L'indépendance belge

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s.n. 1915, 19 Mars. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7h1dj59b7x/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t T7T-vnnrni in si.np m-i c îbegistered as a ~ „ - ' LONDRES, VENDREDI 19 MARS 1915. newbpapeei Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. nï.wBi-ai-iiK.i S O M M A I R E. LA SITUATION : Le blocus—navire anglais torpillé—Duel d'artillerie dans les Dardanelles.—Le sort du " Karls= ruhe" et du " Strassburg."—Enquête sur la fin du " Dresden."—Les progrès de l'offensive russe.—L'Italie s'apprête à abandonner sa neutralité.— Machinations al= Iemandes dans les pays neutres.—Accord sur l'i(nspec= tion des prisonniers de guerre. L'erreur grecque.—Roland de Marès. La menue-monnaie des crimes.—Camille Roussel. Lettre de l'Afrique du Sud. —Jules Mathieu. Billet parisien.—Jean-Bernard. Avec M. Vandervelde chez les mineurs du Northumberland.— Em. Cammaerts. Le rôle de Monsieur Woeste. A propos du discours de M. Vandervelde.—Chev. E. Carton de Wiart. Paris de Guerre.—Louis Pierard. En Belgique. —Saint-Patrick. Faits menus, menus propos—Bob. L'exposition des aquarellistes. — Georges Verdavaine. LA SITUATION. Vendredi, midi. 1 Les bulletins officiels publiés à Paris et à Pétrograd sont, aujourd'hui, très brefs. Sur l'Yser les Belges progressent, et ! leur artillerie a détruit un convoi allemand sur la route de Dïxmude à Essen. En Champagne les Français ont fait de nouveaux progrès autour de Mesnil et leur artillerie est sur le point d'atteindre le chemin de fer stratégique qui passe derrière les lignes allemandes. Le témoin oculaire anglais qui suit les opérations de guerre du côté français rend hommage à la bravoure et à la pa-[ dente énergie des troupes du général Joffre qui, depuis les dernières semaines, ont réalisé de si brillants progrès f dans ce secteur, important entre tous. Les aviateurs français ont bombardé la gare de Conflans, à mi-chemin entre Metz et Verdun, en vue de gêner le ravitaillement de l'ennemi. Des aviateurs allemands—le communiqué français parle d'un Zeppelin—ont I jeté des bombes incendiaires sur Calais. I Les bombes firent, une fois de plus, des t victimes innocentes parmi les employés l de la gare et des réfugiés logeant dans I des trains garés. Deux voitures furent [ entièrement consumées et plusieurs personnes brûlées vives. Pour justifier les actes inhumains de leurs aviateurs, les Allemands préten-: dent n'agir qu'à titre de représailles à l'égard des Français qui bombardèrent [ !a ville ouverte de Sehlettstadt en Al-[ sace, avec le résultat qu'une bombe, tombant sur une école, tua deux fillettes et en blessa dix ! Cette politique de représailles les Teutons menacent de l'appliquer également à l'égard des Russes. Ceux-ci ayant, d'après le communiqué de Berlin, incendié plusieurs villages allemands au cours de leur avance dans la direction de Memel, l'état-major prus-i sien annonce que pour chaque village allemand détruit, les Allemands détruiront trois villages russes ! Comme on | voit, en Russie comme en Belgique, et | sur terre comme sur mer, les Allfemands continuent de mettre en pratique, méthodiquement, la politique de terrorisa-tion et de sauvage brutalité. Heureusement que l'heure de la revanche va bien-i tôt sonner. Le correspondant du ' Times a Pétrograd a des raisons de croire qu'à la suite de la vigoureuse offensive franco-anglaise sur le théâtre occidental de la guerre, les Allemands ont cru prudent d'envoyer plusieurs corps d'armée du front oriental pour renforcer les troupes opérant en France et en Belgique. D'autres renforts auraient été expédiés d'urgence en Galicie, où les Russes font des progrès inquiétants et menacent de reprendre, sur une plus vaste échelle l'invasion des plaines de Hongrie qui, il y a quelques semaines, provoqua une si grave agitation à Budapest. Il est assez curieux de constater que les Allemands qui, dans un communiqué, se plaignent de villages allemands incendiés, contestent dans un autre, que les Russes aient franchi leur frontière. Le dernier communiqué de Pétrograd inflige cependant un démenti catégorique à l'état-major teuton et signale que des combats ont lieu " sur territoire allemand " sur la route de Garzda à Memel, où des caissons, des munitions et des prisonniers allemands ont été pris. Quant à le forteresse d'Ossowiee soumise au bombardement des gros obu-siers allemands, depuis vingt jours, elle résiste toujours admirablement et tous ses forts sont intacts. Le dégel qui a déjà grossi les eaux du Bobr, rend plus difficile encore qu'il ne l'était jusqu'à présent l'investissement de la place. On lira avec intérêt les détails que nous publions plus loin au sujet des machinations politiques de l'Allemagne dans les pays neutres. Ces faits établissent clairement que les corps diplomatique et consulaire allemands n'hésitent pas à abuser de leur situation priviligiée, pour conspirer contre la sécurité des pays auprès desquels ils sont accréditer. L'attitude de l'Italie continue à préoccuper les milieux politiques. Plusieurs mesures symptomatiques viennent d'être prises qui indiquent que l'heure critique pour l'Italie a sonné et qu'à moins d'obtenir les concessions qu'il attend de la part de l'Autriche, le gouvernement italien abandonnera la neutralité pour joindre les Alliés. Comme le fait remarquer le " Gior-,nale d'Itaiia " la Grèce, la Roumanie et là Bulgarie n'attendent que la décision de l'Italie pour régler, elles aussi leur 1 < rv i-, rl r, /■lûlirMfti'i'» IBMB—BWBRHBB—MB—M—BWPW ,|I l'IIHII ISII HIIIWIU.I1— L'ERREUR GRECQUE. Paris, 14 mars. L'opinion occidentale paraît avoir ét< singulièrement déconcertée par la crise grecque, dont les raisons profonde; ^happent à l'entendement du public. En général, on ne suit les affaires d'O' rient que d'assez loin ; certains faits es' Sentiels sont connus ; certaines person ; nalités de premier plan représentent le: différentes tendances, mais on ignor< généralement le caractère réel des élé-"lents très divers, parfois très dispara teSj qui s'agitent derrière ces personna ! lités et de l'action desquelles il faut bier tenir Compte si on veut pratiquer uns Politique capable de donner des résul tets durables. La situation de fait est très simple M- Vénizélos, l'homme qui a fait ls [ r,rèce nouvelle et qui est un politique | ® génie en qui s'incarnent toutes le: aspirations supérieures de l'Hellénisme partisan de l'intervention immédiaù & la Grèce aux côtés de la France, d< i Angleterre et de la Russie, contre la : Turquie. Le roi Constantin, qui a ra-: cheté par son attitude au cours des ; guerres balkaniques l'impopularité que lui valut son attitude pendant et après • la guerre de 1897, s'est souvenu qu'il • est le beau-frère de Guillaume II, et il ■ a fait invoquer par son état-major le ; prétexte de nécessités militaires pour ré-: sister à la volonté du président du Con- • seil, qui traduisait exactement la yolon- ■ té unanime de l'Hellénisme conscient. ■ M. Vénizélos s'est retiré et on a consti-i tué un cabinet composé d'éléments as-i sez disparates qui n'oserait aborder un • débat quelconque au Parlement, où i! ne dispose que d'une infime minorité. : C'est un cabinet d'attente, dont toute la : politique consistera à maintenir une : neutralité à caractère bienveillant à l'é-, gard de la Triple-Entente, sans oublier , toutefois que la Grèce est soîenaelle-: ment liée à la Serbie par un traité d'al-: liance qui doit produire des effets bien définis dans des circonstances déterminées.Voilà ce qu'on voit—et il est très naturel qu'il y ait eu dans tout le monde occidental une déception profonde à constater que la Grèce, ennemie héréditaire de la Turquie, qui a à venger des siècles d'oppression et d'humiliation de l'Hellénisme, ne se soit pas jetée spontanément dans la mêlée quand la France et l'Angleterre, qui furent toujours pour les Hellènes des Puissances libératrices, marchent sur Constantinople. La chose qu'on ne peut concevoir, c'est que Constantinople puisse être prise et définitivement enlevée aux Turcs sans que les Hellènes aient ufle part dans ce triomphe.Mais à côté de ce qu'on voit, il y a ce qu'on ne voit pas, et ce qui, à n'en pas douter, est infiniment plus intéressant, parce que c'est cela seulement qui permet d'apprécier la valeur morale et la portée pratique de la situation nouvelle créée par cette crise. D'abord, personne ne peut douter des sentiments nettement anti-allemands du peuple grec. Les Hellènes sont, franchement, résolument avec nous, et, en dehors même de leur haine du Turc, ils ont de puissantes raisons de désirer le triomphe de la France, de la Grande-Bretagne, et de la Russie, qui seules peuvent assurer la réalisation des légitimes ambitions nationales de la Grèce en Europe et sur la côte de l'Asie-Mineure. Seulement, la participation grecque aux , opérations contre les Dardanelles et | Constantinople n'était que d'un intérêt . militaire tout à fait secondaire ; en . effet, la Grèce ne pouvait nous offrir [ que l'appui de sa pe'i- flette ' >J' , ^ seule division d'armée, ses autres forces , militaires devant être maintenues à la ] garde de ses nouvelles frontières en Macédoine. Y avait-il lieu de craindre, comme on l'a dit, que l'entrée en carn-! pagne des Grecs contre la Turquie eût aussitôt déterminé une attaque des Bulgares contre la Grèce, afin de reprendre à celle-ci Cavalla et le littoral égéen jusqu'à Salonique? On peut en douter. La Bulgarie pratique une politique manquant de franchise et elle ne recule pas devant une certaine duplicité ; mais le fait même que la politique bulgare est essentiellement égoïste et ignore tout élan de générosité, permet de supposer que le cabinet de Sofia ne commettrait pas la suprême faute de faire le jeu de la Turquie alors que l'E-mpire ottoman roule à la déchéance irrémédiable. Quoiqu'il en soit, le doute qui existait à ce sujet — et que la diplomatie allemande a habilement exploité à Athènes — a fourni au roi Constantin un prétexte suffisant pour résister à une politique d'initiative que des préoccupations d'ordre purement personnel et familial le portaient à contrecarrer. Est-ce à dire que M. Vénizélos se montra imprudent en ne tenant pas compte de ce doute et de cette éventualité? Nullement. M. Vénizélos connaissait évidemment tout le risque à courir, mais avec sa mentalité d'homme d'Etat vraiment supérieur, il comprenait que le peuple grec devait courir ce risque s'il voulait prendre définitivement et d'un seul coup la place qui lui revient dans l'Europe nouvelle. La Grèce mettant ses armées en marche et jouant tout son avenir pour la défense d'une idée, pour la sauvegarde de la cause supérieure de la civilisation, se créait des titres éternels à la reconnaissance de l'Europe. Voilà ce que M. Vénizélos avait compris et ce que le roi Constantin n'a pas su ou n'a pas voulu comprendre. Il est à craindre pour l'avenir de la Grèce que ce soit M. Vénizélos qui ait raison et que le roi Constantin a laissé perdre pour son pays une occasion qui ne se représentera pas. Même si la Grèce est appelée à intervenir dans quelques semaines ou dans quelques mois, elle ne recueillera plus le bénéfice moral et politique que lui eût valu son geste spontané à l'heure présente. Dans le règlement général de la situation orientale, elle obtiendra ce que légitimement elle peut revendiquer sans que ses intérêts lèsent les intérêts d'au-trui ou gênent les bases de l'entente certaine des grandes Puissances victorieuses en ce qui concerne la Méditerranée Orientale. Il faut regretter pour 'a cause géné-i"sk r!:- t'IJdîéfi.-.tne«fitteKsnporfsadoa qui, dans les circonstances actuelles, prend le caractère d'une renonciation et d'une abdication. Il faut regretter que les Hellènes assistent en simples spectateurs au plus grand événement qui puisse décider de l'avenir de l'Hellénisme, mais cette réserve ne comporte pas de conséquences sérieuses quant à la prise même de Constantinople et l'écroulement de l'empire ottoman ne s'en trouvera pas retardé d'un jour. Que M. Vénizélos n'ait pas voulu assumer la lourde responsabilité de cette faute, on le comprend fort bien, et c'est son sursaut de conscience qui permettra peut-être à la Grèce de réparer demain cette faute dans la mesure où elle peut encore être réparée avant que l'ordre européen nouveau, résultat logique de la solution du conflit actuel, n'ait, définitivement limité les aspirations grecques et rétréci l'horizon de l'Hellénisme. ROLAND DE MARES. LA MENUE-MONNAIE DES CRIMES. Vendredi.—On se souvient du philosophe qui, chaque jour, voulait trouver " son " idée : les Allemands, eux, éprouvent le besoin d'avoir leur " crime par jour." C'est un sport digne de la Kultur. Ils augmentent même le nombre et, certains jours, ce sont plusieurs crimes dont ils désirait gratifier les honnêtes gens. Probablement dans le but de faire prendre l'honneur en grippe par ceux-ci. Aujourd'hui, nous avons eu encore Les quelques hors-d'œuvres criminels allemands.A Calais, les braves gens sont parvenus à mettre le feu à un train, et des enfants et des femmes ont été brûlés vifs... Voilà qui fait la guerre moderne plus belle. En Russie, les " Kulturés " racontent leurs crimes avec fierté. Voici ce que dit un communiqué officiel d'aujourd'hui : Pour chaque village ou ferme que les hordes russes détruisent dans (l'est Prussien, trois villages ou fermes russes sont détruits par nous..." Ce sont les envahisseurs criminels de la Belgique qui parlent avec mépris des "hordes" russes!... Et la population allemande s'imagine de bonne foi, après avoir lu ccla, que les Russes sont de barbares — mais que les Allemands .sont de nobles " Kulturés." Cela donne le degré de la valeur morale du gouvernement teutonique. — Le "Gouvernement trompeur," c'est le nom ctue l'on donnera dans l'a venir aux dirigeants actuels de l'Allemagne.Ne doivent-ils pas, à tous prix, bercer leurs soldats d'illusions? Voyez ce qui vient d'être dit au Reichstag, où le " Herr Bassermann " s'écrie : " Nous sommes tous convaincus du succès définitif de nos armes et de ce que nos ennemis souffriront une " annihilante défaite." Les convictions du gouvernement allemand nous paraissent de la famille de ses Zeppelins— qui devaient ravager le monde et qui ont jusqu'à présent tué des femmes et des enfants. Ce sont là les "annihilantes défaites"? Dans le domaine diplomatique, même esprit déplorable, quant aux lois de l'honneur : les intrigues en Perse sont là qui le prouvent. Le " Herr Bassermann " fera évidemment l'éloge de cela également. Mais ce qu'il faut signaler encore, comme un exemple de la plus pure hypocrisie diplomatique, c'est le fait que l'Allemagne ose invoquer les principes de la neutralité pour protester contre la perte du " Dresden." Ceci est le comble ! Les violateurs de la neutralité de la Belgique qui invoquent le respect des principes de la neutralité... Bravo, " Herr Bassermann" ! Cela est plus que du Machiavélisme... C'est de La Kultur ! Et l'Italie qui, aujourd'hui, chasse les espions (une des beautés allemandes) de son sol, peut réfléchir enoore à cela ! CAMILLE ROUSSEL. > LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. German South-West. Chante-t-on toujours à Londres la chanson de Tipperary ? Si, par hasard, elle était passée de mode et que des adorateurs obstinés la voulussent rë-entendre à tout prix, je leur conseille de venir dans l'Afrique du Sud. Ils seront servis à souhait. Ils n'en entendront, il est vrai, qu'une variante pour les paroles, mais l'air y sera toujours—ou à peu près ! Les soldats d'ici ne chantent pas : "It's a long way to Tipperary," mais bien : "It's a long way to German South West." Et le " passage des adieux " s'adresse non pas à Piccadilly ou à Leicester Square, mais bien à Adderley Street et à Van Riebeek's Square, qui sont les endroits animés de Cape Town. Car la campagne du German South West est la grande et enthousiaste préoccupation du moment. Et, de fait, ce ne sera pas une petite affaire. Un personnage officiel et éminent (et il est même si officiellement éminent qu'il serait indiscret de le nommer) a bien voulu m'en expliquer les détails. J espère que la censure ne verra lucun inconvénient à ce que je vous rapporte le plus important. Dans cette colonie-ci, qui n'a pas quinze ans d'existence, l'Angleterre a réussi le tour de force de recruter, d'équiper et d'entraîner une armée de ' 40.000 hommes qui. demain lui rar* 'jporteront triomphalement connut un trophée, la colonie de l'Afrique Aile» ; mande du Sud-Ouest. : Comment ce prodige a-t-il pu se ' réaliser ? Glorieux effet de la politique 1 coloniale anglaise, et aussi du magistral ' collaborateur qu'elle a trouvé dans la ; personne du Premier actuel, le Général Botha. N'est-ce point d'Angleterre que nous est venue la théorie de " l'homme surgissant des circonstances?" Le spec-acle de ce qui s'est produit depuis le commencement du siècle dans cette contrée d'Afrique doit remplir daise les mânes du vieux Cai lyle. „Au contraire de presque tous les chefs boers dont notre mémoire a gardé les noms, Botha est un homme intelligent et instruit. Il fut, pend mt la guerre, le général le plus effectivement redoutable pour les troupes anglaises- Quand fut constituée l'Union du Sud-Afrique, il eut la loyauté et le courage de dépouiller l'obstination et l'aveuglement de ceux de sa race ; il sut comprendre où se trouvait l'avenir de son , pays et ardemment dans l'intérêt de ses concitoyens, il entreprit la grande œuvre d'adaptation aux circonstances nou- ■ velles, voire même de réconciliation. Il y a merveilleusement réussi. Nul ' autre que lui, je crois, n'aurait pu arriver i au résultat auquel il a atteint, et nulle ' popularité ne fut plus sûre que la sienne. Pourra t-on en trouver meilleure preuve i que les milliers de burghers qui voguent ■ t n ce moment vers Swakopmund ou ■ Luderitsburcht, et que les légions d'anciens soldats engagés dans la Botha's ■ army, qui les accompagnent et les en-: tourent? Avant de s'embarquer, les commandos : à tour de rôle ont été cantonnés peri-; dant un certain temps dans Cape Town et sa vaste et magnifique banlieue. : C< tte vacance préliminaire n'aura pas ■ manqué d'être précieuse pour leurs : membres, car elle les aura familiarisés • avec cette civilisation moderne dont ■ beaucoup d'entre eux ne soupçonnaient qu'imparfaitement l'existence. Venus , des fins fonds de l'Orange et du Trans- • vaal, nombre d'entre eux bornaient leur ; horizon aux prairies dans lesquelles pais-; saient leurs bestiaux et leurs autruches, i Aussi était-ce plaisir de les voir, par • exemp'e, s'émerveiller de l'éclat de la : ville, découvrir les bateaux à vapeur, ou . se ruer à l'assaut de l'océan pour leur premier bain de mer ! Tous se montrèrent enthouiastes de la Belgique, et mes camarades, soldats et moi, nous garderons longtemps le ; souvenir des visites que nous leur fîmes dans leur camp. Ce furent des instants de cordiale et ardente fraternisation, dépassant même de loin ce à quoi nous |6ème aneie. Na 67

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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