L'indépendance belge

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s.n. 1917, 28 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17tj03/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTSSVÎES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE DE LA^BODRSB VENDREDI 28 SEPTEMBRE 1917. { 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "| s, DANE STB.. HIQH HOLBORN. W.C.L u- " a, , s , r- . r. . ' ABONNEMENTS: a MOIS, l? SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. I TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.i { 238-7 5. E" Uente à Londres a 3 h. le jeudi 27 Sept. \ x AN> 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi midi. ! Les contre-attaques allemandes déclenchées hier sur le front d'Ypres en vue de réparer l'échec de la veille ont non seulement complètement échoué mais elles n'ont pas même empêché la nouvelle offensive préparée par le maréchal Haig. Celui-ci a lancé ses troupes à l'assaut mercredi matin sur un front de dix kilomètres, s'étendant depuis les Hameaux delà Tour (route de Menin à Ypres) jusqu'à St-Julien. L'ennemi, malgré une résistance opiniâtre, fut. refoulé sur la totalité du front attaqué et l'avance des troupes australiennes et anglaises sur certains points a été de plus d'un kilo-[ mètre et demi. Au sud de la route d'Ypres à Menin la I possession des Hameaux de la Tour fut F- complétée et nos amis occupèrent lengputre plusieurs pointe^fortifiés alle-[ mands. sur la pente orientale du mame-L Ion des Hameaux. Une contre-attaque ■ ennemie débouchant de Gheluvelt fut re-f poussée. Au nord de la route d'Ypres à Menin, < nos alliés rencontrèrent une résistance plus vive, mais après une lutte qui se prolongea toute la journée, les troupes anglaises et écossaises qui opéraient dans ce secteur avaient atteint l'objectif qui ; leur était assigné. Celui-ci semble avoir consisté à appuyer l'attaque principale qui visait le Bois du Polygone et le village de Zonnebeke. L'un et l'autre furent occupés, le, premier par les Austra-| liens, le second par les bataillons anglais, écossais et gallois qui, s'emparant de tout un réseau de tranchées, pénétrèrent de près d'un mille (1,600 mètres) dans les lignes, allemandes. Dans ce secteur également l'ennemi ; contre-attaqua violemment mais sans f succès, et les gains de nos alliés ont été maintenus partout. >Sur l'extrême-gauche du front d'attaque, c'est-à-dire des deux côtés des routes Wieltje-Gravenstafel et Saint-Julien-Gravenstafel des positions ennemies furent occupées et maintenues en face d'une contre-attaque ennemie. Le terrain gagné dans ce secteur atteignant une profondeur de 500 mètres et comprenant toute une série de redoutes et de fermes fortifiées, ne put être maintenu complètement et une seconde contre-attaque allemande obligea nos alliés à rétrograder légèrement sur un front de 1,600 mètres. Peu après les Tommies (des troupes du Midland et des «territoriaux de Londres), ïéattaquant à leur tour, réoccupèrent la plus gernde partie du terrain qu'ils venaient d'évacuer. < La lutte se poursuitdans plusieurs sec-! teurs, et il est probable que de nouvelles contre-attaques allemandes se produiront car chaque pouce d© terrain, dans cette région, tient au cœur des Allemands, qui «ont prêts .à tous les sacrifices pour se maintenir en Flandre. La journée d'hier, à ce point de vue, constitue un " échec nouveau et très sensible pour l'adversaire qui, en plus du terrain, rien qu'en prisonniers, a perdu un millier d'hommes. Le nombre des Allemands tués doit être considérable, à en juger d'après les cadavres qu'ils ont laissés en arrière. La situation doit être considérée à Berlin comme assez alarmante, sinon nos ennemis n'avoueraient pas aussi franchement qu'ils le font dans leur dernier communiqué, leur échec (lignes allemandes pénétrées sur 1,100 mètrgs de profondeur). Peut-êtré les dirigeants de Berlin veu-kflt-ils, en laissant filtrer un peu de lu-mère et de vérité, réagir contre les intempéries de langage dont' vient de se fendre ooupable' le fougueux amiral von ■Krpitz. Parlant au cours d'un grand Meeting organisé par le nouveau parti lational, l'ex-ministre de la marine, l'apôtre de la guerre sous-marine à outrance, a déclaré que si l'Allemagne cédait à l'Angleterre en ce qui concerne la question de l'avenir de la Belgique, elle s'avouerait battue et la guerre constituerait une victoire du capitalisme anglo-américain. L'orateur, aux applaudissements de "son auditoire, a osé dire que la Belgique, loin< d'être maltraitée, a été traitée avec justice, et qu'à l'avenir c'est l'Allemagne et non la Grande-Bretagne qui devait être la "Puissance protectrice" de la Belgique, laquelle, (selon lui) n'a jamais été neutre. Cette solution, a-t-il dit, est pour nous une ques'-tion d'existence militaire et économique ' Voilà qui explique le silence signi-catif relatif à la Belgique, de la réponse allemande à la note du Pape, En réalité, s'il faut en croire un télégramme prétendument officiel de Berlin, la question de la Belgique aurait fait l'objet d'une note verbale au Vatican. L'Allemagne s'y déclarerait prête à évacuer la Belgique sur les bases suivantes : participation de l'Allemagne à l'indemnisation de la Belgique pour les dégâts de la guerre subis par elle; garantie donnée par la Belgique que toute menace analogue à celle dont l'Allemagne était menacée en 1914 (sic) serait écartée à l'avenir ; maintien de la séparation administrative de la Flandre et de la Wallonie telle qu'elle a été introduite pendant l'occupation allemande, "cette séparation répondant aux vœux de la majorité du peuple belge fit au désir de l'Allemagne, qui favorise la séparation pour des raisons de sympathie de race (resie)" ; enfin, libre développement économique pour l'Allemagne en Belgique, particulièrement à Anvers ! Voilà donc nos ennemis eii aveux. L'Allemagne, comme nous l'avons dit à cette place il y a quelques jours, a fait cette guerre principalement en vue de la conquête, politique et économique, sinon territoriale, de la Belgique. Comme le dit avee raison le ministre belge de la justice: de tous les spectacles extraordinaires de cette guerre,, l'audace et l'absence de scrupules de cette déclaration (réponse à la note papale), n'est pas le moins édifiant. On reste confondu à la pensée que la Puissance qui a rédigé cette déclaration est la même que celle qui, après avoir juré de protéger la neutralité de la Belgique, a violé toutes les lois dans la personne de la Belgique." Inutile de dire que l'attitude et le langage actuels de 1''Allemagne, loin" de favoriser la paix, nous en éloignent, comme ils nous éloignent'de cette politique d'union mondiale des peuples basée sur la justice et la liberté, dont parlait hier M. Asquith à Leeds. 4 Nous nous battons, à dit l'ex-Premier, contre la guerre, et il faut pour cela que tous les vieux comptes restés en suspens en Europe : revendications française, belge, italienne, roumaine, serbe, polonaise, grecque, slave, etc., soient liquidées une fois pour toutes et le militarisme prussien doit être extirpé. Quant à annihiler l'Allemagne, personne n'y songe. Rien de particulier à signaler des autres fronts,,. j Sur mer le bombardement d'Ostende ' a été repris hier par une esca-dre britannique coopérant avec les batteries de terre et les avions, qui ont été très actifs sur tous les théâtres dé la guerre. Les sous-marins allemands ont réussi à détruire cette semaine un tonnage assez important: treize navires britanniques, sept français et un italien de plus de 1,600 tonnes et deux britanniques et cinq français de moins de 1,600 tonnes. Disons encore, à propos de sous-ma-riiis, que le Pérou vient d'envoyer un ultimatum â l'Allemagne à la suite du -torpillage du vapeur péruvien 'Lorton.' 1 Le cercle de haine se ferme insensible- ' ment autour de nos ennemis. EN AFRIQUE ORIENTALE l-^11 nouveau communiqué a été publié'i '"(•r soir sur les opérations contre les i fUemands en Afrique Orientale. Les ■ forces britanniques de la base de Kilva C1,t fait de nouveaux et sérieux progrès ont détruit plusieurs dépôts d'approvi- 3 sionnements et de vivres ennemis. Elles j se sont également emparées d'impor- j i tants'gués de la rivière Mbemkuru, dont c ; ia possession coupe toutes les communi- { ; cations entre les forces allemandes de s l'est et celles de l'ouest, sur la base de ( i.Malienge. Les forces allemandes dans la i épi on de Kilva, constituant à peu près ( le quart des troupes ennemies en campagne, ont offert une légère résistance-et ont abandonné une bonne partie du pays. Les colonnes belges coopérant avee les forces britanniques se trouvaient le 24 septembre à moins de 16 kilomètres au nord cfê Mahenge. OPERATIONS NAVALES * Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires marchands de toute nationalité et dépassant 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), dans les ports du Ro-yaume-Uni, pour la semaine finissant le 23 septembre 1917, à 3 h. de l'après-midi : Arrivées, 2,775; départs, 2,691 contre 2,695 et 2,737 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par mines ou par sous-marins de plus de 1,600 tonnes, 13; de moins de 1,600, 2, contre 8 et 20 la semaine précédente. Navires marchands britanniques attaqués sans,, succès par .sous-marins, -10, contre 6 la semaine précédente. Deux bateaux de pêche ont été coulés, contre un la semaine précédente. Les statistiques des ports français pour la'semaine finissant le 23 septembre 1917 donnent 995 entrées et 1,010 sorties contre 980 et 894 la semaine précédente. ,J Sept navires piarchands français de plus de 1,600 tonnes et cinq de moins de 1,600 tonnes ont été coulés, contre deux et deux la semaine précédente. • • La statistique hebdomadaire italienne .renseigne pour la semaine finissant le 23 septembre 1917, à minuit, 540 arrivées et 470 départs contre 493 et 497 la semaine précédente. Un steamer de plus de 1,500 tonnes et six petits bateaux à voiles italiens ont été coulés. Un steamer et un bateau à voiles italiens ont été endommagés, mais ont pu atteindre un port. Un bateau à voile italien a été attaqué sans succès. opérations mimm LA DEUXIEME ATTAQUE SUR LONDRES 7 tués et 25 blessés Mercredi, 11 h. 30 du matin.—Les derniers rapports signalent que le premier groupe d'aviateurs * ennemis qui s'approcha de Londres mardi soir, a été refoulé par le feu des batteries de la défense aérienne, deux appareils tout au plus parvenant à franchir la ligne des défenses. Ces deux appareils lancèrent un certain nombre de bombes sur la limite sud-orientale de Londres, vers 7 h. 45 du soir. Un second groupe d'aviateurs ennemis qui s'approcha de Londres une demi-heure plus tard, fut refoulé. Des bombes ont été jetées sur diyerses localités dans le sud-est de l'Angleterre, jusqu'à présent ni victimes ni dégâts n'ont été signalés. • Mercredi soir.—Les derniers rapports de la police signalent qu'au cours du raid de mardi soir sept personnes ont été tuées et 25 ont été blessées dans toutes les régions survolées. La version allemande — Un avion boche abattu Le communiqué de Berlin relatif à l'attaque sur Londres de mardi soir dit : Nos aviateurs ont de nouveau attaqué > Londres et les villes cotières "anglaises" (?) des deux côtés de la Manche. Des 1 bombes ont été jetées sur Ramsgate, 1 Margate, Douvres, ainsi que sur Bou- ; logne, Calais, Gravelines et Dunkerque, où des incendies ont signalé l'effet pro- ' duit par 110s projectiles. Un de nos ap- ; pareils n'est pas rentré. i Ostende bombardé Un raid a* lté exécuté sur Sparappel-hoek mardi à midi, par les aviateurs de là marine britannique. Plusieurs tou-cifes directes ont été observées et de la fumée a été vue s'échappant des abris situés du côté sud-occidental de l'aérodrome.Dans la même journée, les patrouilles de combat au-dessus de la flotte ont atta- *' I }ué six hydroplanes ennemis, dont deux ant été contraints à la descente. Un bombardement d'établissement maritime d'Ostende a été exécuté par les unités navales britanniques au cours de l'après-midi, et plusieurs touches directes ont été observées sur l'atelier de la mariné, Nombreux raids Les aviateurs du R.F.C. ont bombardé un aérodrome et des voies de garage près de Gand, eu un grand incendie s'est déclaré ; des aérodromes près de Cour-trai et de Cambrai ; des logements près de Lens et des baraquements au sud-ouest de Roulers. Des bombes-, ont également été jetées et plusieurs milliers de cartouches ont été tirées pendant la nuit sur Menin et Wervicq, ainsi que-sur des troupes et des transports ennemis, qui se di-digeaient de ces deux villes vers le front de bataille. Dix-sept aéroplanes allemands ont été abattus et six autres ont été contraints d'atterrir en mauvais état au cours "de combats aériens. De plus, un appareil, de bombardement à trois sièges ennemi a été descendu par les canons anti-aériens. TJ11 seul appareil britannique n'est pas rentré. D autre part, les aviateurs français ont bombardé les gares de Roulers et de Lichtervelde, en Belgique, les baraquements ennemis de Nantiîlois (nord-ouest de Verdun), les gares de Brieulles, de Metz, de Woippj?, etc. Mardi, deux aéroplanes allemands ont été abattus et deux autres sérieusement endommagés, au cours de combats- aé-liens.Deux hydroplanes allemands abattus en Hollande Deux hydroplanes allemands ont été abattus, mardi soir, par un torpilleur hollandais et remorqués à Flessingue. Les deux^ appareils sont de grands hydroplanes du dernier modèle. Un "des occupants, qui tous ont été internés, était blessé. Il semble qu'un hydroplane allemand était descendu, dans l'après-midi, près de Gadzahd (Zélande), et un torpilleur hollandais repêcha un de ses occupants, mais le second occupant refusa d'abandonner son appareil. Il demanda apparemment du secours, car peu après, deux nouveaux* hydroplanes allemands apparurent, violant la neutralité hollandaise. Le torpilleur hollandais ouvrit le feu pour les obliger à prendre le large, mais ceux-ci revinrent bientôt avec un troisième hydroplane, dont l'un vînt près du navire de guerre hollandais. Les occupants furent sommés de quitter les eaux néerlandaises, mais ils 11e prirent aucune note de cet avertissement et leur hydroplane fut abattu par le torpilleur. LA PAIX REELLE Un discours de M. Asquith M. Asquith a prononcé hier à Leeds un discours au cours d'une réunion .organisée par le "War Aims Committee." En voici les points principaux: "A peu d'exceptions près, le pays a présenté et présente encore un front uni 3e résolution inébranlable. "Nous combattons pour la paix, la paix du monde. "La paix mérite tous les sacrifices, sauf le sacrifice des choses qui lui don-aent sa valeur et qui assurent sa stabilité."Aucune paix digne de ce nom 11e peut ignorer les principes du droit et iéfier les traditions historiques, les aspirations et les libertés des peuples en iause. "La cause principale des calamités jui dévastent actuellement le monde se trouve dans la spoliation pratiquée par .'Allemagne envers la^France en 1870. "Une réponse nette aux questions: 'L'Allemagne restituera-t-elle l'Alsace-jorraine à la France? et "Hestaurera-;-elle complètement la Belgique? " vau-Irait une oolonne des onctueuses généralités de Herr MieKaelis. Seuls des actes pratiques de ce genre peuvent ouvrir la roie à une paix réelle et durable. -"Nous ne poursuivons pas la destruc-;ion de l'Allemagne ni l'abaissement permanent du peuple allemand. Le militarisme prussien à été, et est encore, notre objectif. "Nous vieons à l'établissement d'un système international sous lequel les Etats, petits et grands, peuvent être assurés d'une base stable et d'un développement indépendant. Les justes revendications de l'Italie et de la Roumanie ont été trop longtemps méconnues ; l'héroïque Serbie doit être restaurée et obtenir le mofen de se développer; la Pologne, la Grèce et les Slaves du,Sud ne doivent pas être oubliés. Tous ces comptes dangereux doivent être liquidés."Nous, faisons'la guerre à la guerre. "L'idéal est une politique mondiale réunissant les peuples en une confédération basée sur la justice." L'ALLEMAGNE ET LES NEUTRES Un ultimatum du Pérou Le gouvernement péruvien a envoyé un ultimatum à l'Allemagne, demandant satisfaction endéans une semaine pour le torpillage du bateau à voiles "Lorton," qui a été coulé dans les eaux territoriales espagnoles par un sous-marin allemand, ayant arboré le pavillon français. Le gouvernement péruvien demanda immédiatement une "indemnité ainsi qu'un blâme et une punition pour les auteurs de ce crime." Le mois dernier le Pérou a refusé une' offre de l'Allemagne de soumettre le cas du "Lorton" à une cour de prise et réitéré sa demande de réparation et de compensation. Neutralité conditionnelle de l'Argentine Le président, M. Irigoyen, maintien-, dra la neutralité à moins que les télégrammes qui ©nt été envoyés par la Légation suédoise, une fois traduits en clair, ne fournissent un "casus belli" o« que l'opinion publique le force a faire une déclaration de guerre. L'opinion publique n'a pas changé, estimant que le désaveu tardif de Luxburg ne suffit pas et elle insiste pour que l'Argentine se dissocie des principes du Germanisme. Le télégramme de M. Molina, ministre argentin à Berlin, cause beaucoup de surprise et sa confiance ne trouve aucun écho en Argentine, où le peuple se demande si M. Molina n'interprète pas mal ses fonctions. Une grande manifestation a été organisée hier à Buenos-Aires en faveur d'une rupture définitive avec l'Allemagne.La grève des cheminots argentin Après un court débat, la Chambre des députés a adopté la loi établissant une Commission d'arbitrage permanente pour'donner une solution aux questions soulevées entre les compagnies des chemins de fer et leurs employés. A Mendoza, les grévistes, conduits par des femmes, ayant essayé d'empêcher !e départ d'un train, les soldats ont tiré sur la foule, tirant trois personnes et en blessant dix autres, dont deux femmes. A Cordoba, également, il y a eu une collision entre la force armée et les grévistes.Le correspondant du "Times" à Buenos-Aires dit que la situation créée par la grève des cheminots est grave. Les grévistes refusent l'arbitrage aceepté par les compagnies. Il est probable que la loi martiale sera établie aujourd'hui. Rupture prochaine de l'Uruguay On affirme que le gouvernement de l'Uruguay proposera à la Chambre, avant la fin de cette semaine, la rupture des relations diplomatiques avec l'Allé- -magne, en gage de solidarité avec l'Argentine.Au Paraguay L'affaire Luxburg a produit une grande sensation au Paraguay, le comte Luxburg étant également le représentant diplomatique allemand au Paraguay. L'ancien président de la République, M. Schaerel, qui est germanophile, a donné sa démission de sénateur, ne pouvant souscrire à la politique internationale du gouvernement. On signale aussi que le ministre 3e l'intérieur a donné sa démission. A la Maison Blanche M. Ekengren, ministre 3e Suède à Washington, a eu jeudi une entrevue avec le président Wileon. Iltme hjiie. No 229

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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