L'indépendance belge

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s.n. 1918, 27 Août. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6w96689g23/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: MAPDI 27 AOUT t918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS, TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE ' , . ABONNEMENTS ■) 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le lundi 26 août 11 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Lundi midi. Les événements qui ont marqué la fin Je la semaine dernière sont particulièrement brillants. ftLa tactique suivie par le maréchal sir Douglas Haig, faisant une arge part aux opportunités du moment, i conduit à des résultats excellents et a du singulièrement dérouter le haut commandement allemand. Les derniers progrès britanniques ont permis à nos alliés d'avancer leur ligne jusqu'aux portes de Bapaume. Au nord de là Somme, les Allemands ont laissé entamer leurs positions sur une telle profondeur qu'on est autorisé à se demander s'ils seront capables de s'arrêter sur leur ancienne ligne défensive dite d'Hinden-burg. Suivant un témoin oculaire, le front de la Somme du côté teuton est défendu dès à présent par des troupes ayant perdu leur ancienne cohésion et ;ommandées par des officiers désemparés. Bien que la résista-nce reste opiniâtre en de nombreux points, l'opposition rencontrée par nos alliés semble entièrement éngrvée. C'est ainsi que sur les hauteurs de Thiepval, loin de livrer les combats acharnés qui illustrèrent ce plateau en 1916, les Allemands, 'cernés par le sud et par le nord, n'ont offert qu'une défense relativement faible. Il est vrai que cette fois nos alliés possédaient Gom-mecourt pour réaliser cette avancé, place qui leur manquait il y a deux ans. Sur toutê la ligne d'Arras à Bray les troupes du général Byng ont marché avec la même rapidité. Elles ont capturé Bray, dépassé Contalmaison, et occupé Ma-metz. Les progrès réalisés au nord de Bapaume sont encore plus remarquables et peut-être encore plus importants que r «s gains dans tout autre secteur, et à Croisifles les bataillons de la garde sont i moins de deux kilomètres des tran-'héès de la fameuse ligne Hindenburg. lout porte à croire que nos ennemis ne arderont pas à rejoindre cet ancien front, perdant ainsi tous les fruits de leurs coûteusès avances du printemps dèrnier. Les pertes éprouvées par l'adversaire sont des plus cruelles et les efforts qu'il n'a cessé de faire pour endiguer notre poussée, victorieuse en amenant en toute hâte réserves sur réserves, n'ont servi qu'à augmenter inutilement ses sacrifies. Sans faire mention de s-es tués et olessés, qui sont'innombrables, les armées des généraux Byng et Rawlinson lui ont enlevé du 21 au 24 août dernier, plus de 17,000 prisonniers, et ce chiffre, ne comprenant pas les captures faites dans la journée d'hier, est très inférieur 3 la réalité. Par contre, les pertes subies par nos alliés sont relativement faibles et on estime qu'elles n'égalent pas le nombre des prisonniers fait à l'ennemi. Le ûutm tombé aux mains de nos alliés n'est pas moins considérable et comprend plusieurs batteries de pièces lourdes, ainsi Ç]ui des milliers de mitrailleuses., Une 'ois de plus, les tanks ont fait des prouesses splendides au cours de ces actions et ont prôuvé définitivement qu'ils sont les meilleurs " antidotes," si l'on peut dire, '.ontre les nids de mitrailleurs, auxquels ' ennemi a si généreusement recours ians ses opérations défensives. Outre ces gains militaires, nos alliés pnt libéré une large bande de territoire rançais et de nombreux villages ont été arrachés aux griffes d'un adversaire impitoyable. :Sur le Ireste du front britannique nos 3'liés ont encore obtenu des succès lo-aux sur la Scarpe, au nord du Canal de -a Lassée, à l'est de Merville, où ils ont _aptitré Xeuf-Berquin, et au nord de, Bailleul. L autre part, les Français ont repoussé uri coup-de-main au nord de Roye et progressé entre l'Ailette et l'Aisne, à l'eî-t e Bagneux et au sud de Crécy-au-Mon!, 1 aisant 500 prisonniers au cours de ctj Actions. ^ I ouest de Fismes les troupes américaines "ont avancé leur ligne jusqu'à la foute de Soissons'à Reims. Sut la rive droite de la Meuse et dans e» \ Osges, nos alliés franco-américains '"f exécuté des patrouilles, au cours, desquelles ils ont fait plusieurs pri-^"irtiers appartenant à des unités àustro-hongroises. En Italie rien de bien saillant nê §'est Pioduit. Par contre, nos alliés méridionaux ont encore été l'objet de violantes caquèS en Albanie. Partant à J'ajsaut sous le couvert d'un bombardement violent, les Autrichiens sont parvenus à gagner du terrain'le long de la .Semeni moyenne (au nord de Bérat), et les communiqués de Vienne affirment que 'es troupes austro-hongroises ont percé les lignes italiennes entre Fieri et Bcrat, et qu'elles ont capturé la tête de pont au nord de cette dernière ville. Les opérations militaires en Russie ont permis aux Cosaques du Don de pénétrer dans'le gouvernement de Saratoff, d'attendre la voie ferrée de Tamboff à Kamyshin, et d'occuper la rive de la Volga, au nord de Tsaritsyn, rétablissant l'ancienne autorité dans cette province.* Sur la Volga moyenne les Tchéco-Slo-vaques et les , contre-révolutionnaires, ayant reçu du renfort, ont repris Kazan, après une semaine de combats, et forcé les troupes des Soviets à battre en retraite sur leurs anciennes positions. En Sibérie, les troupes du gou\ erne-ment sibérien ont capturé les tunnels ,au sud-ouest du £ac Baïkal. Les Bolshévis-tes ont fait sauter le tunnel " 39," dans le but d'entraver la marche des troupes tchéco-slovaques se portant au secours de leurs fr.res d'armes à Irkutsk et à l'ouest du lac Baïkal. La politique L'inquiétude commence à pfénétrer les masses allemandes. La " Kôjnische Volkszeitung " déclare que la bataille actuelle au front ouest est une bataille pour les forteresses allemandes. Or, comme les forteresses allemandes sont de l'autre côté du Rhin, le peuple allemand peut comprendre à demi mot ce qui l'attend. Le correspondant hollandais du "Daily Tej<'*yaph ',' signale line série d'articles paraissant en Allemagne, évidemment inspirés, et faisant comprendre qu'à l'ouest il va falloir se tenir simplement sur la défensive, et qu'il importerait de considérer de nouveau le côté Est pour y raffermir les positions acquises. L'initiative de la grande offensive fut due, comme on l'a déjà dit, à Ludendorff. On ne peut dire toutefois qu'Hinden-burg s'y opposait, ne fût-ce que d'une façon passive. Avant d'admettre le plan de Ludendorff, Hindenburg consulta l'empereur, et donna ensuite son consentement pour la raison qu'il ne voulait pas-émettre de veto. Ludendorff lui-nîême considérait le projet d'une attaque pour arriver à forcer un passage, plus ou moins comme une opération hasardeuse Et il savait déjà, à la fin de mars, que son expérience avait échoué. Le célèbre discours de Kuhlmann ne vint pas, comme nous n'avons cessé de le dire quand il fut prononcé, de sa propre initiative. Il fut élaboré après consultation avec Ludendorff, et même sur l'inspiration de' ce dernier, qui voulait que le public se rendit compte non seulement que l'offensive avait échoué, mais que, par suite du développement de la situation mondiale, les victoires militaires ne pouvaient même plus amener la paix promise. Seulement, l'effet du discours de von Kuhlmann dépassa ce que l'on attendait et il causa un tel émoi parmi les politiciens allemands que la retraite de Kuhlmann s'imposa. Quand on le verra revenir au pouvoir ce sera pour amorcer la paix. « jt # • * Dans la rédaction de la note rémise au gouvernement allemand par le gouvernement espagnol, celui-ci, faisant avec raison, ressortir que la destruction des navires marchands espagnols par les sous-marins allemands, avait atteint une telle proportion que la \ ie économique en Espagne était mise en péril et conséquem-ment que l'obligation de remplacer le tonpage détruit par un tonnage équivalent de navires allemands, s'imposait, puisque c'était pour l'Espagne une question de vie ou de mort. La réponse allemande est actuellement connue: le gouvernement du Kaiser proteste énergiquement contre la décision annoncée et déclare simplement qu'il ne peut faire d'exception en faveur de l'Espagne dans la ligne de conduite de la guerre maritime de pirates qu'il a adoptée. Les négociations continuent entre les deux gouvernements, mais la grande majorité de l'opinion' publique espagnole appuie le gouvernement dans son énergique attitude, malgré les articles violents de la presse embochée» operations navales —— Rencontre de patrouilles L'Amirauté britannique a annoncé samedi qui dans la matinée du 23 août des bateaux à moteur allemands ont tenté une reconnaissance dans le voisinage de Dunkerque. Ils furent repoussés par des navires de patrouille britanniques et français assistés par les défenses côti-ères/et on croit qii'un bateau ennemi a été détruit. Les forces alliées n'ont subi ni pertes ni dommages. Un communiqué allemand prétend, évidemment, que deux torpilleurs alliés ont été coulés. opérations aériennes ' L'activité britannique Le 23, août.—Coopération avec les autres armes. Bombardement de l'aérodrome de Cantin (sud de Douai), plusieurs hangars y étant mis à feu. Quinze appareils ennemis détruits au cours de la journée, à la suite de combats ou par l'artillerie, et trois désemparés. Quatre ballons ennemis incendiés. Quatre appareils britanniques manquants. 31 tonnes de bombes lancées au cours de la journée et de la nuit suivante. Le 24 août.—Sept appareils ennemis désemparés, et cinq ballons allemands incendiés. Dix appareils britanniques manquants. La nuit suivante, destruction de deux appareils ennemis pour bombardement nocturne. 43 tonnes de bombes lancées au cours des 24 heures.— Quartier Général. * ?» -X ' Nuit du 22 au 23.—Huit tonnes de bombes sur les aérodromes ennemis de Folpersweiler (?) Bombes sur les usines de produits chimiques de Saarable, avec de bons résultats, aiiu-i que sur des objectifs Jte chemin -ûé ïff. Trois appareils' britanniques manquants. Le 23.—Attaques sur l'aérodrome ennemi de Buhl, la gare et le chemin de fer de Trêves. * Nuit du 23 au 24.—Attaques sur un aérodrome ennemi et la jonction d'Shrange. Le 25, attaques sur un aérodrome ennemi et les gares de Bettemburg et de Luxembourg. L'activité française Le 23 août.—Neuf aéroplanes allemands détruits ou mis liors de combat. "Un ballon captif incendié. Plus de 12 tonnes de bombes et des milliers de cartouches employées dans la région d'Anisy-le-Chatèau. Brancoùrt, Lan-dricourt, et la forêt de Mortier, où les aéroplanes d'observation avaient signalé la concentration 'd'importantes réserves et de convois ennemis. Le 24.—Mauvais temps. Quatre appareils ennemis abattus. La nuit suivante, plus de 18 tonnes de bombes lancées sur l'arrière du champ de bataille et les stations qui le desservent. Les bivouacs dans la région d'Ognolles, Guis-card. les gares, les voies ferrées et les -zones de coneefitration çl© Laon, Anisy-le-Chateau, Jussy, Chauny, La Fère, Ham, Pontravert, Guiguicourt, furent soumises à tine pluie de projectiles. les evenements en russie Les buts alliés à Arkhangel La communication officielle suivante a été publiée à Arkhangel : "MM. Lémne et Troteky déclarent que les Britanniques, les Français et les Américains qui ont été débarqués à Arkhangel sont des brigands et ils font appel au prolétariat russe, l'engageant à les combattre, les disant ^ennemis de la Russie, qu'ils auraient attaquée sans déclaration de guerre. "Nous déclarons à tous les citoyens russes, auxquels le bien-être de la Russie est cher, que oela n'est pas vrai. Les Britanniques, les Français et les Américains qui se trouvent à Arkhangel sont les alliés des Russes. Ils ont été invités à faire un débarquepient dans ce port par le Gouvernement légitime et ce avec l'accord complet et unanime de la population. lie Gouvernement de la région septentrionale est composé dé me'inbrés de l'Assemblée Constituante, élus par toute la population des gouvernements des Etats-frontières ""septentrionaux. Il comprend aussi des représentants des zemst-vos et des municipalités élus par le suffrage universel. "Ce gouvernement avait été formé et avait renversé le gouvernement illégitime bolshéviste, 'avant l'arrivée des Alliés. Il avait été constitué à l'initiative de la uigue pour la régénération de la Russie, jùi réunit des représentants de tous les lartis politiques reconnaissant P'Assem-iilée Constituante comme le seul gouver-lement russe régulier. Les Allié' furent iinsi appelés par la seule autorité repré-ientative légitime, par le Gouvernement le la région septentrionale, afin d'entre-irendre une action militaire en commun, ivant pour but l'expulsion des Alle-nauds et l'entière suppression, par la 'orce des armes, du traité de Brest Li->ovsk, traîtreusement signé par les Bol-;hévistes. Mais ils furent appelés à la condition nettement déterminée-qu'ils ne mouvaient pas s'immiscer dans les affaires .ntérieures. du Gouvernement de Russia Vive l'Assemblée Constituante!" L'expédition mourmane M. Sario, qui remplissait ljs fonctions • ie ministre des affaires étrangères en Finaude, lorsque des arrangements furent faits pour obtenir l'aide et la protection ie l'Allemagne, a fait la déclaration suivante-aux représentante de la presse au sujet de l'action des Alliés sur la côte mourmane: "La Finlande suit avec attention les mouvements des troupes britanniques en Z!arélie septentrionale et orientale, qui 'orcént le gouvernement à hâter la réorganisation de l'armée finlandaise; c'est a raison pour laquelle le Régent a ordonné le rappel des classes de 1896, 1895 ît 1894. La Finlande ne peut pas se soumettre à la dictature de l'Entente. Noire politique envers l'Allemagne ne sera oas changée. Le développement des événements doit dépendre de l'action de la 3-rande-Bretagne. L'Allemagne nous ap-puyera dans cette question." L'Ukraine et les Alliés Le "Times" a reçu du conseil national ie l'Ukraine, qui vieut d'être constitué > Paris, un manifeste adressé aux peuples alliés et faisant appel à leur appui moral dans la' lutte du peuple de l'Ukraine contre la violence allemande. Le manifeste déclare que le soulèvement populaire en Ukraine contre les envahisseurs allemands est devenu général; que les intérêts de l'Ukraine et des Alliés sonb identiques ; que le sort de l'Ukraine, ?on droit de déterminer sa propre destinée, se décide sur les champs de bataille de l'ouest-; et que la victoire des Alliés permettra aux Etats qui font partie de l'ancien empire de Russie, de se grouper en- une grande fédération slave. Le bureau'du conseil national ukra-nien est établi 5, Rue Nouvelle, à Paris. M. Savtchenko en est le président, et M. Yakyentchuk le secrétaire général. les allies doivent dicter la paix Le sénateur Lodge, dans un discours ad Sénat américain, prédit que l'Allemagne, repoussée, aura recours à l'arme avec laquelle elle a désorganisé la Russie, c'est-à-dire une propagande pacifiste insidieuse et empoisonnée. Aucune'paix qui puisse satisfaire l'Allemagne ne pourra jamais nous satisfaire, a-t-il ajouté; la paix ne peùt être une paix par négociation ; c'est nous et nos alliés qui devons la dicter. "Mais oe qui importe avant tout, a-t-il dit, c'est que les grandes populations slaves soumises à l'Autriche, les Yougoslaves et les Tchéco-Slovaques, doivent être érigées en pays indépendants. Ceux-ci, avec la Pologne, barreront alors à l'Allemagne le chemin veçsVEst. Quant au peuple allemand, personne évidemment ne pense à l'annihiler. Noifs ne parviendrions pas à le faire, même si nous le désirions. Nous ne sommes pa's entrés dans cette guerre pour arranger un, gouvernement pour l'Allemagne. C'est, au peuple allemand lui-même à le faire, et il aura précisément le gouvernement qu'il préfère et dont il partage les desseins et les ambitions barbares. "Cette guerre étant absolument différente de toutes les guerres que le monde a jamais connues, la paix qui la terminera doit être absolument différente, de toute autre paix que le monde a jamais connue. Ce ne peut être une paix par marché, par arrangement, ni par concessions mutuelles." mutinerie militaire au perou Un télégramme de Lima., daté du 24 août., dit que la garnison- d'Ancon, au nord' de Lima, forte de 200 hommes, a créé un mouvement révolutionnaire. Elle a coupé le chemin d« fer d'Ancon et a capturé le port de Huaclio. Elle est actuellement poursuivie vers l'intérieur par des troupes loyales. Il y a des rumeurs d'une révolte à Arequipa et à Cuzco, mais il n'y a aucune confirmation de ces bruits. La situation n'est pas considérée comme sérieuse'. Un télégramme antérieur de l'Agenoa Reuter annonçait qUe les chefs de la garnison d'Ancon ont publié un manifeste demandant la déclaration immédiate de la guerre à l'Allemagne, la livraison de tous les bateaux allemands internés aux Etats-Unis et l'envoi de troupes péruviennes en France. i AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — M. Hoover, rentré aux Etats-Unis, a fait une déclaration de laquelle il résulte que l'Amérique aura à fournir aux Alliés, l'an prochain, quatre millions de livres de graisser, 900 millions de livres de produits de bœuf, 500 millions de boisseaux de céréales, et un milliard cinq cent millions de livres de sucre. Après'le 1er septembre, il ne sera pas nécessaire d'imposer un rationnement draconien dans les pays alliés, sauf pour le sucre et le bœuf. Les récoltes en Angleterre, France, et Italie sont meilleures qu'on ne pouvait s'y attendre, grâce à l'aide donnée par les femmes. GRANDE-BRETAGNE —^Une pétition couverte de 1,250,000 signatures a été remise samedi après midi au domicile de M. Lloyd George, après line manifestation monstre à Hyde Park. Elle demande l'internement immédiat de tous les étrangers ennemis, et des mesures pour extirper toute influence allemande dans le Royaume-Uni. ROUMANIE — Un télégramme de Bucarest à la "Nord-Deutsche Zeitung" dit que le projet de loi conférant à la commission d'enquête parlementaire.l^pouvoir d'arrêter les anciens ministres mis en accusation, a été adopté par 51 voix contre 3 au Sénat roumain. RUSSIE -— Une dépêche" de Mosoou àux "Du9-« seldorfer Naohrichten" dit qu'a l'exception des lignes de Tver et de Toula, toutes communications entre Moscou et le reste de la Russie sont entièrement coupées. Cette interruption, qui a une grande importance pour la situation générale et politique, est particulièrement due à la résistance passive des cheminots. D'autre part, les éléments oontre-révolu-tionnaires ont fait sauter dé nombreux ponts et ont rendu les voies impraticables en arrachant les rails. DERNIÈRE HEURE nouveIlTattaque Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 9. Ce matin, à 3 h., nos troupes ont at« taqué dans le secteur de la Scarpe (Arras) et l'on signale qu'ils ont réalisé des progrès satisfaisants. Sur la partie méridionale du front de bataille, nous avons légèrement avancé notre ligne des deux côtés de la Somme, et, par une heureuse opération exécutée hier après-midi, nous avons progressé dans la direction de Maricourt. „ Hier soir, l'ennemi a lancé de puissantes contré-attaques au sud et au nord de Bapaume, dans le voisinage d'Eaucourt l'Abbaye et de Favreuil. Les attaques sur -ces deux dernières localités ont été repoussées. Au nord de Favreuil nos troupes combattirent l'ennemi à la baïonnette, lui infligeant de lourdes pertes, tout en lui enlevant des prisonniers. Une autre contre-attaque tentée par l'ennemi plus tard dans la soirée, dans le même secteur, est également restée sans succès. Favreuil est en nos i mains et nous avons fait des progrès au delà de es village. Au nord de ce point nous avons con- • solidé nos-positions au sud-est de Mory et à l'ouest de Croiselles. Une pluie violente tombe sur le champ de bataille.. 89e année No 201 iiir^i

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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