L'indépendance belge

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s.n. 1915, 20 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h41jh3f17w/
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ROYAUME-UNI î ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: BtTKEAUX A PARIS: ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. . TUDOR HOUSE, TTJDOR ST., LONDON, E.C. U' pLACE DE LA LONDRES, MARDI 20 JLILLET 1915. ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. I CONSERVATION P\R LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: J 338 75 U AN, 32 SHILLINGS, i SOMMAIRE. LA SITUATION: Offensive générale allemande contre Varsovie. —Les Russes se retirent sur la Narew. — Progrès allemands entre la Vistule et le Bug.—Gros succès italien sur I'Isonzo.—Croiseur italien torpillé dans l'Adriatique.—Attaques allemandes repoussées en Artois et sur les Hauts de Meuse.—La grève des mineurs gallois.—La situation dans les Balkans. La Belgique et l'Allemagne. — Emile Royer. Liebesgabe. — Edouard Huysmans. Lettre de Holknde. — Dr Teçwagne. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre du Havre. Notre vaillante armée. Le 21 juillet. L'affaire De Coen. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Toute l'attention est attirée aujourd'hui sur le front oriental, où plus de quatre millions d'hommes répartis sur un front de 1,600 kilomètres, sont engagés dans une mêlée qui n'a pas d'égal dans l'histoire militaire du monde. L'enjeu de la bataille est Varsovie, mais les Austro-Allemands, d'après la disposition de leurs forces, espèrent pouvoir, cette fois-ci, porter à leurs adver-saires un coup décisif qui les mettra hors-combat pour quelques mois. D'après le correspondant de l'Agence Reuter à Pétrograd, la distribution des forces austro-allemandes serait 'a' :-ui-vante : quatorze corps se trouveraient entre la Vistule et le Bug, au sud-est de Varsovie, sept sur la Narew, au nord de la ville, huit entre le Bug et le Dniester, cinq sur le Niémen, et sept dans les provinces baltiques, soit un total de qua-rante-et-un corps, ou approximativement deux millions d'hommes. Le général Mackensen qui opère entre la Vistule et le Bug, dispose à lui seul d'un tiers de toutes les forces, ce qui indique clairement que les Austro-Alle-mands comptent porter leur effort principal dans cette région. L'ennemi, à la suite du récent recul russe sur la Narew, se trouve à proximité de la forteresse de Pultusk, c'est à-dire, à cinquante kilomètres au nord de Varsovie et à quarante environ de la ligne Varsovie-Pétrograd. A en croire le communiqué de Berlin, les Allemands, dans le district Sha»li-Riga, ont occupé Tukhum, Schuzt, et Windau, et sont parvenus jusqu'à Hof • zumberge. ' Sur la Narew le terrain occupé maintenant par les Russes est très favorable pour une action défensive. Berlin affirme qu'au cours des opérations sur le front Ostrolenko - Novo Georgiensk, c'est-à-dire au nord de Varsovie, le total des Russes faits prisonniers s'élève déjà à plus de vingt-huit mille hommes. A Sienno, au nord-ouest de Kielce, I l'ennemi prétend avoir bousculé les Russes qui commenceraient également à se retirer du côté de Bassonow et Bara-vow.Entre la Vistule et le Bug les Allemands prétendent avoir obligé les Russe;; à rétrograder sur toute la ligne. Pétro- ! grad avoue l'occupation de Krasnostov par l'ennemi et le passage de la Wiepr;: en p'usieurs endroits. Sur la WoliCe également les Allemands se sont installés solidement, tandis que les troupes autrichiennes passèrent le Bug au nord d'Oska'. Dans ce secteur, le feld-maréchal von Arz aurait fait plus de seize mille prisonniers.Sur le front français des attaques allemandes dans le secteur de Souchcz et sur les Hauts-de-Meuse ont été repoussées.Sur le front italien nos alliés ont remporté un gros succès sur I'Isonzo, où ils capturèrent pàisieurs lignes de tranchées, quantité de fusils et ide munitions, ainsi que 2,000 prisonniers, y compris trente officiers. C'est là un magnifique exploit à l'actif de nos alliés, et qui les consolera de la perte, dans l'Adriatique, du vieux croiseur " Garibaldi," coulé par un sous-enarin autrichien au cours d'une croisière sur la côte dalmate. Heureusement lia plupart des 550 membres de l'équipage furent sauvés. Les sous-marins britanniques continuent de faire d'excellente besogne dans la Mer de Marmara, où, d'après des informations venues via Sofia, nos alliés auraient torpillé et coulé le vapeur " Bis-ga," ainsi que d<"ux allèges et un petit vapeur débarquant des effets militaires. Le " Bisga" fut coulé dans le port de Mudania, sur la rive asiatique, les autres à Haidar Pacha. Une torpille lancée contre un autre vapeur en chargement au Quai Topha-neh manqua son but, mais endommagea sérieusement les quais. M. Asquith, au cours d'une discussion aux Communes, a annoncé que les pertes totales britanniques dans les Dardanelles, tant militaires que navales, à la fin juin étaient de 42,434, soit 1,933 officiers dont 541 tués, 1,257 blessés, et 135 manquants, et 40,501 soldats dont 7,543 tués, 25,557 blessés, et 7,401 manquants.Le total publié fin mai avant été de 38,636, les pertes en juin ressortent à 3,798 tués, blessés et manquants. La grève des mineurs gallois continue, mais les pourparlers qui ont été repris hier permettent d'envisager une solution rapide du conflit. Beaucoup de grévistes, se rendant compte de l'effet déplorable produit par leur .mouvement inopportun, sont en faveur d'une reprise immédiate du travail. Cette grève, qui prive l'industrie et la marine de près d'un million de tonnes de charbon, est d'autant plus sérieuse que les mines beilges et françaises sont, à peu d'exceptions près, sous la domination des Allemands. LA BELGIQUE ET L'ALLEMACNE. Sous ce titre, M. Henri Davignon, fils de notre ministre des Affaires Etrangères, vient de publier un recueil de textes et de documents qui mettent en lumière le crime commis contre notre pays, jusqu'à rendre inconcevable tout essai de justification ou d'excusé que l'on tenterait encore à son sujet. Ce livre est curieux et je n'en connais point d'analogue. A part un court avertissement au lecteur, il ne renferme pas une seule page écrite par l'auteur. Celui-c\ dont le talent littéraire est justement réputé, a eu la coquetterie de n'insérer dans Son œuvre ni raisonnements, ni déductions, ni appréciations, ni commentaires personnels d'aucune sorte. Des textes qui émanent pour la plupart de 1 ennemi, des documents photographiques, des fac-similés de proclamations et d'affiches, et c'est tout. Mais cela forme le plus étonnant et le plus terrible réquisitoire dont jamais peuple fut accablé devant l'histoire. Nous n'avons pas compris, nous, Belges, qu' savions ce qui s'était passé, comment les Allemands ont pu trouver .des défenseurs dans certains milieux neutres ou parfois même alliés. Si nous en rencontrons sur notre chemin, nous Pourrons dorénavant leur remettre le livre de M. Henri Davignon, et considérer avec certitude comme des complices de l'Allemagne ou des "insuffisants mentaux," en tout cas comme des gens avec qui nous ne voulons plus rien avoir de commun, ceux qui n'apercevraient pas encore après l'avoir feuilletée, l'infamie des deux empires qui ont mis la civilisation en péril. Sur la couverture du livre sont tracées les limites de la Belgique et de l'Allemagne. Ainsi peut se mesurer immédiatement l'inégalité d'une lutte où la force entreprenait d'écraser le droit. Puis les documents nous disent les fondements de l'Indépendance et de la Neutralité de la Belgique, les assurances que donnèrent jusqu'au dernier jour les hautes personnalités de l'Em-pirte d'Allemagne quant à leur obligation et à leur volonté de respecter cette neutralité; ils nous disent ainsi l'abominable fourberie teutonne ; ensuite le marché offert par l'Allemagne à la Belgique et la fière réponse de celle-ci ; enfin, l'aveu cynique de l'injustice délibérément commise, tel qu'il fut fait à la tribune cîu Reichstag, par le chancelier de Bethmann-Holhveg, le 4 août 1914. Et ,1e drame commence. Les affreuses blessures produites par des balles cx£an-sivesx les villes dé truites, les hôpitaux bombardés, les coffres-forts éventrés. les listes de civils massacrés, et parmi eux des vieillards, des femmes et des enfants—à Dinant par exemple 26 \ieillards, 76 femmes, 37 jeunes garçons et petits enfants—tes massacreurs en posture triomphante sur le théâtre dfe leurs exploits, des fac-.sknilés de journaux allemands annonçant lia vente de "chevaux et juments, butin de guerre," la protestation du gouvernement belge a-uprès des pays neutres contre l'envoi des machines-outils de nos usines et d'une grande quantité de matières premières en Allemagne au mépris des conventions de La Haye, la page du "Moniteur belge,"où ®e trouve " l'ordre " qui impose à la population die Belgique une contribution de guerre s'élevant à 40 millions de francs à payer mensuellement pendant la d'urée d'une année, tout cela forme dans La Belgique et l'Allemagne, un ensemble saisissant dont, rien ne pourrait dépasser l'éloquence. Une autre partie de l'ouvrage est consacrée à 1' "aveu des théoriciens, des chefs et des soldats." La démonstration de M. Henri Davignon consiste en la simple reproduction de documents photographiques ou de textes dont l'authenticité ne semble pas elle-même susceptible d'être discutée. Mais l'impudence germanique ne connaît pas de bornes. Une preuve complémentaire peut n'être pas inutile. Et à ceux qui seraient tentés de douter encore de faits qui sont établis, mais dont l'horreur dépasse l'imagination, M. Henri Davignon propose la preuve résultant de théories et de propos militaires dont les atrocités commises en Belgique n'ont été qu'une application."I-es innocents doivent expier pour les coupables," porte la "Kôlnische Zei-tung" du 10 février 1915. "Pas de commisération déplacée et fausse : ayez plus de conscience allemande," proclame le général von Bissing. C'est bien cela. La lutte est entre la conscience allemande d'une part, et la justice d'autre part. Et la Belgique, comme on l'a si bien dit, fut le boulevard du Droit. Aussi M'. Davignon termine-t-il son avertissement au lecteur en ces termes : "Le cœur de l'humanité est avec la Belgique. Il n'est personne qui ne compatisse à son sort, qui ne l'admire publiquement ou en secret et qui ne s'apprête à applaudir à sa libération. "Car, grâce à Dieu, au Dieu de la Justice absolue et du Droit éternel, il y a assez d'air pur dans l'univers et d'espace immatériel pour que, par-dessus les intérêts, les appétits, les aspirations et les réactions, un peuple qui a su prouver tout ce que signifient pour lui la liberté et l'honneur, puisse vivre et prospérer. ' ' Nous nous inclinons avec respect devant la profondeur et la loyauté des convictions religieuses qui ont imposé È l'auteur de " La Belgique et l'Alle magne," cette invocation à la Divinité dans un livre de propagande nationale. N'est-ce pas cependant ce même Dieu en qui notre distingué compatriote met son espérance, que les Allemands veulent confisquer à leur profit en proclamant jusque sur leurs ceinturons, ainsi que le montre une illustratioin du livre dont je m'occupe ici, qu' " il est avec eux " ! N'est-ce pas ce même Dieu que représente sur la terre un vicaire qui refuse de se prononcer entre les bourreaux et leurs victimes? M. Gabriel Séailles, analysant un écrit récent de " l'abbé " Loisy, écrivait cette belle page ; " La foi religieuse qui est vivante en nous, qui fait à cette heure même des milliers de martyrs, c'est la foi dans la justice et dans la liberté, c'est la volonté de faire sortir la paix du droit. Nous ne nous consolons plus du mal sur la terre par la pensée qu'un certain nombre d'élus, qui auront accepté certains dogmes et accompli certains rites, jouiront de la félicité dans un monde surnaturel : " nous cessons de comprendre une religion, dont l'objet essentiel est de créer une caste de privilégiés pour l'éternité. Nous voulons que le règne de la justice arrive et que ce soit maintenant, ici-bas, dans les rapports des individus et des peuples : c'est cette loi de justice qui nous pa:*aît devoir êtrecelle du monde visible, la loi de l'humanité vivante, au lieu d'être la vague et incertaine espérance de l'humanité qui meurt." Ainsi dans notre idéal se retrouve l'idéal international et universel de l'Evangile, qu'il continue et qu'il transpose. Seulement cet idéal n'est pas réalisé dans un autre monde, qui serait notre vraie patrie ; c'est à nous qu'il appartient de le créer, au prix de bien des souffrances, par le labeur sans fin des générations humaines. M. Loisy est arrivé à ces conclusions en traversant la foi catholique dont il n'est sorti que par une longue étude des phénomènes religieux et de leur histoire. Si la religion est une croyance, à laquelle l'homme sacrifie les biens sensibles et la vie même, nous ne sommes pas sans religion. Si chacun peut choisir son rêve de l'au-delà, selon les besoins de son cœur, la religion de l'avenir, dans ce qu'elle peut avoir d'universel, n'est pas à chercher dans le passé, elle est une religion laïque, sociale, le respect de la personnalité humaine, l'amour de la patrie relié par la volonté de la justice et le culte du droit, à l'amour de l'humanité." M. Henri Davignon accordera certes à ces croyances que partagent un grand nombre de Belges, le même respect dont nous entourons les siennes. Peut-être même lui arrivera-t-il de nous les envier, car elles cadrent avec la bienveillance et l'élévation de pensée que je lui connais et, pour celles-là, l'on ne pourrait en découvrir l'expression sur les ceinturons des soldats allemands. EMILE ROYER, Député. LIEBESGABE. Ce mot ne vous dit pas grand chose i Liebesgabe, don d'amour. C'est l'offrande du Boche à sa Gretchen, puisqu'il n'y a plus de Werther, ni de Charlotte. C'est inoffensif et douçâtre ; ça sent le chromo, la sentimentalité fadasse à laquelle s'abandonnent parfois ces étranges populations teutonnes lorsqu'elles sont gorgées de bière et de charcuterie. Grâce au Bavarois Wenger, Johann, du régiment d'infanterie de la garde, "Liebesgabe" est devenu un mot tragique, évocateur, comme vous l'allez voir. Or donc, Wenger, arrivé à l'étape, posa sen sac, son fusil, son casque à pointe, son réservoir à gaz asphyxiants, son flacon dé'ther et sa baïonnette empoisonnée, tout le bel attirail enfin que les savants de la Germanie ont inventé pour ses guerriers et il se prit à rêver à sa i o me amie. Et voici, suivant le texte photographié que publie 1 "Illustration" du 26 juin, les douces pensées qui hantaient le cerveau de Wenger, Johann : "...Chère Grèto Mayer, je vou9 enverrai un petit "Liebesgabe," quand je pourrai en trouver un, pir exemple, un bracelet provenant d'un des obus qui tombent devant nous. Chère Grète Mayer, je ferai Arranger si bien ce bracelet que vous poinrez tout de suite le porter à votre bras. Vous aurez ainsi un beau souvenir d'un guerrier allemand oui depuis le commencement, à pris part à tout, et qui a tué tant de Français à coup^ de fusil et à coups de baïonnette, et qui a tué aussi tant de femmes à coups de baïonnette. Chère Grète Mayer, en cinq minutes j'ai transpercé avec ma baïonnette 7 femmes et 4 jeunes filles, au combat de Bat-owille (sans doute Badonvillers). Nou3 nous battions là de maison à maison et ces femmes ont tiré sur nous avec des revolvers; elles ont tiré égahnnnt sur le capitaine. Celui-ci m'a dit de les fusil}# toutes, .mais c'est à coups de baïonnette et non de fusil que j'ai tué cette bande de truies qui sont plus mauvaises que des hommes...." C'est toute l'âme des Boches mise à nu. Certains incorrigibles nous parlent encore de l'Allemand doux et paisible, aux vertus familiales, la tendre victoire du militarisme prussien. Ou bien, l'on s'amuse à diviser l'Empire par zones et l'on prétend que les Allemands du Sud, ou les Saxons ou les Bavarois sont d'un naturel moins féroce que leurs congénères des marches de Brandebourg ou de la Poméranie. Autant d'illusions néfastes. Oui, il se peut qu'il existe, même en Prusse, de bons époux ou pères de familles. Mais ce n'est qu'à sa famille, à sa race que l'Allemand porte des sentiments qui ressemblent à l'affection. Hors d'elle, les femmes sont des ■truies. Et en massacrant ces femmes, sans doute très âgées, et oes jeunes filles, probablement très jeunes, Wenger n'éprouva aucune émotion—son écriture, après, ne trembla point. Il fut moins sensible encore qu'un autre héros obscur de son pays, dont M. Bédier nous a conservé les lignes suivantes : "C'est de la sorte que nous avons détruit huit maisons, avec leur habitants. Dans une seule d'entre elles, furent passés à la baïonnette deux hommes avec leurs femmes et une jeune fille de dix-huit ans. La petite a failli m'attendrir, son regard était si plein d'innocence." (Les Crimes allemands, d'après des témoignages allemands, par Josepn Bédier, Professeur au Collège de France). De tels aveux doivent se graver dans nos mémoires. A mesure que le temps s'écoule le manteau noir de l'oubli rc- llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllilllllll Le beau temps attire de plus en plus la foule ver^ la campagne : les services des motor-bases ont été accélérés en conséquence. Service No. 84 Golders Green—St. Albans Service accéléré toutes les 20 minâtes. Premier départ de Golders Green 9 h. m., ensuite toutes les demi-heures jusque 1 h de relevée. Dès 1 heure, les départs ont lieu toutes les 20 minutes. 85 Putney Bridge — Kingston Market (pour Kingston Vale). Toutes les 1 '• minutes. Premier départ de Putney Bridge 7h. m. 152 Stockwell—Caterham Service accéléré toutes les 30 minutes. Premier départ de Stockwell 8.45 m. Première arrivée à Croydon (George St.) 9 25 m. 160 Stockwell — Reigate Service accéléré toutes les 30 minutes. Premier départ de Stockwell 8.30 m. Première arrivée 4 Croydon (George St ) 9.10 m. Ces services circulent tous les jours et sont accélérés les samedis après-midi et les dimanches. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Raiïway House, Broadway, Westminster, S.W. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII couvre ces horreurs. Les documentations fastidieuses, le fatras des arguties et des polémiques sur des points de détail, noient souvent les faits indiscutables. Il est bon de les signaler de temps à autre. Et que l'on vienne, après cela, nous parler de renouer des relations après la guerre. Et vous, intellectuels fameux ou neutres bénévoles qui rêvez déjà de constituer l'Internationale et la fraternité des peuples, songez à ce seul mot évocateur, ce mot d'intimité et de tendresse où l'Allemagne a mis du sang "Liebesgabe !" ' EDOUARD HUYSMANS. LETTRE DE HOLLANDE La propagande des Allemands à Bruxelles.— Le plan pangerma-niste. — Un Hollandais qui n'est pas neutre. — Digne protestation d'une dame hollandaise. Le moindre fait donne toujours lieu à la publication d'affiches ou de manifestes répandus adroitement. La légende du Lion de Waterloo et du discours de Mme Vandervelde a donné lieu à une affiche qui a été placardée partout. De même le manifeste des social-démocrates, au complet et par habiles extraits, a été reproduit en ville. Il a fait de l'impression sur beaucoup de nos amis et la réflexion de beaucoup de ceux-ci a été celle-ci : " Pourvu que nos camarades socialistes qui se trouvent en Hollande, en Angleterre, et en France, ainsi que les socialistes des pays alliés ne donnent pas dans le panneau ! " J'ai naturellement rassuré l'ami qui m'apportait ces nouvelles. Il ne fait aucun doute que la diplomatie allemande essaye de susciter dans les pays alliés un mouvement socialiste et révolutionnaire, mouvement à la faveur duquel on parviendrait à établir une paix prussienne. Certains Allemands qui se trouvent dans les sphères du "gouvernements gebied " en pays occupé, n'ont pas S6ème année. No. 169 1

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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