L'indépendance belge

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s.n. 1914, 10 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/833mw29708/
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1 iO 0©ja.t;i.3aaLes EN 8EL.GJQUE ET A PARIS c ■55* 4"TN£E Vendredi 10 juillet 1914 ADMINISTRATION ET RËDACTIC 17, ruo de» Sables, Iîi-uxeliea BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bour ABONNEMENTS : édition quotidienne BEI G* Un in 20 tr. 6 mois, 10 fr. 3 mcit, i'JffiÊSBSG'Cr.-O.J » 28 !r. » 5 If. » [TRANGcfi » 40 tr. " 22 fr. » édition hebdomadaire 'Internationale et d'Outre-mari 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI fn an SX frai @tx mois ft*ai L'INDÉPENDANCE BELGE ÏRQIS ÊmiXOlSS PAR JOUR. — SIX Vi.GSi ZùTlSVIlVàttùS VJL3. L£ PROGÊ X9 191 Vendredi 10 juillet 1914 Les annonces sorrt reçues. A BRUXELLES : aux bureaux du jou'jai» A PARIS î il, place cie la Bour.e, k LONDRES : chez MM, Jonn-F. Jones & C°, J Snow Bill, E. C.; à fAgeD«e E->vas« n° li? Cheapsitie E, C.; et chez Neyi'oud de Fils, LtS B°» 14-18, Queen Victoria Street, et T* B. Browa Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. &. AMSTERDAM : chez Nijg'n & Van Ditmar, Hokia, % {& ROTTERDAM ; même llrme, Wynhaven, 113# ALLEMAGNE, EN AÛTIUCHE-BQNGRÏE et ï£ SUISSE, aux Agences de ia M&;*on Rudolf Moss jîV ITALIE : chez MM. Hassenstein & Yogler, à Turin et Rome. vnn . t r> i-, r.j , «j. > r*. ~ Édition du matii JLujourd'hui : Revue.politique. LA QUESTION ALBANAISE. — Prise d Coritza par les Epirotes. En Grèce. — L'entente avec la Turquie. En Autriche-Hongrie. — A la Chambre hon groise. — L'attentat de Sarajevo. An Mexique. — Déclarations ministérielles En Angleterre. Aimes pour l'Ulster. La Vie à Berlin. Jvotes du jour, par J.-B. En France. — Le débat au Sénat. En Belgique. — Flamingantisme clérical. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Rousse! Jnlormatijns iinancieres et industriehes — Nouvelles diverses de nos correspon dants. Les dépêches suivies de la lettre .< sont celles nui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 heu res de i'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition publiée à b heures du soir; les dépèche suivies de la lettre C sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième édi tion^ publiée le matin. BRUXELLES, 9 juillet Revu© Politique Le conseil des ministres .commun qui a eu lieu à Vienne s'est occup surtout de ia propagande slave dans 1 monarchie dualiste. Comme le chef d l'état-major général et le commandai; de la marine assistaient à. ce consei le bruit s'était répandu qu'il s'aglssa. de prendre des mesures extrêmenier graves. Le communiqué publié a l'i: sue de la réunion a remis les choses a poait. il y est dit que le chei de l'éta major général et le commandant de 1 marine avaient été convoqués poi louuur quelques renseignements leci niques devant servir à ilxer les base du projet de budget commun de l'anni prochaine. Mais 'e communiqué ajoui .que. les ministres communs s'occupi muj également des mesures à prendi #àni" a l'administration intérieure c h Bosnie-Herzégovine, Quelles sont c( mesures ? . A en croire les indiscrétions publiéi çà et là, M. Bilinski,, ministre des I nances, aurait préconisé une Série c moyens pour bnser l'agitation panserl dans les provinces annexées, un î: modilierait pas la Constitution accord* en ii)iu; mais on agira par des moyei de police : la llottille du Danube sei augmentée, la frontière sera mieux su veillée, les agitateurs seront traqué Ce sera, en somme, le régime dé la r pression administrative qui sera étal, en Bosnie-Herzégovine, et ce n'est p< cela qui ralliera l'élément serbe à monarchie dualiste. Quant à la déma etie £i l'aire à Belgrade, et dont on par depuis plusieurs jours, aucune décisic n'a encore été prise au sujet du cara 1ère à lui donner, i^e toute inanCèr cette démarche sera très délicate à l'air et si le gouvernement serbe, pour d raisons de droit, ne croyait pas devo répondre tout à l'ait favorablement ai vœux que formulera 1j cabinet de Vie: ne, une véritable tension diplomaKqi naîtrait du l'ait que l'Autriche-I-Iongr croirait alors devoir, insister plus éne giquement. La Chambre des lords a abordé mai tenant la discussion à fond du proj complémentaire destiné à amender loi du « home rule » pour l'Irland Jioii's' avons expliqué pour quelles r; sons la majorité conservatrice de Chambre des lords n'avait pas repous dès la première ou la seconde lectu le projet complémentaire, bien qu'e: demeure irréductiblement hostile ; « home rule » lui-même. En repoussant le projet compléme taire, la Chambre des lords eût mis gouvernement dans l'impossibilité i corriger, en cê qui concerne l'Ulsti le régime d'autonomie établi par Chambre des communes et qui acquis force.de loi.- Elle eût assumé par là responsabilité de la guerre civile q l'application du «home rule» tel qi ne pourrait manquer de provoquer da l'Ulster. 11 a donc paru à la major, conservatrice de la Chambre des lor qu'il importait de retenir le projet coi plémeaita'ire, de l'adopter en princi et de l'amender ensuite de manière assurer aux protestants • de l'Ulster I garanties qu'ils ne croient pas trouv dans le projet tel . qu'il a été préser par le gouvernement. Après avoir ade té lundi, le projet en seconde lectu par 273 voix contre 10, la Chambre d lords, dès le lendemain, s'est mise l'amender. Comme le discours pronon avant le premier vote le laissait p: voir, lord Lunsdowne, l'ancien min tre des alfaires étrangères dans le ca net conservateur de M. Balfour, a p senté un amendement excluant l'Uls du régime du « home rule » sans aucu limite de temps. On sait que le gouv nemen» propose l'exclusion pour u période d'expérience de six tinné L'argument du marquis de Lansdov est qu'on ri'a pas le droit de lier j une limitation précise les gouveri menia de l'avenir. La Chambre c lords a adopté cet amendement p 137 voix contre 30, Le gouvernement jamais préten imposer soc projet « ne v&rietur », lord Grewe d Sciera dès le début que étal; déoldé «xaœia<à avec plus grande bienveillance les contre-propositions que pourraient faire les conservateurs, son désir étant de trou-2 ver un terrain d'entente. Quand la Chambre des lords aura amendé le projet complémentaire, celui-ci devra ve-. nir devant la Chambre des communes. Ce qu\l s'agit d'éviter, c'est que l'une ou l'autre Chambre ne le rejette, ce qui obligerait le gouvernement à recourir à la longue procédure du triple vote par les Communes, au cours de légis,, ,u-res différentes, prévue par le « P.arlia-ment Act», pour imposer son projet complémentaire. Il est donc permis d'espérer encore que les choses se tasseront et que le ^ conflit violent entre le gouvernement et les protestants de l'Ulster pourra être évité. 11 le faut pour la paix intérieure ' de l'Angleterre et pour le retour à la t vie politique normale dans le Royaume-, Uni, où les passions soulevées par la ' question du « home rule » n'ont que trop j bouleversé les partis organisés. 1 La situation au Mexique est sans ' changement notable et les élections î pour la présidence provisoire favorables au général Huerta ne moditient guère en lait cet état des choses. Ces élections ont eu lieu parce qu'elles étaient s fixées depuis longtemps et qu'il n'y avait aucun moyen légal de les ajourner indéilniment; mais il va de soi = qu'étant donné l'état de guerre civile qui existe au Mexique, étant donné sur-' tout que l'autorité du gouvernement ne s'exerce plus que sur une partie du pays, la valeur de ces élections doit s forcément être contestée. Le gouverne-é ment de. Mexico lui-même ne se fait a. aucune illusion à ce sujet. M. Ruiz, mi-e nistre des. linances, a fait au Congrès t une déclarai on significative : il a laissé :, entendre que le président Huerta était ,t prêt à négocier avec les constitutionna-it listes pour l'établissement d'un gouver-;- nement provisoire et qu'il était prêt à u démissionner si sa retraite pouvait fa-L- oiliter le rétablissement de ia paix in-a térieure. Cela indique suffisamment ,r que, malgré le résultat des "élections, i- les décisions prises à Niagara-Falls subis sisteni et que le règlement de la situa-ë lion intérieure du Mexique dépend uni-,e quement de la tournure que prendront les négociations à engager entre les e lédéraux et les constitutionnaiisLes. La e retraite du président Huerta sera évi-!s demment la condition première de tout accord et les succès militaires rempor->s tés par les constitutionnalistes doivenl i- naturellement les rendre très exigeants, le Aussi ne l'aut-il pas se faire illusion sur >e te parti que les fédéraux peuvent tirei e de ia situation. Par des négociations dise rectes avec leurs adversaires, ils obis tiendront beaucoup moins qu'ils n'eus-■a sent obtenu par l'intermédiaire des mé-r-_ rlint.em-s réunis à Niasara-Falls. s i«wo»grvrr-r^^--^^"^ir^TIrri'r*—uj U Î-A [a Question Albanaise r- le n La situation c- DurazM, jeudi, 9 juillet. e> Une centaine de volontaires venant d'Au e, triche-Hongrie viennent d'arriver ici. Par 'S ces volontaires se trouvent trente offl ir oiers, les uns Autrichiens, les autres Aile lx mands. (W i- Durazzo, mercredi, S juillet. }e (Soir.) — l^a nuit précédente et la journé. d'aujourd'hui se sont i^assés tranquille T- ment. Les deux lettres adressées par les rebel les à la commission de contrôle et aux of i- heiers hollandais sont relatives aux offl ciers hollandais faits prisonniers à El Bas san, ainsi qu'à leur mise en liberté. -Le. e. prisonniers, surtout ceux qui sont natio ù" naux d'un État étranger, seraient très biei 'a traités par les rebelles. sé D'après les nouvelles qui parviennent ici re il se tiendra demain un conseil de guerr 'e sous la présidence du prince, en vue d IU délibérer sur les nouvelles mesures à pren dre à l'égard des rebelles. Ehritescu est parti conduire à Bukar 30 'é nouveaux volontaires. (b) ,j. Troupes grecques attaquées a' Athènes, jeudi, 9 juillet. :rt Suivant, des informations de sourc siire, les Albanais avaient attaqué des dé .le tacliements de troupes grecques près d .el Castoria, mais ils ont été immédiatemen ns repoussés et dispersés. Les troupes' grec té ques ne se sont pas avancées; (b) ds L'investissement de Coritza par les Epirotei I1_ La Haye, jeudi, 9 juillet. P? Le ministère de la guerre a reçu la dépf che suivante : Coritza est tombée le 6 juil let au soir aux mains des Fjpirotes et de ?î insurgés réunis. Les officiers hollandais sains et saufs, sont en route pour Va P" lona. (a , Athènes, jeudi, 9 juillet. ; Après des combats qui ont duré troi , jours, les troupes autonomes ont occup , f hier soir Coritza. I " Devant l'élan montré par les troupes ép rotes, les Alibanais ont battu (en retrait! abandonnant plusieurs prisonniers, 'p" L'ordre règne dans la vilie, où la popi ' lation a fait à ses libérateurs un aecue enthousiaste. (b; ne ^ ~ ife ^OLiiveîSes de l'Étranger [ees ALLEMAGNE 'îP Un débat militaire à la Chambre bavarois A 4a Chambre bavaroise, fo génùK Keim, président de la Ligue militaire, a él *a pria yixeineat à j«rtie par divers .orateui pouir avoir critiqué récemment le ministre-préskîent de Bavière, baron yon Hertling, qui s'était fait le champion d'un arrêt dans l'augmantotion des arniemeaits. Le député socialiste Schmidt voit dans la conduite du général Keim un indice i'egi'et-table de la tendance du corps des offiders ù s'occupei' de politique. Un député demande au ministre de 'a guerre von Kress s'il est .vrai que l'Allemagne songe à présenter un projet de nouveaux armements. Le ministre répond qu'une pause sous ce rapport est considérée de tous cStés comme nécessaire. « Je ne puis, ajoute-t-il, que répéter ce qùe j'ai déjà exposé a,u mois de janvier. Depuis cette époque, il n'a pas été question à ma connaissance d'un nouveau projet d'augmentation. On m'a également posé la question de savoir si l'état-major bavarois devait. à l'avenir être transféré à Berlin, comme l'état-major saxon. A cette question je puis répondre que non. » Je n'ai pas constaté qu'à la suite des paroles du général Keim, les officiers bavarois se soient mis à faire de la politique.» En ce qui concerne les officiers des autres pays, je n'ai rien à dire à ce sujet qui est en dehors de ma compétence. » Le ministre s'occupe ensuite de la question du duel. « Ce problème, dit-il, n'est pas aussi simple que les ennemis du duel le croient. ii A mon avis on ne peut procéder que fort lentement et progressivement ; des mesures violentes contre les abus du duel n'auraient pas beaucoup' de chance d'aboutir. 11 faut pour le moment se contenter d'appliquer -plus rigoureusement les prescriptions restrictives contre l'usage du combat singulier. » Comme le député socialiste Schmidt avait interpellé le ministre en lui demandant s'il était vrai que des jeunes gens aient été exclus du volontariat d'un an à cause de leurs opinions, socialistes, le général von Kress répondit : « Le seul fait d'être socialiste ne justifie pas l'exclusion du volontariat d'un an. Mais il est possible toutefois que des jeunes gens faisant profession ouverte de socialisme soient exclus de cette faveur. » La Suisse proteste contre l'impôt de guerre De Genève au « .Matin ». Par l'intermédiaire de la légation de Suisse à Berlin, le conseil fédéral helvétique vient de faire remettre au gouvernement allemand une note pour protester contre l'impôt de guerre. Le conseil Tédéral fait remarquer notamment qu'à la suite du vote de cet impôt, des sociétés suisses par actions, qui ont des succursales sur territoire allemand, ont été imposées plus lourdement que les sociétés allemandes correspondantes. Selon le conseil fédéral, celte différence : de traitement est incompatible avec le principe de l'égalité stipulé dans le traité d'établissement germano-suisse de 1910. (c) ! — On mande de Strasbourg: Le procès intenté au lieutenant von Forstner pour détournement de mineure et celui intenté au lise militaire par un journalier q.ui avait été emprisonné cans la cave des Pandours, à Saverne, scxnt ajournés au 27 octobre, (a; ANGLETERRE Armes pour l'Ulster Londres, mercredi, 8 juillet. Dans une tapissière, provenant de Glas-i gow, débarquée à Londonderry hier et mi- - se en douane, on a trouvé plus de 200 fusils Mauser et une grande quantité de car- - touches, destinés, croit-on, aux volontai- - res de l'Ulster. (a) Fusion de syndicats ouvriers Londres, jeudi, 9 juillet. On signale une fusion importante de syn i diic-ats de travailleurs auxquels 'sont affi liés les mineurs, les ohaminots et des ou vriers sans spécialité. Cette fusion embrasse ; au total 400,000 personnes. (a; ~ CHAMBRE DES COMMUNES Le bill des finances ) La Chambre des Communes a adopté, par 205 voix contre 175, urne proposition dt M. Asquith pour la clôture rapide de k discussion du bill des finances. (a î AU CANADA L'expédition Stephenson J Ottawa,' meroredi, S juillet. Le département de la marine a éié infor mé que huit hommes au moins du vaisseai « Karluc », de l'expédition arctique Ste 1 phenson, ne sont pa« arrivés à l'Ile Wran gel avec le reste d( l'équipage. Parmi le: - huit hommes perdus se trouve un Fran - çais, l'entomologiste Henri Beuchat, et ur 3 chirurgien écossais. Le capitaine Bartlett , qui envoie ces nouvelles de l'Alaska et qu - avait été envoyé à la recherche de l'ex ) pédiition, a les deux pieds gelés. (a AUTRiCHE-HONGRiE é A LA CHAMBRE HONCROISE L'attentat de Serajevo ' Le comte Tisza, président, du conseil, ré pondant à une interpellation de M. Andras sy au sujet de l'attentat de Serajevo, ; .i déclaré que d'après les résultats de l'en quête le crime était l'œuvre d'une band. organisée. Cependant, il faut se garder d. généraliser. La population est absolumen loyale et animée du meilleur esprit. Le excès dont ont été victimes de loyaux su jets de race serbe à la suite de l'émotic! qui avait tout d'abord saisi lia populatioi sont extrêmement regrettables. Les. perte occasionnées par&ette explosion de fureu populaire ont été toutefois très exugérées On aurait tort de croire que la situatioi est menaçante en Bosnie et. que la pay soit à la veille d'une révolution. 's Tout cela est complètement faux. Le forces militaires stationnées en Bosnie y assurent la sécurité d'une façon absolue. (a) L'enquête sur l'attentat de Serajevo De Vienne au « Daily Telegraph » ; Le comte Berchtold a présenté son rapport à l'Empereur au sujet de l'attentat Ce Serajevo; il n'a pas encore fait connaître sop opinion. Sitôt qu'on sera fixé sur ce point, la démarche dont il a été déjà tant parlé pourra être entreprise auprès du gouvernement de Belgrade., Cette démarche, en tout caSj revêtira un caractère nettement amical. Le «. Pesther L-loyd »t dont les attaches avec les milieux gouvernementaux sont connues, éorit à ce sujet : « Il ne sera demandé au gouvernement serbe rien qui puisse affecter l'amour-pro-pre national ou les intérêts primordiaux du pays, mais on n'oubliera pas de signaler à ce gouvernement qu'il y a dans le pays des rongeurs qui sont le .véhicule- de germes eftipoi.sonnés, et qui franchissent la frontière pour propager la mort dans la monarchie. Si la Serbie se déclare prête à pourchasser ces rongeurs, à détruire ce nid de vermine, elle affirmera ainsi son besoin de justice, elle montrera qu'elle est résolue à observer une attitude correcte à l'égard de ses voisins. » Les mesures que le conseil des ministres a décidé d'appliquer en Bosnie peuvent être rangées en deux catégories. La frontière sera mieux gardée; on s'opposera autant que possible à une émigration trop abondante en Bosnie. De plus, la police bosniaque surveillera très attentivement les agitateur: panserbes. Ces mesures ne sauraient affecter les Serbes loyalistes de Bosnie. Des dépêches de Serajevo mandent qu£ l'enquête sur l'attentat devient de plus er plus minutieuse. On a découvert une cinquième bombe. De nouveaux conspirateurs ont'été arrêtés. (a; Perquisitions chez les étudiants serbes à Berlin Le « Berliner ïageblatt » a appris d< source bien informée que des perquisition: ont été opérées au domicile de certains élu diants serbes vivant à Berlin. La police avait, depuis quelque temps observé que .les Serbes de Berlin fréqueu taient assidûment une maison de Chariot tsnbourg ;; c'est pour cela qu'hier une descente de police fut faite dans cette mai son. La police à saisi un grand îombre di brochures. Un étudiant du nom de Jordan Tafitcl et un certain nombre de membres du co mité furent conduits au poste de police On les interrogea, puis ils furent remi; en liberté. Ils auront toutefois à se pré senter demain à la préfecture de police car, d'ici là, on aura examiné les papier trouvés chez eux. (a Le comte Berchtold chez l'Empereur Isclil, jeudi, 9 juillet. Le comte Berchtold, ministre des affaire étrangères, est arrivé ce matin accompa gné de M. de Hoyos, chef de cabinet. Il a été reçu, à S h. 30 par l'Empereui L'audience a duré une heure et demie. Le ministre a fait son rapport sur le décisions prises avant-hier en conseil de ministres communs, ainsi que sur les al faires courantes. (b) BULGARIE L'opposition désapprouve l'emprunt conclu à Be-rlii De Sofia au « Matin » : Le président du conseil, M. Radosl&vof! et le ministre des finances, M. Tontchell ont reçu aujourd'hui les chefs des parti d'opposition et les ont mis au courant de détails de l'opération d'emprunt conclu avec la Disconto Gesellschaft de Berlin. M. Gueclioff, chef du parti national; Daneff, le leader progressiste; M. Malinof du parti démocratique; M. Zanoff, chef d parti radical démocratique; M. Stambo . liski, du parti agraire, et M. Sakysoff, d parti socialiste, assistaient à cette conft rence. Tous estiment que les conditions de et emprunt sont très onéreuses; ils ont unt nimernent exprimé l'avis qu'un emprur conclu en France eût été préférable. ! L'opposition désapprouve surtout deu stimulations du contrat d'emprunt. En vei lu de la première de ces stipulations, 1 Bulgarie cède à perpétuité ses deux mine de charbon aux banques allemandes; l'ai Ire donne comme garantie à la Discont Gesellschaft une hypothèque sur la ligne « le port de Porto-Lagos. i Les conditions générales de l'emprur ■ sont les suivantes : Montant : 500,000,000 francs. Intérêt i 5 p. c. Taux d'émission, 84 francs. L'emprunt, remboursable en claquant i ans, sera émis en deux tranches : la pr< mière en janvier 1915 et la seconde en jar i vier 1917. En attendant, et aussitôt le contrat d'en I prunt voté par le Sobranié, la Disconto G< seîlschaft avancera à la Bulgarie, contr des bons du trésor, une somme de cer vingt millions. (b; GRECE L'entente grécc-turque Athènes, mercredi, 8 juiiw:. La Porte a remis u M. Panas, ministre d Grèce à Constantinople, une note disant qu la Porte a éprouvé urne réelle satisfactio , en prenant connaissance de la communia tion par laquelle le gouvernement hcllén que lui confirme son accord au sujet dt i modes d'éclnnge simultané des populj i tiens. L'empressement réciproque que 1< deux gouvernements ont apporté à nomm< les membres do la commission mixte app lée à régulariser l'accord est une sûre g; rantie que cet accord sera exécui de part et d'autre et permet c croire que la conception acceptée et réguli risée dans de tels sentiments contribue: à assurer et à msintenir entre les deux pays la oordialité de rapports désirables à tous les points de vue. (a) La note turque Athènes, jeudi, 9 juillet. La note envoyée par la Turquie à la Grèce a produit une bonne impression dans les milieux officiels et diplomatiques, par suite de son ton très conciliant et parce qu'elle exprime le désir que des relations cordiales soient établies entre les deux pays. I.a « Nea Emera » écrit : La Grèce désire autant que la Turquie l'établissement de bonnes relations, car les deux pays ont besoin d'une longue période de paix pour se consacrer à leur réorganisation à l'intérieur et pour améliorer sur des bases solides les œuvres de progrès. I.a Grèce a montré ses intentions par des faits sincères. Si la Turquie est animée des mêmes sentiments, les vœux exprimés par la note seront certainement réalisés. (c) L'opinion grecque et l'Epire L'opinion publique se réjouit de l'occupation de Coritza, qui échappe ainsi aux excès des bandes albanaises, mais elle se montre pourtant quoique peu préoccupée de l'accueil qui sera l'ait à cette occupation par l'Europe et notamment par la Roumanie, qui est vivement intéressée au sort des Koutzo-Valaques. (c) STÂL3E Menace de grève des cheminots Rome, jeudi, 9 juillet. Les journaux recueillent des bruits selon lesquels la grève des chemins de fer serait proclamée le 11 juillet. Dans les milieux compétents on se déclare convaincu que ces bruits constituent une simple manœuvre pour éviter que des représailles ne soient exercées par l'administration à l'occasion de la dernière grève. (a) En Tripoiitaine Tripoii, mercredi, S juillet. 1 Hier, dans la région de Marsa-Luezia, uni 1 compagnie indigène à essuyé des coups d( fusil tirés par des petits groupes embusqué: près de Essela, dans le voisinage de l'em-1 bouchure de l'Ouad'-El-Ahmer. La compa gnie a riposté, s'est dégagée et a regagn( Neim. Les agresseurs' se sont éloignés dan: une direction inconnue. Les Italiens ont ei deux officiers tués et une vingtaine d'As '■ karis tués ou blessés. (a, ; MEXIQUE Explications min.stérielles > Mexico, jeudi, 9 juillet. Le ministre des finances, M. Ruiz, ; , fait devant le Sénat et la Chambre une dé s olaration au sujet du différend entre le Me ) xiq.ue et les Etats-Unis. Ce différend se rattache aux querelles in térieures du Mexique à cause de l'aide don née par les Etats-Unis aux constitution ' nalistes. Il a déclaré que le président Huerta était prêt à négocier avec les constitution nalistes l'établissement d'un gouvernémen provisoire, li a ajouté que le général Huertf était prêt à démissionner si, de cette ma ^ ( nière, on pouvait rétablir la paix. (a Le rapport de M. Ruiz au Sénat Mexico, jeudi, 9 juillet. Dans son rapport lu hier soir devant 1 Sénat, le général Ruiz adjure les consti tutionnalistes de s'entendre avec le' gou ' vernement du général Huerta pour l'éta blissement du nouveau gouvernement pro ', visoire. Toutes les autres clauses du pro ; tocole de paix et même l'avenir de la Ré s publique, dit M. Ruiz, dépendent de cett s action commune. e L'orateur termine en exprimant l'espoi que la médiation des puissances sud-amé . rieaines conduise à une union plus étroit ', des nations de l'Amérique et proclam. .1 l'éternelle gratitude du peuple mexicaii - vis-à-vis des trois républiques latines qn a ont coopéré au maintien de l'indépendanc y du Mexique. M. de la Barra, ministre des finances t s'embarque aujourd'hui pour l'Europe, oi - il va. accomplir une mission financière don t il a été chargé par son gouvernement, (c £ Carranza refuse Washington, mercredi, 9 juillet, a D'après certaines informations parvenue s de la frontière, le parti du général Cai - ranza n'accepte piift l'invitation des média 0 teurs en oe qui concerne une c-onférene t formelle avec les représentants du généra Huerta. t On croit savoir que les. constitutionna listes entendent poursuivre leur plan jus : qu'au bout. Toutefois, on a l'impressioi que les Etats-Unis continueront à exerce e une pression dans le but d'amener le i- deux fractions à entrer en pourparlers, (c PORTUGAL — On mande de Lisbonne : Le parti dé mocratique insiste pour que la loi électc , raie fixe à 163 le nombre des députés, t'on 1 41 représenteront la minorité des électeurs Les colonies n'auront pas la représentatio; des minorités. Suivant une récente lettr du président du conseil, celui-ci semble ad mettre cette formule de représentation de •minorités, à laquelle les groupes unionist e et évolutionniste ne se conforment pas e malgré les démarches conciliantes du prt n sident du c-onseil.. (c) ï; RUSSiE s La mtesion Turkhan pacha s Saint-Pétersbourg, jeudi, 9 juillet, r Turkhan pacha, qui se rend en missio à Saint-Pétersbourg et qui est attendu d< i- main, rencontre de la part de in préss é russe un accueil peu favorable, e La « Gazette de la Bourse » écrit : L ► Russie, pour qui la création de l'Alban; a indépendante constitue déjà un sacrifice,r peut ni ne doit donner son consentement à un secours matériel et moral destiné à la réalisation des projets belliqueux du prince de Wied. . Ha « Novoié Vremia » considère qu'un secours est nécessaire pour faciliter la fonctionnement de l'organisme gouverne* mental de l'Albanie, mais il serait criminel et insensé de maintenir des entreprises qui ne tendent à rien moins qu'à la ruine de l'idée même de cet organisme, (bj Pluies désastreuses Tiflis, meroredi, S juillet. Les pluies 'jdrrenBelles tombées ces jours-ci ont gravement endommagé la partie du cliemin de fer Irunscauoasien comprise entre les stations de Sogout-Boulach et de Salaltjy, près de Yelissavetpoi. Un pont large de 64 mètres s'est écroulé. La station de Gerèn est entourée par les eaux. Les trains venant de Bakou sont retenus à Tiflis. (aj. TURQUIE Les églises et les écoles grecques Constantinople, mercredi, 8 juillet. Sur l'invitation pressante du ministre de l'intérieur, huit députés grecs ont rendu visite au patriarche œcuménique et lui ont fait pari du désir du ministre d'ouvrir de nouveau les églises et les écoles grecques.: Le gouvernement remettrait ensuite en liberté les Grecs détenus dans les prisons,cesserait l'enrôlement des instituteurs grecs et s'efforcerait d'améliorer définitivement la situation. Le patriarche a répondu que 1a réouverture cies écoles et des églises ne serait possible qu'après qu'auront cessé les raisons qui en ont motivé la fermeture.' (a) L'emprunt Constantinople, mercredi, 8 juillet. La Chambre, qui a voté l'ensemble du budget, a commencé aujourd'hui la discussion du budget de cliacum des différents départements. Au cours de la discussion di budget de chacun des c'iiJ'férents départe* paiements. Au cours de la discussion du burl c;et de la Dette publique, la Chambre a vetâ la loi provisoire relative à l'emprunt cie SOU millions et a décidé l'affectation des dixièmes additionnels au service de l'emprunt, (a) L'enquête sur les événements de Smyrna Constantinople. jeudi, 9 jui.llet Quelques drogmans qui avaient pris part | à l'enquête sur le mouvement d'émigration' à &mvrne sont, revenus aujourd'hui. Les» autres reviendront incessamment, leur, miccirm ilfonl t in An / ^_\ • La Yie à Berlin (Dp. nnlrp. r.nrrpcnnnrlnnJ i La grande chaleur. — L'exaspération de ia presse contre les Serbes. — L'abstention 1 du Kaiser d'assister aux obsèques de l'archiduc François-Ferdinand. — Les agents 1 recruteurs à Vienne et à Berlin pour la ' légion étrangère d'Albanie. — Grève du cinématographe et de ia police ; grève ' des médecins. — Le procès de Rosa Luxembourg; trop de faits, trop de té» moins. > BERLIN, 5 juillet. Nous venons de passer une semaine - de grande chaleur et de grande poli-. tique. • De grande chaleur; pensez donc, nous . avons eu jusqu'à 31 degrés à l'ombre. . Cela n'est pas ordinaire pour Berlin, : qui, bien que très occupé, depuis plusieurs années, des questions politiques,-r n'est tout de même pas un pays tropi- - cal. L'asphalte s'est ramolli dans les > rues, le bitume a fondu au soleil, lais-? sant le talon pointu des clames s'enfon-1 cer en sa masse noire comme dans dit i beurre, ; Et la politique !... Peut-être ce mâtin de soleil y était-il pour quelque chose , — on j>e serait cru à Marseille; on exa- 1 gérait, mon bon. Mais les Marseillais t savent qu'ils exagèrent. Ils boivent un ) verre de limonade et ne pensent plus à ce qu'ils ont soutenu une minute auparavant. Tandis que les Berlinois, quand ils dépassent la mesure, vont j jusqu'au bout. La fraîcheur des nuits - ne suffit pas pour calmer l'efïervescen- - ce des rédacteurs qui, pendant le jour, 2 se sont échauffés. Si bien que, 1e ma-1 tin, en prenant son café au lait, on 's'aperçoit tout de suite que le thermo- - mètre était très haut la veille. Si, on avait écouté .les journaux, qui i ont beau conseiller, puisqu'ils n'endos-r sent aucune responsabilité, l'Autriche 1 aurait dû fondre sur la Serbie,sans plus ) tarder. C'est une vieille haine, une haine latente que les Allemands ont contre les . Serbes. Au commencement de la guerre . balkanique; les correspondants mili-C taires n'avaient pas assez de mépris pour les soldats du roi Pierre. Ce n'est j qu'après être entrés en Bulgarie qu'ils 3 semblaient se retrouver chez eux. Là _ seulement, d'après leurs rapports, ré-3 gnaient l'ordre et la discipline. 2 Nous avons vu par la suite que l'armée serbe valait l'armée bulgare. On .1 n'a jamais voulu le reconnaître ici, malgré que les faits l'eussent démontré. On continue à donner aux Serbse, entre autres épithètes peu galantes, celle de « chasseurs de puces », déniant à ce petit peuple vaillant toutes les qualités dont il a fait, preuve depuis deux an-i nées. . Donc le meurtre de l'archiduc B'ran-e çois-Fcrdinand a servi de prétexte pour réveiller les haines contre le Slave dont i le Serbe est la sentinelle avancée. Seuls e les journaux qui se trouvent tout près e du gouvernement ont conservé une at-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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