L'indépendance belge

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s.n. 1915, 13 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wh2d796g33/
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86êmc année* No. 38. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, SAMEDI 13 FEVRIER 1915. 'i ' . begistered at the g.p.o. as a newspapee. Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Attaque aérienne anglaise contre le littoral belge—Retraite stratégique russe en Prusse Orientale— Le blocus allemand des côtes britanniques—L'Autriche donne un roi à la Pologne—Les Allemands forcent les Belges à travailler pour eux. L'Intimidation allemande et notre " Gros Bon Sens."—Lucien Fuss. Pour les puissances neutres.—Camille Roussel. " Choses d'Espagne."—Pauly. Les souffrances de la Pologne. La vie de Paris.—Jean Bernard. La vocation.—Champal. Lettre de Hâvre.—P. N. Faits menus, menus propos.—Bob. Echos. La vie à Bruxelles. A Alexandra Palace. La conférence à Londres. Les écrivains au front.—Louis Piérard. Mort de M. le général Thys. Naissances. LA SITUATION. Samedi, midi. Deux faits saillants sont reportés au-| jourd'hui par les bulletins officiels. Une attaque générale aérienne contre les positions allemandes le long du littoral belge et un important mouvement stratégique russe en Prusse-Orientale. L'attaque aérienne, la première à laquelle aient participé simultanément plusieurs escadrilles, a été exécutée hier par 34 aéroplanes et hydroplanes britanniques. Partis de Dunkerque, les : aviateurs ont successivement bombardé les positions allemandes à Middelkerke, la gare d'Ostende et la base de sous-marins allemands à Zeebrugge. Ce raid audacieux, au sujet duquel on trouvera des détails complémentaires j plus loin, constitue un nouveau et magnifique exploit des aviateurs britanniques. Il est d'autant plus remarquable que, exécuté au milieu d'une bourrasque > de neige, il a été effectué sans la moindre perte pour les aviateurs, qui sont tous rentrés sains et saufs. Sur les autres parties du front occidental, il n'y a lieu de signaler que des opérations d'importance minime. Au sud de La Boisselle les Allemands : ont fait sauter une tranchée sans cependant pouvoir déloger les Français de - leurs positions. L'artillerie française a été très active dans les secteurs de Reims et de Sois-sons.Dans la Woevre il y a eu de violentes canonnades allemandes du côté de Thi-ancourt et d'Arnaville. En Argonne, les Allemands ont bombardé Tracy-le-Mont. Entre Fontaine-Madame et le fort Marie-Thérèse, l'ennemi a réussi à faire sauter plusieurs fournaux de mines et a bombardé les tranchées françaises' au moyen de grenades explosives. Dans les Vosges les chasseurs français ont pris d'assaut la position du Mont 397, dans la région de Hartmanns-weilerkoff.Enfin, en Lorraine, une attaque allemande dans la direction d'Arracourt a été repoussée. Le mouvement stratégique russe auquel nous faisons allusion plus haut tait à prévoir à la suite de l'annonce ue les Allemands avaient drainé d'im-ortants contingents du front occidental ers l'est. On sait maintenant que les renforts n question se chiffrent à quatre corps l'armée composés en majeure partie de ecrues et de réserves et dont l'appari-ion à l'extrême-droite russe a obligé es grand-duc Nicolas à retirer ses roupes qui commençaient à menacer érieusement Insterberg et Tliorn. Le communiqué russe explique que e mo veinent de retraite va permettre lux troupes russes de se concentrer ous la protection des forteresses. Il y a lieu de supposer que ce mouve-nent stratégique en arrière a été pré-édé d'opération d'une certaine nvefgure bien qu'on ne doive accepter [ue sous réserves la version allemande [ui fait allusion à la capture de 26,000 irisonniers russes, de 20 canons et de 30 nitrailleuses. Le communiqué de Pétrograd fait re-narquer que les opérations qui se pro iarent maintenant vont décider défini-ivement de la campagne en Prusse-)rientale.La réponse américaine à la iote allemande relative au blocus les côtes britanniques, dont nous vons donné le texte hier, fait 'objet de nombreux commentaires, "ous appuient sur la différence de ton ntre la note à l'adresse de la Grande-Sretagne et celle à l'adresse de l'Allemagne.L'Autriche vient de surprendre le londe par un coup de théâtre inattendu, îlle vient de désigner un titulaire au rône de Pologne, et son choix s'est por-é, naturellement, sur un prince de la naison de Habsbourg, l'archiduc Ste-ihan, apparenté à la vieille famille po-jnaise des Radziwill. Le couronnement [oit avoir lieu dans quelques jours à Cra-ovie.Ce coup de théâtre n'a qu'un tort: l'arriver trop tard. Quant au couronne-nent, il devait évidemment avoir lieu à /arsovie, mais le grand-duc Nicolas en . décidé autrement. L'INTIMIDATION ALLEMANDE ET NOTRE "GROS BON SENS." Le gouvernement du Kaiser avait, pa- 1 raît-il, au début de la guerre, un admi- 1 rable plan d'ensemble et de détail où tout était parfaitement conçu, et dont i l'exécution devait être atteinte dans un 1 délai prévu, pour l'écrasement rapide i de l'Europe et le triomphe de la Kultur 1 allemande. Mais Joffre, sur la Marne, culbutait les civilisateurs, et le plan ko- i lossal se trouvait anéanti. Depuis lors, que d'errements ! Les inspirations du Kaiser semblent provenir de véritables crises maladives, s'empa-rant de lui tour à tour, et l'on chercherait en vain dans sa politique la moindre idée directrice ou la moindre unité d'ac- : tion. Tantôt, il est la proie de ses instincts j atroces d'inutile cruauté; il lance alors tes hordes sur les populations civiles, réalise des massacres trop tristement < célèbres. Comme si, sur ces pauvres cadavres, '1 pouvait s'élever plus près de la vie- 1 toire ; ou bien il ordonne un massacre de ses propres soldats et les précipite sur 1 'es deux fronts en attaques en masse. - toujours inutiles, mais toujours effroya- - blement sanglantes. il Mais ce sang calme le Kaiser. Il re-t devient lui-même et reprend l'arme pour n laquelle il semble le mieux fait et qui e répand le plus d'enthousiasme parmi ses r fanatiques de brasserie... le bluff. :, C'est bien la caractéristique de ses der- - nières hystéries. Vers Varsovie, il reunit 600 canons sur un front de quelques - kilomètres; le tir n'a pu en être efficace r à en juger par les résultats de la batail- - le, mais ils font entendre un bruit de > tonnerre, inouï dans l'histoire des hom-e mes et des dieux, et destiné sans doute à semer la terreur... du bluff. L'Angleterre, il va l'affamer tout sim-s plement. La mer, le monde, zone militai-s re, territoire allemand, défense de s'y mouvoir sous peine de mort. Les milliers t de bâteaux, alimentant quotidiennement l'incomparable vie anglaise, les sous-ma-rins du Kaiser les couleront jusqu'au dernier. La guerre, elle prendra une e tournure nouvelle ; le Kaiser va vouloir r et agir... du bluff ! Il fallait aussi réduire cette poignée des Belges réfugiés en Angleterre, en min France et en Hollande, assez audacieux illé pour avoir soustrait leurs nuques à l'em- vei preinte de la botte impériale. Le Kaiser à 1 croit avoir trouvé. Peu psychologue per- nei sonnellement, il s'eeî. jette sur l'idée en< malencontreuse d'une municipalité belge un et brandit triomphale ment sa grande in- qui novation fiscale. Et ma foi, la nouvelle a tri] cru émouvoir durant quelques heures les la Belges " du dehors " et un certain flan- c'e chement a failli se manifester. Mais le tre gros bon sens belge, le célèbre gros bon sens belge, ne trahissant point sa répu- sei tation, a eu tôt fait de triompher. J'en da: découvris certaines expressions il y a cla deux jours encore dans. une gargotte des c'e environs de Piccadillyr gargotte où l'on no fait, ma foi, bonne chère à bon marché, côi et qu'un groupe de Belges a eu tôt fait de découvrir comme telle. dé] Les idées s'y échangeaient d'une ta- qu Me à l'autre, et j'en ai noté quelques- de unes, car le ton en était réconfortant. vei — Quelle blague, hein, la taxe ! bel — Ça est sûr; vous ne payez pas, et déi puis c'est tout, ils ne savent pas empor- me ter vot' maison ! ch< — Non, mais vos meubles ! 11 y a do: beaucoup de maisons mal meublées, il ] vous savez, en Allemagne, et ils ne sa- pis vent pas quoi mettre dans les trains îér vides qui ont apporté des troupes et re- fei tournent là-bas ! y c — Alors, vous pensez qu'il faut re- fai tourner? sui — Mais jamais de la vie, monsieur, da: pas si bête... J'ai donné des instructions lar à mon avoué, et vous pouvez être bien bo sûr que les Allemands seront occupés à défendre Berlin longtemps avant d'avoir av un jugement, vous savez... Et puis, me après tout..." ég Mais l'arrivée de beignets aux pom- me mes terminait la discussion. Us avaient no résolu le problème — sans doute les ju- rés ristes se sont-ils sagement réunis, ont-ils nutieusement démontré l'éclatante i galité de l'impôt; sans doute le gou- : moment a-t-il adressé un nouvel appel ! la protection et à la conscience des : itnes. Mais voyons, en sommes-nous 1 »re aux questions de légalité? Est-ce < mot qui aura encore un sens avant : e nous n'ayons un genou sur la poi-ne de l'Allemand? Le droit est certes -plus belle couleur de notre drapeau, ; st lui qui fait resplendir les trois au- i s, mais est-ce un remède? < Non ! Le remède, c'est le " gros bon i is " belge qui l'a trouvé. Il le puise ns sa goguenardise, comme dans la i rté de son esprit pratique. Le remède, ;st cette philosophie souveraine qui : us sauve toujours au moment où nous :oyons la détresse. Le " bon Belge " est-il menacé d'être < pouillé de ses biens?...Il rit parce 'il n'y croit pas, il rit parce qu'il feint ne pas y croire, il rit parce qu'il trou-ra des finesses de procédure pour em-ter les " Boches " ; il rit parce que le ménagement de ses pauvres vieux :ubles lui apparaît encore comme une Dse plaisante. Après les massacres nt ces brutes se sont repues, ne serait-pas récréant de les voir voler nos mos, nos pendules, dont ils sont ; ■us...et même le fauteuil du coin du i où s'asseyait la grand'mère? Allez-lonc. Messieurs les " Boches," satis-tes votre appétit, mais votre impôt r les absents, c'est un morceau de lard ns votre souricière—un morceau de d gras puant le Prussien, auquel le n Belge ne se laissera pas prendre. Et puis que pensez-vous donc? Vous ez piétiné notre sol, renversé les de-:ures de nos frères, dévasté, pillé, orgé, incendié et violé; et pour un >rceau de notre patrimoine nous irions us courber sous votre joug et subir en signés vos faces d'assassins ! LUCIEN FUSS. POUR LES PUISSANCES NEUTRES. Attention ! Nos lecteurs ont pu constater, par -l'article "Oseront-ils?" paru dans no- . tre numéro d'hier, que les Allemands : préparent de nouveaux crimes en Belgique... j Dès à présent, il est nécessaire de met- i tre les Puissances neutres en présence des faits qui se sont accomplis et aussi i de ce que les Allemands préméditent ■ d'accomplir. i Cela est d'autant plus nécessaire que les Puissances neutres ont, jusqu'à présent, assisté à bien des lâchetés, sans i paraître s'apercevoir de façon effective de l'existence de celles-ci... ; Ce n'est pas sans une profonde tristesse, ajoutée à l'horreur des crimes i dont tant de familles belges ont été victimes, que l'on constate que les moyens : employés par les Allemands, c'est-à-dire le mensonge systématique et la calomnie, paraissent porter de bons fruits pour eux... Ne voit-on pas, çà et là, des personnalités "neutres" mettre en doute -la réalité de certains crimes commis en , Belgique?... C'est évidemment abominable, et cela prouve que les théories de Basile, i qu'elles soient appliquées par des individus ou par des Nations, peuvent en- ; core faire leur effet dans certains milieux insuffisamment avertis... Mais les nations neutres laisseront-elles accomplir le nouveau crime que les Allemands préparent? Vont-elles admettre que les civils restés en Belgique soient pris comme soldats, et envoyés au feu, pour couvrir les lignes allemandes... Déjà, ce crime abominable, atroce, a été commis au début de la guerre par les Teutons, r r et on se souvient que les soldats des )- Allies reculèrent pour ne pas tuer de s malheureuses victimes... 1- Déjà les Allemands affirment qu'ils peuvent obliger des civils à exécuter t- des travaux militaires... e C'est l'esclavage rétabli, en un siècle si où les nations (dont les nations neutres) it prétendent être les représentants de la civilisation. e II est malheureux que tant de Belges > «soient à la merci de l'envahisseur, et s que celui-ci possède là des vies dont il e peut disposer. Mais puisqu'il en est ainsi, le devoir des neutres n'est-il pas 5- de mettre ces vies à l'abri des crimes?... s Car, une fois de plus, les actes des Alle- > mands ne constituent pas des actes de ls guerre, mais des actes de criminels, i- n'ayant aucun souci de la morale élé-i- mentaire et produits par la mentalité :s primaire. 's La Civilisation restera-t-elle donc un :e vain mot, un de ces mots dont les n autocrates se servent pour tromper les peuples naïfs? Et les nations démocra-ït tiques ne comprendront-elles donc pas 2, encore que c'est tout leur patrimoine i- d'honneur qu'elles jouent en laissant i- ainsi refleurir les mœurs de la Barbarie? x A côté de la responsabilité morale qu'elles encourent, quels dangers ne t- font-elles pas courir à elles-mêmes ! Les :s démocraties se devraient, n'est-ce pas, de montrer au monde qu'elles placent ls leurs principes au-dessus de misérables e égoïsmes... ir Souhaitons qu'il en soit ainsi. le II n'est jamais trop tard pour bien u faire. s, CAMILLE ROUSSEL. " CHOSES D'ESPAGNE." L'esprit allemand.—La riposte d'un journal neutre. En Espagne les événements ont le don de rendre les Allemands ingénieux. Oh ! entendons-nous ! leur esprit, en quête de trouvailles, accouche de mille petits tours sérieux ou plaisants d'après les circonstances, mais dépourvus du moin dre " spirituel " : c'est de la bonne grosse farce. Jugez-en! Le jour de la fête de l'empereur allemand était un grand jour dans l'histoire allemande. En attendant des événements heureux qu'ils se proposaient d'offrir à leur empereur-apache, les Allemands de l'Espagne ont célébré la fête de leur maître dans plusieurs villes, et ce, d'une manière assez originale. Ne parlons pas des banquets qui ont groupé autour de tables, copieusement garnies des Teutons pur sans:, les uns d'âge mûr, les autres jouvenceaux, goûtant sous le soleil d'une neutralité hospitalière tout le charme de leur désertion. On a, parait-il, festoyé très tard, porté la santé de l'impériale malade, hu au souvenir du massacre des innocents et au succès futur des armées barbares. Leur esprit inventif a trouvé bon de profiter de la royale et impériale fête pour... faire distribuer à foison dans les cafés des tracts, des brochures, des cartes-postales d'imagination allemande, rédigés en langue espagnole. Leur contenu? Toujours même chanson et même comédie, c'est-à-dire "leurs" mensonges. Aux terrasses les clients s'imaginaient recevoir quelque réclame do produit à polir les métaux ! Il serait aisé de savoir qui les a traduits, ces tracts, qui les a imprimés, qui les a fait distribuer. Mais à quoi bon? Il est préférable de laisser la bonne farce marcher son pas lourd de tortue. Et tirons-en quelques conséquences. Y aurait-il dans certains centres d'Espagne quelque chose de changé? Est-ce que l'Allemagne qui a, dans ce pays, jeté au vent une véritable armée de semeurs-spécialistes de fausses nouvelles, craindrait pour le bon rendement de ses semailles! C'est peu probable. Il,yatout lieu de croire que c'est une grosse farce allemande à ajouter aux autres ! Mais remarquez que (et c'est le sort des inventions allemandes) cette réclame à outrance va à l'encontre du but à atteindre. Car le lecteur qui n'est ni fou, .ni de parti-pris, doit bien se dire : " Si l'Allemagne était aussi puissante et aussi certaine de la victoire qu'elle le claironne, il ne serait pas nécessaire de chercher à m'en convaincre, en me le répétant à tout instant." Par contre, l'autre vérité, pas l'allemande, la vraie, commence à filtrer au travers de l'Espagne. On commence à ajouter foi au crime commis contre 'a cathédrale de Reims. (Je me rappelle, à ce sujet, la conversation qui j'eus avec un intellectuel espagnol, intelligent mais saturé de mensonges allemands. Je lui disais : La justice la plus élémentaire exige que les Allemands soient vaincus. Quand on pense aux crimes dont ils se sont rendus coupables, quand on se dit que c'est sans aucune raison militaire qu'ils se sont abaissés à canonner des merveilles d'architecture comme la cathédrale de Reims... Mais je n'eus pas le temps de continuer ! Le bombardement de la cathédrale, me répondit-il, en avez-vous vu vous-même les effets ? N on ? Moi non plus. Une chose qui je n'ai pas vue et qui a été démentie, il faut que j'attende encore pour la croire ! De plus les terribles chefs d'accusations que les deux gouvernements français et belges ont dressés contre l'Allemagne, tels deux monuments que la patine du temps n'effleurera pas, pour garder à jamais, scellées comme dans le marbre, les preuves indiscutables des monstruosités teutonnes, ce livre, l'Espagne commence à le lire et à se demander si des gouvernements français et surtout belge oseraient devant l'histoire prendre la responsabilité d'assurer avec une telle précision de tels forfaits, s'ils n'étaient pas vrais. Enfin, l'emprisonnement du cardinal Mercier dans son palais (je vous le disais que les Allemands sont des gaffeurs!) a produit une impression profonde, surtout dans le monde ecclésiastique. Résumons-nous. Actuellement brille en Espagne la lumière de la vérité, oh bien timidement, mais elle brille. Son intensité augmentera avec les jours qui viendront. Et les Espagnols ne pourront pas ne pas la voir, même en fermant les yeux, car la lumière, quoiqu'on fasse, filtre au travers des paupières closes et éblouit. * * * Un consul allemand vient de s'attirer la riposte assez piquante d'un journal espagnol, dont la neutralité a toujours été au-dessus de tout éloge. " Ce n'est pas notre faute, dit-il, si l'aérogramme de l'Agence Wolff ne reproduit pas avec la clarté et l'exactitude qui lui sont dues l'événement que nous avons reproduit, d'après la dite agence. Nous avons l'habitude d'écrire sans préjugés, et nous nous conformons aux nouvelles officielles qui nous parviennent. Si, à leur tour, les nouvelles officielles sont erronées, comme l'était 'celle de l'aérogramme de l'agence Wolff, ce n'est pas notre faute." PAULY.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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