hasard d'une fantaisie arbitraire, conduit le long des chemins, empaquetés dans des trains de bétail, incarcérés en diverses villes d'Allemagne, sont une matière autrement facile et odieuse à la cruauté des chefs et des soldats. Cependant il y a plus violent encore, et nous ne faisons que pénétrer dans le domaine proprement dit de l'atrocité germanique, dont les précédentes manifestations sont jeux d'enfants. M. Pierre Nothomb intitule justement " le défi à Dieu " l'outrage systématique perpétré contre les prêtres et les églises par une armée qui inscrit sur ses uniformes " Gott mit uns." Ce que l'auteur appela le " goût attirant et pervers du sacrilège " va de pair avec l'irrespect et la lâche agression contre les femmes, les vieillards et ' les enfants. Ici le meurtre se double d'un sadisme particulier, dont les manifestations lassent la curiosité la plus cuirassée. Ces atrocités prises insolément, s titre individuel, suffiraient, sans doute, à marquer d'infamie la marche en avant de l'armée " la plus disciplinée dt monde." Mais elles ont présenté ur caractère collectif et, si l'on peut le dire, ordonné en certains lieux choisis s l'avance ou désignés par le dépit, la colère et de la haine, fruits d'un échec militaire. Aerschot, Dinant, Andenne, Louvain, Termonde, Tamines, M. Nothomb les appelle " les villes assassj- nées,"et c'est bien contre toute sa population, tous les édifices et jusqu'aux plus humbles maisons que l'attentat a été dirigé. Rien n'y manque, ni là préméditation, ni les précautions anticipées, ni les engins appropriés de destruction et de mort, ni la distribution des rôles, ni l'accompagnement ordinaire de l'ivrognerie et du pillage complices et adjuvents du crime. Après l'assassinat des villes, la pression des villages. Surice en fut un exemple, mais combien ignore-t-on de ces martyrs de bourgades perdues au creux des vallons ou dans la courbe d'un plateau? F r a ncorch a mp s, Louveigné, Maissin, Ethe, quand livrerez-vous le secret de votre mort ? Et il y a des bombardements aussi criminels et plus stupides qui assassinent simplement pour le plaisir, pour la vengeance, la beauté séculaire de Malines, d'Ypres, de Furnes. Devant de si écrasantes évidences, que vaut l'explication du prétexte, de la théorie érigée en système : la population civile a tiré? L'auteur se le demande tout au long, et il y répond par l'impossibilité où se montre le coupable lui-même à produire des preuves : aucun nom, aucune circonstance précise, rien que le refrain obstiné d'une affirmation identique, produite dès avant le crime et servie avec la généralité d'une sug'ges-tion impérieuse aux masses dociles et hypnotisées. Les barbares en Belgique ont eu soin d'ailleurs de se peindre eux-mêmes. Les carnets pris sur les prisonniers et sur les morts confirment à la fois, en les dépassant-souvent, l'horreur des procès-verbaux de la commission d'enquête et le système de défense préparé par l'ennemi. M. Nothomb reproduit de longs extraits de ces journaux de campag-ne. Le livre, pour reposer de tant d'horreurs, énumérées, décrites, rapidement dans une sorte de halètement qui traduit bien la personnalité \ ibrante de l'écrivain, s'ouvre et se ferme par deux généreuses évocations du fond de tristesse, de vaillance et de simplicité sur lequel se détachent les scènes tragiques de la guerre en Belgique. Le paysage, le peuple, l'âme de la nation, sont rappelés en quelques pages sobres, nettes et colorées.Si nous n'avons pas encore une con-, tribution méticuleuse et modérée à la ■ simple documentation sur l'œuvre des : Allemands envahisseurs, nous possédons, grâce à M. Pierre Nothomb, le plus émouvant cri de protestation ; et d'indigation jeté à la face du monde devant le crime allemand. . Rien ne traduira mieux et le style de l'ouvrage et l'accent de l'écrivain et l'âme de son œuvre que ■ ces lignes qui nous permettent de fermer le livre sur une impression d'espé- i rance et de réconfort. "La Belgique pantelante et déchi- • rée, n'est pas morte. Elle ne peut plus • mourir depuis qu'aux yeux du monde, . elle a incarné un principe nécessaire à la vie du monde. Elle sait qu'elle ne mourra pas et que son sacrifice même et ; son apparente mort sont la plus belle • preuve de sa vie. Elle a une confiance ; émouvante, que ne peuvent ébranler ni les souffrances répétées, ni une oppression chaque jour plus odieuse, ni même • le temps. Elle croit à Celui qui a châtié > les nations coupables, comme les indi-. vidus criminels. Elle attend. Debout dans son sang, muette, elle appelle par ; son silence même, et par sa fière douleur, la Justice dont elle a faim et dont ; elle a soif!" HENRI DAVIGNON. LEGISLATION ALLEMANDE POUR LE TERRITOIRE OCCUPE DE LA BELGIQUE. l MM. C. H. Huberich et Richard King , continuent dans le " Solicitors' Jour-: nal " la revue des arrêtés pris par les t Allemands en diverses matières pour les i territoires qu'ils occupent en Belgique. Cét examen s'arrêtait dans le précédent i article au 18 décembre 1914. Nos au-l teurs complètent sur quelques points et : indiquent en outre la législation promulguée jusqu'au 28 janvier 1915. Un arrêté du 3 janvier 1915 étend les . lois concernant les Douanes et les taxes belges au territoire français de Givet-Fumay, qui est placé sous la juridiction du gouvernement général de Bruxelles. Matières politiques. Le statut politique des territoires oc« cupés fait l'objet d'une ordonnance en date du 19 novembre 1914, décidant que l'Empire allemand, l'Autriche-Hongrie et la Turquie ne seront pas considérés comme Etats étrangers ou ennemis dans l'application des art. 113 et ss. du Code pénal belge et--de la loi • belge du 4 août 1914 relative aux crimes contre la sécurité extérieure de l'Etat. L'arrêté du 3 décembre 1914 abroge les dispositions de la loi belge du 4 août 1914 relative à l'invasion, et transfère les fonctions des gouverneurs de province aux gouverneurs militaires allemands, en même temps que les pouvoirs du Roi des Belges sont transférés au Gouverneur général. Tous avis, toutes notifications qui d'après les lois belges doivent être publiés dans le " Moniteur Belge " devront dorénavant paraître dans le " Gesetz-und Verordnungsblatt fur die okku-pierten Gebiete Belgiens. " Une proclamation du 4 janvier 1915 appelle l'attention des habitants sur le fait que seuls sont en force les arrêtés du Gouverneur Général et des autorités sous ses ordres, et que les arrêtés émanant du Roi des Belges et des Ministres belges et rendus postérieurement à l'établissement du gouvernement civil d'occupation sont dépourvus de force légale dans les territoires occupés. Les appointements ou salaires qui viendraient à être payés aux fonctionnaires belges par le gouvernement belge seront confisqués.Matières oivHes et commerciales : Prescriptions.Là durée de la prescription en toutes matières civiles, criminelles et de procédure, en tant que pouvant porter préjudice aux sujets allemands, autrichiens ou turcs, est suspendue du 1er août au 15 novembre 1914 (arrêté du 10 novembre 1914). Moratorium. L'arrêté du 20 janvier 1915 étend le moratorium jusqu'au 28 février 1915. Banque et système monétaire. L'arrêté du 22 novembre 1914 contient une disposition des plus graves : il retire à la Banque Nationale de Belgique le pouvoir d'émettre des billets de banque et le transfère à la Société Générale de Belgique. Les nouveaux billets auront force libératoire, nonobstant toutes conventions contraires. Les billets émis par la Banque Nationale de Belgique antérieurement au 15 novembre 1914 et ceux qui ont été émis postérieurement à cette date avec le consentement du" Commissaire Général allemand pour les banques, conserveront également force libératoire. Censure. Toutes matières imprimées, toutes reproductions mécaniques ou Ichimiques d'écritures, peintures ou musique avec paroles, seront soumis à la censure du Gouverneur-général. Toutes productions théâtrales, tous chants ou déclamations, ainsi que les films, ne peuvent être produits que moyennant l'autorisation préalable du censeur. Les contraventions seront punies par application de la loi martiale. Délais pour le paiement des contributions.Les sujets de l'Empire allemand et ceux de pays qui ne sont pas en guerre avec l'Empire allemand peuvent obtenir un délai ou même exemption totale de payer les contributions dues à l'Etat belge, aux provinces et aux communes à condition de justifier qu'ils sont dans l'impossiblité de le faire à cause de leur absence de leur domicile ou de leur résidence belge à raison de la guerre. Prix maximum. Le 31 décembre 1914 un arrêté an» nule l'arrêté royal du 14 août 1914 fixant les prix maxima des denrées, et confie aux gouverneurs militaires le soin de fixer ces prix. Importations et exportations. L'arrêté du 30 septembre 1914 défend l'exportation des chevaux, bestiaux, porcs, moutons et des provisions de toute matière. Les arrêtés des 20 octobre et 15 novembre 1914 soumettent No. 46.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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