L'indépendance belge

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s.n. 1917, 23 Juin. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8w3804zf3k/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE OONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE s 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: u PLACEDPLAROnRaE SAMEDI 23 JUIN 1917. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 5. DANE STR., 1IIGH HOLBOKN, W.C.l. U' PLACL _ , " ' . ' - ABONNEMENTS; \ 6 MOIS, 17 SHILLINGS. J- CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TeUPKOME : HOLBOKN 1773-4 teleph.j j 238 75 En vente à Londres à a h. le vendredi 22 juin. ( 1 an. 52 shillings. J LÀ SITUATION Vendredi, midi. Le communiqué de Paris donne des détails complémentaires sur les opérations qui ont eu lieu avant-hier au nord de Soissoiis. L'ennemi y attaqua "en force, utilisant les compagnies spéciales d'assaut constituées dans les différents corps et à qui incombe la mission de s'emparer des positions particulièrement difficiles à enlever. Les troupes de choc lancées à l'assaut des lignes françaises à l'est de Vauxaillon venaient de Russie et elles réussirent — aux dires du communiqué de Berlin — à s'emparer des positions, françaises sur un front ds- 1,600 mètres et parvinrent à ramener 160 prisonniers. Paris dit que les Allemands pénétrèrent dans les lignes françaises sur deux points :*au sud du Mont des Singes, sur une longueur de 400 mètres ; et au nord de la Ferme de Moisy, sur une longueur de 200 mètres. Ce succès ne fut que de courte durée et nos Alliés, à la suite d'une contre-attaque, reprirent la position au sud du Mont des Singes (au nord de Yauxaillon et sur le canal de l'Aisne à l'Oise), où ils firent 50 prisonniers. Du côté de la Ferme de Moisy, une contre-attaque française permit à nos amis de reprendre tou*es les positions, à l'exception d'un saillant à 400 mètres au nord-est de la ferme où l'ennemi résiste encore. La situation est donc à peu près rétablie dans ce secteur. Du côté de Craonne et jusqu'à Hurte-bise, le duel d'artillerie continue avec une grande intensité. En Champagne, les Français, après avoir repoussé une contre-attaque allemande contre les Monts Cornillet et Blond, ont attaqué à leur tour et ont enlevé les lignes allemandes sur un front de 700 métrés et sur 300 mètres de profondeur.Alors que, sur le front de l'Aisne et en Champagne les Allemands continuent de réagir avec une grande énergie, ils semblent se résigner aux échecs qu'ils ont subis sur lé' front britannique. Dans le secteur de Messines, l'ennemi accepté le fait accompli et économise ses hommes en vue des événements nouveaux auxquels il semble s'attendre. Les communiqués de Berlin insistent depuis quelques jours sur l'intensité du bombardement sur le front des Flandres, et il convient de relever le passage du dernier communiqué britannique, qui mentionne un .raid allemafld aux environs de Lombaertzyde, sur la côte belge I Le communiqué allemand enregistre le fait par l'annonce qu'à la suite d'un raid à proximité de la côte, plusieurs A.nglais ont été faits prisonniers. C'est un souci nouveau qui s'ajoute à ceux, déjà nombreux; qui tourmentent nos ennemis en ce moment. Sur le front italien, nos Alliés ont occupé, après avoir fait sauter une importante position ennemie, un sommet sur le Piccolo Lagazuoi (Carniole). Au nord-est de Gorizia et au sud-ouest de Jamiano, ils repoussèrent des contre-attaques autrichiennes. L'activité déployée par nos Alliés dans le Trentin inquiète sérieusement nos ennemis et la ''Gazette de Cologne" dit à ce sujet qu'on ne saurait affirmer que la lutte dîinfanterie est terminée et qu'il ne saurait être question d'une décision. Tout ce qu'il est permis de dire, ajouté l'organe rhénan, c'est qu'une grande bataille d'un caractère extrêmement sérieux est en progrès. Quant à nos amis russes, ils semblent décidés à intervenir incessamment et les dernières informations qui nous parviennent de Pétrograd sont de plus en plus satisfaisantes. L'Exchange Telegraph apprend de Copenhague, mais la nouvelle n'est pas encore confirmée officiellement, que le Congrès des délégués ouvriers et militaires de toute la Russie, après avoir voté un ordre du jour de confiance dans le Gouvernement Provisoire, a ad<Tpté à l'unanimité une résolution demandant la reprise immédiate de l'offensive et la réorganisation de l'armée. Il aurait décidé, en outre, la création d'un "cabinet de guerre" dans le genre do celui qui fonctionne en Grande-Bretagne et eu France, et qui comprendrait des généraux, des amiraux ainsi que des représentants techniques. D'autre part, le Congrès général des délégués des cosaques d'Europe et d'Asie a demandé la constitution d'une armée spéciale composée exclusivement de cosaques prêts à mourir sur le champ d'honneur." Le président du Congrès a fait un appel "en vue de combattre l'ennemi du dehors dt celui du dedans." Tous ces faits sont'symptomatiques de l'esprit nouveau qui commence à régner en Russie. Le gouvernement, se sentant mieux soutenu, fait preuve d'une louable énergie et a proclamé l'état de siège à Tomsk, où 1,500 criminels de droit commun et 800 suspecte ont été arrêtés. Ces individus, groupés en bandes, infestaient le pays, commettant des vols et des assassinats et ils s'apprêtaient, au moment de leur arrestation, à piller les banques et les magasins. La chasse aux déserteurs a commencé un peu partout, et il est à espérer que cet exemple salutaire mettra à la raison les éléments anarchistes qui essaient de saboter la révolution. En Grèce, la situation s'améliore tous les jours. Une première fournée d'indésirables, comprenant les chefs du mouvement pangermaniste, a été embarquée ien vue de la déportation annoncée et dans le Péloponèse l'ordre le plus complet règne. La question albanaise a fait l'objet hier d'une importante déclaration du baron Sonnino qui, parlant à la Chambre italienne, a dit que l'attitude de l'Italie à l'égard de l'Albanie n'avait d'autre but que de défendre ce pays contre 'es intrigues et une intervention éventuelle de la part de tiers. L'Italie, a ajouté le ministre,"garantira à l'Albanie la plénitude de son droit de disposer librement d'.elle-même en ce qui concerne ses affaires intérieures." Le ministre a défini ensuite les buts de guerre de l'Italie, qui vise, comme ses alliés, à assurer une paix équitable et duffftble. La Chambre s'est ensuite réunie <-n séancè secrète pour discuter les déclarations du gouvernement. LES OPERATIONS MILITAIRES ES MESOPOTAMIE - La situation en Mésopotamie reste calme. Mais les conditions sanitaires de la troupe se sont beaucoup améliorées,les maladies ayant fait 55.85 pour cent, de ravages en moins que l'année précédente. ■ Par contre il se confirme que le sort des prisonniers britanniques aux mains des Turcs est lamentable; un grand nombre d'entre eux sont morts de mauvais traitements et absence de "soins médicaux. OPERATIONS NIVALES I Les pertes en mer La statistique hebdomadaire italienne renseigne 606 arrivées et 531 départs, Deux steamers italiens de moins de 2,00f tonnes et cinq bateaux à voiles italiens dt moins de 200 tonnes ont été coulés. Deuj j steamers italiens ont été attaqués san< " succès par sous-marin. 3 » • * î Les statistiques des ports françai: . pour la semaine finissant le 17 juin don j nent 1,028 entrées et 1,132 sorties. Cinc ï bateaux marchands de moins de 1,60( j tonnes ofit été coulés par sous-marins oi - par mines et 5 steamers français ont été attaqués sans succès. LES EVENEMENTS EN GREGE Le roi Constantin giffié Suivant des détails complémentaires sui; l'incident de Lugano que nous avons relaté hier, le roi Constantin était attablé en compagnie du prince Georges et de son secrétaire privé, dans les jardins du <?&fé_Gombrinus, en face du lac, lorsqu'il fut soudainement entouré par une foule hostile qui le siffla et le hua,criant notamment: "Vive la Serbie!" etc. ^ L'ex-roi fit une mo:ue de dédain, mais le j prince Georges devint pâle. Us se levé- ^ rent. La foule les suivit, les entoura de ' nouveau et les bouscula. Une femme s'élança vers l'ex-roi Constantin et le ' giffla par deux fois, pendant qu'une * autre personne enlevait son chapeau de c paille à coups de canne. L'ex-roi pris alors la fuite et se réfugia au Lloyd ' Hôtel avec son fils et son secrétaire. La ' police intervint, et Constantin fut es- ' corté jusqu'au Palace Hôtel pendant 1 que. plusieurs arrestations étaient 1 opérées. * L'ex-roi est parti ie 21 au matin, par ■ train spécial, pour Thusis, dans le canton des Grisons. < Qui protégeait Tino ? 't Examinant les causes qui ont empêché ] les Alliés d'agir plus tôt, la "Victoire" 1 dit : £ "Il y aVait, par exemple, le tsar qui j ne voulait pas qu'on touchât à Sa -Ma- c jesté le rei des Grecs. 11 y avait des ob- E jections du côté italien/où on n'aimait ( guère Vénizélos, le grand patriote grec, j Il y en avait d'autres du côté anglais: c Lloyd George craignait d'offusquer les. ( neutres, parmi lesquels se trouvait l'A- i mérique, en brutalisant un petit peuple ] et de fournir aux videurs de crânes du pacifisme bêlant l'occasion de crier que 1 nous traitions le Grèce comme les Aile- c mands avaient traité la Belgique. Il y en t avait même du côté français, où les sym- 3 pathies pour le peuple grec ont été tou- p jours gi grandes, et où l'on craignait de c se heurter à la résistance armée de la 1 Ligue de réservistes soudoyée ou manœu- v vrée par le roi et sa clique d'officiers ger- c manophiles." 1 ■— Au sujet du prince Nicolas, frère I de l'ex-roi Tino, 1' "Heure" dit: "Plus J germanophile que son frère, il était pour c toui> — grâce à sa femme, Hélène Vladi- 1 mirovna -— dans la protection funeste 1 accordée si longtemps par l'ex-tsar au c roitelet d'Athènes." £ Agitateurs allemands expulsés • [ Sur la liste dés Grecs germanophiles e dont l'expulsion est demandée par '<\s c Alliés, figurent M. Gounaris, M. Mercou- j ris, général Dousmanis, colonel Meta 1 xas, M. Esslin, chef des agitateurs pro- f allemands ; M. Saghias, chef des réser- 1 vistes; M. Livieratos; M. Petzmazou- e glou; M. Streit et vingt autres, dont t huit sont Allemands. Une série d'autres c personnes se verront assigner un lieu c de résidence et seront sous la surveillance c de la police. Parmi celles-ci figurent les es-premiers ministres MM. Lambros et 'c Skouloudis; M. Kallimasiotis; l'amiral 1 Goudas; le colonel HadjopouloS et d'autres ex-ministres, des généraux, etc., 1 Certaines des personnes visées ont quitté d la Grèce avec l'ex-roi. D'autres se sont I rendues aux autorités françaises au Pi- s rée. On cite comme ayant déjà été em- p barqués : Hôsslin (ou Esslin) ; Saghias ; q M. .Gounaris; gén'éral Dousmanis; colo- g nel Metaxas; M. Mt^couris. Les expulsés a seront autorisés à résider n'importe où d en France, sauf à Paris: p ■ 11 L'iEX-TZAR ET LA PAIX SEPAREE I (De la Gazette de Lausanne.) t A deux reprises,le conseil 'des ouvriers c et des soldats exigea impérieusement le t transfert de Nicolas II à la forteresse c Pierre et-Paul et sa mise en aecusaticfn. 1 Le conseil alla jusqu'à soupçonner le I gouvernement provisoire de sympathies s et de prévenances exagérées envers l'ex- c empereur, et ce n'est que grâce à l'in- f tervention énergique de Kerenski qu'un 1 emprisonnement cruel a pu être évité 1 jusqu'à maintenant au monarque dé- 1 trôné. Dans un discours de plusieurs e heures, Kerenski, avec sa fougue habi- ( tuelle et sa grande force de persuasion, c démontra aux délégués qu'aucune loi s n'autorisait la mise en jugement de r Nicolas. Toutefois, sur les instances de quelques membres du comité qui prétendaient qu'on découvrirait facilement des preuves de traîtrise envers la cause nationale, il fut convenu qu'une commission spéciale examinerait tous les papiers du ministère de la Cour impériale, ainsi que ceux de la chancellerie roulante qui accompagnait l'ancien souverain dans ses visites sur le front et où furent consignés tous ses actes. On pensait trouver ainsi des preuves du projet de paix séparée qu'on prêtait à l'empereur. Or ces recherches n'ont pas abouti. Ni les archives dp ministère de la Cour, ni les papiers de la chancellerie roulante ne portent trace de lettres autographes ou de projets de résolutions de l'ex-tsar. / Cependant on a trouvé plusieurs lettres très intéressantes. Deux, de caractère privé, signées de souverains de pays alliés, parlent des efforts de la diplomatie allemande pour conclure la paix isolément avec les pays de l'Entente. Ces lettres datent des mois de mars et avril 1916. Une troisième, signée d'un souverain d'un petit pays neutre, informe le tsar que ni l'Autriehe ni la Bulgarie ne signeront de paix tant que la Serbie, le Monténégro, la Russie et l'Italie formuleront des exigences collectives. Cette résolution, écrit le dit souverain, fut prise par le tsar Ferdinand, d'accord avec le gouvernement autrichien, après sa visite au quartier général allemand. Par la fin de la lettre on apprend que des offres de paix viennent d'être faites à l'Italie, ft qu'on lui fera de sérieuses concessions si elle se décide à abandonner ses alliés. En marge, Nicolas II traça ees mots: "M. K. m'a déjà parlé de tout cela." Une quatrième missive trouvée dans les archives, et dont l'auteur est le duc de Bourbon-Sicile, parent de la maison royale d'Espagne, dépeint au tsar l'anxiété qui règne à Paris à oause des préparatifs allemands pour tenter une attaque en Picardie, attaque qui fut d'ailleurs déjouée par l'offensive énergique victorieuse des Anglais. , "loi, écrit le duc, on parle d'une paix séparée que ^Allemagne propose à la Russie et/que la Russie serait encline à accepter, et les Français ne savent s'il doivent croire la chose ou. non. On cite même, continue le duc, les conditions de cette paix : la Russie abandonnerait à l'Allemagne une des provinces baltiques : la Courlande et, en outre, la ville de Kovno; elle aurait comme compensation la Bukovine, toute l'Arménie, une partie de la Perse, et le libre passage des Dardanelles. La Serbie et le Monténégro seraient évacués par les ennemis; les deux pays garderaient leurs maisons royales et leurs frontières d'avant la guerre. De plus, l'Allemagne consentirait à la Russie un emprunt de cinq millards pftur Je rétablissement des provinces qui ont souffert de la guerre. Quant à la Pologne, le congrès international de la paix déciderait de son sort"... La lettre porte cette note 3e la main 'du tsar: "On raconte ça depuis bien longtemps." _ ^ Une cinquième lettre, adressée à Nicolas II, à la fin de l'année passée, par un diplomate russe bien connu, dit qu'à Lausanne le prince autrichien Lichten-stein s'est rencontré avec quelques^ représentants de l'industrie anglaise et qu'on traita la question de la fin de la guerre. Lichtenstein, écrit le diplomate, a des relations étroites avec la Cour d'Autriche et avec la diplomatie de son pays, mais il affirme qu'il n'a aucune mission officielle et que c'est à titré privé qu'it,est venu en Suisse. Il travaille activement à faire conclure la paix entre l'Allemagne et l'Angleterre. Tout cela toujours "à titre privé," bien que le chancelier de l'empire allemand sache tout ce qu'il fait. Lichtenstein proposait comme conditions le renoncement de l'Angleterre au littoral belge et à l'Asie-Mineure en faveur de l'Allemagne, à la suite de quoi plusieurs importantes concessions, économiques et anitres, seraient faites à l'Angleterre. Cette lettre porte l'amïotation suivante du tsar : "Envoyer un homme sûr en Suisse, afin de contrôler la vérité de ces affirmations." On envoya en Suisse un dignitaire de la Cour impériale, un M. Sivoukof, et 011 demanda des renseignements à l'ambassadeur russe à Londres. L'ambassadeur répondit que tout cela ne réposait sur aucun fait sérieux et que les intrigues de Lichtenstein et consorts n'aboutiraient à rien. Quant à l'envoyé spécial du tsar, il n'est pas encore, à l'heure actuelle, rentré en Russie. C'est à peu près tout ce qu'on a pu trouver jusqu'à maintenant sur la paix séparée que l'oft prétend avoir été préparée par l'ancien tsar. Les recherches continuent, mais il est à croire qu on ne i découvrira rien et que ces projets \le i paix furent manigancés, soit à l'insu de l l'ex-souverain par la tsarine et son en-; tourage, soit avec le consentement tacite s du tsar, mais sans sa participation ef-; fective. pans ces conditions, il est peu - probable que les délégués puissent ob-i tenir la mise en jugement, pour traîtrise, de Nicolas II. SERGE PERSKY. AUTOUR de la GUERRE BULGARIE — L'Agence des Balkans annonce que toute la réserve d'or de Bulgarie a été déposée dans les caveaux de la Banque impériale d'Allemagne, à Berlin. CHINE e — Les événements de Chine ont donné lieu à un petit incident entre les Alliés, qui peut actuellement être considéré comme terminé. Le 6 juin, le gouvernement des Etats-Unis a envoyé aux Puissances alliées une note déplorant les dissensions politiques actuelles en Chine, exprimant le désir de voir se rétablir la tranquillité et invitant les Alliés à se joindre aux Etats-Unis pour faim des représentations dans ce sens à Pékin. En même temps, et probable- ' ment par suite d'un malentendu, une communication ayant le même objet fut remise à Pékin à l'insu des autres gouvernements. Après s'être consultés, les gouvernements britannique, japonais et français ont répondu à la note améri-, caine.—Reuter. ï FRANGE ' — Un projet de loi a été déposé en 1 France autorisant le gouvernement, d'ac-! eord avec les gouvernements alliés, à in-L corporel- les sujets des pays alliés rési-' dant en France et qui n'ont pas rempli 1 leurs obligations militaires dans leur ' pays d'origine. GRANDE-BRETAGNE > — Une mission spéciale française est > arrivée à Londres en vue de coordonner 1 davantage les énergies de la France et s de l'Angleterre pour la production de certaines catégories spéciales de muni-' tions. j —• La Chambre des Communes, après une assez longue discussion, a maintenu - l'âge minimum de 30 ans pour le vote des , femmes. — On a renoncé au projet de faire sonner les cloches de Saint-Paul cortmie 1 avertissement en cas de raids aériens. 1 — Le coton ayant atteint des prix énormes (il a plus que doublé depuis le commencement de la guerre), le marché 1 terme de Liverpool a été fermé afin de ' mettre fin à la spéculation. — Sir Joseph Lyons, le fondateur des nombreux Lyons restaurants et tea shops ' de Londres, est mort ce matin à fivde ' Park Hôtel. [ -—Une propagande républicaine étant i menée depuis quelque temps dans l'A-( frique du Sud par des éléments nationalistes, M. Merriman a soumis au Par-, lement de Cape Town une résolution [ condamnant cette propagande. La Chambre a adopté cette résolution par , 72 voix contre 21. ■ RUSSIE — Le général Polovtzeff a passé en ' revue, mardi, un bataillon de femmes complètement équipé qui se rendra pro-1 chainement au front. : SUEDE ! — On signale de Gothcnburg que le ' feu a pris aux grandes forêts de pins ■ de la Suède occidentale. Des. régions ! boisées considérables ont été détruites 1 par les flammes qui font toujours rage 1 sur une étendue de près de 24 kilomè- - très. Des détachements militaires ont 1 reçu l'ordre d'assister les milliers de • civils combattant l'incendie. 88ème année. Np 147:

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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