L'indépendance belge

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s.n. 1916, 29 Mars. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn6068v/
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g;èœe aanée. No. 75 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UN! ; ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PÀBIS: ïUBOh hocjse. tudor st.. londo-n, e.c. «• place de la bouksb. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ' 238-75. Î^ERCRED! 29 IVSARS 19Î6. i " . — ( 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: ] 6 MOIS. 17 SHILLINGS. f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS-11 AN. 32 SHILLINGS. = . : ; —— LA SITUATION. aIaiusi, midi. L'accalmie dans la légion de Verdui: se prolonge et voilà quatre jours que le: ! cMûmuniqués n'ont aucune action ^infanterie à relater. Lo duel d'artilleri< se poursuit néanmoins sur les deux rive: da la Meuse avec, cependant, un: ; tendance à se relâcher. En Avgoane h canonnade resta Irè-- violenté: cv a'accom-| pagne de combats S coups de mine et cîs srenades. La grosse artillerie français! continue de soumettre les voies de com j inunicat-ion de l'ennemi à un bombarde [ went efficace qui doit gêner considérable [ ment ses concentrât-ions et le-ravitaille ment des unités do seconde et de pre | amère ligne. Ce tir ' ! préventif ' ' est par I ticulièrement intense dans les régions d< : l'Argonne et de Saint-Mihiel. Le front britannique à été li théâtre d'une action assez serfënse. No, ! Alliés, profitant c!e l'explosion d'un. ! mine, se lancèrent à l'assaut du saillan formé par les lignes allemandes à Saint ( Eloi (au sud d'Ypres), et. occupèrent I: première et la second© tranchée sur uni [ longueur de 600 mètres. Dans cette affai ie, le3 pertes de l'ennemi ont été sérieu I ses, et les Anglais ont- pu faire 170 pri f - >nnier3 dont 2 officiers. Des engagement dé moindre importance eurent lieu dan 1 d'autres secteurs du front britannique notamment à La Bo;s-clle (au nord-es . 'Albert), à Neuville Saint-Vaast et au tour de la fameuse redoute Hohenzol lern (Artois). La bateiile au sud de Dvinsk s'étend Les récents progrès faits par les troupe ; du général Kouropatkine sur les rive du Lac Narotch oit d'importantes posi | tions d'artillerie tombèrent entre le mains de nos Alliés décidèrent le maré i chai von Hindenburg à contre - atta ( (juer. Le communiqué de Berlin â:-su.r t ue la position a été reconquise que l'es attaques de l'ennemi ont- été re I jot.- 'i n que 2,140 hommes et 21 oifi ■•iers ont été faits prisonniers. Le com mimique de Pétrograd dit sfmpîemeh que l'avance russe dans cette région s'es ; lieurtée à une résistance opiniâtre et oi peut en conclure que les progrès de 110 vaillants Alliés ne se trouveront pas re [ tardés de beaucoup de ce fait. Dans la région de Jacobstadt et d'Au gustinhof, au sud de Riga, la lutte & I poursuit activement-. Berlin mentionn-tout particulièrement la violence des at laques russes et parle des masses consi uérables de troupes engagées par ne Alliés, dont les pertes sont décrite comme étant formidables. La t' Gazett de Francfort" est même prise d'u.n ac ces de pitié à la pensée de toutes ces vie •sacrifiées "inutilement" { Comme on voit les journaux allemands, ne pouvant par suite des rigueurs de ta censure, cri tiquer le Kronprinz pour le massacr ' inutile de tant de milliers de solda: devant Verdun, se soulagent en adres sant leurs critiques à l'état-major russe. L'activité des Russes semble du rest n'être pas du tout du goût des Aile mands, qui se préparaient, eux-mêmes, i une attaque sur le front russe ei vue de laquelle ils achevaient leur préparatifs. L'ampleur du mouvemen offensif russe surprend visiblement 110 ennemis, et la peur du Kosak, toujour vive en Allemagne, contraint nos aclver ^aires à envoyer des renforts vers l'est Des nouvelles de source hollandaise, qu'i est du veste difficile de contrôler, disen -que, 112 trains avec des troupes de land sturm, qui étaient en garnison dans différentes villes belges, ont été expédiés ; vers le front oriental qui, on petit en ■ être certain, occasionne de graves soucis--1 aux dirigeants de Berlin. Nos ennemis i vont commencer à sentir les effets do la : > meilleure coordination des efforts des : , Alliés, et la réunion à Paris des repré- - sentants autorisés des huit Puissances > -alliées doit leur inspirer des craintes ; sérieuses. La conférence, qui depuis hier tient . ses assises au Quai d'Orsay, constitue un . événement historique de premier ordre - et- on petiù dire sans exagération que le. . sort futur de l'Europe y sera, en partie, . décidé. La séance de lundi matin a été : consacrée aux questions' d'ordre militaire (y compris la fourniture des armes et munitions). Celle do l'après-midi ; devait l'être aux questions économiques > (ressources financières, main-d'œuvre, j frets, charbon, etc.). Rappelons que la Belgique est représentée à cette conférence par MM. les i barons cle Broqueville et Beyens et le gc-5 néral Wielemau?. Il résulte de? détails nouveaux qui sont - parvenus au sujet du raid britannique - sur les côtes du Schleswig-Holstein qu'un 3 aéroplane allemand a été sérieusement 3 endommagé et qu'un torpilleur a été , coulé. • ■> Lo correspondant du " -Times?'. "a Co- - penhague annonce qu'au moment où les • navires de guerre britanniques attaquèrent les deux chalutiers allemands—les- ■ quels par la suite furent coulés—une es-3 cadre allemande composée de cinq croi-3 seurs, de vingt contre-torpilleurs, et com- - prenant cinq hydroplanes et un Zeppelin s (le " L-14"), partirent d'Héligoland en - vue sans doute d'une action navale plus. - sérieuse que la tempête de neige semble 3 seule avoir empêchée. Des nouvelles de Saloniqae signalent ■ une attaque aérienne de la ville par cinq "aérOplahei; allemands' dont deux ont été " abattus. Pendant près d'une demi-k heures les aviateurs planèrent au-dessus de la ville, lançant cîes bombes qui 1 tuèrent 18 civils et en blessèrent une 3 vingtaine. Sur le front caucasien, les Russes, avançant dans la direction de Trébi-zonde, ont franchi la rivière Baltatchi 3 où les Turcs offraient une résistance assez 3 sérieuse. Nos Alliés ne sont plus qu'à cinquante kilomètres de l'important port turc. On dit que les Turcs ont réuni 40.000 hommes autour do la ville et 3 qu'ils sont décidés à défendre la place " avec la dernière énergie. Le comman- * dant de la place forte aurait reçu l'ordre 5 de résister " jusqu'au bout" afin de ' permettre l'arrivés des renforts cohceu-' très à Angora. Les sous-marins allemands ont fait j plusieurs nouvelles victimes, parmi lesquelles la plus importante est le transatlantique " Minn&apolis " (13,500 ten-5 ne.-.), coulé en Méditerranée. La question des Dardanelles continue i de l'aire l'objet d'une intéressante dis-1 cussion devant la Douma. Après M. Mar-3 koff, qui parla samedi, M. Miliukoïï prit, t la parole hier, lundi, et réclama, pour 5 la Russie, une libre issue sur la Méditer-3 rainée, un accord consacrant la " neutra-. lisation " des détroits ne pouvant satisfaire le peuple russe. 1 Intervenant dans le débat-, M. Sazo-t uoff a nié l'existence de l'accord auquel - M. Miliukoff faisait allusion. COMMENT NAÎT UN CYCLE DE LEGENDES " Francs-tireurs et £ Par Fernand -Secrétaire de Vlnsti Etant jeune avccat, je m'étonnais ur jour de toute la peine que prenait "ut ancien" pour faire admettre par le tri ounal une vérité qui me paraissait évi dente. Il s'ingéniait à en -trouver de; preuves nouvelles et même à se procure: s. son sujet des armes contre l'adversaire — L'expérience vous fera reconnaître me répondit-il, avec un sourire un psi que souvent, pour que la vérit< triomphe, il faut l'y aider un peu. Ce propos m'est revenu eu mémoire tandis que je lisais le livre fort intéres Sant de M. Fernand V'an Langenhove. Motte compatriote y étudie la genèse la transmission et la diffusion des lé sendes qui représentent les Belges comm< * eta."t' livrés à des attaques sournoises e, /< / 'de ;(■ a des en tau U s bestiales contre I" malheureux Allemand-, • «fc'.s et moi serions tentés, chers lec Gic'PMiSi 1#6, Bd; itrocitës en Belgique." - an Langenhove, tut de Sociologie Solvay. ; tours, de hausser les épaules et de ne plus songer à des accusations qui nous semblent grotesques. Nous vivions en paix dans notre pays ; sans faire de mal à personne; au mépris • du Droit des gens, c'est-à-dire de la loi des nations basée sur le consentement , universel, l'Allemagne a violé notre neu-i tralité pour surprendre la France et ; s'assurer à ses dépens un avantage déloyal ; et comme, remplissant nos obliga-. tions internationales, nous nous sommes - opposés au passage des troupes du Kaiser à travers notre territoire, l'Alle- . magne nous a fait une guerr? atroce et sauvage, conformément d'ailleurs aux ■ théories de ses écrivains militaires qui : préconisent l'emploi de.tous les systèmes : capables d'intimider les populations. " Le seul moyeu de prévenir les attaques de surprise de la part de la population, portait un message officiel alle-~1 m and, répandu par la télégraphie sau^ ( fil, le 27 août 1914, avait été de déployer t mie sévérité impitoyable et de faire des t , exemples qui, par l-nr'korrevr, seraient 1 un avertissement pour tout lé pays." Et ce sont ces gensdà qui se sont ré- s pandas en récriminations contre les "at- I tàgues traîtresses" des civils en Belgique- 1 et les atrocités dont ceux-ci se rendaient 1 prétendument coupables centre les soldats allemands. ; Le 14 août, le goin ornement allemand 3 faisait remettre au gouvernement belge, < par l'intermédiaire diplomatique d'une- < Puissance neutre, «».-• note officielle de < remontrance où il était dit notamment "La populace a saccagé do façon bar- t bare, à Anvers, les bii-iis des Allemands; j elle a égorgé do fa^on bestiale des femmes ] et des enfants. L'A l'eniagne réclame < vengeance devant la mondé civilisé jsour ; le sang, de ces imioôénts et pour .la façon < dont la Belgique fait la guerre au mépris < de toute civilisation." . Ec l'empereur Ini-mêhie, dans sou message fameux du 8 septembre 1914 au < Président des Etats-Vnis, attestait à la t face du'monde les "cruautés commises ] daus cette guerre u guérilla par les ( femmes, les enfants, efles prêtres, même < sur des blessés." ( Aux yeux des Boches, que l'orgueil 1 national a rendus. foiis,^les Belges com- \ mettaient d'ailleurs uft. crime abominable en défendant leur honneur et leur liberté. 1 "Vous voilà—s'écrie un lieutenant ( allemand — petit peuple qui vous égarez j au point de nous, résister ; vous à qui nous avions promis paix et protection, si- vous 11e nous opposiez aucun obstacle dans l'accomplissement de notre grande mission, et qui faites cause commune avec nos ennemis ! A la vérité, c'est ^ comme si vous assailliez un prêtre portant le Saint-Sacrement!" Comme ce serait drôle, si ces déments , n'avaient fait couler tant de sang et de larmes. ' M. Fernand Yan Langenhove, lui, n'en rit pas, et il ne hausse pas le3 épaules. Et. il a raiSTin. Lès Alliés 11'ont j que trop dédaigné la propagande de ca- . lomnies et de mensonges à laquelle les Allemands se sont livrés dans tous les 1 pays neutres des deux mondes. Et le secrétaire scientifique de l'insti- 1 tut Solvay, pour mettre à néant les accu- ] sations portées contre les populations et j le gouvernement belges, "reprend la mé- 1 thode et les recherches qui lui étaient 1 familières dans les activités du temps cîe ' paix." . s Il n'emploie d'ailleurs pour sa dé- 1 moHstration que des documents cle source 1 allemande. ' Il les doit à des circonstances assez piquantes. Ces documents consistent sur- out dans des communiqués publiés par me partie de la presse allemande, sous a désignation de : Informations Fax. L'association de prêtres Fax a son iège ii Cologne. Elle a pour but la clé-eiiso de la réputation du clergé et des nembres en vue du Centre catholique au iéichstag. Or, da us les récits des atrocités mises tu compte des Belges, on attribuait aux nôtres un rôle prépondérant. On les ac-nsait de fanatiser les populations, de les «citer à'tous les crimes et d'y prendra •ux-îr.êmes une part active. Mais les catholiques allemands s'aper-airent bientôt du tort qu'allait faire ,à eur religion une colère cjui de plus en jlùs s'étendait au clergé tout entier. Et lès le 16 août 1914 la "Koelnische Volk-;eitung," se ressaisissant, dénonçait la lignification anti-catholique que certains wgaties tiraient des événements de Belgique.Les .choses allèrent si loin que la paix 'onfessionnelle du peuple allemand s'en rouva menacée. Le 17 septembre 1914, état-major général de Berlin, dans une iircûlairé adressée aux commandants de :orps, invita ceux-ci à " réagir énergi-[uement contre la généralisation de ces îistoires cjui étaient de nature à blesser nie grande partie de la population." C'est dans cette disposition d'esprit, et-ous l'effet de pareilles instructions, que es autorités militaires furent amenées à lonner suite aux demandes d'enquêtes 'ormulées par 1' Association Fax. Ces enquêtes ont ruiné les légendes les yeux crevés, cîes seins d'infirmières xiupés, des assassinats commandés par les prêtres, etc... M. Van Langenhove ■eproduit dans son livre un grand nom->re de ces enquêtes et les commente. 11 ixjjlique comment s'est enracinée dans 'esprit des Allemands la croyance que es Belges sont un peuple sauvage. II y 1 même des " Hersen professoren," nous ipprend le livre de M, Van Langenlio-:e, qui ont écrit des volumes pour dé-nontrer par la scie nos, par l'art, par 'Histoire et par tous les cas et modes maginables que les Belges n'ont- jamais lté que des brutes. Certaine fable où il est question d'une saille et d'une poutre, pourrait assuré-nent servir de conclusion à ces copieux ;-ravaux de savants allemands. Et peut-itre ceux-ci eussent-ils pu s'épargner un :el labeur, en demandant que soit acoep-,ée l'offre d'une enquête contradictoire ,011s la présidence d'un neutre, qu'ont :aite successivement aux Allemands, nais en vain, les francs-maçons, les so-lialistes, et les évêques de Belgique. EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. LETTRE DE GRÈCE. Une interview (De notre correspondant.particulier.) CoitFou, mars, 1916. Arrivé d'Athènes dans le but de me rendre compte de visu de la véritable situation de l'armée serbe et de son état de réorganisation, j'ai profité de ce que mes confrères Albert Londres, du "Petit Journal," et Ferri Pisani, de la "Dépêche d Toulouse," étaient en pourparlers aux fins d'obtenir 1111e interview de M. Pachitch, pour joindre mes sollicitations aux leurs. C'esi à cette coïncidence qu'il convient d'attribuer l'identité des, déclarations, très intéressantes d'ailleurs, qu'au nom de -1/. Pachitch, qui s-,'exprime difficilement en français, un haut fonctionnaire des affaires étrangères a bien voulu nous faire et auxquelles tous trois nous nous somme, promis de ne pas changer un iota. L'armée serbe. Ayant d'abord demandé au pré>ic!ent du conseil de Serbie, s'il prévoyait l'époque où la réorganisation de L'armée serbe serait un fait accompli, M. Pachitch nous a fait répondre textuellement ce qui suit : — Certainement, et elle n'est pas éloignée, cette époque. On travaille cle toutes les forces à cette réorganisation, et ce qui est déjà fait est simplement admirable. Aujourd'hui 011 11e peut- pas juger à toute sa valeur l'effort qu'on a fait pour évacuer notre armée de l'Albanie et pour la réorganiser. Cet effort aura sûrement une place remarquable dans l'histoire de la guerre actuelle. Peut-être dans les camps de l'île avez-vous vu de nos soldats à l'attitude muette, sombre, dans ees ca'. ps où l'on 1 chante plueJfe désespériez pas! Que 1 l'heure sonne où ces merr.ès soldats se re- j trouveront armés, équipés, commandés ; devant leurs frontières et Vju'on leur di-' La-ba- sont vos champs, vos mai-•o.ns, vos femmes, votre patrie, la terre de vos légendes et dr toi c M-ioit'Cj'' et1 de M. Pachitch. vous verrez alors que la Serbie peut être exilée, mutilée, errants, mais qu'elle continue à vivre et à palpiter jusque chez le plus obscur de ses fils ! La Grèce interviendra. Interrogé ensuite au sujet de l'attitude de la Grèce et d'un changement possible de la politique grecque à l'égard de? Alliés, M. Pachitch, dont la sagesse égale le tact, nous a fait cette répionse pleine cle perspicacité clans son laconisme : — La guerre européenne actuelle touche de si près les intérêts grecs, que j'ai le ferme espoir que la Grèce, tôt ou tard, interviendra; Ses intérêts tels que je les conçois 11e peuvent lui désigner de place ailleurs qu'à côté des Alliés. On fait déjà et on fera beaucoup encore'pour l'en empêcher, mais l'instinct grec a été toujours un très sûr guide pour les hommes politiques en Grèce, et il ne peut les mener que du côté de la Serbie. Que pense M. le président des efforts autrichiens en vue de se concilier la population serbe restée en Serbie ? — Il est probable que les Autrichiens et les Hongrois, aussi bien que les Bulgares, fassent tous les efforts pour se concilier la population serbe, mais je ne crois pas qu'ils y réussissent jamais. Il y a quelque chose d'irréconciliable entre ce peuples et la nation serbe. N'avons-nous pas, dans le temps, essayé de tout pour être bien avec la monarchie des Habs-bourgs et la Bulgarie? Et on s'est toujours butté à des difficultés insurmontables : l'esprit de liberté et l'indépendance des Serbes étaient toujoui's un obstacle. L'Autriche-Hongrie voulait une Serbie économiquement ci- par là politiqueinenl subjugée à l'Autriche La Bulgarie voulait toujours l'hégémonie dans les" Balkans. La question albanaise. Au su jet cle l'Albanie et de la menace qui pourrait en résulter au point de vue : 1 militaire en cas de non-nit er\ ention éuer j liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiHiiiiiiiiii N'y a-t^il pas de danger? En ces époques d'éciairage restreint abordez les endroits éclaires. Traversez la rue à proximité d'un ré" verbère. Les conducteurs pourront vous voir. Pour arrêter un bus, levez la main dans un endroit éclairé. Les conducteurs pourront vous voir. A chaque refuge il y a un réverbère. Ne l'oubliez pas l Acceptez cet avis The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railwav Ilouse, Broadway, Westminster, S.W. ilii!ijiillliillilllllilllil!l!illi!ilHillllllliiiiilliiiiii!l!ll!l gique sur ce point, M. Pachitch nous a judicieusement fait remarquer que la Question Albanaise était une question européenne et qu'on devait s'en remettre à la conférence future de la paix pour la résoudre. — Nous espérons, a-t-il ajouté, qu'elle- sera mieux résolue qu'à la Confèrent» de Loncires. Les Alliés comprennent trop bien l'importance d'une avance des troupes ennemies en Albanie et la valeur stratégique du front albanais dans les futures opérations dans les Balkans, pour qu'ils ne prennent- pas des mesures en conséquence. Rigoureuse exactitude. Telles furent les questions que d'un commun accord nous posâmes au Grand Vieillard qui, depuis quelques année?, préside aux destinées mouvementées de la Serbie et telle fut la réponse textuelle que nous en reçûmes et à laquelle nous nous en voudrions d'ajouter un seul mot. S. P. LA VIE DE PARIS. Paris, le 23 mars" 1916 Paris acclame les représentants des puissances alliées qui viennent pour la grande conférence où on va decider if -s mesures à prendre pour l'attaque commune du printemps. Hier, 011 fêtait le général italien Cadorna, aujourd'hui on fait une ovation triomphale au jeune prince héritier de Serbie, demain on applaudira quand M. Salandra, premier ministre italien, arrivera. Acclamations, ovations, applaudissements conservent cependant un caractère de grandeur sérieux et on comprend au milieu de tout ce bruit qu'on s'incline devant l'idée commune de défense contre la marée montante de la barbarie. Au milieu de ces bruits de la rue et de ces préoccupations des batailles on a peu remarqué la mort d'un sénateur qui occupait une place importante au Parlement, quylciuc sa lî'-Tuiiii té fut peu

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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