L'indépendance belge

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s.n. 1918, 10 Août. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qz22b8wm7x/
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89e année No 187 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO continent. . ig centimes hollande...... s cents ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4 TÉLÉPHONÉ: CITY 3969 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 10 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 9 août 3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS • 6 MOIS. 17 SHILLINGS .1 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION , Vendredi midi. Au moment même où la presse alle-•nande publiait des notes officieuses affir niant que Ludendorff conservait toute liberté d'initiative et préparait une nouvelle offensh e, le maréchal sir D. Ilaig déclenchait une attaque de grand style en face d'Amiens, en liaison sur la gauche avec la première armée française, ainsi que nous l'annoncions hier en " Dernière Heure. " Ce démenti immédiat à l'affirmation ennemie nous permet de constater, san? rien préjuger du développement de la nouvelle bataille, que le maréchal Foch. après la seconde victoire de la Marne, où il s'est assuré la maîtrise dans l'action, compte bien garder cet avantage el que les Allemands, malgré les forces donl ils disposent encore, sont désormais contraints d'accepter le combat là où notre commandement suprême a décidé de le livrer, L'attaque franco-britannique a donne jusqu'à présent, les meilleurs résultats; lancée après trois minutes de préparation d'artillerie, elle surprit l'ennemi sur presque tout le front, s'étendant sur une longueur- de 20 kilomètres, entre Mont-didier et Morlancourt. Comme lors de la fameuse avance du général Byng sur Cambrai, et de l'offensive du général Mangin entre la Marne it l'Aisne, les chars d'assaut ont joué ur Liés grand rôle dans T'attaque initiale d'hier matin. Des centaines de petit' tanks britanniques et d'autos-blindée.' précédèrent les \ agues d'assaut alliées et contribuèrent à la marche rapide de l'infanterie vers les objectifs qui leur avaient été assignés. Plus tard ils soutinrent la cavalerie dans la poursuite de l'adversaire, coupant ses communications et entourant les villages de " forts mouvants," si bien que l'énorme butin cap-'tiifi\ tant en-prisonniers qu'en matériel, est dû pour une large part à leur précieuse collaboration. Suivant les dernières informations, les troupes alliées ont progressé dans :ettè première journée de combats, sur une profondeur moyenne de sept Kilométrés, et que dans le centre elles se soni approchées de Harbonnières, atteignant ici un point à près de douze kilomètres de leur ligne de départ. Au nord de la Somme les divisions de la 4e armée britannique, sous les ordres du général sir H. Rawlinson, et comprenant des contingents australiens et canadiens, avaient gagné la plupart de leurs objectifs avant midi ; dans le voisinage de Chipillv et au sud de Morlancourt l'ennemi ôp'posa néanmoins une résistance prolongée. Au sud de la Somme l'infanterie alliée attaqua avec un élan et une vigueur telle qu'elle avait atteint ses buts dans l'après-midi sur presque l'entièreté du front. Les régiments de la Ire armée française, commandés par le général Debeney, combattant avec leur bravoure accoutumée, traversèrent l'Avre, et en dépit d'une résistance désespérée de l'adversaire, emportèrent toutes les défenses allemandes. La ligne approximative de nos alliés sui\ait hiêr soir le tracé de Plessier-Rozainvillers, Beaucourt, Caix, Framer-ville,. Chipilly, et un point à l'ouest de Morlancourt. M. Bonar Law, annonçant ce succès à a Chambre des Communes, signalait qu'à 3 h. de l'après-midi plus de 7,000 prisonniers avait été comptés et qu'environ 100 canons avaient été capturés. Il résulte cependant des dernières communications oue nbus avons reçues que les trophées de nos alliés excèdent de beaucoup ces chiffres, plus de 10,000 captifs ayant passé par les postes de concentra-: tions ; le butin en artillerie serait énorme. Jusqu'à présent Berlin n'a pas publié grand'chose sur ce nouveau coup de massue inattendu, se bornant à constater dans son communiqué de vendredi soir que les " Anglais " ont pénétré dans les positions allemandes entre l'Ancre et l'Avre. Sur le front de la Vesle l'ennemi semble vouloir s'accrocher aux hauteurs qui s'échelonnent au nord de l'Aisne. Toutefois, cette tentative, très compromise par la pression constante et résolue de nos alliés, ne parait pas devoir être persévérante, surtout après l'offensive commencée hier en Picardie. Jusqu'à présent les divisions germaniques tiennent de leur mieux, réagissant çà et là non sans vigueur, mais tous ces efforts ne peuvent surmonter la puissance de nos alliés, qui finalement les rejeteront au delà de l'Aisne, sur le .Chemin des Dames, dont la capture trop facile fut la cause initiale de leur défaite ultérieure. En Italie, l'activité combattive s'est ranimée. Au nord du Col del Rosso, dos troupes de choc italiennes ont capturé un poste ennemi. Dans la même région l'ennemi, après un vif bombardement, a tenté de prendre d'assaut les positions alliées sur le Cornone. L'intervention immédiate de l'artillerie et une prompte réaction de l'infanterie ont fait échouer cette attaque. Les batteries italiennes ont, d'autre part, continué leur feu destructif sur les transports austro-hongrois et sur les centres de l'activité ennemie dans la vallée de la Lagarina, dans le Vallarsa et dans le bassin de l'Asiago. En Albanie, les Austro-Bulgare^ ont renouvelé leurs attaques \ iolentes sur différents points du nouveau front français. Ils ont été repoussés partout, Hissant aux mains de nos alliés 130 prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. En Russie septentrionale, à la suite du débarquement des détachements franco-britanniques, les forces bolshévistes, au nombre de 8,000, et comprenant des Lettons et des Allemands, se sont retirées au sud de la Dvina, où elles ont été battues dimanche dernier, abandonnant aux mains des Alliés une grande quantité de matériel, y compris deux batteries de canons lourds. L'avance franco-britannique se poursuit actuellement dans la direction de Vologda, qui est d'ores et déjà menacée. Les Allemands en Russie nord occidentale, au nord du golfe de Finlande, ont été renforcés ei disposent actuellement dans ces régions d'environ 50,000 hommes, sans compter l'armée finlandaise. Il y a eu des escarmouches le long de la voie ferrée de Pétrograd à Mourmansk. Un accord serait intervenu entre les Bolshévistes et les Teutons, ces derniers s'étant engagés de ne pas prononcer une nouvelle avance entre le golfe de Finlande et la Mer Noire, afin de permettre aux Soviets de rassembler toutes leurs forces dans l'espoir d'écraser les Tchécoslovaques avant l'arrivée des renforts alliés.'' Toutefois, les Tchèques ne seront pas impressionnés par cette menace. En effet, un nombre considérable de Russes loyaux se sont joints à eux, parmi lesquels des contingents de l'ancienne armée moscovite, bons soldats, décidés à combattre les tyrans de leur malheureux pays avec la dernière énergie. IA GUERRE EUROPEENNE sur le front occidental LA NOUVELLE OFFENSIVE La surprise' Lés critiques militaires sont unanime! à déclarer que les Allemands ont été complètement surpris par les attaques franco-britanniques en Picardie. La deuxième armée allemande du général von dei Marwitz fut vivement bousculée. Le général du corps d'armée1 se trouvant devant les Britons au centre de leurs attaques, eut juste le temps de fuir en chemise, dans son automobile, et tout son état-major fut capturé. A Morisel, les Français firent 400 pri-«enniers. Les Allemands résistèrent avec une énergie désespérée à Moreuil ; mais attaqué de deux côtés par la division de» chasseurs, fameux par leurs exploits a Verdun et à Malmaison, l'ennemi dut se rendre et Moreuil tomba aux mains de® F rançais. Le canon monstre La grosse Bertha continue ses exploits. Hier encore plusieurs obus ont été lancés dans la région de Paris. Troupes siamoises en France Le premier oontingent siamois, consistant en unités des corps d'ambulance, d'automobile! et d'aviation, sous le commandement du général-major Phya Bhijai Jauridh, est arrivé en France il y a une dizaine de jours. Lé-général Jauridh fut chef de la mission militaire siamoise en Grande-Bretagne et, il y a une vingtaine d'années, appartint à l'armée belga. opérations aériennes L'activité britannique Mercredi, les aviateurs britanniques ont jeté plus de 18 tonnes de bombes sur divers objectifs; de. plus ils ont abattu quinze appareils ennemis et mis sept autres liors -de combat. Trois aéroplanes britanniques ne sont pas rentrés. Huit aéroplanes britanniques ont participé jeudi à une expédition en Allemagne et ont copieusement bombardé les usines de Rdmbaoii iu nord de Metz. De bons résultats ont été obtenus et tous les appareils britanniques ont regagné leurs bases. Le bilan français pour juillet Pendant le mois de juillet les pilotes français ont détruit 184 aéroplanes ennemis et les batteries anti-aériennes françaises 30; 154 appareils ennemis ont été mis hors combat, dont 15 par le feu des mêmes batteries. De plus, 49 ballons d'observation ont été mis en flammes. Pendant le même mois, les escadrilles de bombardement françaises ont lancé 550 tonnes d'explosifs sur les ponts dans la vallée de la Marne, sur les troupes ennemies qui s'étaient avancées au sud de l'Aisne et sur les gares dans les régions de Laon, de Hirsin et de Réthel. L'attaque des Zeppelins Commentant la tentative de raid sur l'Angleterre, lès journaux allemands expriment le regret <Ju'un des meilleurs de leurs Zeppelins ait été détruit et que le capitaine Strasser, le meilleur commandant les Zeppelins allemands, ait été tué. le militarisme allemand L'opinion nette d'un radical Avant le.3 vacances parlementaires les députés pacifistes, dont plusieurs appartiennent au parti radical, ont éprouvé le besoin de faire une nouvelle offensive à la Chambre d&; Communes en fawjr d'une paix par négociation. Mais ils ont subi un échec aussi sérieux que celui infligé au même moment par les troupes de sir Douglas Haig aux soldats du Kaiser. M. J. M. Robertson, que le "Tn^es" décrit comme un Radical parmi les Radicaux, les attaqua sur leur prôpre terrain avec un succès des plus marqués. "C'est par amour de la paix, leur a-t-il déclaré, et afin d'assurer une paix permanente que je combats, moi qui ai été un pacifiste toute ma vie. Tous vos discours pacifistes demandent que nous entrions en rapport avec les sôcialistes allemands. Or, c'est en Allemagne que tout mouvement pour la paix a toujours été lé plus faible. En Grande-Bretagne l'opposition à la guerre angloboer a été Vingt fois plus forte que l'opposition à lu guerre actuelle en Allemagne. Aucune paix, appuya M. Robertson, ne vau-diait la peine d'être conclue, si elle ne comportait le renversement du militarisme allemand. Cela ne veut pas dire, àjouta-t-il, que l'Allemagne doit être détruite, mais qu'elle doit être amenée à un point où elle implorera la paix. Un discours de M. Balfour M. Balfour à son tour, dans une argumentation très serrée, tenta de montrer aux pacifistes quelle était leur erreur. Il leur montra qu'ils manquaient totalement d'apprécier l'énormité de l'obstacle que l'Allemagne présentait à la réalisation de leur idéal. Il leur dit qu'ils désiraient une paix qui rendrait une guerre future impossible, mais qui laisserait une immense partie de l'humanité civilisée sous la botte allemande. Quant à lui, :1 estimait que l'idéal de relations amicales de nation à nation ne pourrait jamais être réalisé aussi longtemps que des traités comme ceux de Brest-Litov-.k restaient intacts et qu'ou contemplait la restitution à l'Allemagne de ses possessions d'Afrique et la restitution à la Turquie des territoires arabes. La note dominante du discours de M. Balfour fut que le véritable obstacle a toute paix légitime est le militarisme allemand. Il rappela à ses critiques que cette hérésie immorale a jeté ses racines dans les classes les plus cultivées de l'Allemagne et fit valoir très justement qu'il y avait très peu d'espoir de voir l'Allemagne dévenir volontairement un membre pacifique d'une pacifique société de" nations. Il dit ne pouvoir concevur une paix qui laisserait subsister le présent état de choses à l'Est. S'il n'y est porté remède des guerres futures sont line certitude absolue. M. Balfour répéta sa déclaration précédente que le gouvernement était très désireux de saisir toute occasion d'arriver à une paix honorable et durable. Mais il avertit la Chambre de oe qu'il ne voyait pas dans les actes du gouvernement allé-mand le moindre signe indiquant un rapprochement qui puisse rendre une discussion quelconque -utile. Le gouvernement cependant écoutera avec plaisir tout oe que le gouvernement allemand désirera dire. Mais à en juger par la nature des communications de ce gouvernement à son propre peuple, l'abime qui sépare les Puissances Centrales des Alliés est immense. M. Balfour se montra spécialement catégorique sur son objection à restituer à l'Allemagne à la fin de la guerre le puissant instrument de mal que constitue un grand empire colonial. adressTâmerigaine a la belgique Le docteur Mac Farland, secrétaire général de la Fédération des Eglises protestantes d'Amérique, s'est rendu en Belgique libre pour remettre au Roi Albert, au nom des Eglises protestantes d'Amérique, le texte d'une adresse de ces églises à la Nation belge. La Fédération groupe 30 unions d'églises, qui comptent près de 50 millions d'adhérents. Le docteur Mao Farland, après avoir été pendant un mois et demi l'hôte du gouvernement français, est venu rendre visite, au Havre, aux membres du gouvernement belge et s'est rendu ensuite au front belge, où il a été reçu le 7 août en audience par le Roi, ainsi que par le ministre de la guerre, auquel il a remis le message dont il était porteur. En remettant ces documents au Roi, le docteur Mac Farland a fait connaître son sentiment que le message part réellement du cœur du peuple américain tout entier Il a ajouté que le peuple d'Amériqu^ espère traduire ses sentiments de profonde affection pour la Belgique en augmentant de tout son pouvoir les relations d'entr'aide et de secours mutuel nouées entre les deux pays. Il a émis spécialement le vœu de voir bientôt les soldats américains mêler leur sang dans l'effort fraternel à celui de leurs frères belges sur le territoire belge. Le Roi Albert a exprimé sa joie personnelle de souhaiter la bienvenue à M. Mac Farland sur le sol belge. Il s'est dit profondément ému des sentiments que traduit le message des chrétiens d'Amérique et heureux de présenter au docteur Mac Farland son armée. Il a exprimé l'espoir que M. Mao Farland se rendra compte du moral superbe et de l'endurance indéfectible de ses hommes, séparés de leur famille depuis plus de quatre ans. Il a ajouté qu'il appréciait hautement le sens et la valeur de la mission de M. Mac Farland. Les sentiments du peuple américain, si admirablement exprimés dans son message, seront d'un grand encouragement pour la nation belge et serviront à fortifier le moral élevé des soldats et du peuple belge. Il a prié M. Mac Farland de transmettre à la Fédération qu'il représente ses sentiments de cordiale reconnaissance. J Le docteur Mac Farland a été reçu également au grand quartier général belge et a .visité ensuite le secteur intéressant des écoles de la Reine et diverses organisations. En cours de route, il s'est arrêté à Et-retat pour saluer le général Léman. Le docteur Mac Farland était accompagné par le pasteur T. Blommaert, aumônier en chef protestant belge. l'astuceboche D'après un journal allemand. l'Angte-terre prive méchamment les Alliés de leurs droits d'Etats indépendants. Les Puissances Centrales désirent conduire les négociations de paix avec leurs ennemis individuellement et directement. Aussi elles ne peuvent pas, par exemple, permettre aux Anglais de négocier au sujet de la Belgique. Comment le pourraient-ils, puisque "la Belgique, avant la guerre, n'était pas une colonie anglaise, mais un Etat indépendant?" Et pourquoi la Belgique ne négocierait-elle pas ? Le monde entier n'a-t-il pas vu e»mbien gentiment la Roumanie a été traitée — si gentiment que des critiques se sont élevées en Allemagne? Evidemment, "l'indépendance" de la Belgique doit être rétablie, mais oe n'est que "par des négociations directes entre l'Allemagne et la Belgique qu'il sera possible de peser les garanties que la Belgique offrira pour qu'elle ne puisse plus, dans l'avenir, par un réseau de traités secrets, servir de nou^au de rempart au désir de puissance des Anglais sur le continent." Il en est de même pour les autres alliés de l'Angleterre, qui souffrent depuis si longtemps. Il est à supposerai!'ils seront tous traités avec la même gentillesse que la Roumanie. Et ils ne doivent avoir aucun remords d'abandonner l'Angleterre à elle-même, car "l'Angleterre peut aussi obtenir immédiatement de l'Allemagne une paix qui ne menacera en rien son intégrité territoriale." Par consé- • quent, tout Etat qui nége>cie directement avec les Puissanoes Centrales "ne trahit par son allié britannique, mais empêche ses intérêts d'être vendus et trahis par l'Angleterre." Ces conseils d'ami figureraient avec avantage dans un traité élémentaire de diplomatie, à glisser entre les mains de gouvernants bolshévistes avec un carnet de chèques adéquat destiné à en faciliter la compréhension. les evenements eh russie Jeux de dictateur Le journal ukranien "Dilo," publié à Lemberg, apprend que le général Skoro-padski, chef du gouvernement de l'Ukraine, avait informé le gouvernement autrichien de oe qu'il n'attachait aucune valeur à l'exécution du traité secret relatif à la Galicie et avait relevé l'Autriche de ses obligations à cet égard sans même consulter son ministre des affaires étrangères. Lorsque le fait transpira, il y eut de telles protestations qu';l fut obligé de faire connaître au comte Burian que sa décision était illégitime; mais le comte Burian déclara ne pouvoir tenir esompte des nouveaux arguments de Skoropadski. Le ministre des affaires étrangères de l'Ukraine et le ministre d'Ukraine ont l'intention de démissionner à cause de l'action arbitraire de Skoropadski. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le ministre de l'intérieur en Bavière, parlant à la Chambre Haute, a reconnu qu'à cause de la maturité tardive des pommes de terre, la situation alimentaire était en ce moment très difficile; la récolte du blé, a-t-il dit aussi, sera meilleure que celle de 1917 ; il ne faut pas fouder de trop grands espoirs sur les importations de Roumanie et d'Ukraine. Le ministre a cependant dit qu'il n'y a nulle raison de se désespérer et que toutes les rumeurs alarmistes sont des inventions criminelles. — Suivant le "Berliner Tageblatt," le Kaiser aurait signé, le 1er août, un décret augmentant la paie des soldats allemands.— Le Dr Helfferich, ambassadeur d'Allemagne à Moscou a été convoqué à Berlin pour faire\rapport sur la situation en Russie. BULGARIE — Le roi de Bulgarie, accompagnée du prince héritier et de deux princesses, est arrivé à Mannheim (Allemagne), où il compte faire un assez long séjour. ESPAGNE — Le Roi Alphonse XIII fait actuellement des démarches afin d'obtenir l'autorisation pour la famille impériale russe de résider en Espagne. Les membres de la dite famille prendraient l'engagement formel de ne pas rentrer en Russie avant la fin de la guerre. GRANDE-BRETAGNE — Au c»urs d'une explosion dans une usine de guerre du comté de Kent, deux travailleurs ont été tués. Des dégâts sérieux ont été occasionnés à l'usine. GRECE — Cinq armateurs ont été condamnés à des amendes variant de Fr. 1,250,000 à Fr. 2,750,000 et à payer des indemnités égales aux amendes, pour avoir vendu des steamers a des étrangers contrairement à la loi. PAYS-BAS — Une grève de travailleurs du port à Rotterdam, qui dure depuis plusieurs jours, menace sérieusement le ravitaillement de la Belgique. — Vu la rareté des vivres en Hollande, les consuls hollandais à l'étranger ont reçu pour instructions de ne pas encourager l'envoi d'enfants étrangers en Hollande pendant leurs vaoances.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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