ggème année. No 188 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET RED4CTION : 5 DANE STB., HIGH HOLBOEN, W.C.l. TELEPHOWE : KOLBORN 177*-4 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPM • •! 3 1 1-5 7 et TELEPH.: \ 238-75. SAMEDI 11 AOUT 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 10 août. 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ] ABONNEMENTS.-. 6 MOIS, 17 SHILLINGS. 1-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS . 1 AN, 52 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi, midi. Le front des Flandres a été, hier encore, le théâtre d'un duel d'artillerie des plus violents. Dans les secteurs occupés par les troupes britanniques il n'y a eu aucune opé ration d'infanterie et le général -sir D Haig se borne à signaler l'activité d< l'artillerie dans les régions d'Ypres ei de Nieuport. Dans le secteur de Bixschoote, le; Français ont progressé légèrement (ai sud de Langemarck) et ont fait quelque; prisonniers. Quant aux opérations aériennes, elles continuent d'être contrariées par le mau vais temps. Berlin rend responsable les condition: atmosphériques défavorables (visibilitt 'réduite) du ralentissement clans le due d'artillerie dans la matinée de mercredi Le bombardement, ajoute le communiqu( ennemi, a repris avec une vigueur nouvelle dans la soirée et a continué avec une grande vigueur pendant la nuit. Dans certains secteurs il a atteint h iplus grande intensité, notamment 1< long de la côte ainsi qu'entre Bixschootc et Rollebeke. IDes informations venant de source hol andaise confirment l'intensité de cett< bataille d'artillerie et disent qu'à plu sieurs reprises des détonations formi fables cnt été perçues du côté allemand e qui semblerait inffiquer que des dé ôfs de munitions ennemis ont sauté rais il est difficile de vérifier le fait e' ; connaître les effets du bombardemeir lues artilleurs alliés, car les Allemand; Surveillent plus strictement que jamaii la frontière hollandaise et ne laisseni passer personne Les récits des prisonniers ennemis suf fisent d'ailleurs pour nous fixer sur l'ef ficacité du bombardement infernal au, iquel les Allemands .sont soumis depuii plusieurs semaines et qui, mathématiquement, doit produire les mêmes résultats que celui de la Somme, lequel obli Kea Hindenburg à sa désormais fameusi Itad\<\ue rétrograde. Dans les autres parties du front occi dental, l'activité n'a pas été grande nor >1 us. Le communiqué britannique mentionne des raids fructueux dans les lignes illemandes aux environs de Lens au tours desquels nos alljés ont fait des prisonniers et détruit les travaux de défense de l'adversaire. Les Français, dans le secteur de Vau-raillon (au sud de l'Ailette) ainsi que dans la région des Eparges (au sud-est le Verdun) ont pénétré, eux aussi, dans les lignes ennemies, tuant ou faisant prisonniers les occupante des ouvrages avancés et faisant sauter ceux-ci sur une grande étendue. L'artillerie reste active le long du Chemin des Dames et sur les deux rives de la Meuse, mais aucune action d'infante-ne n'a eu lieu dans ces secteurs. Les aviateurs français, malgré le temps Iltfavorable," sont allés bombarder les •ttodromes allemands établis à Colmai M Habheim. Quant aux aviateurs bri-anniques ils ont abattu trois appareils ennemis sans en perdre un seul. En Roumanie, les" troupes du général Mackensen continuent d'avancer, au nord de Focsani, malgré les efforts du général Sherbatcheff, commandant en chef des troupes russo-roumaines. Lo redoutable enfonceur de lignes P est le maréchal Mackensen attaque n°s alliés des deux côtés de la ligne de ikemin de fer Focsani-Marasesti, et Ber-rn parle de pertes sévères infligées à 'ennemi qui, dans ce secteur, aurait perdu un total de 3,350 prisonniers, dont 50 officiers, ainsi que 17 canons et r'us de 50 mitrailleuses et lance-bombes. Pétrograd reconnaît que les Russo-Roumains ont été refoulés vers le nord, entre Petrechkani et Doago, Cette der-— mere localité est situee sur la busitza, à proximité de^n point de confluence . avec le Sereth. Le danger de la situation est que de . nouveaux progrès ennemis dans cette ré-. gion rendraient inévitable l'occupation (par l'adversaire de l'importante bifurca-> tion de chemin de fer située au nord-est de Focsani : Tecuciu, dont la perte priverait nos Alliés de l'unique voie de ravi-; taillement ferrée que possèdent les armées opérant en Moldavie. ; En Bukovine (secteur de Kimpolung) nos Alliés ont dû également céder à la ; pression continue de l'ennemi, qui a oc-. cupé plusieurs hauteurs. Plus au nord, au sud du Pruth et de la ville de Ra-; dautz, toutes les attaques ennemies ont , été repoussées. [ Du front italien on signale de nombreux engagements entre patrouilles, une ; recrudescence du duel d'artillerie',sirr le . Moj-en Isonzo'et le Carso, ainsi que des . raids fruatueux exécutés par les aviateurs italiens. Le front de Salonique reste figé dans , l'immobilité et le dernier des rares com-, muniqués de Salonique se borne à mentionner une tentative de coup de main ennemie (frustrée) dans la région du Lac , Presba, un bombardement réciproque dans la région du Vardar et dans la boucle de la Cerna, ainsi que le bombardement d'aérodromes bulgares par les aviateurs britanniques. Inutile de dire que, l'inactivité du ■ front macédonien est due uniquement à ; des raisons d'ordre politique et que le . développement des événements en Grèce . n'y est certainement pas étranger. Le nouveau régime instauré en Grèce depuis le retour de M. Vénizélos a été sérieusement consolidé au cours de ces dernières semaines et l'attitude du Roi est celle d'un monarque respectueux de de la Constitution. La Chambre vénizéliste, rappelée en fonctions, discute en ce moment J?. ratification du décret gouvernement " relatif à l'application de la loi m riiale. M. Vénizélos, accusé par l'opposition de . vouloir jouer au dictateur, a annoncé qu'il eût pu agir en dictateur et gouver-. ner le pays, sans le concours du Parlement, jusqu'à la fin de la guerre s'il l'avait voulu. Si la situation l'exige, a ajouté le Premier, je demanderai des pouvoirs dictatoriaux, tdr dans les conditions présentes, en face des responsabilités énormes que j'ai assumées, j'ai besoin, dit-il, de pleins pouvoirs pour agir contre l'hostilité ouverte et la trahison secrète qui se manifestent à l'intérieur du pays. Le discours du Premier a été vivement acclamé, et il est certain que le 'vénérable homme d'Etat grec purgera la Grèce, dès qu'il en aura le moyen, des traîtres et des espions qui y pullulaient et à qui étaient destinées les fonds de propagande allemands, lesquels se chiffrent à une quinzaine de millions de mark, pour autant que les preuves soient établies jusqu'à présent. Ces fonds, distribués par les soins de la légation d'Allemagne, servaient en grande partie à l'organisation de la fameuse Ligue des Réservistes, dont les agissements ont conduit la Grèce à deux, doigts de la révolution, de l'anarchie et de la catastrophe. La question de la cession 'du fort de Rupel aux Bulgares constitue également un des chapitres qui réclament une lumière plus complète. Aux Etats-Unis, le Sénat a adopté par 66 voix contre 7 la loi relative au contrôle des vivres par l'Etat, qui va permettre au Président d'assurer une répartition adéquate et de mettre un frein aux spéculateurs et aux monopolisateurs. C'est M. Hoover, le grand ami des Belges, qui est désigné, on le sait, pour1 assumer le poste de directeur du Département du ravitaillement." U GUERRE EHROPEENNI SUR LE FRONT OCCIDCHTAI La défense de Boulets "n déserteur allemand a raconté : .««des collaborateurs du "Courrier di a Relise" que, depuis le mois de janvie: ! 1917, il avait été au front occidental. ' Ces derniers temps, il était dans les environs d'Ypres. La- ville de Roulers a été transformée en un formidable point d'appui de la ligne allemande.Des tranchées bétonnées t et blindées l'entourent. Des mitrailleuses 3 cachées dans des abris souterrains re-:• montent automatiquement aux créneaux de la tranchée. Les munitions sont amie nées par chemins de fer à voie étroite qui, pour arriver au front, suivent per dant un fort long trajet un tunnel creus à une grande profondeur et étayé ave d'épaisses poutrelles de-fer. Le régimen . auquel cet homme appartient avait pri part, au début de juin, à la bataille d Messinc-s. 11 y avait perdu la presque te talité de ses effectifs. OPERATIONS fî|fUEM$iS UN RAID SUR BRUXELLES La gare du Midi bombardée — Deux avions boches descendus Le corresjjondant particulier du jour nal "Les ^Nouvelles" de Maestricht, an nonce que le 23 juillet dans la matinée une escadrille d'avions britanniqu a effectué un raid sur la ville de Bru xelles, qui a été marqué d'incidents dra matiques et qui a suscité parmi la popu lation un émoi considérable. Les avions alliés ont lancé notammen des bombes sur la gare du Midi et sur 1 champ d'aviation d'Etterbeek. Ils on été l'objet du vif feu des batteries anti aériennes allemandes, qui ont à nouvea' causé des dégâts en différents points d la ville. Ensuite, des- avions de chasse aile mands se sont élevés et des combats ae riens ont «eu Jieu, suivis par le.s Belge avec la plus grand anxiété. Finalement deux avions allemands ont été abattu par les Anglais et sont tombés en flam mes aux environs de la ville. Cette victoire des avions alliés a pro voqué dans la population un enthou siasme dont on peut difficilement se fair une idée. L'effet moral a été des plu salutaires et nos compatriotes ont trouv dans cet événement un puissant récon fort. .» •• Un aéroplane géant Nous lisons dans la revue anglaise 1 "Land and Water," sous la signature cl M. Percy Noël : "L'avion qui réunit toutes les qua lités pour frapper au cœur même d l'Allemagne, est prêt. Portant une charge de plusieurs mil s liers de kilos, il se déplace encore plu vite que n'importe quel avion employ par l'Entente depuis le début de 1 guerre. "Il vole aussi facilement avec 25 per sonnes à bord'qu'avec 2 ou 3 passager seulement. "Après le vol d'essai, une autorité pré sente dit : "Voici le canon qui à la plu longue portée et le plus gros calibre di monde." Nous croyons savoir que ces aéroplane géants ne tarderont pas à être utilisés su le front occidental. -. ■—-m i ■■■ LA CONFERENCE D£ ST0GKHOI& Une conférence du Labour Party s réunit aujourd'hui à Londres pour exa miner une recommandation de son Comi té exécutif en faveur de l'envoi de délé gués à la conférence de Stockholm. M Henderson parlera d'abord et, aprè qu'il aura expliqué la situation du Co mité exécutif, il y aura probablement ui ajournement afin de permettre aux délé gués des diverses sections de se consul ter. Des" réunions préliminaires des délé gués des mineurs et des délégués de cheminots ont eu lieu hier : ils auraien pu prendre des décisions quant à leu manière de voter aujourd'hui, mais il ont préféré attendre les explications d< M. Henderson et du Comité exécutif Les mineurs semblent être jusqu'ici ad versaires de Stockholm, tandis que le cheminots en sont partisans. Depuis la recommandation du Comiti exécutif, des événements se sont pro duits: la conférence des Alliés à Lon dres, la formation d'un nouveau gou vernement en Russie et l'ajournemen de la conférence des socialistes inter alliés ; et ces événements auront une cer taine influence sur les délibération: d'aujourd'hui. L'hostilité des marins britanniques Une manifestation organisée par 1: Britisih Workers' League a eu lieu jeud soir au Central Hall, Westminster, pou protester contre la proposition du Comi té exécutif du Labour Party d'envoye des délégués à Stockholm pour s'y ren - contrer avec ■ des représentants ennemi , tandis que des armées allemandes occv - pent eheore des territoires envahis. De é messages s'associant à la protestatio c ont été reçus de la part de M. Barne: t ministre des pensions, G. Roberts, secrc s taire du Board of Tradej et après de e discours énergiques de MM. Maveloc i- Wilson, Appleton, W,alsh et Seddon, u ordre du jour condamnant l'envoi t; délégués britanniques à la conférence d Stockholm a été adopté. M. Havelock Wilson, président d l'Union des marins et chauffeurs, à d< claré que quelle que soit la décisio prise, les marins se refuseront absolt ment à transporter des délégués pac: - fistes. ; m SL8A0E De la menace à l'exécution Malgré les protestations officielles d gouvernement français et l'annonce cl I représailles e'ventuelles, le gouvernemei: e allemand se décide à commettre la spe t liation qui consiste à liquider des entre . prises françaises sur territoire alleman l'sans aucune nécessité financière o e autre. C'est la Société anonyme clés anciei - lies salines domaniales de l'Est à Dieiu - qui inaugure la série- L'avis public cl s liquidation se réfère à une décision cl , chancelier. Il invite tous les créanciei s allemands ayant à revendiquer quelqu - chose de cette société ou de sa succui sale à Paris à adresser leurs réclamation - au syndic. Tous les débiteurs de la se " ciété ou de sa succursale parisienne oi: 8 à se faire connaître. Enfin, tous les a< ® tionnaires allemands de cette entrepris e doivent communiquer au liquidateur 1 nombre de leurs actions avec les imiiK ros avant le 31 août. L'industrie de la potasse e La richesse extraordinaire des gis< ments alsaciens de potasse n'aura: - guère influencé favorablement les résii s tats financiers de cette industrie. L crise que cette dernière passe provier - surtout du fait que les gisements s s trouvent en pleine zone de guerre. C s n'est que difficilement qu'il fut possibl t d'y maintenir l'activité. Le bilan de 1 mine Max de Wittelsheim se solde pa - un déficit de 523,757 marks conti s 1,108,482 marks, l'an passé. Toutes les autres mines sont égale " ment en perte. — (Gazette de Lausanne. s . 1 LE TUNNEL SOUS LA MANCHE S t- Un projet américain Une machine pour creuser le tunne • sous la Manche en 35 jours a été signalé à l'attention du gouvernement britanni | que par M. John K. Hencken, ingénieu civil à New-York, qui déclare que so] projet a obtenu l'approbation officielle. e Ce projet envisage le moyen de creu " ser quatre tunnels à l'aide de hui machines qui perceraient chacune 1 terre et le roc à raison de 100 pieds (^en • viron 33 mètres), à l'heure. Il prévoi s non seulement à un chemin d'aller, mai - aussi un chemin de retour, le long des i quels les chariots _ automobiles pour - raient se rendre d'Angleterre en France - pour l'approvisionnement de l'armée. M. Hencken affirme qu'il pourrait ter s miner les travaux et livrer les tunnels t l'exploitation en quelques mois de temps i- et déclare que si son projet était adopte 3 la plupart des bateaux actuellement em 3 ployés entrera France et l'Angleterr pourraient etre employés à autre chose Il offre, pour couvrir les frais-de ce 5 travaux, d'émettre un emprunt à cour terme. Le capital engagé une fois libéré i le tunnel pourrait être donné à L ~ Grande-Bretagne et à la France par le Etats-Unis ; il dit qu'il a la sanction di gouvernement américain, pour faire cett I offre. Le plan de M. Hencken prévoit la misi en oeuvre de ses huit machines sous L ~ direction d'ingénieurs des trois pays in 5 téresses. raBM—g——nm , AUTOUR de la GUERRE • BELGIQUE — Afin de construire de nouvelle ■ usines à munitions, les Allemands enlè - vent tout : marchines, charpentes et toi s tures industrielles. L'ordre a été de ne laisser que les machines des usines utiles :s à 1 alimentation: siroperies, distilleries, n minoteries, brasseries, etc. Tout le reste -, est vidé? car en Allemagne le temps et le bras manquent- pour construire du neuf. :K Toutes les générations de militaires k connaissent l'ancieil arsenal de Diest, » un vieux bàtimeîit érigé en l'an 1802, e qui servit successivement de dépôt, de e caserne et en dernier lieu d Ecole l'égi-mentaire. Le vieil édifice qui joua un e rôle dans les guerres napoléonniennes, dilraht la Révolution de 1830 et dans la n guerre actuelle, vient d'être détruit par un incendie. Les flammes trouvant une proie facile dans cette bicoque vétusté n'en firent qu une bouchée. Les pompiers' eurent toutes les peines à sauver les maisons voisines. — Le 23 juillet, le Bureau Wolff télégraphiait ce qui suit : u "Selon une ancienne coutume, à l'oe-e casion de la fête nationale (sic) du 11 ^ juillet (anniversaire de la bataille c!es { Eperons d Or), le gouverneur général, satisfaisant à la demande de trois mille ^ flamingants rassemblés à Anvers, et voulant donner une importance particulière a ses efforts pour protéger le droit des Maniants, a tenu à poser un acte de clé-~ fnence. Il a commué la peine de mort c prononcée par le conseil de guerre du e gouvernement d'Anvers contre cinq Fla-11 mands en celle des travaux forcés à per-s pétuite. ' Quelques jours avant le gou-e vernement général publiait un arrêté in-■- terdisant des manifestations le 21 juillet s date traditionnelle de notre fête natio-i- nale, et l'on fusillait des patriotes à Bru-t xelles et à Liège. Tout rapprochement ■_ est superflu. e GRANDE-EREÏA GNE e —La convention irlandaise s'est réunie - les 8 et 9 août à Dublin et a décidé de Tionmier un comité permanent de 2C-membres. Ce comité proposera à la Convention, lorsqu'il le jugera utile, de nommer des souè-comités et fera des sug- t gestions quant à leur composition. Il t ete décidé que la convention commeii-a cerait ses travaux par l'examen préli-t minaire des diverses propositions faites e pour le gouvernement de l'Irlande'qui e ont un mérite évident et un certain ap-e pui de la part de l'opinion publique ir-a landaise. Le secrétariat présentera ces r projets au comité permanent dans une e forme convenable pour la discussion. Ils seront ensuitei remis aux ipembres, avec tous les documents (historiques, statis-^ tiques et constitutionnels) nécessaires pour eclairer les membres en vae du début général à la Convention. Celle-iï s'est ajournée au 21 août; la prochaine reunion aura lieu à Belfast ; une autre aura lieu plus tard à Cork. 1 II est encourageant de constater que e jusqu'ici, toutes les décisions ont été _ prises à l'unanimité. r ; — Le chef mécanicien du steamer î "Lapwing," de Rotterdam, a été condamné à 100 livres d'amende pour avoir - importé, dans sa ceinture, Fr. 85,000 de t billets belges. On sait que l'importa-a tion des billets belges en Angleterre est - défendue. t GREGE s — A la Chambre des députés, les députés du Nord de l'Epire ont déposé " une pétition demandant leur admission ' à la Chambre. M. Vénizélos a déclaré que cette demande touchait le gouverne*-; ment hellénique aussi bien que le peuple 1 grec, mais que malheureusment la poli-' tique criminelle des cabinets qui avaient ' succédé au cabinet libéral avait amené a le retrait des troupes grecques de l'Epire septentrionale. C'est pourquoi le gou-3 vernement regrettait de ne pouvoir ad-I mettre les eléjjutés. Mais il espère qu'en présence de la participation de la Grèce x à la guerre à côté de l'Entente et du vœu 3 des habitants de l'Epire, cette question , serait solutionnée par le congrès de la 3 paix en faveur de la Grèce. (Par le traité de Londres, en décembre 1912, le 3 Nord de l'Epire avait été réuni au nou-i vel Etat d'Albanie.) SERBIE — M. Pashitch, le premier ministre de - Serbie,-a déclaré que l'ennemi a dépor-]' té 8,000 jeunes filles serbes de 10 à 14 ' ans vers les harems de Constantinople. Des Serbes ont été enrôlés de force par ordre du ministre de la guerre bulgare; s s'ils essayent de déserter, ils sont fusil- - lés et leurs maisons et leurs familles - anéanties.

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