L'indépendance belge

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s.n. 1917, 10 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4t6f18t848/
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E INDEPENDANCE ■ ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 CENTIMES /uni i a m rte: » k r.FWTSi S administration et redaction 5 danb sts., high holborn. w.c. TELEPHONE : HOLBORN 1773-1 ■■ 1 * ■ r. buee au A fajri8: ; 11. place de la bodes (311-57© i telepm.: | 238-7 s. MERCREDI 10 OCTOBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le mardi 9 octobre ( 3 mois, 9 shillings. v _ abonnements;] j) mois. 17 shillings. J-CONSERVATION PAR LE PROGRES, r©- Il an. 32 shillings. J LA S1TUATIO Mardi midi. Le très violent duel d'artillerie qui f s'est poursuivi dimanche pendant toute ' la journée a abouti, lundi matin, en.uue attaque ennemie contre les positions bri-| tanniques à l'est du Bois du Polygone. L Elle échoua, comme les précédentes, et F les Allemands, repoussés, durent laisser I un certain nombre de prisonniers entre I les mains de nos allies. Depuis lors, le bombardement a repris i avec une violence nouvelle, mais la coopé-[ ration das aviateurs est moins active, f éraut donné les conditions atmosphéri-I ques défavorables. Néanmoins, les courtes éclaircies qui | se produisirent furent mises à profit par •les aviateurs britanniques, qui lancèrent entre autre 2,500 kilogrammes d'explosifs sur les gares de Staden et de Cour-! trai, et, au cours de combats aériens, abattirent ou endommagèrent cinq appa- 1^1 reils allemands. Des informations de source hollandaise signalent la sévérité des bombardements aériens britanniques le long du littoral. Heyst, Knocke, Westcapelle, Ramsca-pelle, Lisseweghe et Zcebrugge furent at-[ taques simultanément et les ouvrages d'importance militaire souffrirent sé-i rieusemettt. Le port de Zeebrugge et les I quais furent gravement endommagés et f des équipes durent travailltr nuit et [ jour pour dégager six torpilleurs qui, par suite du bombardement, avaient été [ bloqués dans le canal, entre les écluses et ! les usines Solvav. On comprend que, exposées comme [ elles le sont au bombardement par terre, par mer et par les airs, les positions allemandes manquent de sécurité et M. Baker, secrétaire d'Etat américain pour la guerre, n'est probablement pas loin de la vérité en disant, comme il l'a fait au cours de son rapport hebdomadaire sur la guerre,, "que l'épreuve suprême de la îorcê combative sur le front occidental a commencé et que l'activité des Britons en Flandre est telle que les bases allemandes pour sous-marins sur la côte belge deviendront bientôt intenables." "L'offensive britannique," a-t-il ajouté, diminue la pression sur le front russe et les nouvelles du front russe sont plus encourageantes." Le fait est qu'une attaque allemande î déclanchée dans le secteur de Riga (route I' de Pskoff) a été repoussée et que les trou-> pes russes dans le secteur adjacent d"11-î lukst ont fait de nombreux prisonniers | au cours de raids exécut és dans les lignes ennemies. Le dernier communiqué de f Pétrograd signale également une plus grande activité dans le centre sud : ré-[ gion de Baranovitchi, et il est certain que si nos alliés pouvaient déclancher une offensive en ce moment, nos ennemis I seraient obligés de battre en retraite. H Les lignes autrichiennes en Galicie, I par exemple, sont si faiblement gardées, l d'après des renseignements qui ont I été reçus en Italie, qu'une offensive I lusse de ce côté réussirait pour ainsi I dire infailliblement. Les Austro-Hongrois sont, on le sait I depuis longtemps, à bout de forces, et j sans l'appui occasionnel de leurs alliés I allemands ils ne pourraient plus conti-■ nuer la lutte. Cela ne les empêche pas d'avoir des ambitions. Battus par les ! Russes, par les Serbes et par les Italiens, i ils rêvent de prendre une revanche sur f les troupes du général Cadorna, qui leur , infligent défaite sur défaite. Mais comme ils sont incapables de réaliser leur reve par leurs propres forces, ils ont de-[ mandé le concours des Allemands. Inutile I 'le dire que les bons Austro-Hongrois Il n ont pas plus de chances de voir leurs J vœux exaucés en ce qui concerne l'I-j sonzo et le Carso que n'en ont les Turcs | pour ce qui est de la Mésopotamie. L'Al-I lemagne se sert de ses alliés, mais dès | que ceux-ci font appel sérieusement à i son concours, elle trouve des excuses pour | échapper à ses obligations. Les Turcs commencent à s'en aperce-j 'oir, et des nouvelles récentes venues de Constantinople disent qu'on s'y attend à un massacre général des Allemands, la population affamée accusant ceux-ci, avec raison d'ailleurs, d'accaparer les vivres îi à son seul profit. te Encore quelques mois et les Allemands ie seront aussi détestés par leurs propres i- alliés que par leurs ennemis. Certains j. de nos adversaires dont les yeux sont [•t dessillés, disent ouvertement, dans les ;1. journaux et à la tribune, que les Alliés •è de l'Allemagne n'éprouvent- aucune sympathie pour les visées pangermanistes de* • classes dirigeantes en Allemagne et qu'elles n'ont aucune envie de continuer ^ la guerre aux seules fins de plaire aux j' pangermanistes annexionnistes. En Allemagne même, le courant anti-. gouvernemental et anti-annexionniste de-11 vient de jour en jour plus fort, et le* 11 débats au Reichstag prennent une tour-u nure qui permet d'envisager la possibi-lit.é d'une nouvelle crise de la chancel-1_ lerie, à laquelle, d'ailleurs, nous avons S- déjà fait allusion. a~ Le mépris avec lequel le gouvernement impérial traite les résolutions de la ma-se jorité du Reichstag a créé une atmo-ts sphère dangereuse, et la crise politiqm est plus grave qu'elle n'apparaît à l'ob-a" servateur superficiel. Les critiques de; socialistes se font plus vives, et il esl question de refuser le vote des crédit: e" supplémentaires. D'autre part, les pro es fesseurs des universités, dans une notf publiée par les journaux, déclarent qu< ^ dans les circonstances actuelles le gou vernement seul doit être rendu respon sable de la situation, puisque le Reichs et tag, élu avant, la guerre, ne représent. plus les tendances actuelles du corp; ie électoral. e, Il est difficile de se faire une idé< e- exacte de la force et de l'importance de; a- différents courants qui se manifesterr la en Allemagne, et qui, au reste, se mo de difient selon le cours des événements tu mais une chose est certaine, l'acuité d< il' la crise actuelle est due à la faillite di la sous-marin. al Le député Gothein, parlant au cour ns d'une séance du\comit-é du parti progrès e- siste du Reichstag, a montré, chiffres î te; l'appui, que l'Allemagne, incapable d< vaincre sur terre, n'a pas réussi, malgrt e, l'importance des pertes sur mer infligée: et aux flottes marchandes alliées, de mettn us à composition la Grande-Bretagne. Biei que sept millions de tonnes aient ét< le coulées, a-t-il ajouté, nos ennemis son' te si éloignés d'être affamés qu'ils commen u- cent, seulement à se préoccuper de h .1- question du rationnement ! rs C'est ce que Herr Friedrich Thimme es bibl|othécaire à la Chambre des Sei le gneurs de Prusse, a déjà démontré dan: us la revue hebdomadaire "Deutsche Poli é- tik,'' où il dit carrément que l'espoir de: in Allemands dans la victoire finale est ba er sée uniquement sur l'efficacité de 1; is guerre sous-marine. Grâce à elle, li Crande-Bretagne devait, vers le miliet e, de l'année 1917, être forcée de plier h :s, genou. Or, au début du quatrième hiver nt qui sera plus dur pour le peuple aile vejmand que les précédents, rien n'indiqui si que nos adversaires soient à bout. Pa: contre, il est indéniable que "le peuph ,it allemand a perdu l'espoir d'une pai' et allemande basée sur la force." és Si M. Thimme dit vrai, c'est là ui ,i- pas en avant- sérieux, et il ne reste plu; as au peuple allemand qu'à comprendre qui es^ le règne de la force primant le droit (qu is, représente la théorie civilisatrice aile .ir mande) doit être définitivement aboi rr dans le monde avant qu'il ne soit possi ne ble de parler de la paix. Mais le peupli ,tr allemand, élevé dans le culte de la force e- n'abdiquera -sa foi que lorsqu'il aur; île constaté que la divinité qu'il a adoré' ►is aveuglément n'était qu'un, fétiche im rs puissant. I- En attendant que la lumière se fass* es et- que le Kaiser ait abdiqué (comme l'i II- demandé M. Henderson au Congrès so ès cialiste français à Bordeaux) les souve à rains des quatre Puissances Centrale tir vont se réunir à Sofia pour y discute. vraisemblablemerft une nouvelle ofiensiv' :e- vers la paix. Ils comptent évidemmen de pour cela sur le concours des socialiste à^ kienthaliens de Franoe, de Grande-Bre la tagne et de Russie, qui font ouvertemen rec et impunément le jeu de nos ennemis. p S^LE FRONT OCCIDENTAL L'offensive d'Ypres / m 00rrespondant militaire du "Daily y ieIegraph" donne les commentaires sui-y "vants sur les récents succès britanni-m ques : Le communiqué officiel du 4 octobre annonce la reprise de notre offensive à es d Ypres, ville qui, après Verdun, a ete le principal champ de bataille de la guen-e. , objet de cette attaque est de détruire le système de défenses par le quel les Allemands tiennent la côte belge et aussi de briser leur emprise su: Lille avec ses villes industrielles voi sines. La bande de terrain que les Aile rnands défendent entre Ypres et la fron tière hollandaise est si étroite que toutf nouvelle retraite doit paralyser leui" forces tandis qu'une légère avance dt notre part amènera notre grosse artil lerie à portée d'importants postes straté giques allemands. Le progrès de la campagne d'été i finalement concentré l'attaque prirtci pale dans le secteur d'Ypres. Il est évi demment regrettable que les combats ne: sanglants livrés auparavant dans Me d'autres secteurs du front occidental tai ■res aient déconseillé une offensive simul- mè tanée ailleurs, car deux attaques au- ph nds raient un effet plus désastreux qu'une sui >res seu^e' lnais l'objet principal de la pré- di: j sente manœuvre sera probablement ob-^ tenu en procurant au gros de notre j armée un emplacement avantageux j. ,g d'où elle pourra bondir en avant aussitôt que le temps sera favorable. des Les renforts et Les Allemands tiennent encore cer- a.r uer tains hauteurs et les ruines du village de S1-aux Passchendaele. Cette position est de- uri venue si précaire comme conséquence ntï- des combats de la semaine dernière qu'il 1111 Je- est peu probable que sa chute tarde m les longtemps. Les fortes positions aile- q" »ur- mandes dans la forêt d'Houthulst doi- no ibi. vent aussi être compromises. Ainsi d' cel_ l'occupation par les Allemands de la Le ,ons îione de forteresses sur la côte belge est re déjà ébranlée et pourrait être brisée tri en-t- dans un avenir rapproché. Il en résul- en nia_ terait que les Allemands perdraient 1IJ0 l'immense avantage de leur base sous-marine à Zeebrugge et, ce qui serait presqu'attssi important, ils ne possè- tr (-j deraient plus la côte belge comme point et de départ de leurs raids aériens. Les fle récents succès de nos troupes ont été atteints par un travail assidu pour l'en-^ trainement des troupes et pour l'établis-r'° e sement d'une coopération intime entre s^' notre artillerie et notre infanterie. Irj Mais le peuple britannique ne doit pas ' perdre de vue que la victoire ne peut j s'obtenir sans le nombre. L'usure nor- , malo de la vie en campagne diminue une >J 1J& armée, et en hiver cette diminution est 111 . , beaucoup plus élevée qu'efi été. Toute [tiee bataille entraîne aujourd'hui des pertes (^es de milliers d'hommes. Aussi nos divi- ^ ten* sions doivent-ellgs être maintenues au L c m0" complet pour cjue la manœuvre actuelle- ^ nts, ment entamée aient une bonne chance c 3 de succès. Le Grand Empereur disait : I1 ; uu "Le ciel adie les gros bataillons." En art militaire on n'arrive jamais à la per->U1 s fection et ce serait une grande erreur que de croire que notre organisation ac--s a tuelle n'est plus susceptible d'améliora-tion._ Il faut que nous fassions tous nos ef- 111 forts pour augmenter la puissance com- ^ bative de notre armée, tant au point de al , vue qualité qu'au point de vue quantité. sont ie champ de bataille d< nen- par j0 )jeau temps (jui a prévalu ces * 'a jours derniers, le champ de bataille a présenté un aspect singulièrement beau, ^ l"w;' tant de jour que de nuit. Dans un rayon çj' , ei" de 1,600 mètres en deçà des premières tranchées, il n'y a guère au-dessus du >0^" sol, signe de vie. Il faut marcher, loin des eil arrière des tranchées de cotnmunica- ^ tion pour voir notre infanterie de dé- p fense. Mais l'artillerie peut se deviner • 'a aussi bien par les éclairs des canons ^ lie" que par l'explosion des obus ennemis, r le car l'ennemi ne cesse jamais de re- n ver, chercher nos batteries dans l'espoir de ^ illê- les atteindre au moyen de coups directs, j. ique ou de les amener à se déplacer en préci- g Par pitant l'envoi de projectiles lourds dans ga Liple leur voisinage. Plus à l'arrière des au- j( jaix tomobiles circulent avec précaution, q Des partis de travailleurs manient la j un pelle et la pioche en des points actuelle-plus ment exempts d'obus allemands. Une que musique militaire joue et deux batail-fqui Ions se disputent vivement un match si' aile- de football. -boli Dans ce ciel d'un bleu clair, si sou- la )ssi- vent chanté par les poètes pour sa séré- K L1ple nité et sa paix, l'âpre lutte ne cesse ja- fe ,rce mais. Très haut, hors de vue dans la r£ tura brume bleue, les aéroplanes des deux Ci orée armées se poursuivent et se livrant ba- Si jm_ taille, tandis qu'une série de petits m nuages blancs revèlent- le fait que nos w asse ^a^er'es anti-aériennes suivent un in- Sc , j>a trus allemand. jg so- ~ ei uve~ EN AFRIQUE ORIENTALE " 'aies t V( uter s;ve La retraite allemande êt nent Le War Office fait la communication P( istes suivante : ?£ Bre- Dans la vallée du Mbemkuru (au S.O -nent de Kihva) nos colonnes ont eu un enga-s. gement, le 5 octobre, aveo l'ennemi bat-tant en retraite, à un point distant de ,gj.e '25 kilomètres et demi de Nahungo, sur sur la route de Nahungo à Nanga.no (à 64 voj_ kilomètres au S.E. de Liwale). L'enne- 1? Ule- s'est retiré pendant la nuit, aban- p ron- donnant un canon de montagne détruit Y >ute une mitrailleuse. Notre avance conti-surs nlle et 6 octobre nos troupes ont at- ti i de teint Merui Chitni, à 56 kilomètres do u ;til- Nangano. p •até- Dans la vallée du Lukeledi, nos colon- k nés de Lindi ortt. eu un engagement avec 1 é a des détachements ennemis à Mtama, à F i nci- kilomètres au nord-est de Nyango. -i évi- Dans la région occidentale, les colon- n \ i Ai*. oaiiii :es belges au nord et au nord-est d< lahenge poursuivent l'ennemi de près andis que nos détachements, à 40 kilo aètres et à 83 kilomètres respectivemen' ilus au sud, marchant de l'ouest et di ud, sont également en contact immé liât avec l'ennemi. OPERflTëONS NAVALES Le " St'eadler" On mande de Sydney qu'une chaloupé irmée, portant uu équipage allemand d ix hommes, aurait été capturée- dan me des îles excentriques clu groupe Fiji jes Allemands se sont renuus sans tire m coup de fusil et ils entrèrent dan me grande colère lorsqu'ils s'aperçuren ju'ils s'étaient rendus à un steame ion-armé. La chaloupe était garni l'un canon et de quelques mitrailleuses !jes Allemands étaient très abattus. Il reconnurent que le "Seeadler" s'étai trouvé dans ces eaux et qu'il avait ét smployé à la piraterie. Un torpilleur autrichien capturé La semaine dernière un torpilleur au ,1'ichien a été capturé dans l'Adriatiqu it est actuellement incorporé dans 1 lotte italienne. IJn croiseur allemand avarié Un chalutier venu de Hambourg à Ain sterdam signale qu'au début de la se naine dernière un croiseur de comba allemand, tout neuf, alors qu'il faisai des essais au large de Heligoland, heurté une mine et a dû être remorqu dans un port, étant sérieusement endon magé et ayant subi une perte de 23 tués Une mine faut explosion à Zandvoort Une mine ayant échoué sur la plag de Zandvoort, sur la côte néerlandaist a. fait explosion et a sérieusement er dommage un hôtel, le Kurhaus, ains qu'autres bâtiments. (I?£F.ATWXS «ERiEtMES Une gare détruite On mande d'Amsterdam que, dans 1 nuit du 1er octobre, la gare de Wonde gem a été complètement détruite par i< aviateurs alliés; 270 soldats allemand se trouvaient dans la gare à ce momer et 70 de ceux-ci ont été ensevelis dans le décombres. Les bombardements d'Ostende Au cours du bombardement effectué 1 4 septembre 1917, sur la région à l'oues d'Ostende, dit une affiche boche, les ha bitants dont les noms suivent ont ét' tués : Désiré De Plancke, 53 ans, domicili à Coolkerke ; Ed. Vermeulen, 16 ans, e Frédéric Van Soo, domiciliés à Asse broeck; Henri Decraener, 54 ans, chau: sée de Thourout, Ostende. Blessés : Camille Deschaecht, 30 an: rue de l'Alouette, 50; Clémentine Vai thuyne, 42 ans, rue des Meuniers, 22 (u frère est à l'armée belge) ; Berthe Mares' 9 ans, rue des Moutons, 3; Louis Tio saert, 40 ans, rue Peter Benoît ; Romai;: Jonckheere, 51 ans, rue Stèuwtr, 243 Georges Loemans, 9 ans, rue du Chemii de-Fer, 5. Un raid sur Chatelineau Un avion anglais a jeté deux bombe sur Chatelineau'.dans la nuit du 17 a 18 août, à minuit. Une est tombée su la l'orge du charbonnage du Trieu Kaisin, l'autre sur le petit chemin u fer du même charbonnage qui sert d raccordement à la Sambre canalisée. O croit qùe l'avion visait la fabrique tle 1 Sté An. de Chatelineau où les Aile mands fabriquent journellement <len: wagons de produits assez étranges. C sont des lames de fer tranchantes ron léea en ressorts à boudins de 0.60 ru environ de long sur 0.15 à 0.20 dî dia mètre. Ces ressorts tranchants sonE en voyés en grande quantité vers le fron et l'on prétend qu'ils sont destinés être semés sur le terrain de 'a retrait pour entraver la marche en avant, de 1 cavalerie des Alliés. Il ■UIMW IIHHUilijSBBHPgl L'AFFAIRE B9L0 PACHA Une note de M. Charles Humbert M. Humbert publie dans le " Journal la note suivante sur les points établ par l'attornev général de l'Etat de Nev York: "Primo, Bolo, au moment des négocii tiorîs avec M. Humbert, ne possédait p: un sou de l'argent qu'il déclarait êt] prêt à fournir. Secondo, le premier ve: sement fait par l'Allemagne à Bolo da-du 13 mars, c'est-à-dire six Semain* après la signature du contrat de part ■ipation à la'société nouvelle "Le Tou: nal." Le 31 mai, soit deux mois apn le la signature en question, M. von Jagowi s, doutait toujours de ce qu'il pouvait avoir*, o- confiance en Bolo. Ceci prouve, dit M,^ ut Humbert, que Bolo fit usage de son con-< ' lu trat pour entrer en relation avec l'Aile-é- magne et d'obtenir d'elle les fonds qu'il convoitait. De plus, M. Humbert fait re» marquer que ce fut le 26 février, soit; quatre jours après l'arrivée de Bolo à New-York que le comte Bernstorff informa M. von Jagow de la possibilité d'obtenir le concours d'une haute per-pe sonnalité alliée. Les documents déjà ré-de vél-és justifient, ajoute M. Humbert, son ns pourvoi actuel devant les tribunaux ppnr |i. annuler son contrat avec Bolo." Une protestation de Mme Bolo u1 Mme Bolo, dans une lettre rendue pu-blique hier après-midi, a adressé à M, Humbert une protestation contre les dé-clarations que nous avons résumées ci* Qg dessus. Elle déclare que ses revenus avjant lit guerre n'étaient pas seulement o.om-^ posés d'une douaire de Fr. 70,000, m^ais qu'elle possédait en propre une fortune de Fr. 3,500,000, sur laquelle son m^ri avait pleins_ droits. Mme Bolo a égajle-u- ment écrit au président du tribunal ci-ue lui demandant de nommer un htjîis-la sier et un conseil pour la défense de :jes intérêts. M. Léon Daudet au Palais m- M- Léon Daudet a passé deux heurtas, .e. lundi matin, dans le cabinet du caj" itai.ne iat- Bouchardon, au Palais de Justice de Puait r's> a continué sa déposition au cours a de l'après-midi. ué — ' —-^= m- LE C0ME8 SOOSiHLISTE OE t" BORDEAUX 3°e Les buts de guerre tendances opposées, qui divisent isi congrès apparaissent dans la formula de M. Varenne disant: "C'e n'est pas lai date, mais la forme et la< nature de lai paix qui importent," et eetle énoncé par, M. Brizon, dans un discoairs d'une vanité et d'une arrogance extraordinaire:' "La paix, la paix tout de suite, sana ja annexions, sans indemnité." el_ L'opinion des membres dis la minorité oscille entre ces deux formules; une par-tie d'entre eux étant en faveur de la for-^ mule de M. Varenne dans son ensemble jes mais ne l'acceptant qu'avec des réserves et des commentaires relatifs à Stockholm et à la participation au gouvernement.le Les Kienthaliens paraissent composer est environ le quart de l'assemblée et une ia- entente entre eux et le reste* du parti est té impossible. Les Kienthaliens sont revenus à la 16 charge pour obtenir que^ leur président Y figure au nombre des présidents du Con-. e grès. Cette question donnn lieu à une ■1S" discussion passionnée, et M. Renaudel menaça de donner sa démis&ion à l'.-'Hu-lS' manité" si elle était admise- La propo-IU" sition fut repoussée par 149'3 voix con-un tre 1,369, avec 107 absteutions pour s^> cause d'absence. Ot- l«..i iuiiii ■■ % AUTOUR de la GUERRE in- , ALLEMAGNE — Les "Miinchner Neutiste Nach-.es richten" disent que l'emperour Charles au et le Kaiser se rendront prqchainement ur à Sofia où ils conféreront avec le roi u- Ferdinand et le Sultan de Turquie. J BELGIQUE ^ — Les Allemands ont rappelé en Aile* j magne pour le 1er octobre 25 p.c. des i soldats formant les garnisons et les | postes de surveillance en territoire oc- cupé. Ils ont rappelé de mêlpe 25 p.c. des ouvriers allemands travaillant aux ' ^ munitions. Ils espèrent aiosi, disent- ils, former une nouvelle armée de a 500,000 hommes. n- * ut — L' "Echo Belge" apprend que les à Allemands font le recensemenrt. des cham-,t.e bres dans toutes les maisons à Liège et la dans les environs, déclarant que l'on doit se préparer à recevoir cles fainilles françaises. Le peuple, cepeqdant, croit) que cette mesure a été prise en vue d'une retraite en Belgique. ITALIE j,, — Afin d'empêcher que le-,s particu-^.^liers n'entassènt de la monnaie d'argent ' j en présence de la plus-value d'.e ce métal " depuis la guerre, la "Gazette, Officielle" . publie un décret disant que les pièces ia" d'une et deux lires (la lire faut à peu ias près le franc), peuvent être, échangées tre contre du papier monnaie, olu 1er no-el'~ vembre au 31 décembre. L«a monnaie a*v' d'argent cessera alors d'avoir ttne valeur monétaire, et les personnes trouvées en t»- possession de pièces d'argent 'pour une il'- valeur de plus de 10 livres seront pas-'■> s sibles d'une amende de 50 à X-,000 lires. I SSèaae mi

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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