L'indépendance belge

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s.n. 1918, 08 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gt5fb4xp9t/
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89e année No 159 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE D , ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. « 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOR HOUSE TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3360 TEL.: 311-57 *t 238-75 LUNDI 3 JUILLET 1918 En vente à Londres à 3 h. !e sameli 6 juillet 3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS ■ 6 MOIS. 17 SHILLINGS 1 AN. 32 SHILLINGS AU ROI GEORGE A LA REINE MARY qui célèbrent aujourd'hui ie XXVe anniversaire d'une union inaltérabiement heureuse LE PEUPLE BELGE EN EXIL adresse ses vives et sincères félicitations et leur souhaite de tout cœur longue vie et félicité LA SITUATION Samedi, midi. Les Alliés peuvent marquer cette semaine d'une pierre blanche. Alors que les Allemands ont perdu sept jours d'un temps particulièrement propice à la. manœuvre, nos amis ont en effet été constamment à l'action et ont remporté des succès tactiques, dont certains ie la première importance. Outre des cains de terrain, dont les vaines contre-attaques ennemies pour les ' neutraliser" soulignèrent toute la valeur, nos Alliés ont fait des captures magnifiques, sa chiffrant au minimum par 10.000 prisonniers, dont .5,000 pour les Italiens 3,500 pour les Français et les Américains, et 1.500 pour les Britanniques. Le butiu tombé aux mains de nos troupes n'est pas moins considérable, et comporte plusieurs canons lourds et de campagne, ainsi que-des centaines de mitrailleuses.Evidemment l'initiative "stratégique" appartient encore à l'ennemi, qui, grâce à la défection russe dispose d'un nombra d'hommes très supérieurs à celui que les Alliés peuvent mettre actuellement en îigne. Mâ-is cette situation inégale ne peut se prolonger indéfiniment. L'arri-•te-a-tsWc aidées, américaine- s&iftimï's--méthodiquement la supériorité numérique des Empires Centraux, dont les offensives récentes et à venir se sont chargées ét se chargeront encore à réduire les effectifs à tel point que pour la fin de ia campagne d'été la balance sera à égalité. Les derniers communiqués pour le front occidental ne rapportent aucune attaque de style. Le bulletin du grand quartier général belge signale que ces deux jours écoulés l'activité de l'artillerie a été modérée sur notre front. Cependant, dans la nuit de mercredi, après un vif bombardement, nos troupes ont pénétré dans les organisations ennemies au nord de Kippe et en ont ramené 43 prisonniers ainsi que deux mitrailleuses, non sans avoir infligé de lourdes pertes aux Allemands. Vendredi encore, nos patrouilles sont parties en chasse dans le= lignes ennemies et y ont fait de bonnes prises. Il i-e confirme qu'au cours de leur attaque de jeudi matiu sur la Somme, les troupes australiennes et américaines ont fait plus de 1,500 prisonniers et ont pris une quantité de matériel de guerre et notamment un canon de campagne, des mortiers de tranchée, et plus de cent mitrailleuses. Les troupes de sir D. Haig ont exécute un fructueux coup de main dans le secteur de Beaumont-Hamel (au nord d'Albert), et ont repoussé une tentative de raid ennemi dans le voisinage de Strazeele. De leur côté les troupes françaises ont f;îit plusieurs prisonniers au cours de reconnaissances et de patrouilles exécutées entre Montdidier et l'Oise, a l'ouest de Bussiares, en Champagne, sui la ri\e droite de la Meuse et en Lorraine, pendant que les Américains obtenaient des succès semblables dans des opérations similaires exécutées dans la région de Château Thierry et dans les Vosges. 'En Italie les troupes du général Diaz .harcèlent l'ennemi sans lui laisser le rieure, ayant repoussé une violente con tre-attaque et détruit,de nouveaux eert-temps de se refaire. Sur la Piave infiltres de la résistance ennemie, elles ont considérablement étendu leur occupation au sud-est de Chiesanuova et au nord tle Cavazuccherifia, augmentant le nombre de leurs prisonniers de 419 officiers et soldats tout en capturant une oatteiie de ïi;r liowitzers de 105 mm. et un g ri il d nombre de mitrailleuses: Dans les Alpes vénitiennes, n.is Alliés, après une préparation d'artillerie, ont pénétré dans les positions aust-ro-hon-groises au débouché de 1a vallée du Oal-cuo, au nord-est du Mont Grapp-i L'ennemi réagit violemment, ouvrant un feu intense et lançant une contre-attaque qui dégénéra en un corps-à-corps sanglant. Il ne parvint néanmoins pas à reprendre les avantages que nos amis s'étaient assurés à Porte di Salton.^ Sur le plateau d'Asiago, tes Italiens ont encore .repoussé deux contre-attaques sur le mont Cornone, infligeant des pertes sévères aux assaillants, pendant qu'un détachement britannique surprenait et détruisait un poste ennemi piès de Canove. 'Un. le» gjdkans il yji eu une .grands activité dé part et d'autre, particulièrement sur le -front de Doiran et dans le secteur de Monastîr, où le3 batteries françaises ont exécuté avec succès un feu destructif sur les positions et les batteries ennemies. Un télégramme reçu au consulat russe de Kobo confirme que les Tcheco-Slova-ques ont occupé Vladivostok dont ils ont déposé le Sovièt. Leur commandant, le général russe Diterichs, a publié une proclamation ordonnant la fermeture du port pendant la nuit. Une dépèche particulière au journal "Jiji Shimpo" de Tokio dit qu'à 'a suite' d'une nouvelle conférence tenue à Kharbine, une note demandant l'intervention des Alliés en Sibérie a été lancée télégraphiquement aux gouvernements de Tokio, de Paris, de iRome, de Londres, et de Washington, et que des négociations relatives à cette intervention ont commencé. Le même journal apprend que les Tcheques à Vladivostok ne cachent pas leur ressentiment contre les Maximalistes pour les souffrances infligées à leurs compatriotes à Irkutsk et dans d'autres parties de la Sibérie. Cela provoque une certaine agitation, et il semble'bien que de gros événements sont sur le point de surgir de ce côté. Tous les anti-maximalistes ont pris Vladivostok pour lieu de rendez-vous.Jusqu'à présent tcus ces éléments manquaient d'unité d'action. Aujourd'hui ils ont a leur tête un chef capable en la personne du général Diterichs, disciple du général Alexeieff, qui bien 'que jeune encore, s'impose par son autorité. De plus, la plupart des membres de l'ancien gouvernement provisoire russe sont arrivés dans cette ville, et il ne serait pas surprenant d'y voir naître, enfin, le mouvement libérateur, qui, avec l'aide des Alliés, ne tarderait pas à s'étendre non seulement en Sibérie, mais aussi en Russie, balayant du même coup les tyrans des Soviets et leurs maîtres les Allemands. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Au conseil suprême de Versailles Le"conseil suprême de guerre de l'Entente vien de clôturer sa septième session. Il a offert ses plus chaleureuses félicitations à l'armée et au peuple italiens pour leur mémorable victoire sur l'armée austro-hongroise. Dans son esprit, cette victoire, remportée à un moment critique de la guerre, constitue un pré;'eux tribut aux succès éventuels de la cause des Alliés. Une des caractéristiques de la session fut la présence à sa troisième scance de l sir Robert Borden, premier ministre du Canada; de M. W. H. Hughes, premier ministre de l'Australie; de M. W. F. Massey, premier ministre de la Nouvelle Zélande; de M. W. F. Lloyd, premier ministre de Terre-Neuve, et d'autres ministres dés Dominions de l'Empire Britannique, qui furent présentés par M. Lloyd George. Au nom du conseil suprême, MM. Clemenceau et Orlando ont présenté les remerciements des nations alliées pour les très grands services rendus sur les champs de bataille pendant la guerre par les troupes des Dominions. Le conseil- suprême a examiné la situa tion actuelle de la guerre sous toutes ses phases, avec le concours du général Foch et d'autres Conseillers militaires, et a pris d'importarfi.es décisions en ce qui la concerne. Parmi les membres qui participèrent aux Ira'.aux de l,a session, à signaler MM. Clemenceau, Lloyd George, Orlando, Pichon, Balfour, Lord Miîner, baron Sonnino, le général Foch, sir Henry Wilson, le feld-maréchal sir' D. Haig, le général Pershing et les représentants militaires permanents à Versailles. La tactiqwe allemande A propos des dernières offensives allemandes, on a beaucoup parlé du matériel employé par nos ennemis, ainsi que de leur méthode d'attaque par surprise. Il a été moins insisté sur le mode de combat de leur infanterie, d'après les instructions de l'état-major impérial, et cependant ce mode de combat explique particulièrement la rapidité initiale de certaines progressions que seules ne pourraient procurer ni la possession de matériel ni la recherche de la surprise. Le principe auquel obéissent les vagues d'assaut allemandes, d'ailleurs serrées en masse avant le départ afin que soit obtenu le maximum de puissanoe en profondeur. est le suivant: aucune limite, ne doit être fixée à l'élan de l'infanterie; cette limite est atteinte naturellement par chaque unité, lorsque sur son axe d'attaque la résistance adverse ne peut plus être brisée et réclame .des dispositions nouvelles. En conséquence, nulle unité ne s'oc -cupe de sa liaison avec les unités voisines. Constamment soutenus par des apports venus de- l'arrière, les fantassins poussent droit en avant, n'ayant d'autre souci que de gagner au plus Ion,, aussi longtemps que l'ennemi cède devant eux. Tous certes ne progressent pas, mais peu importe. Il se forme en effet aux lignes du défenseur dès," flots 'Se résîsëancè, négliges'' par les éléments de tête qui oht poursuivi leur course en glissant autour d'eux. La réduction de ces îlots est l'affaire des vagues d'arrière déferlant à leur tour et à courte distauce. Ainsi en fut-il au Kemmel et au Piémont, noms illustrés par l'héroisme de nos soldats submergé.*. Dès lors se comprennent les objectif? lointains donnés aux divisions d'attaque allemandes, objectifs qui bien plutôt sent des points de direction. Les atteindre constituerait une réussite totale, peut-être même supérieure aux espérances conçues: mais les approcher jusqu'à extinction d'élan, pour quelque causé que celle-ci se produise, représente la mission essentielle confiée à l'infanterie. C'est pourquoi on a vu celle-ci, par exemple devant Montdidier, jetée en avant à tp-1 point qu'elle arrivait à combattre sans artillerie, même de campagne.En. somme, la tactique allemande du champ de bataille procède de cette maxime napoléonienne que la force d'une armée, comme la quantité des mouvementé dans la mécanique-, s'évalue par h. niasse multipliée par la vitesse.— "Matin." OPERATIONS NAVALES Le premier convoi néerlandais Une communication de Foreign Office dit qu'à l'annonce par le gouvernement néerlandais de son intention d'envoyer Un convoi aux Indes orientales néerlandaises doiit le commandant refuserait le droit de visite aux belligérants, le gouvernement britannique .envoya une note formelle au gouvernement néerlandais disant qu'il insistait sur son droi<. Après un échange de correspondance, le gouvernement britannique a décidé, exceptionnellement et sans que sa décision puisse créer un précédent, d'abandonner son droit pour ce premier voyagé. On eroit savoir que le convoi a quitté les Pays-Bas vendredi. Les pertes norvégiennes Au cours du mois de juin, 20 navires norvégiens d'un tonnage total de 26,800 tonnes ont été détruite par des causes de guerre et 31 marins norvégiens ont été portés manquants. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité des aviateurs britanniques Les aviateurs ont brillamment coopéré à l'attaque victorieuse du 4 juillet au sud de la Somme tant en bombardant violemment les positions allemandes toute la nuit précédente, qu'en tirant de leurs mitrailleuses sur les troupes ennemies d'une faible hauteur. Sur d'autres parties du front ils ont fait des reconnaissances et coopéré aux travaux de l'artillerie. Onze appareils allemands ont été détruits et 10 autres ont été mis hors combat. Un ballon captif a été mis en flammes. Quatre ap pareils britanniques ne sont pas rentrés. Trente-trois tonnes et demie de bombes ont été jetées dans la journée de jeudi et dans la nuit de jeudi à vendredi. Raids en Allemagne Dans la matinée du 5 juillet, les aviateurs britanniques ont attaqué la station de chemin de fer de Coblence. L'observation était difficile à cause de nuages. Saarekrùck a aussi été attaqué avec succès. Nos aviateurs furent attaqués au-dessus de Saarebriick par des aéroplanes erlnemis, dont l'un fut abattu en flammes et un autre forcé à descendre. Tous nos appareils sont rentrés.—Force Indépendante en France. LES EVENEMENTS EN RUSSIÈ Reconstitution du parti socialiste en Finlande Le parti socialiste de Finlande, au sein duquel une scission s'était produite au cours de la révolution, les uns prenant parti pour les rebelles, les autres pour le gouvernement, est en voie de reconstitution. Le nouveau parti, qui s'appellera le parti de réforme soc-ial-démocratique, a publié son programme. Celui-ci comporte : une forme républicaine de gouvernement avec un présideut élu par le Landtag, -le pouvoir exécutif étant confié à un cabinet responsable devant la Diète; une armée peu importante et une milice pour le maintien de l'ordre civil et !» défense nationale; complète liberté de la presse, droit de se- rassembler et de parler librement; arbitrage dans tous les conflits internationaux ; séparation de l'Eglise et de l'Etat; impôt progressif sur le revenu; droits de succession; taxe spéciale sur les objets de luxe ; journée de huit heures; assurance nationale du travail; interdiction du travail de nuit et du travail des enfante en-dessous de 14 ans; minimum de salaire; nationalisation., des forêt-s; la culture par petits lotissements, sauf aux endroits où la grande culture serait plus avantageuse à la communauté. L'UNION NIPPO-AMERIGAiNE Le vicomte Ishii a prononcé à Fair-haven, dans l'Etat de Massachusetts, un discours qui peut être considéré comme un "événement" de la plus haute importance.En présentant un sabre à la ville, l'ambassadeur japonais aux Etats-Unis a dit : "Ce don vous est offert à un moment où, dans un monde troublé, les hommes se demandent si les anciennes vertus sont encore à leur place dans 1e coeur humain. Il arrive à un moment où l'Amérique et le Japon sont unis, la ftiain dans la main, et résolus à défendre une cause si sainte, si juste et si droite que toutes autres considérations disparaissent." * L'ambassadeur a renouvelé énergique-ment sa répudiation de la possibilité d'un rapprochement éventuel entre le Japon et l'Allemagne. LA CAMPAGNE FRANÇAISE AU MAROC Des colonnes françaises mobiles continuent leurs mouvements dans le district de Taza et ont récemment installé de nouveaux postes militaires pour pen-fôrçer la protection du chemin de fer de Fez â Taza, qui est presque terminé. Au cours de la semaine dernière des colonnes ont opéré plus au nord et ont établi des postes en des endroits , qui étaient:, récemment encore, fortement tenus par les rebelles de l'arme d'Abdul Malek et ses associés allemands. Ce double mouvement élargit considérablement la bande de territoire occupée par les troupes françaises entre les forces d'Abdul Malek sur les frontières de la zone espagnole et les tribus des Beni-Warain, vers iç sud. Tous les objectifs français ont été complètement atteints et l'ennemi a subi de lourdes pertes. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le Reichstag a définitivement. approuvé le traité de paix avec la Roumanie, seuls les socialistes indépendants votant contre. — La Chambre de Commerce de Hambourg envoie une commission choisie parmi ses membres, en Lithuanie, Cour-lande, Livonie et Esthonie, pour établir des relations commerciales et étudier les conditions économiques locales. AUTR.ICHE~HONGR.IE -— La moisson a commencé en Hongrie le 29 juin. On dit que les perspectives de la récolte sont bonnes, mais le temps est peu favorable, étant froid, humide et manquant de soleil. FRANCE — Les personnes quittant la France ne peuvent emporter des billets de banque français, russes, ou américains pour plus de mille francs. L'exportation de diverses espèces de valeurs, notamment de valeurs d'entreprises industrielles russes et balkaniques est aussi interdite. GRANDE-BRETAGNE — A partir du lundi 8 courant, le prix du charbon sera augmenté dans tout le Royaume-Uni. — Une force considérable de police a exécuté à l'improviste des perquisitions dans un grand nombre de fermes, dans un rayon de 80 kilomètres, comprenant plusieurs districts de l'Irlande. Des centaines de fusils et d/armes de toute espaces ont été rassemblées et mises sous bonne garde. Des arrestations ont été opérées. — Le général Bot.ha annonce que des mesures militaires et de police ont été prises en Afrique du Sud ces" derniers jours, mesures dont il n'est past-désira-ble dans l'intérêt public, de publier tes détails, et rendues nécessaires, le gouvernement ayant appris qu'un mopvemeut ayant pour objet "le renversement de la constitution par voie de violence." Ce mouvement est fomenté par des agents ennemis intrigant pour soulever non seulement les Européens, mais aussi les ii'digènes. — Les cheminots canadiens demandent des augmentations de salaires variant de 50 à 75 p.c. Des négociations se sont poursuivies pendant deux mois sans aboutir. La grève peut éclater d'un moment à l'-aut-re. DERNIÈRE HEURE Les noces d'argent du Roi et de la Reine d'Angleterre Les noces d'argent du Roi et de la Reine d'Angleterre ont été célébrées solennellement aujourd'hui à l'église Samt-Pau'l. Du Palais de Buckingham a la cathédrale, sur tout le parcours du cortège royal, les Londoniens ont fait à leurs souverains aimés un accycil enthousiaste. Le Lord Maire s'était rendu à leur rencontre et son carrosse, ainsi que les voitures des aldermen et des sheriffs, précédaient les équipages royaux. Ceux-ci étaient encadrés par des détachements de la cavalerie de la garde en khaki. Le roi George et ia reine Mary se trouvaient dans une voiture à la daumont grand gala, traînée par six chevaux. En uniformè de général, le monarque répondait aux acclamations en saluant militairement ; la Reine, qui portait une robe claire, aux tonalités estivales, inclinait la tète fort gracieusement. Ils ont été très acclamés comme l'avait été la reine Alexandrà en se rendant à Saint-Paul, quelques minutes auparavant, comme le furent les princes royaux, qui suivaient, dans une voiture également découverte, celle de leurs parents. En dépit de la simplicité de tout cet appareil, si l'on se rappelle les cérémonies d'autrefois, la métropole a fêté dignement les noces d'argent des souverains, plus populaires que jamais. Les Belges, à leur' tour, les félicitent de ce bel anniversaire et leur souhaitent des noces d'or, couronnement d'une vie heureuse. Le communiqué britannique Samedi, 10 h. Nous avons fait quelques prisonniers au cours de rencontres de patrouilles dans le voisinage d'Ypres. L'artillerie ennemie a été active entre Villers-Bretonneux et l'Ancre. Il n'y a rien de plus à signaler.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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