L'indépendance belge

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s.n. 1918, 09 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hq3rv0f24j/
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69e année No 35 L' INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) A DMINISTÉATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HODSE, TUDOR ST.. E C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 at 233-75 SAMEDI 9 FEVRIER>1918 ABON En vente à Londres à 3 h. le vendredi 8 fsvrisr f3 MOIS, 9 SHILLINGS. NNEMENTS : - 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES Il AN. 32 SHILLINGS mmaambng»anm.iwfcri*ifflsnmb«ujw»iw '■ n mi iiihiii i « LA SITUATION Vendredi, midi. Pour ' la première fois un transport américain, ayant à bord 2,397 Lamines de troupes pour la France, a été coulé mardi dernier, au large de la Côte d'Irlande, qui semble être depuis quelques mois un lieu dangereux, exigeant une vigilante surveillance. Deux mille cent quatre-vingt-sept hommes .ont été sauvés du naufrage et constitueront des soldats d'élite qui, dès aujourd'hui, brûlent du désir de venger leurs 210 frères d'armes assassinés lâchement par les pirates allemands. Ici encore, les Allemands se trompent lorsqu'ils s'imaginent que ces pratiques bar-bures effraieront les Américains. D'autre part, d'après les dernières nouvelles,' le Département de la marine- américaine dispose, espérons-le, de moyen:, de défense suffisants pour empêcher le renou-vellerr.enib de ce coup de surprise. La grande activité d'artillerie que nous signalions hier sur le front de Verdun et en Alsace, faisant pressentir -un mouvement offensif de la part de l'armée du Kronprinz, a été suivie, jeudi matin, par trois attaques-surprises : la première à, l'est de Samogneux; la deuxième à la lisière nord du bois des Fosses, et la dernière au Sud de l'Hartmannsweilerkopf. Toutes trois ont subi le même sort, les troupes d'assaut allemandes étant refoulées dans les positions de départ, après avoir subi des pertes sanglantes. 'Une certaine activité a également régné Sur le front de l'Aisne et en Champagne, où l'on signale l'échec de deux raids ennemis au nord-est de Braye-en-Laonnais et dans la région du bois Mortier, et un heureux coup de main français à l'est du Téton. Réagissant contre les tentatives allemandes, les troupes de sir D. Haig ont exécuté une brillante série de reconnaissances, les régiments de Liverpcol envahissant les tranchées allemandes à l'est d'Armentières et capturant de nombreux prisonniers ainsi qu'une mitrailleuse, et d'autres détachements anglais, effectuant une opération similaire avec un égal succès, au sud-est de Quéant,non loin de la route d'Arras à Cambrai. Sur le front méridional, à part quelques actions d'artillerie et des rencontres de patrouilles entre l'Adige et 1a. Bren-ta, toute l'activité est absorbée par les opérations aériennes, les aviateurs alliés faisant de nombreuses reconnaissances, livrant des combats audacieux et bom-b^dant des points parfois éloignés à l'arrière des lignes ennemies. Aussi bien, leurs résultats sont-ils Remarquables : 56 appareils ennemis ayant été abattus du 26 janvier au 6 février. Les Allemands ont de nouveau attaqué .les villes ouvertes, lançant des bombes sur Calviano, Bas-sa.no, Trév'i^e et Mestre, faisant heureusement peu de victimes. Cette partie du champ de bataille a toujours son grand intérêt, car il est certain que si les Autrichiens devaient évacuer les territoires italiens envahis, oe serait la débâcle générale et un soulèvement dans toute l'Autriche pour réclamer la paix. Le correspondant Heuter de Pétrograd nous apporte une nouvelle intéressante et dent les conséquences pourraient être très importantes. L'ancien généralissime Alexeieff, venant du midi, se dirigerait vers plusieurs stations de chemins de fer dans la direction de Khar-koff et de Voronèje. Les forces du général Alexeieff s'élèveraient à 35,000 hommes. Son point de départ était de Novo Cherkassk. Le correspondant du "Voix" à Pétrograd signale qu'un grand nombre de soldats et d'officiers se sont enrôlés volontairement dans l'armée d'Alexeieff. La discipline la plus stricte y a été introduite. Les officiers s'engagent comme simples soldats. La colde des officiers est de 150 roubles £t celle des soldats de 30 roubles par mois. Les blessés reçoivent 500 roubles, pt les familles des soldats tués 1,000 roubles en un paiement unique. Les ressources financières paraissent donc assurées à cette armée. îlostoff est toujours entre les mains de'Kaledin. C'est pour Ukrainiens le centre mystique. La vjlle est menacée par les forces bôlshévistes, qui, dit-on, ont occupé Tag'anrog, légèrement défendue, et il est 'probable y » - que l'armée d'Alexeieff est en route pour attaquer les Bôlshévistes. Il est à souhaiter que Alexeieff et Kaledin puissent unir leurs efforts. En Finlande " lutte continue sans qu'on puisse y voir très clair. Les Gardes Blancs finlandais, qui sont commandés par un général, comprennent un important nombre de Finlandais anti-russes ayant combattu dans l'armée allemande et renvoyés depuis la révolution dans un but de propagande. Il est probable aussi que certains officiers allemands participent aux opérations contre les Bôlshévistes. Néanmoins, les Gardes Rouges ont résisté à une forte attaque a Tammersfors, et ont renoussé les Finlandais vers Raumo, où est réfugié actuellement le Sénat. Les Gardes Blancs occupent Rihmahi, point stratégique important à la jonction vers Ilelsingfors. Il est même possible que cette dernière ville soit isolée par les forces des Gardes B'.ancs. Le chemin de fer de Pétrograd •'j, Vi'borg est toujours coupé, et il paraît aussi que plusieurs fronts ont été démolis sur la ligne à voie unique de Torneo à Pétrograd. Les Garcki Rouges voudraient incorporer la Finlande dans une république bolshéviste du nord de la Russie.1 Les navires de guerre russes sont prêts à bombarder Helsingfors. Corrfme il fallait s'y attendre c'est de toutes parte la terreur -qui règne. Des assassinats et pillages sont signalés* de divers côtés. Des milliers de marins russes sont arrivés k Helsingfors, de même que des Gardes russes Rouges. Les mitrailleuses fonctionnent clans les rues de la ville. Le théâtre suédois a été détruit pfc pillée ainsi que plusieurs maisons privées, et une douzaine de notabilités ont été massacrées. Les coffres de la banque nnlan-daise ont été vidés par les Gardes Rouges. Bref, c'est l'anarchie d'où l'on ne sortira que au départ, forcé par la famine des bandes bôlshévistes. Le Vatican commence à se rendra compte qu'il n'a jamais été écouté par l'Autriche et l'Allemagne que lorsqu'il pouvait servir leurs intérêts. Ceci ressort nettement de la dernière note publiés par 1' "Osservatore Romano." Elle expose que le Pape n'a pu obtenir un arrangement pour l'envoi d'argent aux prisonniers de guerre dans les contrées ennemies et qu'il lui a été impossible de rien connaître de ce qui se passe fians le territoire italien occupé. Le Pape rel gratte de ne pouvoir donner aucun renseignement sur les personnes restées dans les provinces italiennes envahies, ce qui paralyse tout le labeur charitable du Vatican. "Il Tempo'' constate que c'est Une nouvelle offense ds l'Autriche envers 'a Papauté. Il est certain qu'en dépit de: promesses de l'Empereur Charles et des assurances du Kaiser, l'ennemi s'inquiète fort peu des desiderata du Vatican et qu'il s'efforce plutôt de contrarier ses efforts. Pareille attitude finira sans doute par éclairer le Pape et lui dictera une nouvelle ligne de conduite. Nos lecteurs, qui ont suivi dans nos colonnes l'exposé des aspirations des sept millions de Serbes, Croates et Slovènes en Autriche-Hongrie, et la polémique qui en est résultée entre notre estime correspondant à Rome et les comités yougoslaves, apprendront avec intérêt qu'un rapprochement s'est opéré entre Yougoslaves et Italiens. Le président du comité, M. Trumbie, après une récente entreîvue avec M. Orlando, a déclaré que "sa conférence avec M. Orlando a été longue, cordiale et sincère. Le point de désaccord entre les Italiens et les nations yougoslaves ne provieht pas d'un conflit d'intérêts, mais de la manière à considérer la situation, et c'est pourquoi, dan; leurs intérêts mutuels, si intimement liés, il serait désirable d'éliminer cette manière de voir. "L'Autriche-Hongrieest l'ennemi commun. Il tient en esclavage 7 millions de sujets yougoslaves et menace la sécurité de l'Italie. Si l'Autriche-Hongrie -e maintient après la guerre, elle continuera à tenir sous son joug les nations yougoslaves et constituera une menace permanente pour l'indépendance et le développement de l'Italie. Conséquent ment, un accord complet est nécessaire entre les Italiens et les Yougoslaves; ■!.-devraient aussi arriver à une entente avec les citoyens d'autres nationalités soumises à l'Autriche-Hongrie, comme les Tchèques, et unir leurs forces pour leur libération. C'est la thèse que nous n'avons cessé de défendre ici, et ce premier pas accompli dans la bonne voie est assurément d'excellent augure. A diverses reprises nous avons parlé d'une menace des métallurgistes de la Clyde décidant de se mettre en grève aujourd'hui si le gouvernement britannique n'ouvrait pas des négociations de paix avec l'ennemi. Ce projet anti-patrioti-que vient d'être abandonné "Oinvi iciie la Fédération de ces travailleurs .-e réunira pour examiner la ituutirn. mais on peut constater dès maînôèiia.it q;ie le danger d'une complication de ce côté est désormais écarté. EN PALESTINE Un beau succès arabe Le général Allenby signale des raids aériens sut1 des camps ennemis au nord-est de Jaffa, les 3 et 4 février. Chaque fois des touches directes ont été observées.De nouvelles informations ont été reçues au sujet de la rencontre entre les forces turques et arabes sur le Seil el Hesa, au sud-est de la Mer Morte et à 17 kilomètres et demi de Tafile, le 26 janvier dernier. Les troupes turques comprenaient onze bataillons avec de l'artillerie de montagne et des mitrailleuses. Elles furent mises en déroute, perelant 400 tués et 300 prisonniers, ainsi que deux carions de montagne, 18 mitrailleuses, 800 fusils et 200 chevaux et mules. Le 28 janvier, un autre détachement arabe a attaqué un poste turc à El Mez-ra, près du rivage oriental de la Mer Morte ; 40 Turcs seulement parvinrent à s'échapper. Soixante prisonniers furent faits, et plusieurs embarcations furent coulées. Ce même détachement arabe a capturé 26 mitrailleuses en quelques jours. OPERATIONS NAVALES UN TRANSPORT AMERICAIN COULE 210 manquants Le paquebot "Tuscania*" (14,384 tonnes), de la compagnie Anchor, a été torpillé dans la soirée de 5 février au large di la côte d'Irlande, alors qu'il transportait des troupes des Etats-Unis. Le paquebot avait 2,397 personnes à bord ; parmi celles-ci 2,187 ont été sauvées, dont 76 officiers et* 1,935 soldats de l'armée des Etats-Unis; 16 officiers et 125 hommes d'équipage, 3 passagers et 32 autres personnes non spécifiées. Ces chiffres sont approximatifs, mais paraissent très près de la vérité. C'est à la tombée de la nuit, sans qu'aucune sous-marin n'ait été aperçu, qu'une torpille atteignit le paquebot en plein milieu, et immédiatement après le sillage d'une autre torpille fut aperçu à l'arrière. Sans panique, et dans un ordre parfait, les hommes se rendirent aux barques de sauvetage qui leur avaient été désignées, mais la rrtise de ces barques à la mer fut grandement entravé par le fait que le navire donna rapidement et fortement la bande. Une ou deux barques chavirèrent en tombant à l'eau,leurs occupants étant projetés à la mer, et d'autres barques furent abaissées directement sur eux. On craint que plusieurs vies humaines n'aient été perdues de cette façon. Le paquebot resta à flot pendant un temps considérable et le sauvetage des hommes tombés à l'eau fut exécuté par les bateaux de l'escorte et pa des patrouilleurs appe'és sur le lieu du sinistre. LA CAMPAGNE AKTSVSSTE Bagarres à Anvers Des télégrammes publiés par la presse allemande disent qu'au risque de déplaire aux autorités allemandes, les An-versois ont contre-manifeste dimanche dernier lorsque les soi-disant Flamand.-aktivistes ont essayé d'organiser un cortège dans les rues après une réunion publique tenue en faveur d'une proclamation d'indépendance des Flandres. De' bagarres auraient eu lieu. L'AFFAIRE B0LO « —«> L'affaire Bolo apparaît de plus en plus comme un introduction aux diverses autres affaires qui doivent venir devant les tribunaux. Au fur et à mesure de« dépositions, les affaires Malvy, Caillaux et Hufnbert sont évoquées, il est certain que les débuts' du procès Bolo feront en partie la lumière sur le cas des autres aa cusés. Qui est "l'important personnes politique" de France auquel le comte Berns-terff faisait allusion dans son fameux télégramme à von Jagow en demandant des fonds pour créer un mouvement paci fiste en France. Le président d'i conseil de guerre suppose que c'est le sénateur Humbert, directeur du "Journal"; Pa-venstedt pense que c'est Bolo lui-même l'avocat de Bolo suggère que c'est Cail-laux.Quant à M. Malvy, il est responsable de l'action de son subordonné, l'alicier préfet de police Hudelo, qui aurait classé un rapport important de police relatif à Bolo. La déposition de M. Casella, correspondant du "Matin" en Suisse, est .égale ment intéressante. Mis sur la piste des relations de Bolo et de l'e^-Khédive, M Casella fit un rapport sur oe qu'il avaii découvert, et en donna copie à M. Mou thon, correspondant du "Journal" afir que M. Humbert soit mis au courant d< la personnalité de son oommanditain Bolo. Ce rapport ne fut remis au capi taine Bouchardon qu'en octobre 1917 Mais M. Mouthon avait montré le j-ap port, non seulement à M. Humbert, maii aussi au président Monnier, et à M. Cail laux, qui tous déclarèrent que'ce n'éta'r qu'un tissu de st-upides potins et, sui l'ordre, de 'H, Huin,beï;t,. le rapport fui communiquées, Bolo en avril 1917, don< six mois avant d^être porté à la connais sance dés autorités françaises'. M. Fourgères, dans sa dépositior d'hier, montra quels étaient les senti ments de l'ex-Khédive d'Egypte enver: l'Entente. Dans une lettre à l'Eihpereui Françoi=-Joseph, l'ex-Khédive dit: ' Que Dieu vous donne longue vie pour h triomphe de la grande cause qui nou; tient tous à cœur." M. Panon est venu déclarer que quant i' rencontra Bolo avant la guerre, Boh lu: offert Fr. 2,000 pour qu'il se déclan coupable dans une affaire d'escroquerit peur laquelle Bolo avait été condamné ei Fiance. Pendant la guerre, Bolo l'en voya aux Etats-Unis avec une lettr< priant Pavenstedt, de l'Amsnick Bank cle télégraphier une extrait de compte d< Bolo établi de façon à faire croire qu< l'argent qui se trouvait à son crédit lu appartenait déjà avant la guerre, ce que Pavenstedt refusa de faire. Panor avait reçu Fr. 10,000 pour cette mission Mme Panon, une des premières vie times de Bolo, est venue raconter en uite la triste histoire de sa vie, et pou la première fois Bolo apparut mal i l'ai sp. . MORT DU GRAND-DUG NICOLAS Les journaux allemands publient une nouvelle de Pétrograd annonçant h mort du grand-duc Nicolas. Il aurait succombé le 3 février, dans des circonstances mystérieuses, à Tashkend (I ur kestan). Il y a quelques semaines à peint l'on affirmait toutefois qu'il se trouvai toujours à Yalta, en Crimée, arrêté clan: son domicile. Qu'il ait succombe ; Tashkend ou à Yalta, la nouvelle de se mort semble confirm'ée. Oncle de Nicolas II, grand partisar de l'Alliance avec la France, admirateui de l'armée française, il s'efforça de réorganiser l'armée russe d'après les .méthodes des forces de la République. Ei lorsque la guerre éclata, il se trouvaii à la tête de millions d'hommes parfaite-! ment entraînés. Commandant en chef, i! prouva des qualités brillantes, remporta des victoires, sut parer à des défaites et fit montre de sérieux dons militaires. Une coterie en eut raison et Nicolas II lui retira les fonctions de commandant en chef pour Ifenvoyei dans le Caucase avec le poste de gouverneur-général. Il s'y distingua de nouveau, et on lui doit les belles v-ic-toires remportées en Arménie sur les Turcs par l'armée russe. Lors de la révolution la bourgeoisie russe songeait s lui pour en faire un Régent, mais les é\énements se précipitèrent, et bientôt i jgBIJUWMUlBii ■■■■■I ■ l"»WMHIHMWI1MUjmni.' IWIIIIIII nL' fut plus question ni du grand-duc Nicolas, ni de son neveu. Son rôle ^tait fini. Comment le grand-duc est-il mort ? A-t-il été assassiné au moment où il songeait peut-être à retrouver l'armée du général Alexieff? Aucun détail n'est donné sur sa fin. On le disait très philosophe, se bornant à écrire ses mémoires depuis quelques, mois;Ceux-ci ont-ils échappé à ses ennemis? LES PLANS «ESTES DE L'ALLEMAGNE o- Voici ejuelques extraits du Mémorandum secret (publié par le " Petit Journal "), adressé par l'ex-chancelier Mi-chaelis au gouvernement autrichien et expliquant les vues réelles de l'Empire allemand. Ce document déclare eiue le but de l'Allemagne est d'assurer la position de l'Empire dans l'Europe Centrale e-t d'étendre ses territoires en écrasant la France. Nous ne pouvons renoncer à l'intention d'étendre nos frontières, dit l'ex-chancelier, en annexant à tout prix des pays qui ne sont pas soumis à l'influence des Puissances maritimes. Nous ne pouvons abattre la Russie, parce que nous ne pouvons pénétrer jusqu'au coeur i du pays, mais nous pouvons l'affaiblir : sensiblement en détachant les provinces > baltiques et l'Ukraine. Grâce às notre politique habile, ces provinces seront aisément germanisées. La frontière entre l'Allemagne et la Pologne doit être considérablement modifiée. L'Esthonie et la Livonie septentrionale seront par-.faitément protégées par des fortifications sur la rive droite de la Nareff. Les marais du Pripét doivent être" inclus dans notre frontière. Nous prendrons Une partie du territoire français dans les Vosges et la France perdra le bassin de 1 Briey et une bande de territoire à l'est du Luxembourg. L'importance de Briey 5 est à la fois économique et militaire, à cause de ses gisements de minerai ; Longwy doit également devenir alle-! mand, et la France doit être indemnisée ' en recevant des parties du Hainaut, du Brabant et du Luxembourg.—(Central ' News.) ) ^ AUTOUR DE LA GUERRE i ; ALLEMAGNE ! -—• Le "Berliner Tageblatt" annonce ' que le fraction majoritaire du parti ' social-démocrate a tenu une longue séance mardi dernier, au cours de laquelle 1 M. Scheidemann a fait un rapport sur la ' situation politique. Après un débat pro-1 longé, l'assemblée a adopté unanimement les résolutions du comité exécutif, demandant notamment au gouvernement une déclaration bien définie sur les but-! de guerre et uns accélération dans la ré-1 alisation des réformes politiques in té rieures. , AUTRICHE-HONGRIE ' -— D'après la "Neue Freie Presse" un mouvement important se produit en. : Galicie pour solutionner la question po-l lonaise en Autriche par l'union de la 'al.icie au futur état de Pologne; l'empereur Charles et sa dynastie occupe-■ raient le trône de la Pologne ainsi com-: posée. BELGIQUE — Le "Telegraaf" apprend que tous 1 le? hommes de 13 à 60 ans, habitant la 1 côte belge, ont reçu l'ordre d'effectuer des travaux militaires pour l'ennemi de ' leur pays. GRANDE-BRETAGNE ■— La ration de viande, de sucre et de thé a été réduite pour tous les soldats servant dans le pays, sauf pour les jeunes gens de 19 ans qui sont à l'instruction pour servir à l'étranger. — Une nouvelle sensationnelle est portée à la connaissance du monde par des "sans-fil" du gouvernement allemand: "Pendant presque tout ?© mois de janvier, des collisions ont eu lieu en Ansrle-terre entre les grévistes et la police; le 17 janvier, notamment, à 3 heures de l'après-midi, une bagarre a eu lieu dans Oxford Street; la police a eu le dessous; la troupe a dû intervenir; 80 personnes ont été arrêtées; tous'les carreaux de Selfridge's ont été brisés." Voilà de quelles stupidités on nourrit le peupio -allemand.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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