Lac No 266 L'INDÉPENDANCE * OYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE i CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) snisir ah?gnheholbount\vnc: i. n, placidel^botese. SAMEDI 10 NOVEMBRE 1917 p mois, 9 shillings, t SIS». «««>■»• '™-« ««-•. lasa- En veale à Londres à 3 h. le vendredi 9 novembre —'fe'S | conservation pak letbogbes. -y-. - 7. • , ; ~~ dt. ■ ... . . ^ LA SITUATION Vendredi, midi. » '• nous devons nous en rapporter au: ,niations de Pétrograd, où le télé Je est aux mains des extrémistes l'anarchiste Lenin qui l'a- em é momentanément sur le révolution f Kerensky dans la lutte pour le pou en Russie. ,Soviet de la capitale, encouragé pai ftie du Gouvernement Provisoire e autorités militaires, y est allé de soi [coup d'Etat et a purement et sim ient déposé M. Kerensky et les autre, fores du cabinet. s ifosaques s'étant déclarés neutre: i ce conflit, les extrémistes ont dis ]e Parlement préliminaire et ont dé [l'arrestation de M. Kerensky, qu< lits disent en fuite, mais dont le; es affirment qu'il est allé se'placer i te des contingents rappelés du fron-ui sont prêts, dit-on, à soutenir 1< mement les armes à la main ! est difficile de savoir exactement » en est, mais nous avouons n'avoi] me médiocre confiance dans le triom des éléments modérés en Russie, pré lient parce que trop modérés dan; «•constances. mgue anarchiste qui déferle sur 1: iie est trop puissante pour qu'ui homme puisse l'arrêter, et M. Ke ky s'est attaché à une œuvre sur aine. S'il avait-, il y a quelques se nef, voulu coopérer avec le généra mlofl, la Russie eût peut-être éti rée de l'abîme vers lequel elle cour ronds pas, mais aujourd'hui il es' i tard. Nous assistons à l'effondre • d'un empire, à la dissolution d'ui affaibli/par un régime de plusieur s'd'absolutisme et d'ignorantisme. .Révolution, que nous avons salu> un enthousiasme sincère, n'aura ét ne étape dans la chute et non dan slèvement de la Russie, et nos mal eux alliés sont livrés aux pires d les maux : l'anarchie, s extrémistes*ont donc saisi 3e pou et le monde va assister à la_ pre eexpérience del' "Etat anarchiste.' faut reconnaître que les léniniste t pas été long à faire connaître leu: |tamme. Ce qu'ils veulent, c'est: un-| démocratique immédiate, le par immédiat (plus ou moins complet erres aux paysans, la jtransmissioi wtpouvoir aux soviets et une "lion " réunion de l'Assemblée Consti lté. r, en vertu des conventions inter », la paix, sans le consentement de; «Joies, serait un acte de trahison e ne croyons pas la Russie, et par 1; i entendons la grande masse du peu russe, capable de commettre cette lâ qui, au surplus, équivaudrait ; iuicide économique. uant au partage des terres, c'est, ei [tige, une chose excellente, à condi qu'elle soit l'œuvre d'un gouverne t organisé et faite au profit d'une dé ratie consciente de ses droits et cl< ievoirs. His, avant de pousser plus loir iljse du gouvernement léniniste, at Mis qu'il ait consolidé son pouvoir '1 ne représente certainement pas li Hté du peuple russe. 7 a d'ailleurs lieu de penser qp< smagne, grisée par ses succès ita 6 refusera de souscrire à la pai: « aux maximalistes.russes, qui fini ' Par se trouver isolés dans le mond< |,'®ur offre de paix blanche. eja certains journaux parlent d'ui 'a?e de l'Italie et de la néeessiti »«er ia France et la Grande-Bre ^^de^dédommager le peuple aile mand "pour tout ce qu'il a enduré.' ; Nos adversaires s'imaginent évidemmen • pouvoir continuer jusqu'à l'Adige leu: , avance victorieuse en Italie. Il est vra ■ que, pour le moment, les Austro-Aile - mands poursuivent leurs progrès dans li - plaine vénitienne, mais si nos alliés son obligés de céder du terrain, ils le fon • avec le minimum de sacrifices et dans ui ; ordre parfait. Tout© retraite comport. i des risques, et tant que les troupes di • général Cadorna n'ont pas atteint leur 3 positions définitives, il y a lieu de s'at tendre à la capture d'hommes et de ma s tériel. » Les derniers communiqués ennemis af - firment que le total des prisonniers ita ; liens atteint maintenant 250,000 hom s mes et que 1,800 canons ont été capturés i, Même en faisant la part "tfe l'exagéra : tion, c'est beauco'up, mais le gros d' s l'armée italienne est sauf, et nos adver saires s'en apercevront un jour oi > l'autre. Aux dernières nouvelles, les troupe - austro-allemandes avaient franchi la Li - venza et poursuivaient nos alliés dan ; la direction du Piave. i i Entretemps, les représentants autori r ses des Alliés: MM. L]*>yd George, Pain 5 levé et Orlando ont conclu les pourparler t qu'ils avaient engagés en Italie, et qu s ont résulté, croyons-nous, à raffermi: - l'uiii.,'11 .-■ntr-e les tvois alliés occidentaux 1 Si les Etats-Unis n'étaient pas repré 3 sentes à cette conférence, on peut néan moins affirmer .que leur concours le plu 3 entier est acquis à l'Italie et àfses alliés 2 et leur appoint se fera bientôt sentir. s L'accord récent conclu entre les Etats - Unis et le Japon et qui a été plus oi = moins noyé dans les événements de ce derniers jours, constitue un acte de 1: - plus haute importance. Il rapproche deu: - peuples que les intrigues allemande ' ont essayé, par tous les moyens, d- 3 brouiller, et les résultats qui peuven :• découler de ce rapprochement sont d. 3 nature à compenser, et au delà peut - être, la défection'russe et le revers ita ) lien. N'oublions pas que le Japon pos i sèd£ une des meilleures armées du mond. - et que celle-ci constitue, en somme, uni ■ des nombreuses réserves dont les Allié disposent et dont ils n'ont pu ou vouii - jusqu'ici tirer parti. 3 En Mésopotamie et en Palestine, le : troupes britanniques marchent de succè t en suctès, et ces théâtres éloignés de li - guerre pourraient bien réserver des sur - prises désagréables à nos ennemis. i Sur le Tigre, les troupes du généra Maude- ont occupé- Tekrit, après avoi: i infligé une défaite sensible à la colonn< - turque qui s'y était retranchée, et su: - la côte syrienne la* capture de Gaza ; - obligé les Turcs à battre en retraite su: ; presque toute la ligne. Les avant-garde britanniques ont atteint les bouches di i Wadi-el-He^, à une dizaine de kilomètre - au nord de Gaza, èt l'avance de l'ail , gauche britannique se poursuit avec 1 i ! concours de navires de guerre français e britanniques, dont plusieurs unités on îj participé directement à l'occupation d< - Gaza. £ Les communiqués du front occidenta - ne signalent aucune opération de grand' î envergure. Des raids heureux ont eu lie; tant du côté britannique'(Armentière i et Fresnov) que du cô£é français (nord ; est de Reims, dans la Woevre et en Al - sace). Nos alliés ont rapporté de chacun* - de ces attaquas-surprises des prisonniers EH MESOPOTAMIE Les Turcs mis en déroute - êenéral Maude vient d' pérer une je e et brillante action sur le Tigre, novembre, ses troupes, après une p roarche du sud vers le nord, ont P» des positions puissamment for-F> couvrant Tekrit, a 160 kilo- ■ r noi'c^ de Bagdad. Pendant ■ >>' anterie faisait une attaque de I '| "avers un terrain à découvert, IT l,erie attaquait vigoureusement L"yur le« deux flancs. Les pertes j - turent si lourdes et notre près- sion fut si forteque l'ennemi a la tombéi de la nuit profita de l'obscurité poui abandonner frmtps ses positions. Les troupes indo-Jbritanniques ont oc cupé Tekrit dans la matinée de mardi Au moment de l'envoi du rapport, 132 prisonniers avaient été ramenés, ains: qu'une quantité considérable de matériel de guerre. m PALESTINE ♦ La victoire de Gaza Le général Àllenby signale que dans la niiit du 6 au 7 novembre, vers minuit les troupes' britanniques ont pris d'assaut les ouvrages turcs, au sud de Gaza. L'avance a été continuée sur la droite • à Ali-el-Muntar (une colline dominant t la ville au sud et au sud-est), et sur la ., gauche à Sheikh Redwan- (fortifications ■ à environ 1,600 mètres au nord de la ville). Aii*cours de la journée, elles ont avancé à travers la ville, et ont poussé t jusqu'à l'embouchure du Wadi-el-Hesi 1 (à 12 k. et demi au nord dé leurs lignes 1 originales). } Nos forces de Shéria (au nord-ouest i de Beersfoeba) ont égalei lent continué s victorieusement leur avance vers' le - nord-ôuest. La participation française Paris, 8 novembre.—Plusieurs na-" vires appartenant à la division navale - française ont pris part à l'action britan- - nique contre Gaza. Le 1er novembre le aavire garde- - côte français "Requin" a été touche par : plusieurs obus. Neuf hommes de l'équi- - pa!ge ont été tués et 29 autres ont été i blessés. Les avaries faites au bâtiment sont légères et n'ont pas empêché le 5 "Requin" de rester en action. * ADT0UR de la GUERRE ' FRANGE — Le capitaine Bouclurdon, après avoir entendu la déposition de M. Mou-thon, correspondant du " .Tournai " en Suisse, et ayant reçu dé nouveaux témoignages, a décidéd d'ouvrir une instruction contre M. Leymarie, ancien ? chef du Cabinet au nynist ;re de l'inté-1 rieury pour infraction à la loi du 4 avril 1915 concernant le Commercé avec l'en-' nemi ou 1$ complicité dans délit. ; GiiAN.DE-JSfîETAGNE — Le premier dimanche de 1918 a été désigné par le Roi comme jour de prière ' national. —• Dans un discours prononcé hier à , Manchester, M Bonar Law a signalé s quelques chiffres curieux En 1914, a-t t-il dit, nous avons perdu* de 13,000 à 14,000 prionriiers de plus que nous n'en avons fait ; en 1915, la différence n'é- * tait plus que de 2,800; en 1916, nous * en avons fait 30,000 de plus que nous en avons perdu, et en 1917 la différence en notre faveur dépasse déjà 45,000 pour la partie écoulée de l'année. Pendant la première année de la guerre nous avons perdu 80* canons et nous en avons pris J 25 ; l'année passée nous en avons pris ' 169 et les Allemands ne nous en ont pas 5 pris. Cette année nous en avons pris 380 1 et nous n'en avons pas perdu. 3GREGE 3 ■— On mande d'Athènes que la confé-rence qui a eu lieu entre MM. Vénizélos et Orlando a eu un résultat entièrement satisfaisant, et on croit savoir qu'un ac-I cord est intervenu sur toutes les ques- * tions qui divisaient antérieurement la » Grèce et l'Italie. r M. Vénizélos, après avoir passé quel-t ques jours à Nice, se rendra à Paris dès . que M. Painlevé sera rentré d'Italie. a M. Vénizélos se rendra à Londres, après ! avoir eu une conversation avec le prési-3 dent du conseil français/ 3 J APON ? — Des notes ont été échangées entre t le Japon et les Etats-Unis à propos de t la- Chine. Ces notes, tout en reconnais-- sant que le Japon a des intérêts spéciaux en Chine, déclarent que les gouverne-1 ments japonais et américain adhèrent au 3 principe de la "porte ouverte." COUP D'ETAT A PETROGRAD LENIN DEPOSE KERENSKY Les Maximalistes du Soviet de Pétrograd, sous la direction de l'agitateur . pacifiste Lenin annoncent qu'ils ont déposé le ^gouvernement provisoire de ; M. Kerensky et qu'ils ont assumé le pouvoir "jusqu'à la création d'un gou-. vernement des Soviets, dont la fonction sera d'offrir une paix démocratique et d'organiser une'honnête convocation de l'assemblée constituante." D'après le communiqué le coup d'état qui fut l'œuvre de la garnison et du prolétariat-, fut accompli sans effusion de s sang. M. Kerensky aurait pris la fuite, et y sep arrestation aurait été ordonnée. Plusieurs de s'es collègues, y compris M. Terestchenko, ont été arrêtés. Le manifeste extrémiste Voici le texî'e du marçS'feste extrémiste : Aux comités d'armée de l'armée active et à tous les soviets des délégués des soldats : La garnison «t le prolétariat de Pétrograd ont déposé le gouvernement de Kerensky, qui s'est dressé contre la révolution et le peuple. Cette déposition du gouvernement provisoire s'est effectuée sans effusion -de sang. Le Soviet des délégués ouvriers et soldats de Pétrograd salue solennellement le changement accompli et proclame l'autorité du comité militaire révolutionnaire iitsqu'à la création d'un gouvernement de soviets. En portant ce fait à la connaissance de 4'armée au front, le comité révolutionnaire charge les soldats révolutionnaires de surveiller de près la conduite de ceux qui sont investis de commandements. Les officiers qui n'adhèrent pas immédiatement et ouvertement à la révolution accomplie doivent être arrêtés immédiatement comme ennemis. Le Soviet de Pétrograd considère comme le programme de la nouvelle autorité : 1. L'offre d'une pais démocratique immédiate. 2. La remise immédiate des grondes propriétés foncières aux paysans. 3. La remise de toute l'autorité aux Soviets. 4. Une honnête convocation de l'assemblée constituante. L'armée "'.révolutionnaire nationale ne doit pas permettre à des détachements militaires incertains de quitter le front pour Pétrograd. Employez la persuasion, mais là où celle-ci échoue, opposez-vous par la foilie et sans pitié à pareille action de la part de ces détachements. L'ordre actuel doit être lu immédiatement à tous les détachements militaires de toutes les armes. La dissimulation du présent ordre aux officiers et soldats constitue un grand crime contre la révolution et sera puni avec toute la rigueur de la loi révolutionnaire. Soldats ! Pour la Pai*x, pour le Pain, pour les Terres, pour le Pouvoir du Peuple. (Signé) Le Comité militaire révolutionnaire.Convocation des délégués soldats Le Soviet des délégués ouvriers et soldats de Pétrograd a envoyé à tous les comités des corps d'armée et des divisions l'avis suivant : Un, congrès ^es Soviets s'ouvre aujourd'hui. Ordre est donné aux comités d'armée d'envoyer des délégués pour exprimer la volonté de l'armée. Veuillez envoyer immédiatement des délégués choisis parmi vous. Refuser de ^participer à décider du sort de la Révolution est une'faute'que l'histoire ne pardonnera pas. Choisissez un délégué par 25,000 hommes et envoyez les au congrès.Trois proclamations Le congrès des conseils de délégués ouvriers et>soldats de toute la Russie, qui s'est ouvert le 7 novembre au" soir, a publié le 8 au matin les trois proclamations suivantes : I. — A tous les Soviets provinciaux: Tous, les pouvoirs appartiennent aux Soviets. Les commissaires du gouvernement sont relevés de leurs fonctions. Les Présidents des Soviets communiqueront directement avec le gouvernement révolutionnaire. Tous les membres des comités agricoles qui ont été arrêtés seront immédiatement remis en liberté et les commissaires qui les ont arrêtés seront arrêtés à leur tour. II. ■— La peine de mort rétablie par Kerensky au front est abolie. Complète liberté de propagande polîtique est rétablie au front. Tous les soldats et officiers révolutionnaires qui ont été arrêtés pour complicité dans de soi-disant crinies politiques doivent être mis immédiatement en liberté: III. — Les ex-ministres KonovaloS, Kishkin, Terestchenko, Malantovitch, Nikitjn et d'autres ont ét^ arrêtés par le Comité révolutionnaire. Kerensky a pris la fuite. Tous les corps militaires sont enjoints "de prendre toutes les mç- t sures possibles pour arrêter Kerensky" et le ramener à Pétrograd. Toute complicité avec Kerensky sera 'considérée comme haute-trahison. Des troupes marchent sur Pétrograd _ Suivant une dépêche de Pétrograd via Stockholm, de source allemande, dev troupes de l'armée russe sur. le front septentrional ont fait cau^o commune avec les maximalistes et une partie d'entre elles marchent sur Pétrograd. Les événements préliminaires Les événements qui ont précédé la victoire des éléments maximalistes peuvent se résumer comme suit : Le général Verkhovsky, auquel M. Kerensky^ reprochait d'être ouveru-inent d'accord avec les extrémistes pour la demande d'une paix immédiate, est démissionné. Les extrémistes feignent de considérer cette mesure comme une orientation vers une contre-révolution. Mercredi, le pré-Parlement vote la confiance au gouvernement, par 12.'} voix contre» 102, mais demande qu'un Comité de Salut Public soit immédiatement établi : que les grandes propriétés foncières soient remises aux comités agricoles,, et que la diplomatie russe fasse des démarches définitives pour amener les Alliés à déclarer leurs conditions de paix 'et à entrer en pourparlers. Les maximalistes occupent le bureau -central des télégraphes, la Banque d'Etat et le Palais Marie, où le pré-Parlement tenait habituellement ses séances. Le jeudi, ils occupent le Palais d'Hiver, siège du gouvernement, et les bureaux de l'état-major. Le croiseur "Aurora" et la forteresse Pierre-et-Paul avaient tire quelques coups de canon sur le Palais d'Hiver, tandis que des mitrailleuses, des autos-blindées et des détachements\da troupes ouvraient, aussi le feu. Les cadets et le bataillon des femmes-soldats, qui défendaient le palais, furent obligés ^de se rendre. . UNE Mimm AMERICAINE . La plus importante des missions qui aient été envoyées jusqu'à présent à l'étranger par les Etats-SJnis,* est arrivée hier à Londres. Elle participera à la Conférence des Puissances Alliées qui se tiendra prochainement à Paris. La mission est conduite par le colonel Hause, ami personnel du Président Wilson. Afin d'éviter tout malentendu sur le but de cette mission, le Département d'Etat de Washington a publié un communiqué officiel traçant' nettement le programme de celle-ci et affirmant que la prochaine Conférence de Paris sera essentiellement une 'conférence de guerre,' ayant pour objet de parfaire le plus complètement possible la coordination des activités des diverses nations engagées da$s le conflit. LA PALESTINE «UX ISRAELITES M. Balfour a envoyé la lettre suivante à lord Rothschild au sujet de la création, d'une nation israélite en Palestine : '•Je suis très heureux de vous adresser, de la part du Gouvernement du Roi, la déclaration de sympathie suivante en communion avec les aspirations des Juifs sionistes qui ont été soumises au cabinet et approuvées par lui. "Le Gouvernement du Roi,, considère avec sympathie la création en' Palestine d'une patrie pour le peuple juif et'fera de son mieux pour faciliter l'accomplissement de ce but, étant bien entendu que rien ne sera fait qui puisse porter un préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives en Palestine ou aux droits et au statut politique dont jouissent les Juifs clans tout-autre pays. "Je vous saurai gré de porter cette , déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste." INCORPORE DE FORGE DANS L'ARMEE ALLEMANDE Un mineur liégeois, Jean L..., âgé do 30 ans, marié et père de famille, issu de parents allemands, apta pour la nationalité belge quand vint le temps de faire son service militaire. Demeuré en ' Suite à la 2e page. If

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