L'indépendance belge

1168 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 24 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v69862cg92/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

85ème année. ONE PENNY. No. 289. L INDÉPENDANCE BELGE. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, SAMEDI, 24 OCTOBRE, 1914. Conservation par le Progrès. A LA PRESSE ANGLAISE, L'accueil que nous ont fait les orga nés de la presse britannique, appartenan à tous les partis, accueil si sympathiqu< et si chaleureux,nous â prouvé avec quell< délicatesse ils comprenaient leur mis sion de confraternité envers un journa exilé dont la patrie agonise, en attend ant l'heure certaine de la résurrection. A tous nous disons merci, profondé' ment touchés de pareils témoignages C'est la haute approbation apportée i ceux qui ne veulent pas désarmer de vant le vainqueur, et qui entendent pour suivre la lutte contre la barbarie aile mande. ...Nous voudrions remercier la grandt et noble presse britannique en ci tant tous les journaux qui nous ont ap porté le réconfort de leur amitié, mais nous craignons d'en oublier. C'est pour quoi notre poignée de main reconnais' santé va à tous. POUR LA BELGIQUE La defense du sol natal. M. Paul Hymans, ministre d'état, de retour des Etats-Unis où il avait été délégué, avec M M. Carton de Wiart, de Sadeleer et Vandervelde pour dénoncer "les manœuvres allemandes, a remis à notre confrère, " Le Petit Hâvre," l'article suivant : Voici huit jours déjà que nous sommes ! installés ici, sur cette généreuse terre de France, fraternellement accueillis par le gouvernement de la République et par la population du Hâvre, nous sentant bien < loin de la patrie et cependant presque chez nous. De combien d'émotions n'avons-nous pas tressailli, le 13 octobre, dans cette tragique journée d'exode, où le matin, nous vîmes s'éloigner et se fondre dans une brume dorée, les rives aimées du sol natal, où, le soir, nous abordions au i Hâvre, passant devant des quais ob- i scurs, chargés d'une foule immense que i nous devinions sans la voir, et d'où ] s'élevaient dans l'ombre des clameurs de i bienvenue : " Vivent les Belges ! Vive la i Belgique ! " Là-bas, au delà de cette souriante mer 1 d'automne, c'est l'Angleterre amie; au Nord, tout près d'ici, l'armée belge et le : Roi qui la commande, disputent la 1 Flandre à l'injuste et brutal envahisseur ; à Calais, à Rouen, sont les dépôts de nos < régiments ; à Cherbourg nos recrues et 1 nos volontaires qui rempliront bientôt les vides creusés dans les rangs par la mitraille et l'obus. Cette petite armée, qui vient de fournir une rude campagne, occupe encore le champ de bataille. Nous l'avons vue à Ostende, revenant d'Anvers, fatiguée, déprimée par la retraite ; elle nous semblait avoir besoin de se reposer derrière les lignes avancées, avant de rentrer en 1 action. Trois ou quatre jours ont suffi 1 pour la refaire. Elle a repris sa place, au I front, à côté des glorieuses troupes i alliées. Elle n'est ni épuisée, ni décou- i ragée. Elle a cependant subi de dures < épreuves. 1 Et d'abord, le premier choc. Nous étions dans l'angoisse, à Bruxelles, au commencement d'août. Comment nos troupes, qui n'avaient jamais fait la guerre, affronteraient-elles l'approche de l'ennemi, et de quel ennemi; le plus re-doubtable et qui orgueilleusement s'affirmait invincible? Dès le début, on se rassura, et l'on se ; sentit très fier. L'armée avait fait simple- j ment, noblement, efficacement son de- 1 voir. Elle avait attendu l'Allemand de ( pied ferme. Et pendant dix jours elle le j tint en échec sur la Meuse. Puis après i l'évacuation de Liège, elle résista en pleine campagne, devant Tirlemont et -Louvain. A Haelen, elle fit merveille. j Dans un combat violent, elle décima ] les forces de cavalerie qui cherchaient à ( percer la ligne. On enterra près de 3,000 cadavres allemands; les Belges n'eurent i que deux cents morts. Il fallut bientôt ( cependant, devant la marée ennemie qui ] menaçait de la déborder, se replier sur ( Anvers. < La place d'Anvers, construite en 1859 j et que le gouvernement décida de moder- ( niser en 1906, devait servir de base i | ^ d'opérations pour l'armée en campagne, J' de refuge et de réduit suprême pour le gouvernement, en cas d'invasion, î- Nos troupes, ramenées sous l'abri des iit forts, ne restèrent pas inactives. Elles [e tentèrent trois opérations importantes. La première, à la fin du mois d'août, concorda avec l'offensive des alliés en Sambre-et-Meuse. La seconde, au com-mencement de septembre, eut pour effet 1= de rejeter les Allemands sur Louvain et faillit amener l'évacuation de Bruxelles. La troisième aboutit à la reprise d'Alost et de Termonde. C'est alors que les Alle-^ mands—le 27 septembre—commencèrent le siège des forts avancés. Enfin, quand la formidable artillerie des r= assiégeants eut brisé la première ligne de défense et que les Allemands, ayant franchi la Nèthe, entreprirent de percer le la seconde, la retraite sur la rive gauche j_. de l'Escaut commença. Elle s'exécuta sans désorde et sans affolement. L'ar-, mée atteignit le littoral, harassée, mais ls sauve. Et elle se bat toujours. Le Roi est avec elle et ne la quittera pas. Le 5» drapeau belge, intact, est en des mains robustes et braves. Cette armée, cependant, sort à peine i d'une période difficile de réorganisation. Ce n'est qu'en 1909 que le principe du service personnel fut substitué au régime du remplacement; ce n'est qu'en 1913 que la loi généralisa le service, ne soûle mettant d'ailleurs à l'incorporation que :é la moitié environ de la classe annuelle, t, Cette loi ne devait fournir son plein ren-î- dement qu'en 1917. is D'autre part, la question des cadres n'était pas définitivement réglée. Nous nous trouvions donc, au moment des ;s hostilités, dans une situation transitoire, le Et notre outil militaire était imparfait, e On en a tiré le maximum d'efficacité pos-a sible. Le soldat belge s'est révélé soli-n de, calme, débrouillard, adroit tireur, e résistant, plein de bonne humeur et de : sang-froid. Il a été vaincu jusqu'ici, [s mais il n'est ni découragé ni affaibli. :e Pendant deux mois et demi, il a dû recu-i, 1er devant le nombre. Il aspire mainte-s nant à l'offensive et à la revanche, il Grâce à lui, de l'épreuve affreuse in-u fligée à un peuple qui ne songeait qu'aux >- travaux de la paix, et que la guerre aura e trempé, surgira une nation neuve, saine, ù purifiée, débarrassée des ferments qui la le rongeaient, et qui se forgera de superbes a destinées. Nous restons confiants dans l'issue :r finale. u L'ennemi voulait être à Paris le 15 e août. Il n'a réussi qu'à prendre Anvers a le 10 octobre. ; Il allait écraser l'Europe. Au bout de is deux mois et demi il n'a pas réussi à ;t détruire l'armée belge. >t Par un extraordinaire et monstrueux a paradoxe, dans cette guerre de titans, la seule victime jusqu'à présent est un peit -- pays, pris à la gorge par une formidable e puissance militaire qui lui avait juré sa à protection et s,'était instituée, par de solonnels traités, garante de sa neutra-i- lité et de son indépendance. e Ce que la Belgique a souffert sera ré-n paré. Mais l'Histoire ne réparera pas fi l'honneur allemand. Elle ne pardonnera u pas à l'Allemagne d'avoir, abusant de la s force, violé le Droit, les contrats, les ser-i- ments, la bonne foi internationale, tout s ce qui dans le monde moderne forme la base et la structure de la civilisation, s PAUL HYMANS. 3 J- ' I—* XX X iVX/\i\ o. 1 M ; LA BELGIQUE : RECONNAISSANTE. Ce n'est pas commode de traduire e avec sincérité un sentiment qui est bien - plus que le seul élan en présence du - bienfait reçu. Sans doute, il n'est pas un e des réfugiés belges, abordant dans l'île e généreuse, qui n'ait, dès le premier s moment, conçu pour la natio i hospita-i ière, une sorte d'affection filiale. Car il t y a beaucoup de bonté paternelle dans le geste fait par l'Angleterre pour ouvrir a les bras aux déshérités et aux malchan- à ceux de la guerre. 3 II y a bien da.-vantage, et c'est ce qu' t il faud,ait exprimer à cause du réconfort t extraordinaire que nous en retirons, i Ferai-je entendre la chose en disant que r devant l'accucil anglais chacun de nous se sent représenter à lui seul tout son 3 pays ? Cette charité là, qui dans le ré- - confort moral et matériel distribué à la e misère individuelle introduit le sentiment de l'honneur, de la force, de la pérennité e nationale, cette charité n'est pas à la portée de tous les cœurs ni de toutes les s nations. Il faut pour e n être la dispensa-s trice posséder soi-même une force an->• cienne, vivante, éternelle, une force > rayonnante de tradition et de liberté. 11 Le Royaume Uni en déborde, et c'est - pourquoi rien qu'en appuyant sur son t sein le front sanglant de la Belgique, il t lui fait retrouver tous les battements • d'en cœur ou la vc\jx des ancêtres et le t vœu de la liberté s'accordent sans - aucune dissonance. L'histoire atteste ■ que la Belgique moderne est fille de l'Angleterre, mais l'instinct de la race a s fait de la Belgique un peuple né pour le e maximum de liberté dans la continuité t invétérée des habitudes séculaires. r Placée par la nature au carrefour de 2 l'Europe, elle fut et elle demeure hélas ! a le champ clos c'es appétits continentaux. - Meurtrie, piétinée, méconnue une lois s de plus, elle tend outremer son visage ' douloureux et avec le souffle du large, e c'est l'amitié anglaise qui panse ses 5 blessures. Le Belge, peu voyageur de tempéra-s ment, lié à son sol par un labeur con- ■ stant, s'émerveille, parmi la tristesse de 1 1 heure, de sé trouver, chassé de chez 3 lui, dépouillé de ses -richesses accu-5 mulées et des instruments de son travail, - et cependant riche encore de sa per- - sonalité tout entière. Que dis-je ? • N'est-il pas enrichi ? Qu'est-ce en - effet que ce sentiment de plénitude morale qui le possède à chaque pas qu'il s fait sur la terre anglaise ? Etait-il tant s Belge que cela dans la Belgique paisible, ' le fut-il autant à chaque étape de sa • prospérité commerciale, devait - il le ■ devenir à ce point en poursuivant une - existence sans catastrophe ? Ah ' si nous étiop? demeures pendant > toute la guerre même soumis au sort - changeant des armes, respectés par un i ennemi moins brutal et conscient d'être • pour des nations rivales, une proie ou - une récompense enviée—notre âme ne - se fut point révélée à elle-même comme aujourd'hui. Mais la brusque agression allen:ande, t l'odieux marché qui la précéda, toutes i les violations de l'honneur qui la suiv.'r-, ent et les mille cruautés et les mon-i strueux attentats des barbares à l'égard ' d'une population sans défense, ont d'un seul coup dressé la Belgique debout ; dans sa tradition Le courage, la ténacité, le sacrifice des aieux furent à 5 l'instant ressuscités dans l'âme de ses s enfants. Elle fit sans effort, simplement, jusqu'au bout ce qu'ell: a fait. : Quant tout fut terminé, elle passa i l'eau, et le miracle continua. C'est le drapeau national qu'elle vit i flotter aux maisons de la cité ; ce i drapeau, si rarement aperçu à l'étranger t et que les mers semblaient ignorer, le ; voici mêlant ses couleurs à celles des i plus grandes nations du monde. Le î nom de Belges, de Belgique, ce nom - qu'on croyait issu d'une fiction diplomatique, il est dans toutes les bouches, et - les journaux en ont fait le synoninie ; d'héroisme et d'abnégation. Et le i terroir bien aim*-', ces minuscules patries i plus vivantes au ^oeur du citoyen, eut - on dit, que la petite nation elle-même, t ces villes et ces bourgs au nom évocateur i d'un paysage de plaine ou de colline, L:égé, la cité ardente, Louvain aux cent clochers; Termonde, Aerschot, chacune à écrit une page que l'étranger ne cesse de relire. Anvers enfin, orgueil commercial du Belge industrieux enfonce la flèche ajourée de sa cathédrale dans un ciel d'apothéose. Dans ce miroir offert à nos yeux par ; l'homage anglais, nous pouvons recon-i naitre le meilleur, l'essentiel de nous-i mêmes, et c'est la plus grande charité qui i pouvait nous être faite, la seule vraie, la : seule efficace, et qui dépasse bien toutes - les douceurs d'une hospitalité cependant - si experte au confort de l'existence. I Désormais, quoi qu'il arrive, quand le ; Belge voudra dater le moment de son • histoire où il a eu le mieux conscience - de la réalité de sa vie nationale, c'est aux jours d'octobre 1914 qu'il se re- ' portera. jLe territo're est en envahi, : déchiré, méconnu jusqu'en ses moindres . aspects par l'incompréhensible brutalité : germanique. Les familles sont dis-; persées, quelques unes rompues à tout [ jamais. Entre les dernières visions de • l'horizon national, il y a toute la mer. , Et cependant depuis le plus humble ; paysen à qui manque plus que le paie le contact avec le sol natal, jusqu'à l'esthète le plus raffiné pour qui chaque nuance du ciel flamand ou wallon correspond à une palpitation de la sensibilité, tous ici, riches et pauvres, confondus dans la détresse commune, participent au réconfort commun. Leur patrie, leur âme persiste, tout l'espoir s'affirme dans la réalité d'une même conscience. Et c'est à l'Angleterre que l'on doit l'immédiate certitude de ces choses. Aussi pour la remercier, il n'est pas de mots. Il faut qu'elle nous devine. Mais nous savone, que, déso mais, pour lire en nous, il suffit qu'elle nous regarde de ce clair regard, énergique et paisible ou se reflète tout le ciel de sa grande âme généreuse et libre. HENRI DAVIGNON. CONSEILS AUX BELGES. Nos mœurs—respectons-nous pour etre respectes. Animation du " Strand "—animation, vie intense... Et, parmi les belges qui passent, parmi la foule de ceux qui sont ifenus, içi chercher l'indépendance de l'esprit et du corps, il y a souvent un étonnement. Nos mœurs belges sont parfois si différentes des mœurs anglaises; et, là, pour nous tous, dans le flot humain qui passe, se place soudain un écueil... Il est nécessaire, indispensable, en ce moment surtout, que nos mœurs ne choquent pas le peuple hospitalier qui nous reçoit. Il est nécessaire que l'étranger, si bien reçu qu'il soit, sache se plier aux exigences d'une situation nouvelle—et ne heurte pas les sentiments d'une population admirablement dévouée... Ce que nous disons n'est pas Hien neuf, évidemment et Montesquieu l'avait déjà écrit : mais, dans les circonstances cruelles actuelles il est nécessaires de le répéter. Tout le monde ne lit pas Montesquieu—et c'est précisément parmi la population belge qui l'ignore que se rencontrent aujourd'hui ceux qui agissent, parfois, de façon à offusquer les mœurs anglaises... C'est au moment où un admirable mouvement de solidarité se produit qu'il est nécessaire de signaler à certains réfugiés (qui, heureusement ne représentent pas les mœurs belges réelles) le danger de ne pas savoir se respecter soi-mê-me pour être respecté par les autres... Hier, dans ce Strand si animé, où la vie. semble être un flot d'humanité kalei-doscopée, un de nos amis nous disait : Je m'occupe de l'installation ét des soins à donner aux réfugiés. J'ai des moments de recul en présence de l'inconscience de certains Belges, lesquels ne craignent pas de faire une exploitation de l'hospitalité anglaise... — Pas nombreux, j'espère?... — Oh non ! Rares, certainement. Mais il est triste -de penser que l'acte d'un homme sur mille puisse donner une impression mauvaise à ceux qui nous reçoivent.Evidemment. Il faut réagir. Mais, surtout il faut flétrir la brutalité de mœurs de certains belges de conditions morale inférieure. Ainsi on nous signale ce fait : dans une rue de campagne, un jeune belge âgé d'environ seize ans, se Souvenant de l'attitude de notre plus vieux gamin bruxellois (dont le manque le pudeur est très bien connu) ne craignit pas d'agir de même. Il portait au chapeau nos couleurs nationales —et l'on devine l'état d'indignation dans lequel se trouvèrent des dames anglaises qui passaient à proximité ! Une partie du peuple bruxellois possède une notion particulière de la morale—et les anglais en possède une autre : les dames anglaises étaient véritablement suffoquées d'indignation justifiée—et, certes, voilà déjà une bien mauvaise impression, injuste pour la plupart des belges. Pour peu qu'elle se répète souvent, toute la population exilée en subira les tristes effets. Que ceux qui ignorent Montesquieu fassent un effort, non pour le lire (c'est beaucoup leur demander) mais tout au moins pour se rappeler le conseil qu'il donna : ne jamais aller à l'encontre des mœurs de l'étranger hospitalier qui nous reçoit Et, empressons-nous de le dire, cela sera tout à l'avantage de quelques belges mal élevés... heureusement assez rares. C. R. LA MAISON JOHN BARKER & Co. Ltd., KENSINGTON, a l'honneur d'annoncer qu'elle mettr a en vente le Stock de la mm russ & co. Anciennement New Bond Street et Princes Street, Hancv:r Square. Fourrures en Gros. Spécialité de Manteaux de Four, tire. LUNDI LE 2 6 OCTOBRE, ET JOURS SUIVANTS. Le stock de la Maison Russ & Co. offre un intérêt particulier. Composé de lots b'en choisis en parfait état il constitue une des collections de fourrure les plus considérables qui ait été offerte à Londres depuis de nombreuses années. Le Stock se compose de : MANTEAUX DE FOURRURE, MANTE A UX d'A UTOMOBILES COLLIERS ET MANCHONS, FOURRURES ET PELISSES, ARTICLES DIVERS EN FOURRURE, GARNITURE DE FOURRURE Le prix de revient du lot entier acheté en gros, était de 275,000 frs. Nous offrons aujourd'hui la moitié de ce lot au public,—Cette transaction étant opérée strictement au comptant, les articles seront vendus au comptant de même. Nos clients bénéficieront ainsi d'une réduction sur les prix ordinaires d; détail d'environ 60 pour cent. BARKERS (John Barber & Co., Ltd.) KENSINGTON HIGH ST., LONDON, W. A 15 minutes en Taxi ou en Métro des principaux Hôtels de Londres. Restaurant, salles de lecture et de repos a la disposition de la clientele et des interprétés se tiennent a son entiere service.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes