L'indépendance belge

1717 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 31 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44jw8x/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Sfcème annee. No. 345. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE rkrkMTlklCMT . <C OCMTIMCC Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CSTY 3960. LONDRES, JEUDI 31 DECEMBRE 1914. begistered at the g.p.o. conservation tar le progres. as a newspaper. LA "NOTE" DES ETATS - UNIS. Mauvaise impression injustifiée. La " Note " que les Etats-Unis vien nent d'adresser à la Grande-Bretagn< indique un état d'esprit qu'il est néces saire d'étudier. Non pas que l'intentioi de notre journal soit de critiquer ou d'ap prouver les intentions de la grande puis sance américaine — mais paice qu'il es utile de dégager, en ces temps profondé ment troublés, ce qu'il y a de noble e de grand dans toutes les actions inter nationales — et' aussi ce qu'il peut si trouver d'étroit et de dangereux dans ce: actions au point de vue du Droit et d< la Justice... La Justice et le Droit ! Pauvres mot: et pauvres choses, depuis quelques mois Mais le devoir de ceux qui prétendent le: défendre, malgré tout, et d'exposer c< qu'ils recouvrent de grandeur et d'im périssable beauté, est de faire jaillir leui éclat dans la cendre où ils gisent... La " Note " des Etats-Unis est for melle. Elle constitue une protestation corn- erciale et, d'après ce que nous en con^ .laissons, elle déclare que " le devoir de; belligérants serait de protéger le commerce neutre, et d'empêcher les perte: financières de négociants innocents En effet, il faut toujours protéger le; innocents... C'est là une sublime parole, émanatior du Droit 'qui élève l'humanité — et f-aii que celle-ci resplendit encore d'espoii malgré les crimes qui se commettent.. C'est une parole qui trouvera de l'écho surtout dans le cœur des Belges — ei c'est une parole qui fait que des larme; brûlantes sourdront sous les paupières de milliers de nos compatriotes. Les Etas-Unis sont actuellement sou; le gouvernement d'un homme que nou: admirons —que nous admirons surtout, non pas à cause des hautes fonction; qu'il occupe, mais parce qu'il sut mettre dans les livres qu'il publia des pensée; de haute philosophie, de philosophie qu prouve que ce chef d'Etat possède, er même temps que l'autorité politique d-es qualités d'âme qui sont d'une valeur bien haute : il possède la faculté de voir juste — et d'exprimer des pensées vraies sur les hommes et sur les choses. Nous ne rappellerons pas, à ce sujet, quelques-unes de ces pensées — mais elles sont dans la mémoire de ceux qui aiment à connaître les productions de l'esprit humain. La "Note," qui aujourd'hui produit un grave souci, n'est pas adéquate à ces pensées—et peut-être faut-il voir en ceci l'impossibilité pour un homme d'Etat de faire valoir ses volontés personnelles en des matières d'un ordre particulier el qui intéressent les sentiments commerciaux d'une nation. Et, nous le croyons fermement, elle n'est pas adéquate à l'opinion générale de la population des Etats-Unis—cette population qui donne actuellement des preuves d'élévation dt sentiments que chacun applaudit : le mouvement de compassion à l'égard de la Belgique meurtrie (une innocente qu'il faut protéger—selon la belle parole relevée ci-dessus), est de ceux qui ne s'oublient pas, qui ne s'oublient jamais, et qui survivent aux pires déceptions. Nous respectons et nous admirons les Etats-Unis, nous, les Belges meurtris— meurtris par l'oubli chez autrui des règles de Droit les plus élémentaires—ef qui Sommes ejes " innocents qui n'eurent pas la protection du monde entier"... Ah ! certes, les droits matériels des corr TiOrçants américains sont respectables ! Si nous en avions le pouvoir, et devant la preuve d'une atteinte à ces droits, nous serions les premiers à défendre ces intérêts matériels avec la sincérité de tous ceux qui admirent la justice...Mais, en ces moments affreux, les - Belges pensent aussi que leurs Droits ; moraux ont été piétinés odieusement par la Force... Et devront-ils se dire un jpur que les droits moraux des petites nations neutres s'effacent devant les droits matériels " secondés par la force, quand celle-ci est t détenue même par une noble nation?... Ah ! qu'on nous excuse de dire toute t notre pensée—et de placer sous le grand soleil de la vérité des situations qui font la honte, parfois, des Nations!... " Le devoir des belligérants est de ' protéger le commerce neutre et d'empê-; cher ies pertes financières de négociants innocents" indique la "Note" des Etats-; Unis... ; Nous, Belges, nous ne pouvons par-. 1er de commerce et nous ne parlons pas, ' en ce moment, de pertes financières... Nous pensons, hélas! aux pertes qui, ' dans l'échelle de l'humanité, occupent ' le sommet : les pertes infligées à nos vies et à nos dignités ! Nous pensons aux . crimes dont nous fûmes victimes — et contre lesquels toutes les protections ne se sont pas levées... Nous, Belgique, nation particulièrement neutre parmi toutes les nations, nous avons vu nos droits puissants violés... Toutes les protections se sont-elles levées ?... Oh! il n'est pas dans les intentions de la Belgique de gémir! Elle a riposté aux violations par un cri de colère qui a retenti jusqu'aux confins du monde — 1 et elle ne gémit pas malgré ses souffrances... Mais Elle pense, Elle voit, Elle discerne ! Elle ne demande pas pitié, cette innocente, Elle réclame justice! Il ne faut parler de soi que le moins possible — et nous nous arrêtons... Mais, en dehors de la situation de notre pays, il y a des principes — des prin-; cipes d'une élévation telle qu'il suffit de les énoncer pour que les hommes de i bonne foi, ayant au cœur le respect de , leur dignité autant que le respect de la dignité d'autrui, se rendent compte que l'honneur de l'humanité vaut qu'on les défende ! Ces principes, nous les énon-cerons plus loin. Les Etats-Unis savent que, dans l'application des lois martiales, tout gouvernement peut voir ses ordres mal appliqués, dans le détails... C'est, en réalité ce dont se plaint la puissance nord-américaine : elle ne veut pas que les bateaux de ses " négociants innocents " soient conduits dans les ports des Alliés. S'il y a moyen d'obvier à ces erreurs d'application, les Etats-Unis ont raison de réclamer amélioration—mais y a-t-il moyen?... Ne se trouve-t-on pas précisément devant ces difficultés d'application contre lesquelles les gouvernements les mieux intentionnés ne peuvent rien?... Nous sommes fermement convaincus que si des fautes légères sont commises, la Grande-Bretagne n'y est pour rien, en intention. Et c'est ici qu'apparaissent les grands principes dont nous venons de parler. Les Etats-Unis, gouvernés par un homme tel que M. le Président Wilson, n'ignorent pas que l'enjeu de la guerre actuelle c'est la dignité individuelle de tous les habitants de l'Europe—et, qui sait? des habitants des autres parties du monde, inclus ceux des Etats-Unis, si fiers de leurs libertés... Les Etats-Unis, connaissant la mentalité teutonne, qui s'est révélée plus affreuse qu'on ne l'imaginait dans les faits de cette guerre, ne se rendent-ils pas compte que c'est la liberté individuelle et toutes les aspirations démocratiques qui sont visées par le militarisme allemand? Ne dit-on pas que Karl Liebknecht vient d'être envoyé à l'armée pour avoir émis sa pensée récemment? Quel exemple démonstratif ! Et, dès lors, en présence des principes démocratiques qui sont en danger, les Etats-Unis, ne comprennent-ils pas combien sont petites leur préoccupations—et combien est douloureuse pour 'a Belgique la " Note" qui vient d'être connue? C'est cela que nous voulons dire: la " Note " a impressionné profondément la Belgique... Celle-ci, détournant pour un instant son regard de ses plaies profondes—pouvait espérer voir ce regard se reposer sur un horizon ensoleillé de beauté et de grandeur... LE NOUVEL AN. ■ ^ L'Hommage de la Ville de Bruxelles du Roi et a la Reine. Au nom de la Ville de Bruxelles, le Collège Echevinal adresse, au Roi et à la Reine, l'expression de ses souhaits respectueux les plus ardents. Soutenus par leurs sentiments patriotiques, sans crainte et sans défaillance, les Bruxellois aspirent au jour où ils pourront, dans leur antique palais communal, présenter leurs hommages au Chef glorieux de l'armée belge et à sa Compagne admirable qui, par sa bonté et son inlassable dévouement, a conquis tous les cœurs belges. MAURICE LEMONNIER, LOUIS STEEN5, EMILE JACQMAIN, GEORGE MAES, MAX HALLETT. * * * "L'INDEPENDANCE BELGE" jo:nt ses vœux respectueux à ceux de la Ville de Bruxelles, et se fait l'écho des ardents souhaits de bonheur de ses lecteurs. Ce nouvel-an est pénétré de la douleur des heures présentes—mais une joie y apparaît : celle de voir exprimer l'admiration de tout un psuple souffrant pour ceux qui le dépendent... Et les vœux de tous vont aussi à la vaillante armée bels*e, aux vaillants soldats qui/là-b ^3, dans les tranchées, Voîcn. se lever l'aurore de 1 t.nnée nouvelle... Espoir! Espoir !••• Cette année nouvelle nous apportera la libération et le réconfort... Et durant cette journée que tous les regards se tournent vers cet horizon de paix et de bonheur retrouvés ! m miwi i imnPwaawE—w—PB—P LE BOURGMESTRE ADOLPHE MAX. Tous nos compatriotes auront dans le cœur et dans l'esprit, en ce premier jour de l'an, te souvenir du Bourgmestre de Bruxelles, Adolphe Max... L'hommage moral à rendre à cet homme de bien constitue le plus noble des devoirs —et si le bourgmestre restera ignorant ces jours-ci, de toutes les pensées qui vont vers lui, un jour viendra où il connaîtra les sentiments de ses compatriotes à l'égard de sa vaillante conduite... Et ce jour est proche, souhaitons-le. L'annce nouvelle, 1915, sera favorable à la Belgique—et losque le Bourgmestre glorieux sortira de la prison où il est actuellement détenu, on lui rappellera, là-bas, dans la capitale belge, dans le décor somptueux de " son " hôtel de ville, combien furent grands les sentiments qu'il inspira à ses concitoyens. En attendant ccs jours heureux, nous pouvons donner quelques renseignements précis sur la situation du Bourgmestre ; ils ont été apportés par M. Joseph Prusek, secrétaire de l'Orphelinat nationaliste, arrivant de Bruxelles. Voici en quels termes : Le mardi 15 décembre 1914, la veille de mon départ do Bruxelles, j'ai rendu visite à M. le Notaire Pcelaert, sénateur de Bruxelles. Jo lui ai demandé s'il avait des commissions pour l'étranger, me mettant à sa disposition pour les exécuter. Monsieur Poelaert m'a demandé de tâcher de voir un membre du Gouvernement belge afin de l'intéresser au sert de M. le Bourgmestre Max. Monsieur Poelaert faisait observer qu'il lui semblait qu'on acceptait la situation faite à M. Max, qui était cependant de nature à révolter les esprits les plus calmes. M. Poelaert avait reçu le jour même une carie du Bourgmestre. Il avait lu une lettre adressée à M. l'avoué Max, qui naturellement avait été lue par la cuisine allemande; M. Max écrivait qu'il venait enfin d'obtenir un tapis pour recouvrir le sol empierré de sa cellule. Peur tout mobilier il a un lit, une table, une chaise. Dans la cellule voisine sont enfermés des criminels de droit commun. Le Bourgmestre est traité absolument comme eux ; le tapis était la première faveur qu'il venait d'obtenir après maintes réclamations. Pour le reste, même pour se promener, il n'avait droit qu'au couloir de l'étage où e3t située sa cellule. Le Bourgmestre demande avec insistance des juges, mais vainement. Il est emprisonné alors que les Allemands n'ont pas voulu lui en donner la raison. Parmi les vœux les plus chers pour cette ann^e nouvelle, plaçons celui de la libération du vaillant bourgmestre de Bruxelles ! Et cette 44 innocente qu'il faut protéger," selon les nobles paroles, et dont les pertes sont d'un pathétisme douloureux, pouvait espérer aussi que la violation du Droit par les forts contre les faibles serait évocateur de grandes pensées internationales et créateur de nobles défenses... Faut-il donc qu'elle voie l'horizon s'embrumer par le"grain" annonçant une tempête financière et sans grandeur?... Non. Cela ne sera pas. Cela ne peut être. Les Etats-Unis constituent une nation noble, une nation qui nous a montré qu'elle sait tendre les mains vers le faible écrasé par le nombre... Et nos compatriotes peuvent se rassurer : jamais la mentalité dés Etats-Unis ne s'éloignera pour des questions financières (ô vision de la Belgique à feu et à sang !) de la mentalité-sœur des Alliés ! La mauvaise impression causée par la "Note" est injustifiée, soyons-en certains ! CAMILLE ROUSSEL. NOTES DU JOUR. Le comte Bernstorff et M. Dernburg. (De notre correspondant.) Bordeaux, 22 décembre 1914. " En ce qui touche les affaires du dehors, disait Richelieu, il importe de bien connaître ses ennemis ; on est alors bien près de vaincre." Un des défauts des Français, ces quarante dernières années, a été de ne pas connaître leurs ennemis du dehors et même d'ignorer ce qui se passait au-delà des frontières ; nous en supportons aujourd'hui lesconséquences. Il me souvient qu'il y a cinq ou six ans, un grand journal de province, un journal radical-socialiste de Calais, écrivait à un de ses correspondants parisiens : " Vous nous parlez toujours de ce qui se passe à l'étran-. Nous donnons ci-dessous la quatrième section des itinéraires de la London General Mstor - bus actuellement en service a Londres, les faubourg? et la campagne. -11 CHELSEA & SWIS5 COTTAGE. 1 Tontes les 5 mins. Tarif 4d. (42 mins.) Via R< Jcliffe Gdns.. Earl's Court Bd., Church St. Kensington, Pembridge Villas, Gt. Western Ed.. Cambridge Rd., Belsize Rd. ■??+ CHARING CROSS & LADBROKE J'1 GROVE. Tontes les 31\ 4 mins. Tarif 3d, (36mins) Via I'iccadilly Circus. Oxford Circns. Marbla Arch, Edgwaro Ed.. Praed St., Westbourne Grove. Archcr St. ÏTI RICHMOND & LIVERPOOL JJ' STREET. Tontes les 4 à 5 mins. Tarif 7d. (87 mins.) Via Sheen Rd,, Upper Richmond Rd., Castle-nau, Hammersmith Rd., Kensingfcon Rd., Piecadilly, Strand, Fl^et St., Ludgate Hill, (Jannon >t . Qaeen Victoria St. 777 RICHMOND & PICCADILLY JJ CIRCUS. Tontes les 3 à 4 mins. Tarif 5èd. (58 mins.) Môme itinéraire ona le jours de semsine- *î 44. LIVERPOOL STREET & WEST NORWOOD To-.tes les 4 à 5 mins. Tarif 3Jd. (50 mins.) Via King Wi liam St., London Bdg., Borongh, Elephan . Kentiington Pk. Rd., Brixtoa Rd,, Atlantic Rd., Herne Hill. Brockwell Pk., Nor-wood Rd. •? C* ELEPHANT & CASTLE fit Od CHINGFORD MOUNT. Toutes les 7 à 8 mins. Tarif 6d. (82 mins.) Via Borongh. London Bdg., Gracechurch St., Bishopsgate, Shoredi ch, Kinssland Rd.,Ridley Rd , Pembury Rd , Lea Bridge Rd., Hoe St., Chiligford Rd. 7 SA WALTH AMSTCW (Wood St.) & CAMBERWELL GREEN. Tontes les 4 â 5 mins. Tarif 5èd. (73 mins.) Via hcrnhall St.. et comme No. 3"^. 77 WEST KILBURN & HITHER t)V GREEN STATION. Toutes les 8 mins. Tarif 6d. (93 mins ) Via Bishops ttd., Praed St.. Marble Arch, Gros-venor Place, Vauxhall Cross, Kennington Park, Cambarwell Green, New Cross, Lewishain High Street Tl !SLEx\'f "T 8- PÇtfKHAW. J ' Tout s le 10 mins. Tnriff »d. ' (.05 minsj Vii St. Marfarets Rd., Richmond Bdg.' Upper Richmo d fi., Wandsworth High St., St. John's ffi'l, Battersea Rise, Acre Lane, Effra Road, Half Moon Làne, G ove Vale, Rye Lare. Hill Street. 0 7 A+ RICHMOND <?: HERNE HJLL. Tou.es les 10 mins. Ta if 6d. (64 mius) Via même i inéraire que le No. 37 entr^ ces deux point**. 3 7A* HAMPTONh COURT & HERNE Tontes les 10 mins. Tarif 7d. (98 mins.) Via Cbestnnt Avenue, Church Rd.. Cross Deep, Richmond ftoad. thencr» a<» No. 37. 90 VICTORIA STATION & LEYTON JÔ GREEN. Toutes les 4 mins Tarif 5d. (67 mins.1 Via Gr svenor Pl., Piceadilly. Cambridge Cir., Rosebcv Av., Ange . Essex Rd..Balls Pond Rd., Graham Rd.. Mare St.. Hackney, Claptou, Lea Bridge Rd. Une liste complète de tons les itinéraire? en servies < st envoyée sur demande à L'Advertisin î Dept., The London General Omnibus Co.,Ltd., Elec rie Railway House, 94 Broadway, Westminster, S.W. ger, ça ne nous intéresse pas; donnez-nous des bruits de couloir des chambres et des détails sur les discussions des groupes politiques." La grande politique étrangère d'où dé^ pendait l'avenir du pays, ça ne les intéressait pas. Des potins de couloir et des cancans de groupe, à la bonne heure, ça les passionnait. Quelle mentalité ! Et les journaux ne faisaient rien pour réagir contre cette tendance lamentable. Nous en sommes aujourd'hui bien punis. Essayqns de nous rattraper en dessinant au fur et à mesure les silhouettes de ces ennemis du dehors contre lesquels nous devons lutter chaque jour. Pour le moment deux de ces ennemis qui " travaillent " de l'autre côté de l'Atlantique à essayer de fausser l'opinion des Etats-Unis sont l'ambassadeur d'Allemagne, le comte Bernstorff, et son collaborateur, Dernburg. Le comte Bernstorff est un diplomate actif, très intelligent mais sans scrupules et d'une arrogance toute prussienne. Dès avant la guerre il s'était assuré le concours de plusieurs grands journaux américains où, au début, il multipliait les articles, les informations et les interviews où la vérité était naturellement défigurée. L'ambassade de Washington avait été transformée en une succursale de l'Agence Wolff. Depuis, des observations lui ont été faites par le gouvernement américain qui trouvait que ses mensonges étaient trop violents et finissaient par" compromettre les bonnes relations avec les neutres ; le zèle du diplomate prussien s'est un peu ralenti. Son collaborateur dans cette œuvre quotidienne de fausses nouvelles est M. Dernburg, ancien secrétaire d'Etat aux colonies; c'est un homme dont l'acti-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes