L'indépendance belge

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s.n. 1915, 19 Août. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/348gf0np3d/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION ■ TUDOR HOCSE, TUDOR ST., LONDON, E C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAUX A PARIS : 1), PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.: LONDRES, JEUDI 19 AOUT 1915. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS . 6 MOIS, 17 SHILLINGS, r ll AN, 32 SHILLINGS. ' Conservation par le Progrès., SOMMAIRE. LA SITUATION : I.a chute de Kovno. Nouveaux progrès allemands Succès russe dans le Caucase. Progrès italiens. I.e bilan du rai<! des Zeppelins. La boulimie teutonne. Lettre du Brésil. Notes d'une pari» sienne.—Marie-Louise \cran. Faits menus, menus propos. — Bob. Le 19 août 1914.—H. S. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi.t Les nouvelles de Russie sont, aujourd'hui, franchement mauvaises. Kovno, la grande forteresse sur" le Niémen, est tombée au mains des Allemands après un bombardement de près d'une semaine, et le communiqué allemand parle d'un énorme butin de guerre comprenant plus de 400 canons. Alors que, d'après le communiqué russe, seuls les ouvrages de la rive gauche seraient tombés. D'autre part, les Allemands prétendent avoir occupé deux ouvrages extérieurs de la forteresse de Novo tîeor-giewsk, situés sur le front nord-ouest, et les groupes d'armée des généraux von Scholtz et Gailvvitz sont arrivés à proximité de la ligne de chemin de fer Bielystok-Bielsk. Enfin, l'armée du prince Léopoîd de Bavière a atteint la rive sud du Bug, tandis que celle du général von Mackensen a rejeté les Russes au delà du Bug. Cette dernière armée se trouve maintenant devant les ouvrages avancés de Brest-Litowsk, où une grande bataiFe se prépare. Les Allemands envoient, paraît-il, de.-, renforts considérables vers le nord, et l'opinion des milieux militaires russes est que c'est bien Pétrograd qui est maintenant l'objectif des Teutons. Ceux-ci construisent fiévreusement cips routes nouvelles au fur *?t à mesure qu'ils avancent et font rentrer les récoltes par leurs prisonniers de guerre, entre autres, par,les prisonniers belges. En présence de l'imminence d'une attaque de Yilna, les Russes ont commencé l'évacuation de cette ville. Les banques sont transférées à l'intérieur de l'empire, les fabriques et usines démontent leurs machines et tous les approvisionnements en métaux, cuir, etc., ainsi que le bétail, sont envoyés en lieu sûr. En revanche les Russes ont remporté un grand succès sur les Turcs au Caucase, où dix divisions ennemies ont été mises en déroute. Les Russes ont fait plusieurs milliers de prisonniers. Dans les Dardanelles les troupes britanniques débarquées récemment à 'Anzac ont gagné du terrain, élargissant leurs positions d'un demi-kilomètre. Les blessés britanniques arrivant de la presqu'île de Gallipoli à Malte disent que les récents combats ont été les plus acharnés qui aient eu lieu jusqu'à pré-feent dans cette partie du théâtre de la guerre et que les progrès réalisés ont été considérables. D'autre part on apprend de Constante nopîe que plus de 100,000 blessés sont actuellement en traitement dans la capitale et dans les environs. Dans les Vosges, les Français, tout en consolidant les positions conquises la veille sur la crête de Sondernach, ont rercoussé deux nouvelles contre-attaques allemandes et ont détruit deux batteries lourdes et des dépôts de munitions alle mands dans la région du- Lingekopf. On - dit que les Allemands évacuent Munster . et qu'ils travaillent activement à la s construction, dans la plaine alsacienne, - de retranchements en prévision de l'a-5 vance des troupes françaises. D'après - certaines informations, les Teutons ne ï construiraient pas moins de dix li-5 gnes successives de tranchées bétonnées, s On signale plusieurs nouvelles vic-t times des sous-mariris allemands. Les vapeurs norvégiens " Minerai " et . " Romulus " ainsi que le chalutier bri-. tannique " George," ont été coulés - après que les équipages ont été autorisés à se sauver dans leurs embarca- j tions. La flotte britannique, elle, dédaigne - ces actes de piraterie. On annonce en r effet l'arrivée à Copenhague du chalutier allemand " Gudruny" qui, capturé -, par une escadre britannique en patrouille dans la Mer du Nord, fut purement et , simplement relâché ; après une visite sommaire les officiers britanniques se bornant à dire à l'équipage teuton, qui " n'en revenait pas de pareille magnani-^ mité, qu'ils n'étaient pas des pirates. Le raid des Zeppe'ins dont nous avons parlé hier a coûté la vie à dix 1 personnes. Une trentaine d'autres fu-' rent blessés et plusieurs bâtiments, L dont une église, ont été endommagés, " On croit qu'un des Zeppelins a été touché. Des nouvelles de Hollande disent L que quatre Zeppelins ontété vus mercre- ■ di se dirigeant • vers le nord-aïiest ' l'ouest. Un des croiseurs aériens s'étant " trop rapproché des Iles \ lieland, les troupes hollandaises tirèrent dessus, - après quoi il s'éloigna. Le raid de la nuit dé mercredi est le > quatorzième entrepris contre les côtes • britanniques. Les raids précédents ont : entrainé la mort de 67 personnes, le nombre des blessés étant de 147. : Les Italiens poursuivent leur avance méthodique tmt sur l,a frontière du Ty-' roi et du Trentin qu'en Carinthie. Dans • la vallée de Sexten, ainsi que dans le : secteur du Monte Nero, sur l'Isonzo, ils ont pris de nouvelles lig'nes de tranchées,-de même que du côté de Tolmino, sur les Hauteurs de Santa Lucia, où nos intrépides alliés ont fait plus de 200 prisonniers. Sur le plateau du Carso, une contre- ■ attaque autrichienne, très violente, fut arrêtée par l'intervention efficace de î'ar- > tillerie italienne, après quoi l'infanterie passa à son tour à l'attaque et réussit à occuper une importante position à l'ouest de Marcottini. Une escadre autrichienne comprenant vingt navires de guerre, accompagnée d'un aéroplane, attaqua, mardi matin, l'île de Pelagosa, que les Italiens ont occupé le 26 juillet. Les Autrichiens disent avoir détruit le phare ("qui était en ruines) et avoir harassé la garnison italienne. Rome annonce un officier et trois soldats tués et trois blessés. C'est la troisième attaque de l'Ile depuis son occupation par nos Alliés. LA BOULIMIE TEUTONNE. Nous avons donné le manifeste ( d'importants professeurs, directeurs ( de miiies, et magistrats communaux < importants. 1 Une autre publication vient çonfir- | mer que cet esprit d'exietision 1 "kolossal" de la Puissance allemande < est bien le reflet des sentiments de lu. 1 nation entière dont l'orgueil et. la < vanité ne connaissent plus de bornes. 1 ("est le mémoire remis au chancelier i d l'Empire, M. de Bethmann-Iioll-K>cg, des grandes associations d'agriculteurs t de paysans, d'agrariens, d'industriels, de bourgeois allemands.hn réalité ce -mémoire est un expose d"s réelles causes de la guerre et d,u but nettement poursuivi par l'Allemagne. Rien ne saurait mieux démontrer que la victoire de l'Aile- f magne serait l'assujettissement du ' monde entier à la dictature militaire £ allemande. ]■ t A Son Excellence Monsieur V. r chancelier de l'Empire, Dr de Bethmann-Hollu eg- c Berlin, 20 mai 1915. Excellence, Avec tout le peuple allemand, l'àgri- j culture, l'industrie, les artisans et le commerce allemands sont fermement décidés de soutenir la lutte imposée à l'Allemagne, à la vie et à la mort, au prix de tous les sacrifices, jusqu'au bout, afin que l'Allemagne sorte de Cette guerre plus forte au dehors, av ec la garantie d'une paix durable, et par conséquent, l'assurance d'un développement national, économique et cultural au dedans. Même si la situation de guerre devenait un jour moins favorable ou moins sûre, cette ferme résolution n'en devrait pas être modifiée. Autrement ce serait perdre de vue le but que Sa Majesté l'Empereur a lui-même fixé pour le dehors comme pour le dedans. Car ce but ne saurait être atteint sans une paix qui donne une sécurité plus grande à nos frontières de l'ouest et de l'est, élargisse les bases de notre puissance politique, assure à nos ressources économiques la possibilité de se'développer sans contrainte, bref, nous apporte, aux points de vue politique, de l'armée, de la marine et de l'économie, une extension de puissance telle Qu'elle garantisse l'accroissement de notre force au dehors. Une paix qui n'aurait pas ces résultats rendrait bientôt de nouvelles luttes inévitables, mais avec des chances bien moins favorables pour l'Allemagne. Donc pas de paix prématurée, car d'une telle paix, il est impossible d'espérer un prix suffisant de. la victoire. La première pétition. Le mémoire des six associations principales industrielles- et agricoles commence par reproduire une précédente pétition ! en date du 10 mars. Les corporations soussignées y formulent les revendications nécessaires, selon elles, pour asseoir définitivement la sécurité et la puissance économique de l'empire : A côte d'un empire colonial qui satisfasse pleinement aux nombreux intérêts économiques allemands, à côté des garanties pour notre avenir commercial i et douanier, à côté d'une indemnité de ; guerre suffisante et donnée sous une forme appropriée, nous voyons le but principal de la lutte qui nous a été im-. posée, dans une garantie et une amélio-; ration de la base européenne de l'empjre d'Allemagne, dans le sens suivant : Ce qu'on doit exiger de la Belgique et de la France. Parce qu'il est nécessaire d'assurer notre crédit sur mer, et notre situation : militaire et économique pour l'avenir, en face de l'Angleterre, parce que le territoire belge, économiquement si important, est étroitement lié à notre principal territoire industriel, la Belgique doit être au point de vue monétaire, financier et postal, soumise à la législation de l'empire. Ses chemins de fer et ses voies fluviales doivent être étroitement reliés 'à nos communications. En constituant un territoire wallon et un territoire flamand prépondérant et en mettant en des mains allemandes les entreprises et les propriétés économiques si importantes pour dominer le pays, on organisera le gouvernement et l'administration de telle manière que les habitants ne pourront acquérir aucune influence sur les destinées pol>'f}w= l'empire d'Allemagne.Quant à la France, toujours en raison de notre situation vis-à-vis des Anglais, il est pour nous d'un intérêt vital, en vue de notre avenir sur mer, que nous possédions la région côtière voisine de la Belgique à peu près jusqu'à la Somme, ce quijpous donnera un débouché sur l'océan Atlantique. L' "hinterland," qu'il faut acquérir en même temps, doit avoir une étendue telle qu'économiquement et stratégiquement les ports où aboutissent les canaux puissent prendre leur pleine importance. Toute autre conquête territoriale en France, en dehors de l'annexion nécessaire des bassins miniers de Briey, ne doit être faite qu'en vertu de considérations de stratégie militaire. A ce sujet, après les expériences de cette guerre, il est très naturel que nous n'exposions pas nos frontières à de nouvelles invasions ennemies en laissant à l'adversaire les forteresses qui nous menacent, surtout Verdun et Belfort, et les contreforts occidentaux des Vosges siUiés entre ces deux forteresses. Par la conquête de la ligne de la Meuse et de la côte française avec les embouchures des canaux, on acquerrait, outre les régions de minerais de fer déjà indiquées cle Briey, les territoires charbonniers des départements du Nord et du Pas de Calais. Ces augmentations territoriales —^a chose va de soi après l'expérience faite en Alsace-lorraine—supposent que la population des territoires annexés ne sera pas en mesure d'obtenir une influence politique sur les destinées de l'empire allemand, et que tous les moyens de puissance économique existant sur ces territoires, y compris la propriété -moyenne et la grande propriété, passeront en des mains allemandes : la France indemnisera les propriétaires et les recueillera. Ce qu'il faut prendre à la Russie. Pour ce qui est de l'est, la considération qui doit nous diriger est celle-ci : donner à la grande augmentation de puissance industrielle que nous attendons à l'ouest, un contrepoids par. l'annexion d'un territoire agricole situé à l'est et qui soit de valeur semblable. DurSht cette guerre, la structure économique actuelle de l'Allemagne a si bien montré son heureux équilibre que la nécessité de le conserver doit être, pour un avenir déterminé, considérée comme une conviction générale de notre peuple. Il est nécessaire de renforcer la base agricole de notre économie nationale ; il faut rendre possible une colonisation agricole allemande de grande envergure, ainsi que le rapatriement en pays d'empire de paysans allemands vivant à l'étranger, notamment en Russie, et actuellement mis hors la loi ; i! faut enfin accroître fortement le chiffre de nos nationaux capables de porter les armes; tout cela exige une extension considérable des frontières de l'empire et de la Prusse vers l'est par l'anocxioa d'au moins certaines parties des provinces baltiques et de territoires situés au sud de celles-ci, sans perdre de vue qu'il faut aussi rendre possible la défense militaire de la frontière allemande orientale. Pour reconstituer la Prusse-Orientale, il est indispensable de protéger sérieusement ses frontières en les élargissant de quelques bandes de territoire ; la Prusse-Orientale, la Posnanie et la Silésie ne peuvent rester les,marches extérieures et exposées qu'elles sont maintenant. Pour ce qui est des droits politiques à accorder aux habitants des nouveaux territoires et des garanties à prendre en faveur de l'influence et de l'économie allemandes, nous nous référons à ce que nous avons dit au sujet de la France. L'indemnité de guerre à exiger de la Russie devra, dans une large mesure, consister en cessions territoriales. Raisons militaires et industrielles des annexions sur la France. ...Des annexions comme celles des réglons de minerais et de charbonnages ne doivent pas seulement étendre notre puissance industrielle ; elles représentent des nécessités militaires ainsi qu'il ressort des considérations suivantes : La production mensuelle des fers bruts, en Allemagne, est remontée depuis 3e mois d'août 1914 à environ 1 million de tonnes, c'est-à-dire qu'elle a presque doublé. La fabrication mensuelle d'aciers a dépassé un million de tonnes. Il faut ajouter qu'il n'y a pas abondance de fer brut et d'acier; mais si nous en manquons en Allemagne, on • n manque bien plus encore chez les étrangers neutres. La fabrication des obus nécessite des quantités de fer et d'acier dont on ne pouvait se faire une idée autrefois. Pour les obus de fonte grise seulement, qui remplacent, en qualité inférieure, :es obus d'acier et les obu§ en acier étiré, on a eu besoin dans les derniers mois de quantités de 1èr brut qui atteignent au moins 4,000 tonnes paf jour. On n'a pas à ce sujet de chiffres exacts. Mais il est dès à présent certain que si la production de fer brut et d'acier n'avait pas été doublée depuis le mois d'août., la continuation de la guerre eût été impossible.Comme matière première pour la fabrication de ces quantités de fer brut et d'acier, la "minette" prend une place de plus en plus importante, car ce minerai seul peut être extrait chez nous en quantités qui augmentent rapidement. I.a production des autres territoires est fortement réduite, et l'importation par mer, même de minerais suédois, est rendue tellement difficile que dans beaucoup de régions, même en dehors du Luxembourg et de la Lorraine, le " minette " couvre en ce moment 60 à 80 p.'c. de la fabrication du fer brut et de l'acier. Si la production de la " minette " était troublée, la guerre serait quasiment perdue. Or, comment se présente la production de " minette " dans cette guerre, et comment se présenterait-elle dans une guerre future? Si la forteresse de Longwy, avec les nombreux hauts-fourneaux français de la région, était rendue aux Français, et s'il éclatait une nouvelle guerre, avec quelques canons à longue portée, les hauts-fourneaux suivants allemands et luxembourgeois seraient paralysés en quelques heures : Kodange 7 kilom, de dist. de Longwy. Diferdange ... 10 — — Esch 16 à 17 — — Œttange- Kumelaage 21 — — Dudelange ... 25 — — De la sorte, 20 p.c. environ de la production de fer brut et d'acier allemands seraient supprimés. Un coup cl'œil sur la carte montre que, par exemple, Jarny (la mine de "minette" du Phœnix) est à 35 kilomètres de Verdun, et que les concessions de minerai les plus occidentales de Landres et de Conflans commencent à 26 kilomètres tout au plus de Verdun. Xous bombardons aujourd'hui Dunkerque à 38 1 - i 1 r\f rnc ( iTuf.nn i-minionf r, > i rt 1 r.. Français, dans une prochaine guerre, négligeraient de placer des canons à longue portée à Longwy et à Verdun pour nous laisser continuer à extraire notre minerai de fer et notre fer brut ? Disons, en passant, que la production élevée d'acier étiré de la "minette" offre la seule possibilité de fournir à l'agriculture allemande, quand l'importation de phosphates est bloquée, l'acide phos-phorique nécessaire. La sécurité de l'empire d'Allemagne dans une guerre future nécessite donc impérieusement la possession de toutes les mines de "minette," y compris les forteresses de Longwy et de Verdun, sans lesquelles cette région ne saurait être défendue. La question des charbonnages français. La possession de grandes-quantités de charbons, et principalement de charbons riches en bitume, qui abondent dans le bassin du nord de la France, est au moins aussi importante que le minerai de fer pour l'issue de la guerre. La Belgique et le nord de la Francs produisent ensemble plus de 40 millions de tonnes. Déjà aujourd'hui (la défense d'exportation du charbon faite par les Anglais, le 15 mai, nous le prouve à nouveau), le charbon est un des moyens d'influence politique les plus décisifs. Les Etats neutres industriels sont, obligés d'obéir à celui des belligérants qui peut leur assurer leur provision de charbon. Nous ne le pouvons pas suffisamment en ce moment, et nous sommes obligés dès aujourd'hui d'avoir recours à la production de charbons belges, pour ne pas laisser nos voisins neutres tomber complètement dans la dépendance de l'Angleterre.Il est vraisemblable que le développement systématique de la production de houille belge aura déjà dans cette guerre la plus grande importance pour le maintien de la neutralité de plusieurs Etats voisins. Que le charbon susceptible d'être transformé en coke ou bien en gaz soit en même temps la base de nos explosifs les plus importants, cela est connu de tout le monde, aussi bien que l'importance de la houille pour la fabrication de l'ammoniaque. En nous donnant le benzol, la houille nous permet de remplacer la benzine qui nous manque ; elle nous fournit lé goudron aussi bien "que les huiles de chauffage indispensables à la marine ; par l'huile d'anthracène elle remplace, de façon jusqu'ici la plus satisfaisante, les lubrifiants; et avec la naphtaline, elle nous donnera problablement la matière première pour le pétrole artificiel. Xous rappelons qu'un perfectionnement des torpilleurs ou des sous-marins semble impossible sans un co*mbustible liquide abondant. Cette guerre a montré la supériorité du chauffage à l'huile sur le chauffage au charbon pour les torpilleurs, de sorte que ce serait une impardonnable négligence de ne pas tirer pour l'avenir toutes les conséquences. Si les voisins avec qui nous sommes en guerre s'assurent les sources d'huile minérale, il faut que l'Allemagne s'assure la houille à gaz et la houille grasse nécessaires, et il faut qu'en temps de paix elle les transforme en des sources d'huile de benzol, de toluoî, d'ammoniaque et de naphtaline, non seulement pour l'augmentation du bien-être en temps de paix, mais pour l'indispensable préparation de la guerre. En résumé, on peut-dire que les buts que l'on se propose pour nous assurer une économie durable sont en même temps ceux qu'il faut viser pour garantir notre force militaire, notre indépendance et notre puissance politi-que, d'autant plus qu'étendre nos possibilités économiques, c'est multiplier les occasions de travail et servir ainsi toute 'a classe ouvrière. La Ligue des agriculteurs: pour le courte directeur, DOCTEUR ROKSICKE; !a Ligue des paysans allemands: pour le comité. WACHHORST DE WENTE- le Groupement provisoire des associations chrétiennes de paysans allemands, actuellement Association des paysans westpka-hens: signé: BARON DE TWICKEL • l'Union centrale des industriels allemands: signé, ROETG-ER : la Ligue des industriels : signé. FRIEDRICHS; l'Union des classes moyennes de l'empire : signé EBERLE. LETTRE DU BRÉSIL. [De notre correspondant.) Sao Paulo, le 29 juillet 1915. Les prochainÊs élections. Le mandat présidentiel de l'Etat de Sao Pauîo se terminant dans quelques mois, on discute beaucoup dans les cercles politiques sur les candidats que les prochaines élections désigneront à la succession du Gouvernement actuel, Dans les pays chauds de l'Amérique, les luttes politiques sont généralement très agitées, au Brésil notamment, où les élections donnent souvent lieu à des troubles populaires fâcheux. — A Sao Paulo le| leaders renonçant à ces luttes violentes et inutiles, si préjudiciables à lît vitalité du pays, préfèrent plutôt s'entendre loyalement de façon à arriver aux élections avec un accord préalable sur le choix du candidat appelé à diriger les destinées de l'Etat le plus riche et le plus avancé de la Fédération Brésilienne. Cette solidarité des différents partis qui tout d'abord pourrait paraître para- S6èœe année, No. 195

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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