L'indépendance belge

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s.n. 1916, 02 Juin. L'indépendance belge. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zp3vt1hs1q/
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I TPI W7T 17 CONTINENT: 15 CENTIMES ROYAUME-UNI: ONE PENNY jBJr J9mË Êm2â& (HOLLANDE; 5 OENTS) M , , . ■ ■■ ■ " .k adillnistràïion ET REDACTION: BUREAU à paris: 1/ETKinDCIM O SI K S kl 1Q1C (x MOIS 9 SHILLINGS ) I fUDOR HOUSE. TUDOB st., LONDOX. e.C. 11, PLACE DE la bourse. VENDREDI 2 JUIN 1916. abonnements: j 6 mois! 17 shillings' r conservation par le Progrès, TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ! 230.75 En venté à Londres à 3 h. le jeudi 1 juin. 11 an. 32 shillings. j LA SITUATION. - " 1 • • * • Jeudi, midi. ■ De; combats meurtriers ont encore eu lieu sur la rive gauche de la Meuse. Depuis qu'ils tiennent Cumières, les Alle- ! mands dirigent leurs efforts principalement contre le Bois des Caurettes. Dans I ce secteur les Français ont dû évacuer une tranchée de première ligne qu© le | tir d'écrasement des batteries ennemies avait complètement détruite. Entre le Bois des Caurettes et la Meuse, les Aile-| mands réussirent également à refouler no5 Alliés jusqu'à la gare de Chattan-K court, mais à ce moment les Français, | contre-attaquant, ramenèrent les contin-I gents ennemis jusqu'aux confins sud de I Cumières. Quelques heures plus tard, les Fran-I çais attaquèrent les positions allemandes ■ sur le versant sud-ouest du Mort Homme || où ils enlevèrent un ouvrage allemand Il et firent 220 prisonniers, dont cinq I officiers, avec sept mitrailleuses. Une at-I taque-surprise effectuée sur le versant I sud-est du Mort Homme permit de faire I une vingtaine.de prisonniers. Sur l'autre rive de la Meuse, la ca-I uonnade est particulièrement- intense I entre la Meuse et le foi't de Vaux. S'il |i est vrai, comme le dit le semi-officiel II français, que les Allemands ont amené |! sur le front de Verdun des réserves ti-I rées des autres parties du front occiden-I tal, on peut en conclure que la tactique I d'épuisement poursuivie par les Alliés I porte ses fruits. Cela résulte aussi des I lettres trouvées sur les prisonniers alle- I mands. Déjà au début d'avril un officier II de réserve, écrivant' à un camarade, dit I que tous les officiers cie son régiment ont II été remplacés, que la position occupée j eur le plateau dé Vaux est simplement ''dégoûtante," et que les bataillons au I repos sont soumis à un bombardement j aussi meurtrier que ceux qui sont aux I premières lignes Des soldats écrivent que l'artillerie française est de beauooup I jupéri9ure dans ses effets à l'allemande, k que des hommes doivent tenir jusqu'à I ce qu'ils tombent d'épuisement et que, K malgré leurs misères, on les oblige encore | à chanter ! Un soldat, qui a fait la cam-I pagne de Galicie, écrit qu'en France le; I choses ne se passent pas comme en Rus-I sie, qu'il est impossible de faire tain | l'artillerie française, que tout le monde H est convaincu qu'il est impossible de I passer à Verdun, et que personne ne I eroit plus ce que racontent les journaux. On voit par là que le moral du soldat H allemand qui a passé par l'enfer de Ver-I dun est sérieusement ébranlé et certes R Ce n'est pas là un des moindres résultat1 I de la magnifique résistance de nos glo-1 lieux Alliés. Le dernier communiqué de Rome si- ■ gnale un léger recul des troupes italien-I nés sur le plateau d'Asiago. Entre la I Posina et l'Ast-ico supérieur, la lutte est I te plus vives ; les concentrations enne-I «nies dans la vallée de l'Astico conti- ■ inient et uue nouvelle offensive se des-I fine dans ce secteur. Les positions I italiennes, entre Arsiero et Asiago, sont I «soumises à un bombardement irrésisti-I ble qui a obligé nos Alliés à évacuer k Mont Priafora dont ils n'occupent plus que le versant sud. l'ennemi fait preuve également d'une grande activité dans la zone du Lac de Garde et dans la vallée de la Laga-: nna, mais toutes les attaques ennemies dans ces secteurs ont été victorieusement repoussées. On annonce du front macédonien que les irminfio i. ^ lage grec de Paroi, au nord-est du la< u Doiran. A part cela, la situation dan' - cette partie cîu théâtre des opération: - est inchangée. La canonnade sur la riv< - gauche du Vardar a diminué en inten s sité ; sur la rive droite, on signale d< r fréquentés escarmouches entre patrouil e les. Les routes allant vers Drama et Ka :s valla sont menacées par d'importants dé e tachements bulgares qui se trou.vent : proximité de Xànfchi et de Nevrokop. r L'offensive germano-bulgare a eu pou i- résultat de compromettre gravemen i, l'approvisionnement des districts di ^ Sérès et de Drama et le gouvernemen e grec a dû prendre d'urgence des mesure pour assurer le ravitaillement par me: des populations de ces districts qui, jus ■s qu'à présent, étaient en majeure partit e ravitaillées par les Français, d L'attitude du gouvernement hellèiu <i est préoisée par un télégramme d'Athè nés qui affirme que M. Skouloudis, ei t réponse à la démarche des représentant e des Alliés, a déclaré que la Grèce " impuissante à s'opposer à l'occupa ■" tion du fort de Rupel, à moins de dé e chaîner la guerre, avait décidé de si soumettre à la violation de sa neutraliti \ avec toutes les conséquences qui résulte e laient de cette situation." Quelles seront ces conséquences ? Li Grèce sera-t-elle entraînée malgré elL 0 dans cette guerre ? Les paroles pronon s cées par le général Yanakitza, invitan s ses troupes à la patience et leur disan " que ." le jour viendra où l'armée grec 1 que prouvera une fois de plus sa valeu: 'L et se couvrira de lauriers sous la direc L ticm de son roi " pourraient le îairi ® supposer. Reste à savoir de quel côté L L roi Tino espère ceuillir ces lauriers 11 La première injure bulgare (occupa ^ tion du fort de Rupel) n'ayant pa x eu d'effet sur l'épiderme hellène, les Bul ' gares auraient vraiment tort de se gêne; P avec un voisin qui tend la joue auss candidement. Aussi 11e faut-il pas s'é a tonner de voir le ministre bulgare ï ■ > Athènes, M. Passarcff, faire des repré 6 sentations au gouvernement hellèm " parce que l'armée grecque a tiré sur le; îs troupes bulgares qui occupèrent le for: 3" de Rupel." ,p Car voilà la démarche qui vient d'ê l . tre laite à Athènes et la dépêche Reutei qui nous en fait part ajoute gravemen! que M. Skouloudis a refusé de prendr< ^ en considération cette protestation ! O11 croit rêver en lisant cela. Voil; ~s donc où en est arrivée la Grèce, cett< s Grèce au passé glorieux, chantée par le. ' poètes et immortalisée par les histo-riens ! On dira d'elle comme de certain: boxeurs: elle "encaisse" admirable a ment. A ce jeu-là on gagne parfois di l'argent, mais rarement des lauriers, j- Dans l'Afrique-Orientale allemande L i- général Smuts a repris contact avec l'en 3- nemi à proximité de Mikocheni, où i is s'est retranché dans un étroit couloir en it tre les Monts Pare et la rivière Pangani i- L'avance de nos Alliés russes sur 1: e frontière turco-persane se trouve mo ts mentanément enrayée. De forts détache ments de troupes régulières turques 1- amplement pourvus d'artillerie, défen ,c dent la chaîne du Zagros qui surplomb 1- les plaines de la Mésopotamie et notant ss ment les passes qui défendent l'approch :t de Bagdad. Nos Alliés russes devron donc déloger l'ennemi de ces position e avant de pouvoir songer à menacer direc l- tement Bagdad. I uu uuui aiaucuuiuoii cjuc? i uvctuu uc JJUUVUH dL iiicilaCcl UU lestroiipes françaises ont occupé le vil- ' tement Bagdad. l'ALLEMAGNE A VOULU LA GUERR1 Les Pre u ves. LES MENTEURS AU PILORI LES MENTEl 1. Le criaie de Sarajevo et les exigence autrichiennes. I Quand on veut tuer son chien, on a !i" >1 est enragé.—Sagesse des Nations. Le crime ^ de Sarajévo, cette sangi "aire exécution d'un prince et de sa fex | au moment où ils traversaient en v( ure une cité en fête, est une monstru JlulIe vo'x s'éleva pour la défendr tacun agréa, au contraire, qu'el ppe ait réparation et qu'un châtime: m p aire devait atteindre les coup "«». tous les coupables. i'npSefVait ^ fait*' U"e juSti • t établissement; d'une cour martia '-ireonne ej, uue instruction judiciai Danrr'^i^ a Sarajévo. Aussitôt se r e" "^^riche de vagues accus Iuccii t'°.utle une nation voisine. Puis c «étions se précisèrent. On prétends que le crime avait été prémédité en bie; que, sans l'aide de fonctionnai: serbes, sa perpétration eût été impos \l blej qu'il répondait, au surj^lus, aux s« timents d'inimitié soigneusement ent i tenus contre l'Autriche-Hongrie par c t organisations politiques serbes. Parmi ; populations de la monarchie dualiste, 1 | affirmations 11e tardèrent pas à soule\ un profond ressentiment qui trouva ai sitôt un écho empressé en Allemagne. G Dans le monde entier, d'ailleurs, iî £ avait unanimité pour reconnaître que ces accusations se trouvaient confirmé la Serbie, tout auréolé encore de la glo: e de ses armes, s'était mise dans un tri; cas. e Et, anxieusement, l'on attendait e lumière que semblait devoir apport l'œuvre de la justice La preuve, incombe à l'accusation. s Maxime juridique. t Dès la première heure, le gouveri ment serbe avait, à la tribune de la Skoupchtina, marqué sou horreur des assassins. U s'était, de plus, déclaré prêt - à ouvrir une enquête sur son territoire 3 si la complicité de sujets serbes était éta-3 blie par l'instruction judiciaire ouverte i à Sarajévo. (Voir la lettre du Prince ■ Régent de Serbie à l'Empereur de Rus- * sie. Livre Russe, No 6.) A bon droit, il escomptait, de la part * du gouvernement autrichien, la commu- - nication des preuves que ce dernier avait, 1 disait-on, recueillies. Ces preuves étaient de première nécessité pour servir de base r à l'enquête à ouvrir en Serbie. '■ Or, tandis qu'elles ne venaient tou-e jours pas et que le gouvernement autri-^ chien prenait des atitudes impénétrables, 3 la presse austro-hongroise, soutenue par r le chœur des journaux allemands, accen- - tuait chaque jour la grêle des récrimina-8 tions amères et des accusations dirigées contre la Serbie. & Le ton de cette campagne devenait tel- - lement menaçant qu'une certaine irri-1 tation 11e tarda pas à se manifester par-s mi les journaux russes. La question slave ; intervenait clans ces débats et l'on sait - combien s'enveniment.facilement les po- - lémiques auxquelles sont mêlées des que-.-3 tions de race et de nationalité. C'était 3 au point que M. Sazouoff, ministre des - affaires étrangères de Russie, crut devoir en référer d'une façon tout à fait 1 amicale au chargé d'affaires austre-hon-e grois à Pétrograd, le comte Czernim. - (Livre français, No 10.) t Cette intervention eut pour effet une t accalmie momentanée. Bientôt, la tempête reprit Et plus L" graves et plus violentes se faisaient, dans les journaux autrichiens, les accusations 3 contre la Serbie, dénoncée au monde eu-5 tiér oomme une nation qui n'hésite pas * à faire du régicide un moyen de politique nationale—plus profond et plus im- b pénétrable chaque jour se faisait le- mystère qui entourait les preuves que l'on 1 prétendait en la possession du gouverne- - ment austro-hongrois . ' Mauvaise foi. 6 On doit toujours agir de bonne foi. même vis-à-vis d'un adversaire. —Maxime 0 de moraje. e Combien il eût été simple—:et naturel —dans ces conjonctures, de la p>art des ^ autorités autrichiennes, de s'abouclici avec les autorités serbes et de leur dire • "Voici ce que nous avons découvert, fi ' y a des coupables chez vous. Nous vous ' les dénonçons. Voici les preuves ou les in-e dices relevés contre eux. Nous attendons de vous-que vous fassiez votre devoir. La Serbie qui, spontanément, s'était déclarée prête à le remplir complètement. ' se trouvait ain^i mise en demeure de 1 s'exécuter sous peine d'encourir la réprobation du monde entier. Jusqu'à preuve du contraire, on était tenu de croire à s la sincérité de sa promesse. Mais non. l'administration austro-hongroise so refuse à suivre les voies normale.-. hUt ■■'<■ èomniunique ■rien à l'administration s/.i br (t s'indigne néanmoins de lui voil e adopter une polit ique d'expectative ! r L'administration serbe 11e pouvait pourtant pas agir autrement. Pour ouvrir en Serbie une enquêta au sujet du u crime de Sarajévo, il lui fallait des élé-a ments autres que les accusations des journaux autrichiens, et ces éléments, oll3 ne ^ pouvait les posséder que si l'administration austro-hongroise consentait à les lui ■ soumettre. Or, celle-ci s'en abstient. Et, tandis qu'elle agit ainsi, la presse austro-hongroise, appuyée par la presse s allemande qui, par ordre, lui fait chorus, s dénonce avec violence l'hypocrisie du s gouvernement serbe qui ,après avoir pro- - mis de châtier les coupables, n'ouvre s même pas contre eux la moindre instruc- - tion judiciaire... N'estimez-vous pas qu'on doit tou- - jours être de bonne foi—même vis-à-vis ti de la Serbie ? K. LA VIE DE PARIS. Paris, 26 mai. Comité secret, séances privées de Commissions, tout cela se résume dans un désir de renverser le cabinet et de procéder à certains changements dans le haut commandement. Peut-être sera-ce une af faire conclue au moment où ces feuillet? vous arriveront à Londres. A quoi bon épiloguer sur cette grave décision en partie double? C'est un fait qui se produit où chacun a ses responsabilités et où les torts 11e sont pas tous du même côté. Les députés qui se montrent favorables à ces graves mesures ne manquent pas de donner des raisons qui, toutes, ne sont pas mauvaises si elles 11e sont pas sans réplique. Quand le moment sera venu où nous pourrons parler à l'aise, nous ventilerons les arguments qui ont milité pour et contre la crise qui se développe au su de tout le monde dpuis plus d'un mois. Une explication grande et- loyale aurait pu dissiper bien des malentendus, mais M. Briand, qui est un esprit avisé, s'est entêté, je 11e sais pourquoi, à se fier à une censure maladroite qui l'a desservi. C'est à elle, en grande partie, qu'est dû ce qui arrive. Si on avait pu s'expliquer avec sincérité et indépendance, bien des conjurations de couloirs auraient été déjouées rien qu'en montrant le danger. On a préféré le silence et vous voyez les résultats. Vous le voyez ou vous le verrez un de ces jours, car les grands éclatements 11e manquent pas d'arriver —si ce n'est fait à l'heure actuelle. Je vous le disais il y a quelques temps, avec un parlement qui veut tout conduire, il est indispensable d'avoir une presse qui puisse discuter, sinon, faute d'une soupape, la vapeur qui s'accumule fera tout éclater. Comment- des hommes d'une haute intelligence ne l'ont-ils pas compris? Enfin, comme ni vous ni moi n'y pou vons rien, attendons les événements et soyons persuadés que tout ce qu'on veut faire et défaire est dans l'intérêt du pays. Tout est là. La France tout entière ne demande « ♦ ■ pas autre chose et est fermement décidé m- à l'obtenir avec n'importe qui et par tou (é- les moyens. zé- ■ C'est le vœu de tous les patriotes au ,ut époques les plus critiques où nous nou îf- .sommes trouvés, c'est le conseil qui . 3ts toujours été donné par tous les Français on même quand ils étaient dans des situa ir- tions les plus difficiles. lit Quoiqu'il arrive il y a toujours 1 les France. jes Cela personne ne l'oublie ni à droite 11 3es à gauche. >11- C'est ce que proclamait le duc d'An >as maie quand il présidait le conseil de guet 'li- re de Versailles où comparaissait Ba où zaine, qui, pour expliquer le délabremen ti- moral dans lequel il s'était trouvé, d-i ur sait: "L'Empereur était prisonniei su l'Impératrice en fuite, le gouvernemen 3. aux mains de personnalités sans mandat tu- il n'y avait plus rien." -is, —11 v avait la France, Monsieur 1 sé, Maréchal. ier Mot supfrbe qui mérite d'être retent er- 11 rappelle cet autre de Louis-Philipp est au lendemain de son arrivée en Angle ili- terre. Je le trouve dans une lettre inédit en que m'écrivait il y a quelques années 1 :nt général Estancelin. le M. Estancelin accompagna la comtess ius de Paris et, avant de quitter Londres ou alla présenter ses devoirs au souverai les déchu à Claremont. )as "Voici, m'écrivait le général Estancf îc- lin, quelles furent les dernières parole les du roi comme je lui demandais ce qu': iut fallait rapporter à ses amis demeurés e àir France : m, "Dites-leur de servir fidèlement leu îc- pays." Ces simples mots de la part d'un hoir me qui avait de graves torts sont en son me un mot d'ordre pour ses amis comni m- pour ses adversaires. Aussi, nous pouvons le répéter, qin '"k qu'il advienne : "Servir fidèlement son pays!" Aujourd'hui plus que jamais, ide JEAN-BERNARD. -t i s 4 r/s  • 1 il a s 1 -&Q Se ci £ I I e I "I =t * 9 3 Is ;I 1 . 1 H O in v » >s I i •- S y U s 3 I £ «s! S x S rA " S S HwP li I 13 I 8 H < ZQO i S I I W ^ 3 O H 3 8 I LS g ^ 2 - z U w 1 W S »! 5 Ou, ~.sl I ig| j-dë "A I J ! g " O'S jï ■«!e »i ^0 à I H Z* C ~ u 2 g 1 ^ 5 1 i s i Shré < R"w 11 ■ I S S H II r I PRISONNIERS BELGES I' INTERNÉSen SUISSE. Les premiers prisonniers belges viennent d'arriver en Suisse, neuf convois lamentables qui ont traversé le pays confondu avec les prisonniers français et ont trouvé leurs stations sur les bords du lac Léman. L'initiative des Belges en Suisse, aidée de l'initiative privée des Suisses, s'est mise immédiatement à l'œuvre pour entourer nos compatriotes d'un peu de confort matériel et surtout de réconfort moral. Ils sont de trois catégories: sol-ctats blessés et faits prisonniers par les ' Allemands; soldate réformés à qui voa |7ème année. No. 129

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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