L'indépendance belge

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s.n. 1914, 31 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k76355/
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iiO Centimes en 6el6iq«e er a pa^is € 85' ANNÉE Samedi 31 janvier 1914 administration et rédaction ITs rue dee Sable»# Bruxelle» iUREAUX PARISIENS : 11, place de la Boursr abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Uo in. 20 fr. 6 mais, (0 (r. 3 mcîs, 5 fr. IDKEliBOIfflilSr.-D.j » 28 fr. » 5 fr. » 8 fr. (TMICEII » 40 fr. » 22 fr. » 12 fr, ÉDITION HEBDOMADAIRE ilnternationals tt d'Outra-racrt 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an « £525 l'rnnCA gix iuni»IM 125 iranca L'INDÉPENDANCE ÇHOIS ÉM3Î03E EVE JODH. — SIS PAfiW BELGE ÇOKîERVÀTTOÏ TAS, IX ?SOG£S3 JS" 31 Samedi 31 jaavier 1914 Les annonces sont reçues { A BRUXELLES j aux bureaux au jou" -i&î» A PARIS : li, place de la Bourse. A LONDRES : chez MM, Joim-F, Jones & G®, a® 2^ Snow Bill, £• CL; à f Agence Havas, n° liS* Cbeapeido E« C.; et chez îtçyroud & Fils, UsL n#s 14-18, Queen Vietoria Street, et T, B. firowa& Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. % AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Oitmar, Rokin,^ & ROTTERDAM ; même firme, Wynhaven, 113» fii ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Efc SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosfi^ $ ITALIE s chez MM. Haasenstein & Vogler, à Mitgp Turin et Rome. i#23EW.YORK : T.B, Browne, Ltd, /, East-lS1** Street# — Édition do matii JLujourà'hui : Revue politique. tiA QUESTION DES ILE3 ET LA FRONTIERE D'ALBANIE. — Les diplomates sont rassurés. — Proposition turque. — Un incident en Epire. En Russie. — L'affaire des usines Pouti- loff. — Les adieux de M. Delcassé. £n Grèce. — L'emprunt. — La part grecque dans la Dtetlo ottomane. Lettre de Suisse. En France. — .Mort de Paul Déroulède. En Belgique. — Parade... Chronique mondaine. Les théâtres à Bruxelles. Iniormaiions financières et. industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à ô heures du soir; les dépêches suivies de la lettre Ç sont celles qui om paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. p—naMiM—nçyaniitiTiggfKOD—B—i——H— BRUXELLES 30 janvier Revus Politique ,Y a-t-il, comme le prétend la presse américaine, un « complot japono-mexi-cain « '/ un n'ignore pas que des relations amicales existent entre.Mexico.et ffokio et qu'à plusieurs reprises le gouvernement japonais a donné .au Mexique des preuves d'intérêt et de syinpa-t,ûie. Cet intérêt et cette sympathie iraient., à en croire les Américains, jus-.qu'à appuyer formellement le président ïlu-erta en lui fournissant des armes et .des munitions pour lui permettre de résister à la pression des Etats-Unis. Encore qu'il n'existe aucune preuve de ce ïait^ le cabinet de Washington parait s'en préoccuper assez vivement et l'on assure que c'est surtout la situation ainsi créée que l'on a envisagée au cours ;de la conférence qui eut lieu lundi dernier à la Muison-Blanche sous la présidence de M. .Wilson. En réalité, le gouvernement américain se trouve dans une posture assez difficile pour agir énergiquement. Il a laissé se produire des différends avec plusieurs grandes puissances, différends .qui pourraient prendre un caractère assez grave si ces puissances se proposent de profiter des difficultés entre le' Mexique et les Etats-Unis pour amener le cabinet de Washington à composition. Ainsi, les relations entre les Etats-Unis et le Japon sont assez tendues depuis le vote des lois contre l'immigration japonaise en Californie. Les mesures prises contre les Japonais à San-Fran-cisco sont incontestablement en contradiction avec les traités- conclus par les Etats-Unis; or,le gouvernement de Washington ne s'est efforcé que très faiblement de faire respecter les traités conclus avec le Japon au nom de tons les Etats de la R.épub''que,et le cabinet de Washington n'a même pas répondu à la dernière protestation du Japon à ce sujet. On conçoit que cela ait donné un caractère assez pénible aux relations entre Washington et Tokio et que le Japon soit naturellement porté à contrecarrer la politique américaine au Mexique, ce. dernier pays faisant bon accueil aux érnigrants nippons. Ce qui, d'après les journaux américains, préoccupe surtout les dirigeants des Etats-Unis c'est que l'Angleterre est l'alliée du japon et que le cabinet de Washington a laissé compromettre les relations anglo-américaines Par suite du refus du Sénat de renouveler le traité d'arbitrage et, surtout par suite de la violation, du fait des Etats-Unis, du traité Hay-Paun-cefote qui assurait l'absolue égalité de traitement pour les navires de toutes les nations dans le canal de Panama. On sait que les Etats-Unis ont soutenu cette thèse invraisemblable que les navires américains seuls peuvent être favorisés dans le canal de Panama, le principe de l'égalité de traitement stipulé par le traité Hay-Pauncefote ne valant que pour les navires de toutes les autres nations. On commence à se rendre compte aujourd'hui que cetle prétention américaine, insoutenable en droit, comporte de graves inconvénients politiques, et les journaux américains déclarent que pour amener l'Angleterre à une attitude plus bienveillante, les Etats-Unis doivent ratifier sans délai le traité d arbitrage en souffrance devant le Sénat et supprimer dans la loi relative an canal de Panama la ,fameuse clause-violant le principe de l'égalité de traitement au profit de la marine américaine. Ce seraient la des décisions sages, en effet, ,et conformes aux intérêts politiques américains bien entendus. Malheureusement il n'est pas certain que lo Sénat veuille entrer .dans celte voie. Encore, pour faire une situation nette, ne suffirait-il pas de faire les concessions nécessaires à l'amélioration des relations anglo-américaines; il importerait tout autant de dissiper tout malentendu entra Washington et. Tokio en tenant compte des légitimes protestations du Ja£on contre les mesures d'exclusion , clont les sujets du Mikado sont victimes dans l'Etat ci© Californie. Quant à la politique du président Wilson, il semble bien qu'elle comporte pour les Etats-Unis plus d'inconvénients que d avantages, car elle est cause que perdure au Mexique une situation de fait qui lèse considérablement les intérêts généraux de toutes les nations étrangères dans ce pays. Nous avons dit quelle était la portée de la nouvelle, note que l'Angleterre propose d'adresser aux cabinets d'Athènes et de Constantinople pour leur notifier la décision prise par les puissances au sujet de l'attribution des îles de la mer Egée. .Or, il semble que cette proposition anglaise gêne l'Italie et l'article officieux de la « Tribuna » que nous avons résumé l'indique assez clairement. Le journal italien estime qu'il faut discuter les mesures par lesquelles les puissances feraient, le cas échéant, respecter leurs décisions par la Grèce, tandis qu'il n'est pas logique, à l'en croire, qu'on envisage l'éventualité de telles mesures envers la Turquie, l'attribution de Chio et. de Mitylène à la Grèce n'étant pas définitive. Il faut convenir que c'est là une note assez déconcertante et tout donne l'impression que l'Italie cherche à traîner les choses eh longueur et à gagner du temps. On fait observer que la Turquie s'efforce actuellement de négocier directe,nent avec la Grèce pour obtenir que celle-ci renonce à Chio et Mitylène en échange du Dodécanèse. Si même ces négociations devaient aboutir. en quoi gêneraient-elles l'Italie,puisque cette puissance, qui détient simplement, le. Dodécanèse en gage, s'est engagée à restituer les'îles du sud à la Turquie? Les résistances de l'Italie sur ce point sont suspectes et elles, tendent, tout au moins à prouver que le. gouver-, nement, de Rome a une arrière-pensée en retardant, dans la mesure du possible l'évacuation des îles occupées par les Italiens. La Question des Iles et Sa frositsère d'Àlbanie Les diplomates sont rassurés Londres, jeudi, 20 janvier* Suivant une note communiquée aux journaux il y a environ une semaine, les diplomates ont éprouvé quelque inquiétude en recevant de diverses sources des informations laissant entendre vaguement que la- Turquie se proposerait de prendre certaines décisions relativement aux lies de la mer Egée. On croit que certains pourparlers ont provoqué à Constantinoiple la déclaration officielle que la Turquie n'a pas l'intention d'entreprendre une politique d'aventures. Certains estiment que si de nouvelles inquiétudes ont été ressenties du côté tle Constantinople, cela tient à l'arrêt récemment subi par les négociations financières turques à Paris. D'autre part, -les diplomates sont également rassurés du fait que les puissances sont déternjinées à faire exécuter leurs décisions relatives aux îles de la mer Egée comme à l'Albanie. (a) Echanges d'îles Londres, jeudi, 29 janvier.-Une note communiquée a la .presse dit : « Il y a quelque temps, la Turquie a fait savoir à la Grèce, mais non officiellement, qu'elle désiivrait négocier directement avec Athènes sur les bases de l'échange de Chio et de Mitylène contre quelques-, unes des lies, aujourd'hui occupées par l'Italie. La Grèce n'a pas été saisie 'xffi-ciell-emenit de la proposition. D'autre part, il est impossible que la Grèce entame des négociations au sujet de choses que des traités solennels avaient laissées à la discrétion des puissances. De plus, il n'est pas pratique d'opérer des marchandages ou sujet d'Iles que la Turquie ne possède pas encore, puisqu'elles ne lui ont pas encore été rendues. Enfin, la Grèce estime que les lies occupées par l'Italie, prises ensemble, ne possèdent pas l'importance matérielle de la seule île de Mitylène. (a) Incidents en Epire Athènes, jeudi, 20 janvier. Déni cents gendarmes albanais ont quitté Yalona allant à Khunarra, avec l'ordre d'occuper le pays aussitôt qu'il sera évacué par les Grecs. Un conflit a ou lieu entre une compagnie grecque occupant le villagî grec d'Odritsaina, situé au "nord-ouest de Prarneti, et une bande organisée près du village musulman de Severani. Les habitants d'Odritsaina et de Potova sont intervenus en faveur des Grecs, (a) tavelles de i Étrasiger ALLEMAGNE Epilogue des incidents de Saverne Cet après-midi^ la commission de la Diè-f : a terminé la discussion du budget, 11 s'est produit un incident au sujet du chapitre de la gendarmerie. Un député lorrain a proposé la suppression du traitement du capitaine de la gendarmerie. Cette proposition a été faite pour protester contre la nomination du capitaine Schotte, à Saverne. Ce capitaine a témoigné au procès von Routier en faveur du colonel, accusant. le maire de Saverne de n'avoir pas 'pris les mesures nécessaires pour éviter les incidents, et le directeur d'arrondissement, M. Mahl, d'avoir suborné des témoins. La nomination de. capitaine Schotte est. 'considérée par le député lorrain comme une provocation contre laquelle il proteste, (a) La crise gouvernementale en Alsace-Lorraine Strasbourg, vendredi, 30 janvier. On annonce de bonne source que la démission donnée par le gouvernement d'Alsace-Lorraine englobe le Statthalter et tous les secrétaires d'Etat. L'Empereur n'a pas encore accepté cette démission, mais on dit que le gouvernement ne' restera pas en fonction si, a Berlin, on se refuse à accepter cette démission. On affirme '.en outre que le gouvernement désire se retirer dès ies premiers jours de février.. (a) ** * Berlin, vendredi, 30 janvier. La « Gazette berlinoise de midi » écrit : On croit dans les milieux politiques que le statthalter, d'Alsace-Lorraine sera un prince prussien, vraisemblablement le prince Frédéric-Guillaume, fils de l'ancien prinoe régent de Brunswick, Albert de Prusse. ' (b) Lorrains souffletés par des officiers Francfort, 20 janvier. ■ On annonce de Metz à la «Gazette C.3 Francfort » que plusieurs Lorrainsa qui se trouvaient dans une salle où des soldats fêtaient l'anniversaire de l'Empereur, ont été invités par un officier a se rendre dans une autre chambre. Les lorrains obéirent Quelque temps après,. le major fit arrêter les Lorrains, après les avoir souffletés, en disant que tous les bons Français avaient émigré et que ceux qui étaient restés, étaient la lie de -la société. Les pauvres gens furent conduits à la mairie de Mon-tignv, où la -police les relâcha. (b) AU REICHSTAG 'Séance de vendredi A une question posée par' un député au sujet de l'affectation définitive de la garnison de Saverne, le gouvernement répond que le déplacement ne constitue pas une punition, il déclare que sur le fond de la question il n'a pas à donner de réponse. (b) — Le Landlag de Brunswick s'est ouvert pour la première fois par un discours du ' trône du' nouveau duc. (b) — Le Congrès socialiste allemand pour 1914 est fixé au 13 septembre, a Wurtz-bourg. (b) ANGLETERRE — Au- dîner annuel du Club fronçais, de l'Université d'Oxford, 'l'ambassadeur, M. Paul Cambon, répondant à un toast aux relations anglo-françaises, a dit : « L'entente cordiale existait déjà, entre les penseurs des deux pays avant que les gouvernements et les diplomates1 eussent entrepris l'œuvre de réconciliation. Les. esprits peu avertis pourraient croire qu'il suffit, pour s'entendre, de parler la même langue, mais les idées et le processus de la pensée diffèrent en Angleterre et en France. Le-Français aime les idées générales et abstraites, tandis quê l'Anglais saisit mieux les réalités tangibles et les idées concrètes. Un- club comme le Club français aide à faire comprendre le caractère français à.la jeunesse anglaise et l'entente cordiale ne peut qu'y gagner. (a) AUTRiCHE-HONGRiE M. Venizelos à Vienne Vienne, vendredi, 30 janvier. M. Venizelos, président du conseil des ministres de Grèce, a employé sa matinée d'aujourd'hui à faire des visites aux membres du corps diplomatique. Il est allô à midi déjeuner chez le • comte Berehtold, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie. " (b) Mères tchèques condamnées Prague, vendredi, 30 janvier. Le tribunal déparlimenfa'l de Leitmeritz a condamné a diverses peines d'emprisonnement. huit femmes' tchèques, pour s'être livrées à des actes de violence et à des manifestations tumultueuses le 26 septembre à l'occasion de la fermeture et de la suppression de l'école tchèque de Prôedlitz, prés d'Aussig. Proed-litz compte 4,623 habitants, dont 860 Tchèques. - Los mères des enfants tchèques reprochaient a la police d'être brutale envers leurs enfants et les défendaient contre les gardiens et la gendarmerie, (b) BRÉSIL Inondations désastreuses Rio-de-Janeiro, jeudi, 29 janvier. Des télégrammes de'l'Etat de Baliia signalent que les villes-de Cannavieiras, San-Félix, Cachoeira, Itibuna, Eages- et plu-' sieurs autres sont inondées par les débordements des fleuves. Les-maisons sont entièrement submergées et les. ■ communications interrompues. Environ 2.-000 personnes ont disparu. Les dégâts sont très grand. Plusieurs localités de l'Etat de Per-nambueo sont également inondées. Des secours ont été envoyés. (a) BULGARIE La campagne électorale Sofia, vendredi, 30 janvier. Un communiqué officieux dénonce ft campagne .qui est menée contre le gouvernement par certains journaux étranger; à l'occasion de la période électorale. Lo gouvernement, dit le communiqué, ne laisse échapper aucune occasion de déclarer que les élections s'effectueront dans la plus entière liberté et en parfaite -conformité avec les lois du pays, sans aucur arbitraire, et en lenant compte des conditions politiques intérieures et extérieure: dans lesquelles les électeurs suit appelés aux urnes. Le communiqué proleste contre les bruits représentant :e gouvernement comrrço éta'n! animé d'une haine .violente contre la Rus sie et affirme que le gouvernement s'en tient fermement à sa plate-forme de consolidation intérieure et entretient avec tous les Etats étrangers des rapporte empreints de dignité* * (b) CHINE Les u loups blancs » Shanghai, jeudi, 29 janvier. Suivant "des nouvelles de Luian Chow, dans la région d'An Hui, 2,000 brigands ont saccagé et brûlé presque toute la ville. Le missionnaire anglais s'est enfui avec sa femme et ses enfants. Les missionnaires catholiques sont restés. On croit qu'iils sont sains et saufs. Ces brigands forment une section de la grande bande dite « Bande des loups blancs », qui ravagea ces temps derniere l'est du Ilo-Nan.. (a) ESPAGNE Voyage en France démenti Madrid, vendredi, 30 janvier. Le président du conseil à déclaré inexacte la nouvelle selon laquelle le roi Alphonse XIII effectuerait au printemps prochain un voyage sur la Côte. d'Azur. (b) La neige et la récolte des oranges La légation d'Espagne nous prie d'annoncer que la nouvelle d'après laquelle les dernières tempêtes de neige ont détruit la ■récolte des oranges provenant de l'Espagne est dépourvue-de tout fondement. Ce fruit n'a pas du tout été- atteint et, par contre, la récolte a été, cette année, très riche •et abondante. (a) ETATS-UNIS Catastrophe maritime Nombreuses victimes Norfolk (Virginie), vendredi, 30 janvier. Le bateau à vapeur « Monroë » a. sombré ce matin après être entré en collision, au large de Ilogisland, avec le bateau à vapeur « Nantucket », qui a sauvé quatre-vingt-cinq passagers et membres de l'équipage du ii Monroë ». Les propriétaires de ce navire disent que le nombre de personnes qui ont péri est probablement de quarante à cinquante. (a) Contre les trusts Washington, vendredi, 30 janvier. Après une instruction qui a duré un mbis, le département de la justice a décidé qu'il avait des raisons suffisantes pour iptèr>' ;■ un procès d.e dissolution de l'Ame-rican Smolting Refining C°, connue sous le nom de Smelfing Trust, Le procès ne saurait commencer immédiatement, mais l'affaire est déjà bien avancée. (b) GRECE L'emprunt La j/art de la Grèce à la Dette ottomane Londres, jeudi, 29 janvier. Une note communiquée aux journaux dit que la première moitié du nouvel emprunt grec sera probablement émise en février à Londres et ù Paris et probablement aussi à Saint-Pétersbourg. L'autre moitié sera émise à une époque ultérieure. L'emprunt sera de 50 millions de francs. Il servira à couvrir les frais d'administration et db travaux publics dans les nouvelles provinces et à rembourser la Banque Nationale de Grèce des avances faites pendant la guerre. On croit que M. Venizelos a discuté à Paris le chiffre de la part de la Dette publi-raison des nouveaux territoires. M. Venizelos a discuté sans doute cette dernière question à Berlin. Mais on n'a aucun mAtif pour supposer qu'il ait discuté l'emprunt L'ajournement des travaux de la commission financière des Balkans, qui siège à Paris, retarde nécessairement la discussion de la part de la Dette ottomane incombant à la Grèce. La pari de la Dette ottomane incombant à la Serbie doit aussi être discutée. On ignore encore si l'émission de l'emprunt serbo aura lieu avant celle de l'emprunt grec. On ajoute que l'emprunt, serbe est destiné à régulariser les avances faites pendant i-a gueiw. (a) MEXIQUE Défaite des troupes fédérales New-York, vendredi, 30 janvier. Une dépêche de Bronsvilte (Texas) annonce que, selon des informations émanant du quartier général des rebelles à Matamores, 400 fédérés ont été tués à la bataille de Conception del Ooro,province de Zaca-teeas, au commencement, de la semaine. Les rebelles ont eu 7 tués et 70 blessés. (a) Rapport au gouvernement anglais Mexico, vendredi, 30 janvier. M. G. Ga-rdé'n, ministre d'Angleterre au Mexique, se rend à Londres pour faire son rapport au gouvernement sur la situation au Mexique. On attend l'arrivée de l'ancien ohargé d affaires anglais à Mexico, M. Hehler, qui prendra la direction de la légation. (b) RUSSIE Le départ de M. Delcassé Saint-Pétersbourg, jeudi, 29 janvier. Le président du conseil des ministres a donné ,ee soir, en l'honneur de M; Delcassé, un dîner auquel assistaient les membres de l'ambassade de France, M. et M"r Sassonoff, l'ambassadeur du Japon et-M?" iyMtono, M. Pasitch, président du conseil serbe; le-ministre delà guerre, etc. (a) La défense nationale Saint-Pétersbourg, jeudi, 29 janvier. M. Kokovjzoff, président du oonseil des ministres, a déclaré à la commission de la Douma que, sous pou, cette assemblée aurait à examiner un projet de loi concernani les dispositions a prendre p.-ur la défense de, l'Etat et qui nécessitera des. sommes considérables) La recherche du radium Saint-Pétersbourg, jeudi, 29 janvier. Le ministre de . l'instruction publique a l'intention de présenter d'urgence un projet de loi en vertu duquel une somme de 169,500 roubles sera attribuée à l'Académie des sciences pour rechercher les gisements de matières ratioactives dans les régions de Tuja, Moujoun et Forjan, ainsi que le voisinage du lac Baïkal et dans les gouvernements de Pensa» d'Oula et d'Orembourg. (a) Le banditisme Puostoff/Don, vendredi, 30 janvier. Une somme de 100,200 roubles a été volée pendant le transport du courrier de la gare du chemin de fer, aiu bureau des postes. L'employé qui accompagnait le courrier a été arrêté. (a) L'AFFAIRE DES USINES POUTILOFF Nouveau démenti St^Pétersbourg, jeudi, 29 janvier. L'Agence télégraphique de Saint-Pétersbourg est autorisée à démentir d'une manière formelle et catégorique les bruits qui sont l'objet des commentaires de la presse française relativement a un prétendu achat de l'usine Poutiloff par la maison Krupp, appuyée par la Deutsche Bank. Dans le cas où il viendrait à être question d'augmenter le capital de l'usine Poutiloff, on ne saurait assurément jamais songer à une participation, soit directe, soit indirecte a cette opération de la dite maison, qui n'y sera jamais admise. (a) Saint-Péterebourg, vendredi, 30 janvier. M. Delcassé a fait hier, auprès du gouvernement russe, la démarche dont il avait été chargé par le gouvernement français au .sujet d'une transformation éventuelle des usines Poutiloff. On estime dans les milieux officiels russes que l'incident n'a pas l'importance qu'on lui attribue dans la presse. Si la transformation sur les bases indiquées dans les journaux avait dû être faite, elle aurait dû êlre subordonnée a un certain noinbre de formalités : assentiment préalable donné par l'assemblée générale des actionnaires et surtout autorisation d-u gouvernement, impérial. Or, il parait certain que le gouvernement russe n'auraif pas consenti a une participation financière de la nature de celle dont il a été question. On s'attend ici à ce que des propositions soient faites a bref délai par un groupe financiier français. (a) — La Russie vient de retirer ses troupes de Kazvine (Perse). Celte détermination de la Russie a fait la plus grande impression en Perse, dans les cercles officiels persans i et nationalistes. Depuis quelque temps, les relations entre les deux pays sont devenues plus amicales.On attribue touf. ces résultats et l'apla-nissement de tant de difficultés qui existaient entre les deux pays, à l'habileté du ministre de Perso à Saint-Pétersbourg, le général Ishag-Khan,qui est «persona gratai: à la Cour de Russie et qui est très apprécié dans les cercles officiels russes. C'est à lui qu'on doit la décision du gouvernement du Tsar de retirer ses troupes de Kazviri"... Ce diplomate a amélioré les relations entre la Russie et la Perse depuis son arrivée à Saint-Pétersbourg, et la détente qui s'esf produite depuis lors est le résultat de ses efforts. (a) SUÈDE Le prix Nobel pour la paix Stockholm, vendredi, 30 janvier. La direction centrale des Associations suédoises pour la paix et des tribunaux d'arbitrage a proposé comme candidat ai prix Nobel pour la paix le pasteur Umfrid de Stuttgart, et la Société allemande pom la paix, (a) TURQUIE Les élections Constantinople, vendredi, 30 janvier. Les députés qui ont été élus jusqu'à présent en province appartiennent au parti jeune-turc. Les élections au premier degré à Constantinople donnent des résultats exclusivement favorables au comité Union el Progrès. Parmi les électeurs désignés pour le collège électoral du premier degré, il faut ciitcr le grand-vézir. Les Grecs participent aux élections. Les Arméniens n'y prennent part que dans une faible proportion. (a)' Lettre de Suisse ins notre correspondant.) De la bonne besogne. — Le Comité permanent interparlementaire franco-allemand.BEPiNE, janvier. La Suisse, pays neutre et, habité pai plusieurs races différentes, groupées dans une pacifique'fédération démocratique, a, de tout temps, cherché à favoriser les ententes entre nations — n'est ce pas son intérêt, d'ailleurs — et notre pays partage, avec le vôtre et la Hollande, l'honneur d'être le siège des principales institutions internationales On se souvient de la Conférence de rapprochement franco-allemand, qui eir lieu à Berne, le dimanche de,la Pentecôte de l'an passé. Près de deux cents députés et sénateurs français et quarante représentants du Reichstag allemand environ avaient répondu à l'appel lancé par un groupe de membres .appartenant à toutes les fractions du Conseil national suisse. Ils firent de bonne et prompte besogne. Malgré un inoiden dont on n'a parlé qu'à mots couverts, provoqué £ar la, gues.tipn d'Alsace-Lor raine, Allemands et Français trouvèrent un terrain d'entente. L'unique séance plénière décidait par vote à mains levées — on a comparé cette imposante manifestation au serment du jeu de paume — de constituer un comité permanent interparlementaire franco-allemand. Ce comité organisé provisoirement l'été passé-, vient die 1 être définitivement et d'entrer en fonction. 11 se compose d'un groupe allé-, mand de dix-iiuit membres du Reichstag et d'un groupe de quatroze députés et de sept sénateurs, français. En tout trente-neuf membres représentant différents partis politiques des assemblées législatives de France et d'Allemagne, Le président du groupe français est la sénateur d'Estournelles de Constant. Deux de ses membres, MM. Raynaud et Metin, ont été appelés, depuis lors, à. faire partie du cabinet. Le groupe allemand, de son côté, a nommé un bureau a la tête duquel se trouve M. Conrad Haussmann. Voilà qui donne le meilleur démenti a ceux qui parlaient d'un échec de la) Conférence de Berne et aux journaux pangernianist-es et nationalistes dont les articles haineux et tendancieux contribuent, hélas, dans une si large, mesure à égarer l'opinion publique. En Frarw ce comme en Allemagne, les partisans d'une politique nouvelle do conciliation et de paix franco-allemande sont nombreux, il importerait avant tout de considérer le, chauvinisme, patriotisme outré, dégénéré en manie, comme nnei maladie mentale que l'on trouve-aujourd'hui dans tous les pays. Qu'on l'appelle chauvinisme en France, pangermanisme en Allemagne, panslavisme en Rus-sic, impérialisme en Grande-Bretagne,-c est partout le même esprit fanatique qui met, au-dessus de la justice et du droit, le culte idolâtre de la patrie. Il faudrait aussi se rendre compte que ce! sont, dans presque tous les pays, du moins peut-on l'affirmer-pour la F rai h ce, de petites minorités qui affichent le dédain des droits des autres nations; mais comme elles sont bruyantes eî crient plus fort que les autres, "on se méprend souvent sur leur' importance^ Toutefois, ce sont ceux qui crient le plus fort qu'on entend le mieux, et l'opinion publique, lo plus souvent, est faite ua ces excitations, de ces exagérations chauvines. D'un autre côté, l'opinion publique semble souvent être, un des principaux obstacles à une action énergique des gouvernements dans le sena de la conciliation internationale. C'est donc elle qu'il faut assagir, assouplie éclairer. L'oeuvre de rapprochement est) définie de façon précise quant aux moyens de la réaliser: c.e sera une ac« tion incessante dans les parlementa français et allemands. Des deux côtés, en France comme ea Allemagne, les hommes de bonne vo< lonté s'attachent, à cette belle et utile besogne. Le 11 décembre dernier, au cours des débats sur les incidents de Saverne, M. Conrad Haussmann a dit : « Nous avons la preuve que la France désire de meilleurs-rapports avec l'Allemagne ; cette preuve nous a été fournie par la Conférence de Berne. Elle nous est donnée aussi par 1'attiiude de la| presse française dans l'affaire de Saverne. Cette attitude a été, en effet, des plus dignes d'éloges, et-, à de très rares exceptions près, les journaux ont, traité cette affaire de la façon la- plus correcte, dans l'esprit le plus noble et le plua généreux. » Aujourd'hui qu'est constitué le, comité permanent interparlementaire franco-allemand, il y aura au Reichstag cl'Alle-i magne et à la Chambre française des .dé-. pûtes un groupe de parlementaires adhérant à l'œuvre de rapprochement de la France et -de l'Allemagne. Ils travailleront d'abord séparément pour faire œuvre de propagande chacun de son côté. Mais, bientôt, aucun représentant du peuple n'osera se tenir à l'écart, puisi que son abstention le signalerait eom-me un ennemi de l'ordre public, et des intérêts supérieurs du pays. Ensuite, ces groupes concerteront des actions communes. 11 y aura de nouvelles conférences, à Berne ou ailleurs, pour l'aire avancer la cause qui n'est pas seulement celle des deux grandes nations, mais aussi celle de toutes les nations. La chose essentielle est que le nouveau comilé interparieinentaire paraît composé de parlementaires profondément pénétrés de la grandeur de leuc mission, comme aussi des responsabilités qu'ils ont assumées.Ce sont des hommes désintéressés, payant de leur personne, et dont le programme ne sera pas simplement platonique. Car leur tâche consistera à faire germer et s'épanouir, autour des chefs d'Etat et dans les gouvernements de sérieux sentiments de bienvaillance réciproque, afin d'acheminer l'entente nécessaire. 11 me paraît de bon augure que des ministres actuels, MM. Raynaud et Mé-lin, furent à Berne à la Conférence, de la Pentecôte et que M. Caillaux lui-même y serait, venu, s'il ne lui était survenu un empêchement au moment de son départ. L'œuvre de rapprochement de la France et de l'Allemagne compte donc trois adhérents dans le gouvernement français. Ah, comme le monde entier respire-| rait si le nouvel organisme pouvait accomplir de bonne besogne ! L'entente entre la France et l'Allemagne serait le symbole d'une- ère nouvelle, le signal d'une orientation de la politique générale vers des conceptions dont l'honnêteté, la morale et la justice ne seraient pas exclues, comme c'est le cas aujour. 1 d'hui. M...

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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