L'indépendance belge

1378 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 24 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 28 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4j09w09w7g/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

S6ème année. No. 173 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : TUDOR HOUSE, TDDOR ST LONDON E C 11" PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: C!TY 3360. TELEPH.: { Igglf 5, LONDRES, SAMEDI 24 .JUILLET 1915. .0 MOIS, 9 SHILLINGS. , ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. ) VIVE LA REINE! La Reine des Belges a reçu aujourd'hui le télégramme suivant : La Reine ayant exprime le désir qu'aucune manifestation ne soit organisée à l'occasion de son anniversaires la ville de Bruxelles s'incline. Elle se permet cependant d'adresser l'hommage respectueux de ses sentiments d'admiration pour Sa noble compagne de notre Roi, pour celle qui soutient et réconforte nos braves soldats avec un dévouement et une abnégation inlassables. LE COLLÈGE ÉCHEVIMÂL : / M. Lemonnier, Louis Steens, Em. Jacqmain, IVlax Hallet, Jean Pîadet. Le " Moniteur Belge" avait, en effet, publié l'avis que voici : "Se souvenant avec émotion des nombreux témoignages d'attachement qui Lui furent adressés à l'occasion de Sa Fête patronale, Sa Majesté la Reine, en présence du deuil qui atteint tant de familles en Belgique, prie Ses compatriotes de remettre k plus tard les manifestations qu'ils voudraient organiser à l'occasion de Son prochain anniversaire." Déférant au désir de notre Souveraine, les Belges s'abstiendront de toute manifestation publique, mais de cœur, unanimement, ils se joindront aux membres du Collège Echevinal de Bruxelles dans les mêmes sentiments de respect et de reconnaissance. LA GUERRE, CREUSET D'IDÉES."» Nous avons amené 'c lecteur, sans nous arrêter aux hommes, aux doctrines ni aux préjugés d'accoutumance et debon ton ou de snobisme, à toucher du doigt l'arrivisme qui sans souci d'idéal social, férocementégoïste et partanteompromet-tant pour l'avenir même de l'individu, faussait dès la base l'éducation de :a généralité et formait ainsi des collectivités ignorantes des harmonies sociaies, des actions et réactions des peuples les uns sur les autres et des temps, des instants de l'existence les uns vis-à-vis des autres. Ces collectivités acceptaient des rhéteurs de faciles et creuses affirmations, pour autant que ies rhéteurs dont personne ne contrôlait les dires ouvrissent ou parussent ouvrir la route à des carrières aisées et de rapport... Sans doute, pareils comportements ne supprimaient ni les heurts, ni les méfaits, ni les sinistres. Mais la vie se passait, l'existence se déroulait tant bien que mal et très généralement en Belgique 011 en était venu à prendre en pitié l'honnête homme qui n'étant pas riche avait l'audace grande de penser et l'audace plus grande encore de constater des vérités que le.s forces à la mode goûtaient peu ou prou. Sans nous arrêter aux moyens sans raideur qu'utilisaient des générations orientées ainsi vers des buts vulgaires et communs, pour y atteindre, terminons notre note en signalant quels pourraient être d'efficients remèdes aux maux qui ont permis la guerre, quels labeurs et quelles tâches nous éviteront demain le retour de calamités semblables à celle qui sévit sur le monde. L'éducation des peuples se diversifiera en tâches et labeurs individuels et en tâches et labeurs collectifs, dont les actes et les manifestations sortiront soit de grandes et vastes corporations, soit de l'Etat, du Gouvernement lui-même, si nous avons la ténacité de vouloir que la guerre aboutisse à internationaliser l'examen de certaines hautes questions sociales. Le labeur individuel est vieux comme le monde. Il est latin, il est athénien, il est chrétien autant que païen. Lucrèce et Platon tout comme Saint-Augustin, l'ont divinement exposé, il s'exprimera le: "Connais-toi toi-même," lc\ierde toute forçe et de toute modestie. Il est tout simplement, tout grandiose-ment, tout célqstement humain. Il requiert que l'âme de l'homme se_forme par la connaissance des étapes successives de t la morale, c'est-à-dire, qu'il exige la connaissance de l'attique et du romain, des civilisations qui nous ont précédés comme de toute la moelle de notre civilisation chrétienne à travers les peuples de sangs divers ! Trois lacunes qu'on rencontre rare-ments réunies, mais dont une au moins existé chez la plupart de nos contemporains sont extraordinaires et vexantes au plus haut degré! Se peut-il qu'un homme de cc siècle ne possède pas à la Voir no? articles "Indépendance " Nos. lÇi • 153, 156 des 28 mai, 14 juin, 5 juillet 191a.—A. D. fois, l'amour des classiques latins ou grecs ou, latins et grecs à la fois; qu'il ne possède pas les généralités sur l'histoire des peuples et qu'il 11e possède pas les généralités les plus récentes de la chimie, de la physique, de l'astronomie, de la zoologie, des sciences exactes, en un mot! Qu'après cela il se spécialise, après s'être bien connu lui-même! Mais, en vérité, qu'attendre d'un cerveau qui ignore les grandes acquisitions de l'une ou de l'autre des branches du savoir humain et à qui l'art, en ses manifestations les plus synthétiques ne s'est pas révélé? C'est donc tout d'abord et plus que jamais le gnôti sauton des anciens qui doit être enseigné et pratiqué. Par le fait' que l'individu se connaîtra mieux, il aura meilleure et plus curieuse notion de sa faiblesse et partant gagnera la conviction de la nécessité d'une puissante solidarité so.ciale vers- laquelle il tendra ses efforts. Et, quand nous parlons de l'éducation de l'individu, nous ne distinguons pas entre les sexes car nous trouverions d'une exquise poésie et d'une tendre toute puissance que les mères expliquent à leurs enfants les paroles de César: "Gallo-rum omnium fortissimi sunt Belgae" ou celles de Lavoisier: "Ce que sais, c'est que je ne sais le tout de rien!" Mais, comment seront orientés les labeurs collectifs? Disons de suite, hélas ! qu'ils ne pourront guère être orientés aussi Longtemps que les individus n'auront pas le courage de réaliser les découvertes sociologiques, de les appliquer en dépit des préjugés des embusqués de la paix qui peuvent vivre sans produire. Et, cependant, la boussole sociologique, l'aiguille bénéfique destinée à tracer aux peuples leur voie vers le progrès fut décelée au .Sénat belge par M. E. Sol-vav : "A chacun selon sa productivité sociale," résumait notre grand inventeur. Son système de "comptabilisme social" instaurant l'ég'alité du "point die départ," et les études d'applications du système, tirées des faits, des réalités tangibles et vivantes étalent déjà poussées bien loin. On peut dire même que jamais synthèse sociale ne fut présentée sous une forme aussi mathématique, aussi puissante, aussi souple égale nient à supporter le contrôle d'un esprit quelque peu rompu aux connaissances générales des heures présentes. Le comptabilLsom.e social, ni les idées; ni les recherches de M. Solvay ne retinrent l'attention du parlement de ce temps-là... la guerre nous vaudra-t-elfe demain des législateurs aptes aux curiosités de l'économie politique, de la sociologie, plus que de la police des consciences? Nous dotera-î-elle de savants et de maîtres lentement et durement formés aux bonnes écoles du travail, n'ignorant rien des leçons du passé, païen ou chrétien? Serons-nous comblés d'apôtres du dévouement civique tout empreints du plus haut idéal moral, en même temps qu'armés des acquisitions des sciences ■positives? Souhaitons-1? ! Espérons-le ! Croyons-le ! puisque l'heure que nous vivons, .malgré le sang et les larmes dont elle est faite, autorise lés rêves les plus fous I ARTHUR DETRY. LETTRE DE RUSSIE. » ^ ' * La mobilisation industrielle en Russie. — L'alliance russo-japonaise. —La mort d'un milliardaire. • Comme l'Angleterre et la France, 'a Russie veut mobiliser également toutes les forc.es vives du pays, et le peuple russe tout entier va être appelé à collaborer, chacun selon ses moyens, au gigantesque effort militaire. Le gouvernement ayant enfin compris que, pour réussir dans sa tâche, il avait besoin de faire appel à tous, du plus haut placé au plus humble, s'est adressé aux zemstvos et aux municipalités, qui sont en Russie de puissantes forces sociales, ainsi qu'aux sociétés industrielles et commerciales pour qu'ils organisent la fabrication des munitions et la résistance du jfcn s. Le congrès du commerce et de l'industrie qui s'est tenu à Moscou et d'où est sorti le comité militaire industriel pour la défense nationale, était présidé par M.Riabouchinski,directeur d'une des plus importantes fabriques de .Moscou. Dans son discours présidentiel, M. Riabouchinski a donné un aperçu des plus exacts de la situation actuelle du pays en même temps qu'il traçait le plan d; l'œuvre que les non-combattants sont appelés à accomplir. Xous citerons quelques passages de cet important discours : otre président du congrès, a dit M. Riabouchinski, m'a joint, sur le front, alors que le bâtiment où je me trouvais était canonné par des 305 dont les obus tombaient ds tous côtés... Rentré à Moscou, loin des tranchées, j'ai senti qu'ici, le travail n'a pas encore atteint son maximum et que. nous tous, qui sommes loin des champs de bataille, devons organiser nos forces de façon à en obtenir un meilleur rendement. Xous devons vaincre et nous vaincrons, mais notre victoire doit être achetée par le moins possible de vies humaines. Or, pour économiser le sang de nos frères, nous, ici présent, et tous les sujets de la grande Russie, nous devons nous soumettre à un travail intensif. C'est un devoir sacré. Chaque fabrique, chaque usine doit, jour et nuit, ne penser qu'à briser la force de l'ennemi. X ou s tous devons aider à ce que l'esprit national ne fasse qu'un avec celui de l'armée." . Après avoir insisté sur ce point capital que nos défenseurs doivent être sûrs que l'armée n'est pas isolée du peuple, et que le peuple saura les soutenir au «Moment nécessaire, M. Riabcuchniski parla des chefs et d>e la confiance nécessaire qui doit exister entre eux et le peuple : Jusqu'au bout. "Nous avons besoin de chefs et nous, en avons. Là-bas. où j'étais, à la nouvelle que le généralissime allait passer, tous se sentirent soulagés. Quelques minutes auparavant, c'était la panique; les femmes et 'e . enfants sanglotaient, on chassait quelque part le bétail, mais un mot du chef et tous renaissent à l'espoir. Voilà la force de la Russie. Tan: que le chef possède la confiance-, il n'y i point de place pour l'hésitation. C'est pourquoi la résolution de notre congrès doit être que, malgré toutes les difficultés de l'heure présente, nous devons .continuer la guerre jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière cartouche. Toute autre attitude serait né faste. Vous ne pouvons pas, nous" ne voulons pas nous survivre." Enfin, le président du Congrès conclut son discours en ces termes :. "Oublions donc pour un moment nos intérêts personnels pour ne penser qu'à aider la Russie dans une passe si difficile. Xous devons étouffer l'hydre allemande cjui nous enserre de toutes parFs. 'Xous'" devons vaincre et, coûte que coûte, nous vaincrons. ' ' Le comité industriel et militaire. C'est au cours de cette mémorable séance que fut créé le comité industriel et militaire, dont le rôle est d'intensifier la production des munitions. Ce comité a déjà commencé ses travaux. Il a décidé de se livrer d'abord à une enquête rapide sur toutes les entreprises métallurgiques et chimiques afin de connaître exactement la fogre produethe de la Russie. Les matériaux ainsi réunis permettront de définir qifcls établissements peuvent être mobilisés pour la fabrication des munitions de guerre. Mais le travail du comité ne peut être fructueux que s'il possède pleins pouvoir., afin qu'il \ ait unité de plan ; c'est pourquoi on a décidé que le"comité militaire industriel aura l'organisation d'une sorte de trust qui contrôlera l'activité des multiples usines qui auront été militarisées. Ce "trust" pourra se diviser en plusieurs sections relatives à différentes branches de l'industrie, et chacune de ces sections aura également l'organisation d'un trust. L'administration de ce> trusts distribuera toutes les commandes entre les usines suivant le maximum de production de chacune. I-e comité aura encore la faculté de militariser, pour les faire travailler aux munitions, certaines usines qui, normalement fabriquent tout autre chose ; ^ar exemple, en Allemagne, toutes les fabriques de machines à écrire sont maintenant affectées à la fabrication des shrapnells ; en Russie on pourrait transformer de même les nombreuses fabriques de machines agricoles. Mobilisation de toutes ies activités. La Russie mobilise non seulement ses forces industrielles, mais tous ses savants, ses ingénieurs sont invités à appliquer leurs connaissances scientifiques et techniques à la défense du pays, " à la guerre des nations," selon le langage officiel russe. Le.s rÇcheffches qu'a fait entreprendre dans 'a région de l'Oura.l le Comité militaire industriel ont déjà fourni une statistique des plus intéressantes. Cette région seule peut fournir tous les métaux et toutes les matières premières nécessaires à la fabrication des obus. En outre il existe dans la région de l'Oural un grand nombre d'usines, maintenant sans travail et qui n'ont besoin que d'être mises en état pour que les Russes puissent se montrer aussi prodigues de shrapnells que leurs ennemis. Dans le district de Nijni-Taguilsk seul on compte 85 pareilles usines, et à peu près le même nombre dans le district deYierkné-Ivelzky. Les usines de comte Strogonoff occupent une surface de 50,000 hectares, et à côté, dans le gouvernement de Perm, les usines de 1 Ltat pourraient mettre au point le travail fait dans ces différentes usines. Enfin, dans l'Oural il y a abondance de main-d'œuvre, et quand toutes ses ressources seront exploitées^ ce qui ne tardera pas, la Russie non seulement aura assez de munitions pour elle, mais même en pourra fournir à tous ses alliés. Le Japon. En Russie de nouveau on se préoccupe très vivement de l'intervention du Japon dans le conflit européen. Dans un article d'un diplomate japonais publié par une revue russe, l'auteur écrivait: " Il est difficile de dire combien maintenant est populaire au Japon l'idée du rapprochement du Japon avec la Russie et avec quel enthousiasme, au nom de cette idée, les hommes feraient le sacrifice de leur yie." A ce propos le prince E- Troubstzkoï écrit: "S'il en est ainsi, si les journaux japonais parlent de la nécessité pour le Japon de participer aux opérations militaires de l'Europe, pourquoi ne lui faci-lite-t-on pas cette tâche? Avons-nous peur que le Japon exige de nous des compensations? Mais, premièrement, on pourrait parler de compensations si le Japon nous rendait un service unilatéral, exigeant une récompense, tandis que dans le cas actuel^il v a réciprocité des services, l'écrasement de la puibsance militaire de l'Allemagne étant une question \itale pour le Japon comme pour nous. Dieuxièmement, la participation active du Japon dans la guerre européenne n'est possible qu'après un accord avec la Quadruple Entente,et non avec la Russie seule ; par conséquent les obligations envers le Japon n'incom-heraient pas seulement à la Russie mais à tous les Alliés." La crainte d'un conflit avec les Etats-Unis qui pouvait faire hésiter le Japon à s'unir à nous contre l'Allemagne paraissant maintenant complètement dissipée, le prince Troubetzkoï estime que les. Alliés ne doivent pas hésiter à "attirer le Japon dans la lutte de tous contre un pour la liberté générale." Le prince Golitzine. Récemment est mort à Lausanne le prince S. M. Golitzine, chambellan de Sa Majesté l'Empereur de Russie. Le défunt passait pour l'homme le plus riche de Russie, et le testament, qu'on vient d'ouvrir à Moscou, justifie pleinement cette réputation. Le prince Golitzine laisse pour 75 millions de roubles (200 millions de francs) de diverses valeurs mobilières, déposées dans des banques anglaises, françaises et russes. De plus, le prince Golitzine possédait, près de Moscou, le domaine de Kouz-minska, dont le palais, construit par Rostrclli, passe à juste titre pour un chef-d'œuvre de l'art architectural. Rien que la galeriede tableaux que renferme ce palais est estimée à 8 millions de francs. Sauf ce domaine, le prince Golitzine possédait dans le gouvernement de Toula un majorat, plus Quelques antres propriétés dans différents gouvernements de la Russie, entre autres, une dans le gouvernement de Pcrm de 1,100,000 'hectares.Le défunt s'était marié quatre fois; le Saint-Synode avait mê,me refusé de reconnaître la légalité de son dernier mariage avec la princesse Kougoucheff, mais l'Empereur, appelé à trancher eiî derniei icssort, décida que ce mariage était légal et tenu pour le second mariage. Le prince Golitzine n'a eu d'enfants, un fils et deux filles, que de sa première femme, une simple paysanne. Selon le testament du défunt, toute la fortune mobdiere revient a. sa dernière femme; les immeubles sont partagés entre ses filles et les enfants de son fils, la volonté du pripee étant de déshériter son his parce qu il a fait pour 10 millions

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes