L'indépendance belge

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s.n. 1914, 04 Mai. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn60325/
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IlO Centimes® EN BELGIQUE ST A PARIS € 85" ANNÉE Lundi 4 mai 1914 ADMINISTRATION; ET RÉDACTION 1 y., rue des Sables» Bruxelles BUREAUX PARISIENS . 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE- Un w 20 lt. 6mois. lOIr. 3mois. 5(r. ÎUUKBOORSMJ " 28 fr » 5 fr. » Sir. ETRANGER » 40 fr, » 22 It. » Bfc ÉDITION HEBDOMADAIRE Intemationiif st d'0utr>-men 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un ao SX franc» Six. mois 125 franc» L'INDÉPENDANCE X° 194 Lundi 4 mai 1914 Les annonces sont reçues; A BRUXELLES : aux bureaux du jou' oal» A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM, John-F, Jones <& G®s n- ^ Snow Bill. E, C.; à l'Agence Bavas, n° 113^ Cheapsiae E. CL; ei chez Neyroud & Fils, LUL ïi0814-18, Queen Victoria Street, et T„ B. Broxmeu Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. jk AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, g, A ROTTERDAM même firme, Wynhaven. 113, •JflJ ALLEMAGNE, EN AUT1UCHE-BQNGRIE et ÉÈ SUISSE, aux Agences de la Maicon Rudolf M 035^ fi ITALIE : chez MM, ïïaasenstein & Vogler, à Mi la» Turin et Rome. 44ÈÏEW-YÛRK. : Ï.B, Browne, Ltd, i, East42nd Strctii* SEOIS ÉDITIONS EAR JOUR. — SIX PAGES BELGE tGSSmYAXlQ& PAS LE PEOGEÊ3 Édition clu matin JLujourd'hui HELLÈNES ET TURCS, par- Roland De Marès. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. -A Mexico. — Huerta démissionnerait. — Une 'ausse alerte à Ja Yera-Cruz. — La situation à Tampico — La médiation. — L'impression à .New-York. Aux Etats-Unis. — Les trouilles grévistes dans le .Colorado. — Nombreuses, victimes. — A feu et à sang. — L'attitude du gouvernement fédéral. £11 Russie. — Dissolution démentie. — — .Conseillers , municipaux condamnés. Lattre de Suisse. Notes du Jour par J.-B, En France. — L'affaire CaiJiaux-CaJmet.te. En Belgique. — Qu'on s'explique. Chronique mondaine. L'occupation de Vera-Cruz et la marche sur il.exico en 1862. Comment ce tient un consistoire. Les Lettres et les Arts. Lei théâtres étrangers. Vient de paraîue. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses da nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles (fi>™ page). Les dépêclms suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 3 mai Hellènes et Turcs Une fois de plus l'attention du monde civilisé, se reporte sur la lutte, qui se poursuit depuis des siècles entre Hellè-ïtes et Turcs dans l'Orient européen et qui ne finira que lorsque loyalement on aura fait la part de chaque élément dans ces régions dont l'histoire est la pius tragique que connaisse l'humanité Quand on vit, il y a deux ans, les peuples balkaniques dressés dans un prodigieux effort- contre l'oppression ottomane, on put croire que c'était la lin et que ces petites nations des Balkans allaient assurer leur développement normal par leurs propres moyens, puisque la protection de l'Europe dirigeante était impuissante à les sauver des pires catastrophes, mais à l'heure la plus tique,, quand les Turcs étaient ïej> s au delà des lignes de Tchataldja et quand Constantinople même était menacée, on vit les grandes puissances, protectrices naturelles des peuples chrétiens, multiplier les intrigues et les pressions diplomatiques pour enlever aux peuples balkaniques les fruits de leurs légitimes victoires. L'idée p éva-lut dans les chancelleries qu'il fallait faire la part du feu, tout en main'enant la puissance ottomane en Europ qu'il fallait laisser aux Turcs nôn seulement Constantinople, mais encore une base suffisamment large en Thrace pour que la Turquie pût subsister bonime puissance européenne et affirmer au besoin son influence dans l'orientation des groupements politiques du v^-iwc monde. C'est ainsi que non seui'if.ent. les puissances brisèrent l'élan des armées balkaniques çn marche sur Constantinople, mais qu'on les vit encore permettre à la Turquie de violer,, quelques semaines après qu'il avait été conclu, , le traité de Londres établi à leur initiative et de réoccuper la Thrace et Ai. îrinople que la Porte avait îormelleme it cédés à la Bulgarie. Ce qui s'est passé depuis lors a confirmé absolument l'action des puissances tendante à la seule suvegar-de d'intérêts égoïstes et le proi.. ème de l'Orient européen qui eut pu recevoir la iolutibn logique et définitive espérée depuis trois quarts de siècle reste posé avec tous les éléments de troubie.e.t de dissolution qu'il comporta dès le début. Le vieil espoir, tant de fois.dé^u de la régénération de la Turquie par1 .s propres moyens sert à couvrir, tout cela d'r 3 apparence de justification alors qu'en réalité les puissances n'ont ;amais voulu la régénération et le relé :ment de la puissance ottomane, puisque seule la faiblesse de cette dernière peyt leur permettre de réaliser leurs ambitions évidentes et leurs convoitises iravoua bles dans le proche Orient. Le m 'intWi factice de la domination turque -n Eu rope permet aux puissances dirigeantes d'empêcher les petites nations chrétien nés de réaliser dans sa totalité 4.a formule « Les Balkans aux peuples balka niques » et d'attendre des occasions plus favorables de s'enrichir des dér ailles turques. .. . Aussi ne peut-on etre surpris cl'.'-voir renaître quelques mois à peine api :• le rétablissement de la paix toutes le polémiques, qui aboutirent, il y a deu:; ans, h la grande guerre contre la. Tu ri -:e. Le règlement de la situation no vt *e n'étant nullement une conclusion û-ciue des efforts militaires accomplir, est dans la nature des choses que ,;es peuples qui furent aux prises gant ni &u cœur et dans l'esp/it- les haines et ;,es rancunes qui les poussèrent à la guerre contre l'oppresseur. Comme les causes, profondes subsistent* les- crises se développant d'étape en étape jusqu'aux pires catastrophes doivent forcément se répéter. Du moins pouvait-on espérer que la perte de la Macédoine dans les circonstances que l'on sait, comporterait pour les Turcs un fécond enseignement, et qu'ils renonceraient aux brutales méthodes d'oppression et de persécution des populations non-musulmanes qui ont déterminé en lait la chute si profonde de -la puissance ottomane. Tout au contraire, il semble què les désastres subis hier aient, exaspéré en eux la haine des chrétiens; qu'ils considèrent que la seule politique qui s'impose maintenant à eux est celle du: « turquisme » le plus étroit. Ils rêvent, dirait-on, de chasser de ce qui subsiste de leur empire en Europe tout ce qui n'est pas turc et de se débarrasser par la force de ces nationalités qui revendiquent des droits historiques, qui s'affirment malgré toutes les répressions par des aspirations qui ne peuvent'se concilier avec le fanatisme musulman. C'est aux Grecs d'abord que s'en prennent les Turcs; aux Urecs qui sont encore. plusieurs centaines- cie mille en Thrace .et à Constantinople, qui constituent dans l'ensemble ues populations les éléments les plus laborieux, les plus riches et les plus cultivés, donc les plus redoutables pour l'autorité turque. La persécution des Grecs en Thrace turque est telle qu'elle devrait provoquer l'indignation de tout le monde civilisé, lléias ! depuis des années et'des années on a entendu le récit de tanj, de persécu-que l'opinion publique en 'éprouve une lions, de tant, de massacres en Turquie sorte de-lassitude. La pitié est impuissante en présence de tels, spectacles. 11 faudrait la volonté d'agir, et l'on sait cle reste que les grandes puissances, qui, seules, pourraient agir, se contenteront «d'amicales représentations» dont les Turcs, depuis longtemps, ne prennent plus aucun souci. 11 n'en est pas moins vrai que du 18 au 27 avril 24,000 Hellènes de Macédoine sont arrivés à Salo-nique, l'uya-nt devant les' Turcs; seize villages grecs de Thrace ont perdu la totalité de leur population; des milliers et des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants sont-arrachés de" leurs mains et-embarqués de force; des Turcs venant des provinces macédoniennes annexées à la Grèce et à la Bulgarie arrivent dans les villages grecs et, protégés-par tes autorités'turques, obligent les Grecs à leur abandonner leurs demeures et leurs tiètrës;' dans deux villages grecs du district de Kirk-Rilissé, le mutessarif lui-même a ordonné l'arrestation en masse de la population amenée sous escorte à Rodosto pour y être embarquée; à Chun-Koepru, Malgrura, Kastani et Chariou-polis, des Hellènes ont été massacrés; dans la région de Lule-Burgas, c'est le régime de la terreur; une. dépêche de Rodosto signalait il y a trois jours que les habitants grecs de Seiitzia, qui s'étaient réfugiés à Couinbaga, ont été embarqués de force par les gendarmes à destination de Salonique; que le 21 avril des bandes turques ont envahi le village de Strantza, dont les habitants ont été transportés sur des chariots réquisitionnés par les autorités ottomanes, et, en cours de route, ces malheureux furent- dépouillés de ce qu'ils avaient pCi emporter, des femmes et des jeunes filles furent, violées; trois d'entre elles furent égorgées... Voilà ce qui se passe dans la Thrace réoccupee par les Turcs avec l'approbation des puissances; voilà ce qui se passe une année à peine après la « guerre libératrice «dans ces régions que féconda tant de sang généreux. Le gouvernement de Constantinople a fini par s,'émouvoir, et Talaat bev, ministre de l'intérieur, a été conférer avec le vali d'Andrinople pour prendre des mesures capables d'arrêter ce qu'on appelle si étrangement le « mouvement d'émigration » de la population grecque. On a inême publié une note officieuse disant qu'il résultait, d'une enquête officielle que ce sont des Grecs qui invitent les Grecs de Thrace à abandonner leurs villages; que ceux-ci s'en vont dans l'espoir de s'enrichir rapidement en allant occuper dans les provinces annexées à la Grèce les terres abandonnées ,par les Turcs; que d'autres fuient par crainte d'être traduits devant la justice turque pour les vexations infligées aux musulmans lors de l'occupation bulgare. Cela n'explique pas les actes de violence dont les Hellènes sont victimes, ni les embarquements de force. Ce qui est certain, c'est que des dizaines de mille Hellènes 'venant cle Thrace sont réfugiés sur territoire grec et se trouvent dans un absolu dénuement. S! même l'on veut faire abstraction de toute sentimentalité et- de toute considération humanitaire, il faut reconnaître que la plus élémentaire prudence politique commande aux dirigeants turcs de mettre un terme à cet état de choses et de réagii énergiquement contre tout mouver ent populaire hostile aux Grecs. Ceux-ci, nous l'avons dit, constituent !<:s éléments les plus laborieux et les plus cultivés; il y a donc un intérêt majeur à obtenir leur loyale collaboration pour le relèvement moral et matériel de la Turquie. D'autre part — et c!est là l'argument le plus impressionnant dans les circonstances actuelles — la Grèce ne peut rester indifférente aux souffrances des Hellènes qui résident en territoire ottoman. C'est l'esprit de, race qui a.déterminé"l'irrésistible courant d'opinion en faveur de la dernière guerre c'est le souci de la sauvegarde des inté rêts supérieurs de l'Hellénisme qui a jeté le peuple grec dans la tragique aventure et qui lui a assuré la victoire. Si désireux que puisse, être le gouvernement cl'Athènès de maintenir la puix avec la Turquie et de concentrer ses efforts sur le développement intérieur de la patrie, heureusement élargie, il est évident qu'il doit tenir compte des manifestations de l'opinion et qu'il doit, agir dans le sens des aspirations populaires. On n'ignore pas qu'il existé à Athènes certains éléments politiques qui estiment que M. Yenizelos fait preuve de trop de prudence, de trop d'esprit de conciliation. Ne comprend-on pas que, par la persécution des Hellènes deThjra-' ce, on rend son action plus difficile et plus délicate encore qu'elle ne l'est par elle-même et qu'on crée en fait une atmosphère politique essentiellement favorable à toutes les complications ? On peut se demander, en vérité, si ce n'est, pas là .le but de la Turquie et si elle ne veut pas acculer la Grèce à uné nouvelle guerre. Il reste d'importantes questions à régler entre Athènes et Constantinople et. celle qui se rapporte aux îles de la mer Egée est certainement parmi les' plus graves. La Turquie s'ést engagée envers certaines puissances à ne pas déclarer là guerre à la Grèce au sujet des îles. C'est à cette condition qu'elle a trouvé une large aide financière en Europe; mais on sait de reste que cet engagement ne répond pas aux sentiments intimes des Jeunes-Turcs, qui ne veulent se résigner, à la perte de- -Cliio et Mytilène. D'autre part, le dread-nought. brésilien acheté en Angleterre doit, assurer aux .Turcs, la supériorité navale dans "la nier Egée à la fin.de cette année. On peut donc supposer que certains. éléments ottomans poursuivent l'idée d'exaspérer l'opinion grecque et' de mettre ie gouvernement d'Athèhes dans l'obligation morale de provoquer une rupture. La situation dë fait est d'autant. plus dangereuse, à ce point de vue, que si l'idée se fixe nettement chez .les. Grecs qu'une nouvelle guerre est inévitable avec la Turquie, ils pourraient être amenés à considérer que le salut n'est, possible pour eux que s'ils profitent de leur supériorité navale actuelle pour porter aux Turcs le coup décisif. .Le danger, on le voit; est beaucoup plus grand qu'on n'affecte de le croire' clans certains milieux, et-l'opposition entre Hellènes ét. Turcs peut prendre dans un avenir très prochain un tragique 'développement.ROLAND DE MARÈS. Le Mexique et les Etats-Unis A MEXICO Démission possible de Huerta Washington, samedi, 2 ma:. Une dépêche cle Mexico dit que la situation s'aggrave. On croit dans les milieux bien informés que la démission du président Huerta est imminente. On oraint dans, certains milieux que le départ de M. Rojas, le ministre des alla ires étrangères du général Huer la, ne. soit dû à ce que M. Rojas était partisan de la médiation. (a) A LA VERA-CRUZ La Vera-Cruz, samedi-, 2 mai. Un ' parti considérable de Mexicains a attaqué les Américains à 11 heures diu matin aux réservoirs, situés à 9 milles de la ville. Des renforts ont été envoyés. Cette attaque constituerait une rupture, de l'armistice, si elle était le fait de soldats, mais il est possible qu'il s'agisse de zapatistes. * * * ' Ge que l'on croyait être une attaque des installations d'adduction des eaux se' réduit en réalité à un échange de quelques coups de feu éparpillés. Les Américains n'ont subi aucune perte et les reports .sont rentrés à la Vera-Cmz; (a) New-York, dimanche, 3 mai. Les correspondants de la « Tribune » et du « Sun » à Washington . déclarent que les autorités n'attachent pas une, trop grande importance à l'incident de la Vera-Gru*. . • (c) A TAMPICO Washington; dimanche, -3 m'ai. Le président Huerta1 ét;. le-'général- Car-ranzà ont don né l'as surance que les • puit s de pétrole de Tampico -seront protèges contre toiift incident. ■ (c) LA MÉDIATION Washington, samedi, 2 maâ. Les représentants de l'Argentine,- du Brésil et du Chili ont demandé au gouvernement dés' Etatè-Unis de nommer un rapré-sehtant pour conférer .avec les représentants des Républiquès médiatrices au sujet du Mexique. Pareille demande-va être éga-liëmethit adressée aux généraux Carranza et Huerta. (à) La situation jugée à New-York New-York, samedi,, 2 mai. Dans les milieux bien informés on paraîtrait très indécis dans l'ignorance où l'on est de la tournure que prendra la situation au Mexique. Encore que le bruit de la démission du général Hu-erta paraisse prémature, la politique d'expectative vigilante de la Maison Blanche semble se préciser. Certains assurent qu'on attend à Washington un prétexte pour justifier une marche .sur Mexico lorsque le corps de débarqu e nient, commandé par le général Funs.ton, aura achevé sa concentration, car, disent ces mêmes gensoruies, MM. .Wilson. et 13ryan n'auront de cesse que lorsqu'ils auront éliminé le général Huerta. On peut affirmer que i'uiî au moins des médiateurs est extrêmement hostile au général Huerta. Les Ktatis-Uriiss verraient actuellement dans le -générai Carr an z a un président possible de • la République, mexicaine. Parmi les envoyés des parties en présence à la conférence mêtftatiri'ce on cite M. Henri White pour lés Etats-Uniis et, pour le Mexique, M. Deiabarrà, ancien sénateur et ancien ambassadeur à Paris. (a) Nouvelles cie l'Étranger ALBANIE Meeting interdit Burazzo, dimanche, 3 mai. Le meeting de protestation contre les excès commis par ies bandes en Epire, meeting qui avait été annoncé pour aujourd'hui, a été interdit par le gouvernement. ALLEMAGNE — La « Gaz-ét/te de l'Allemagne du -Nord » éeii-t dans sa Revue de la semaine au sujet de l'exposé du- comte Berchtold ; k Le ton généralement paisible d-e . l'exposé du com-te Beirciitpid répond aux vues représentées égolentent dans d'autres capitales par. les chefs des. affaires poli-tiques. Mais eeia ne dispe-nsç aucun Etat d'une attention vigilante et d'une constante énergie dans-la représentation- ;Ses propres intérêts. C'est ce q:U:e le comte BejvÀtold a expressément exprimé à ,1a fin, de son exposé. « (a) — Les négociations en vue d'un accoiù ..avec las lignes. canadiennes sont pour le moment interrompues. Les négociateurs se sont séparés -jusqu'au 5 août à Londres. Par contrç, Içs lignes continentales et anglaises se sont inises d'accord pour élever le prix de passage en entrepont à 130 mari; pour les' vapeurs rapides et à U0 mark pour les autres. (a) ANGLETERRE LA QUESTION DE L'ULSTER Un discours de M. Baliour •; Londres, samedi, 2 mai. M.. Balfoiiir, dans. un. discours qu'il a fait aujourd'hui à Coventry, a dit qu'il était enfin heureux de .voir que quelques-uns des .nembres gouvernement reconnais saieri't roaiht.çhanf qu'une séparation complète.de ruister du reste de l'Irlande était la seule solution du confiit acttiel. Même' l'annulation à l'aide de nouvelles élections des voè'ux exprimés autrefois par 'le pays contre -le- « home -rule »- ne pourrait être considérée comme un facteur pacifique pour le règlement final du problème parce que l'opposition irréductible de la part de l'Ulister rendrait ce projet impraticable, (a) Mort du duc d'Argyll Londres, samedi, 2 mai. On annonce la mort du duc d'Argyll. (a) AUTRiCHE-HONGRîE La santé de l'Empereur Vienne, samedi1, 2. mai. Voici le bulletin de santé de l'Empereur : k Aucune modification ne s'est produite depuis hier dans les manifestations catar-rhales.En raison du mauvais temps, le souverain n'est pas >.llé aujourd'hui dans la petite galerie. » Vienne, dimanche, 3 mai. On annonce que l'Empereur a passé une nuit meil'leiure que la précédente. L'état général est- très satisfaisant. (c) ETATS-UNIS Le mouvement gréviste dans le Colorado Le ministre de ia guerre a lancé une proclamation ordonnant aux ouvriers non syndiqués, aux grévistes ainsi qu'aux gardiens des mines de mettre bas les armes. La présence des troupes fédérales dans certaines régions n'a fait qu'aggraver les troubles. - Les magasins de Walsemburg ont été pillés; Les victimes Washington, samedi, 2 mai. Le gouvernement fédéral a très peu fie nouvelles sur la grève au Colorado. Il s'est borné à envoyer, sur la demande du gouvernement du Colorado, des troupes fédérâtes et deux fonctionnaires comme intermédiaires amicaux • entre les ouvriers eX l'entreprise, minière. Le gouvernement te" Washington, ignore le .nombre et la nationalité des morts et. des blessés. Il y a outre des Américains, des Autrichiens et des.Grecs. Les victimes italiennes sont au nombre de huit, dont deux hommes, une femme et cinq enfants Le chargé d'affaires de Grèce a adressé une protestation au département d'Etat. Trinidad (Colorado), samedi,. 2 mai. Par suite du refus des compagnies minières-de reconnaître l'union des «Miners workers of Amerika» et en raison de l'é-loignement. des.troupes-fédérales de la zone de la grève,, de graves désordres ont eu lieu sur divers points. Les plus graves se sont produits à Lud-now, où les troupes et les gardes miniers ont attaqué, le 20: avril, un campement de • familles grévistes. Le campemei^t fut incendié. Il était habité par un millier de personnes, dont environ 200 Italiens. Les autres étaient des Américains, des Grecs, des slaves bulgares et monténégrins. Le total des victimes a été de vingt-trois. A la suite de cet.e attaque, 3,000 grévistes environ ont, attaqué de leur côté plusieurs l'ampements miniers c'. les ont incendiés. Les dommages ont été importants. On n eu a regretter de nouvelles victimes par mi ^eStJueUss il n'y a pas d'Italiens. La panique est grande. (-a) PORTUGAL Troubles au Congo portugais Lisbonne, samedi, 2 mal. L'augnfetation des impôts a occasionné des tiou$&3 dans le Congo portugais. Les rebelles ofit été poursuivis par les trompes. La région est en voie d-e. pacification, (a; RUSSIE Dissolution démentie Uiie note officielle dément à son tour le bruit répandu dians la presse d'après lequel le conseil ' des ministres aurait discuté la question de la dissolution de la Douma à propos de l'affaire du député Tscheidse. Il n'a nullement été question de la dissolution au conseil' des ministres. (a) Essai de mobilisation Saint-Pétersbourg, dimanche, 3 mal Un ukase du Tsar vient d'être publié ordonnant un essai ' de mobilisation dana deux circonscriptions du gouvernement dTékaterinos'law et ia convocation des réservistes dans deux autres circonscriptions de ce gouvernement. (c) Condamnation de conseillers municipaux Saint-Pétensbourg, ■ samedi, 2 mai. La Cour d'assises pour infraction à la loi sur l'égalité de traitement ' des Russes en Finlande a condamné les membres du conseil municipal de Wyborg, Ronimus, Zimmermaim, YLronenen, Hodchelin, le maire de Tawastehus Heniiohsen et le çonseiMer Palmio Komieljai de Tawastehus,. chacun à huit mois de prison et à la déchéance de toute fonction publique pour une durée de dix années. (a) — L'adjoint au ministre des affaires étrangères a fait connaître à la commission du budget de ,1a Douma que l'Empereur a autorisé le ministre des affaires étrangères à faire une .déclaration sur la politique de là Russie pendant la discussion du budget du ministère. (a) SAÎNT-DOMSNGUE Le combat de Puerto-Plata Washington, samedi, 2 mai. Une dépêche de Saint-Domingue annonce que le. combat .de. Puerto-Plata continue. Des deux côtés'on, se sert du canon. On assure que vingt-cinq insurgés ont été tués. ' ' fr) TURQUIE On dément •'Coiistantinopl'e, dimanche, 3 mai.. On déclare sans fondement la nouvelle du départ du générai Liman de Sanders. Selon les journaux, le général est parti pour Sm y nie où il doit inspecter les troupes de la garnison.' (c) Les constructions navales Constantinople, samedi, 2 mai. Le ministre des finances déclare que le comité de ,1a flotte ottomane a pris l'engagement • envers ' les constructeurs anglais de faire face aux dépenses du nouveau dreadnought « Fatv Moham d le Conquérant » ' par des souscriptions volontaires, sous la garantie du gouvernement ottoman.Le ministre ajoute que sur sa proposition le conseil des ministres a accepté qu'aucune nouvelle commande navale ne puisse être faite à l'avenir si elle n'est pas accompagnée de preuves que l'on disposera des ■ ressources extraordinaires couvrant les dépenses en dehors des emprunts consentis par' la France. (a) — Le conseil dynastique, oomposé du grand-vizir, du Cheikh ul Islam et des ministres de la guerre et. de la justice, a décidé d'envoyer, sauf le fils du Sultan, qui est dé-jà officier dans l'armée turque, dans des régiments allemands et des écoles militaires les princes de la Couronne qui seraient dé- ' sireux de se destiner à la carrière militaire. — Les Albanais musulmans de l'Epire ont adressé à la Porte une demande pour émi-grer en masse en. Asie-Mineure. La Porte a refusé. La commission mixte pour le traité de commerce turco-bulgare s'est réunie aujourd'hui, sous, la présidence du ministre des finances. Elle a examiné le tarif bulgare. — L'infant Alphonse d'Orléans sera reçu mardi prochain en audience par le Sultan. — Le maréchal Lirnan de Sanders est parti pour Berlin en congé, dit-on. (a) Lettre de Suisse (De notre conespondant.) Suisses allemands et Suisses français. — Les pançjermanistes dans le Jura. — Projet de fusion de Genève et de ses faubourgs.GENEVE, le 21 avril. Cette question passionnante de la germanisation de la Suisse française — ici nous disons de prélérence « romande « — dont il me semble vous avoir entretenu, il y a quelque temps, semblait à peu près, tranchée. Les habitants des localités de la Scheulte et d'Elay, invi- : tés à se prononcer par un vote sur leur préférence entre , ces deux appellations ue l'orme française et celles de Schelten 1 et de Seehof, ont montré, en cette circonstance, une indifférence compréhen- ; sible de la part de populations bilingues, 1 • dont, entre deux le cœur balance. Et. puis 1 étant donné,. comme presque toujours, i que plus sceptique le Français s'abste- ! nait, tandis que l'Allemand plus actif < agissa"., la forme germanique à prévalu. Officiellement ces deux localités i s'appelleront donc désormais Schelten : et Seehoî, • Mais ce petit conflit était tout juste apaisé que d'autres inquiétudes surgirent, et, toujours dans le même Jura bernois, cette partie occidentale du canton de Berne, qui confine à la Franche-Comté. Voici que, tout à coup, l'on apprit que l'école allemande de la Chaux-d'Abel avait reçu de l'Association pan-germaniste de Crel'eld (Allemagne) une subvention dont on ne précise pas l'iin» portance. Constituée d'un certain nombre de fermes montagnardes dispersées sur les territoires des trois communes de Bois, cle la Perrière et de Souvilier, cette localité de la Chaux-d'Abel ressortit simultanément à chacune d'elles. Or,, douloureusement, impressionnés au bruit de cette intervention étrangère,, les habitants de Souvilier se sont aussitôt réunis en assemblée communale et ont pris la décision de diminuer pouu cette année et de supprimer totalement pour l'an prochain leur part contributive à l'entretien c!e l'école allemande de la Chaux-d'Abel. On comprend qu'une résolution de ce caractère devait avoir pour premier effet d'appeler l'attention du gouvernement bernois. Celui-ci, bien qu'en majorité" allemand, s'est empressé d'inviter les autorités scolaires communales à restituer à l'Association de Crefeld le montant de la subvention acceptée. Evidemment, l'Association allemande devait, s'ingénier à trouver à cette ingérence intempestive des motifs différents de ceux qu'y avait voulu voir l'assemblée des citoyens de Souviiier. Elle de* vait arguer en premier lieu que l'offrande avait été faite sans conditions et notamment eu égard à la position précaire du maître d'école, lequel, il faut en convenir, n'est pas ici un fonctionnaire public, mais le serviteur d'une communauté.Toutefois, bien qu'il s'agisse d'une école non officielle, établie par les fermiers anabaptistes qui sont venus s'éta-i blir dans ces hauts vallons et s'y sont disséminés conformément aux traditions particulières à cette, secte religieuse, lè procédé n'en a pas moins pa* ru inadmissible. Et. l'on a eu raison de ne pas sanctionner un tel précédent. Le gouvernement çlu canton clc Berne ne saurait être trop approuvé d'avoir incité lés communes à rejeter les présents de.-cet. Artaxerxès plutôt suspect. Et puis, pour privé que soit- l'acte, il n'est guère hoitoïable pour.nous: la,seule excuse au fait qu'il ait pu se produire serait que nul, sauf l'instituteur ou la communauté anabaptiste de la Chaux-d'Abel, n'en avait eu connaissance "de prime abord. L'incident a eu sa répercussion peu après au Grand Conseil (assemblée législative cantonale) de Berne. Interpellé par M. Chaulai, de Porrentruy, et par M. Mathey-Doret, le gouvernement du canton de Berne a répondu par l'organe de M. Sclieprer en donnant toutes sortes d'explications. Ce conseiller d'Etat a tenu à déclarer en premier lieu qUe le gouvernement prend à sa charge les responsabilités au sujet de la dénomina-t:on allemande de Schelten et de Seehof, communes allemandes depuis des siècles. La question des écoles allemandes oan.s le Jura, ajoute-t-il, est Une qaesl. on religieuse; elle ne représenta pas un conflit de langues, ces écolès ayant été créées par les anabaptistes émigrés de la partie allemande du cali-t:n.M. Scheurer, répondant à M. Ma. Use»-foret au sujet de la germanisation de 1 armée, lui donne des assurances poui l'avenir. « 11 serait déplorable, dé-ctare-t-il, qu'une guerre de langues se développât dans le Jura. La presse, et celle du Jura en particulier, doit prendre un ton plus calme dans cette question. Le canton de Berne, entre la Suisse allemande et la Suisse française, a la tâche historique • de prouver que le bilinguisme n'empêche point la collaboration féconde. » Le.gouvernement, se déclare, en conséquence, opposé à toutes les tentatives de germanisation et il ne tolérera pas ies. abus qui pourraient se produire. Le gouvernement,. conclut l'orateur, cherche le progrès sur le terrain du travail in commun. De cette question, qui me semble de sature, à. intéresser .vos lecteurs par ,cer-.aines analogies et.aussi par. certaines .lilïérences u'état d'esprit propres'aux la lions bilingues, je voudrais passer à .me autre qui ne cloit pas non plus être étrangère aux préoccupations des Bruxellois. Je veux, parler de la ville,de Ge-.îève et de,sa submersion, dans le llux le ses faubourgs. A la vérité, ce point .mport-an', les Genevois rie se sont guère .îàt-es de l'aborder de front.Toute 'proportion à.part, ia -îtuauon de.Genève; me semble, a cet égara, très analogue a ;elle de la capitale belge.. Cependant, si depuis 1818 vous êtes parvenus à niveler, l'ancienne enceinte jrbaine et à ouvrir la magnifique cein-ure de vos boulevards extérieurs, pareil événements fut chez nous beaucoup jlus tarait, car il uevait uépénuiè en grande partie des. susceptibilités de l'an-;ienne citadelle calviniste enclavée par les populations catholiques qui lui Staient politiquement.étrangères. 11 fal-ut pour abaisser l'enceinte qui étranglait cette cité encore petite le réveil les idées libérales de 1848. Le fait ne levait ainsi s'accomplir qu'en 1850. Et suis, comme l'espace laissé libre par a rupture de ce corset de fer restait inorme en regard de l'étendue de la ci-é, les constructions devaient mettre de io.rnbreuses années à les couvrir. Ce fut ;euiement dans les dernières années du riècle écoulé, quand l'ensemble de la

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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