L'indépendance belge

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s.n. 1918, 18 Avril. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7d2q52g712/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION §|® Jfr |f fflJl PAR LE PROGRÈS' Mil Mli JLJ jQ ROYAUME-UNI: 1 PENN LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIME uni i APjncr rv r.CMT ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: JEUDI 18 AVRIL 1918 pnWFvrvTs/< •'? fwnfmi ITDOi; HOUSE, TUDOR ST.. E.G. 4. 11, PLAGE DE LA BOURSE. „w„:j AUO.\.\tJit-N-b . a MOIS, x7 bHUiiJ-N" • - - ... -- CH ..««+« X 1 A Q U e. mAftf»R*ArSB I .4 SSVPfiH 1 A M .^9. SFTTTTiTNa? LA SITUATION Mercredi, midi. Deux faits capitaux résultent des dei .libres opérations : la perte de Bailleul « la pression en grande force partant de collines de Messines pour la possession "d Mont Kemmel, butte dominant tout: léï hauteurs qui dans cette région acc dentent la plaine basse des Flandres. La chute de Bailleul est un coup ser eible, parce que non Seulement elle priv nos Alliés d'une position précieuse, ma: aussi parce qu'elle réalise un point d plan germanique, qui prévoit d'autre opérations ayant Bailleul pour base d'i œorce. Bien plus importante est la perte de positions sur les hauteurs de Messines t des villages de Wytschaete et de Wulvei gh'em qui les flanc gardaient au nord « au sud-ouest, permettant aux Allemand de monter à l'assaut du mont Kemm< par l'est et par le sud. Si l'ennemi ri ussit dans ses desseins, pour la réalise tion desquels • il consentira aux pli lourds Sacrifices, la position d'Ypres d< viendra très précaire si non critiqua Cependant, il est bon de rappeler que l région actuellement occupée par 1( hordes teutonnes leur avait été arraché en 1917,. et qu'avant leur capture, Ypr< n'avait pas moins tenu vaillamment so rôle dans la grande guerre. Il est pft mis de croire que le général Plumer, qi "possède" admirablement son terrain e dont l'autorité est unanimement ri connue, se maintiendra solidement dai ce secteur. Celui-ci constitue un d< piliers de la défense, et de son maintie dépend en grande 'partie le développ< ment ultérieur de toute réaction alliée. Aussi bien le danger n'est pas seuli rsent au nord, mais enepre dans ls oei tre du nouveau front d'attaque des div sions teutonnes." Ici l'emlémi menace H; zebrouck, nœud vital des cominunicatioz britanniques, dont la perte serait lourc de conséquences. Les derniers comba devant Meteren et dans la direction c Vieux-Berquin n'ont pas d'autre obje-tif. Alors qu'à Meteren, à la suite d'à sauts répétés avec des effectifs imposant l'ennemi est parvenu à prendre pied da? le village sans que la lutte se soit inte rompue une seconde et où elle contint à faire rage, dans la direction de Vieu' Berquin, 'l'avance germanique n'est p; . parvenue à faire impression jusqu'à pr, sent. Ici, l'artillerie britannique sernb avoir une maîtrise incontestée et ses pn jectiles tombent en avalanche, ouvrai d'immenses brèches dans les rangs di agresseurs. Les Allemands, qui ont fait avance une division fraîche, ont également tenl une opération de grande envergure si les lisières orientales de la Forêt c Nieppe, mais leurs colonnes de choc-fi rent par deux fois refoulées avec des pe tes énormes, laissant de nombreux pr sonniers entre les mains des Alliés. Sur le flanc méridional du front d'à taque, l'ébat-major teuton, soit pour di traire l'attention de sir D. Haig, so qu'il médite réellement une nouvelle opi ration en force de ce côté, a fait bon barder toute la ligne entre Robecq : Givenchy. La réponse des batteries br tanniques ne s'est pas fait attendre et : vigo,ureuse réaction a empêché toute tei tative de la part de l'infanterie alli mandé. Le moment n'est pas choisi pour faii de longues dissertations sur les éventui lités immédiates des opérations en cour Il faut néanmoins constater que malgré -. .les coups de bélier portés sur tous les :t points du front britannique, celui-ci, IS s'il ploie parfois, ne se rompt pas. La ij brèche cherchée par l'adversaire ne semis ble pas devoir se produire, les admira-i- ble3 "Tommies" reculant en-se serrant les coudes. C'est là, pour des troupes d'une telle bravoure, un rôle de sublime e sacrifice. Il est imposé par les circons-, tances à l'armée britannique—comme il u le. fut aux Français à Verdun—afin de ,s donner au général Foch le temps matériel nécessaire pour parer à la situation. L'union scellée dans le sang entre les puissantes phalanges françaises et bri-^ tanniques, qui désormais se battront \ r>us la direction d'un seul chef, auquel £ nos divisions héroïques viennent égale-j ment de confier leur déstinée—ne permet j pas de désespérer de l'avenir.' Malgré ; î'ïô jours tragiques qùe nous vivons, il faut faire crédit à nos soldats et à leurs officiers, qui avec un courage stoi-que et un sang-froid merveilleux opposent un mur d'acier à l'ennemi. L'heure est grave, il serait puéril de le méconnaître, mai3 la situation peut changer ' domain et il ne faut p^s perdre con-f fiance. " Sur le front de l'offensive initiale, les actions d'artillerie continuent, parfois . avec une grande violence*? L'ennemi a ~ livré une attaque locale à Boyelle, au sud [ d'Arras. Cette entreprise s'est dévelop-^ pée en combats qui se poursuivaient en- core la nuit dernière. '= Dans le secteur de Noyon, les troupes 11 françaises ont légèrement progressé à la suite d'une opération secondaire et leurs détachements en reconnaissance ont tra-î_ " ei'i-é le canal de l'Oise à l'oueSt de. Pier-!" i%j)'iàitde, d'où ils oHiamcaç d$s piiSttti-l" niers et du matériel. l" Sur le reste du front français, nos l- alliés ont exécuté plusieurs coups de main e fructueux, notamment dans le secteur -b de Corbeny, eh Champagne, dans la ré-'e gion de Seicheprev, et dans les Vosges. Une attaque-surprise ennemie, exécutée s" aux environs du Mont Téton, a complète-s> ment échoué ain?i que plusieurs autres is tentatives effectuées à Bois le Prêtre. r" Sur le front méridional les batteries le italiennes ont multiplié leurs tirs des-l" tructil's sur les positions ennemies dans !h la val Lagarina, à l'est du lac de Garde, et les patrouilles de nos Alliés ont été particulièrement actives dans la région 3" de l'Adamello, dans le Trentin ccciden- tal, et dans la vallée de la Brenta. 3S Sur le front macédonien, une recrudescence croissante se signale dans l'afe-tivité combattive. Celle-ci s'est traduite ;e par différentes opérations qui pour être ir à objectif restreint, n'en furent pas nvoins importantes. C'est ainsi qu'au cours d'un raid exécuté sur la rive gauche [' de; la Strouma, entre Ormanli et le lac Tahinos, les troupes alliées ont refoulé les avant-gardes bulgares de dix villages, t- dans lesquels elles se sont organisées, s- Les troupes grecques ont pris une part it brillante dans ces opérations, montrant qu'elles sont toujours aussi vaillantes que i- décidées à jouer un rôle prépoi}dérant ît dans la grande guerre pour la libération i- des petites nationalités: L'activité de l'artillerie, qui s'accen-i- tue en différents points du front, et no--- tamment des deux côtés de la Tcherna, semble indiquer que des événements nou-•e veaux sont en préparation sur le frpnt i- de Salonique, où régna pendant un assez s. 1 long temps une quiétude relative. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Le- général Foch a confiance Paillant à la Chambre des Communes, mardi, M. Lloyd George a dit que l'opinion du général Foch et des généraux brïtanniques-était que nous n'avions rien perdu de tital. Le général Foch est plein de confiance. Le bombardement de Paris Le bombardement de paris continue par intervalles. Commencé mardi à 1 h. du matin, il a causé 58 victimes : 13 tués et 45 blessés. Le prix qu'ils veulent y mettre D'après des informations arrivées d'Allemagne à Washington, les pertes qu'Hindenburg- et ses satellites sont prêts à consentir pour tâcher d'obtenir la vic:toire sur le front occidental s'élèvent à 1,500,000 hommes. On dit qu'avant l'offensive les militaristes conclurent aveç les socialistes un accord aux termes duquel aucune objection politique ne serait faite à l'arrière contre la continuation de l'offensive jusqu'à ce que les pertes aient dépassé ce chiffre. Les militaristes auraient promis d'atteindre leurs buts — annexions de territoire français et de la côte des Flandres et lourdes indemnités de guerre sans arriver à payer ce prix. Mais l'Amérique est décidée à payer n'importe quel prix pour déjouer tous le»--calculs de l'Allemagne. Volontaires portugais Toute la garnison de Lisbonne s'est offerte volontairement pour prendre (lu service sur le front occidental. SUR LE FRONT BELGE Les Belges sous le général Foch D'après le "New-York Herald," les autorités militaires belges ont décidé de donner leur adhésion au principe du commandement unique, avec le général Foch comme généralissime. Le général de Ceuninck quittera le ministère de a guerre et prendra le commandement des divisions belges en campagne sous le commandement en hef du-général Foch —Reuter. OPERATIONS NAVALES -o Dix chalutiers allemands coulés L'Amirauté britannique fait connaître : Le commandant en chef de la grande flotte signale qu'il a entrepris, le 15 courant, un "nettoyage" du Kattegat. Dix chalutiers allemands ont été coulés à coups de canon et les équipages ont été sauvés par nous. Il n'y a pas^eu de pertes britanniques. OPÉRATIONS AERIENNES L'activité des aviateurs britanniques Le 15 avril, le mauvais temps s'est maintenu, obligeant les pilotes britanniques à voler à de très basses altitudes. Plus de quatre tonnes de bombes ont été jetées 'Sur différents objectifs. Un projectile a atteint une importante colonne ennemie. Aucun avion allemand n'a été aperçu. Un appareil britannique n'est pas rentré. Usine à Zeppelins détruite Des détails complémentaires arrivent au sujet de l'incendie de Manzell (Frie-drichshaven). Ce ne sont pas seulement des hangars pour Zeppelins qui ont été détruits. Les usines de Manzell fabi i-quaieht jadis les Zeppelins, mais elles construisaient actuellement des aéroplanes ; elles seraient presqu'entièrement détruites. L'incentjie. fut accompagné d'une série d'explosions et fut tellement violent qu'on J'npi.rçut dans toute la Suisse orientale. Deux réservoirs à gaz, dèux Zeppelins modèles et un certain nombre d'aéroplanes du type Friedrichs-haven ont iétc consumés. On assure qu'il y a de nombreux tués et blessés. LES EVENEMENTS EN RUSSIE L'invasion de !a Finlande En Finlande la lutte se poursuit contre les Gardes Rouges qui, bien que sérieusement menacés par l'intervention des troupes teutonnes, sont toujours décidés à défendre chèrement la révolution. La chute d'Helsiiigfors a plusieurs verrions : suivant une dépêohe du quartier-général républicain, les Gardes Rouges ont opposé une résistance héroïque, luttant pendant trois jours contre des forces très supérieures et bien appuyées par de l'artillerie, avant d'abandonner la ville. Un communiqué allemand affirme que Helsingfors a été prise d'assaut après des combats désespérés dans les rues, et que les troupes du comte von der Goltz, commandant des forces expéditionnaires teutonnes, ont fait 7,000 prisoniers et capturé un riche butin. Enfin, le correspondant du "Times" à Stockholm apprend qu'il semble que la capture de la capitale finlandaise n'ait pas été bien difficile. La forteresse de Sveaborg rest-e silencieuse et les troupes allemandes qui furent débarquées sur le quai principal du port, marchèrent directement à travers les artères de la cité, quelques coup» de fusils seulement étant tirés dans leur direction. Entretemps les Allemands continuent leur avance vers le nord, et ont atteint la voie ferrée à l'est de Lathi, à environ 16C kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Vi-borg, et reliant cette ville à Tammers-fors.D'autre part les Gardes Blancs annonce qu'un de léurs bataillons a occupé Abo. à l'extrémité sud occidentale de la Finlande. "Les Gardes Rouges ont aban-denné la cote entre Hangé et Nysta e: battent eu retraite vers l'intérieur. La Livonie et l'Esthonie seront annexées La paix allemande avec'la Russie est traitée par lê Kaiser en nouveau chiffon de papier. Le soi-disant Conseil National des provinces baltiques a transmis au .Kaiser le vœu de voir la Livonie et l'Esthonie passer sous le sceptre de Guillaume II et celui-ci a fait connaître que suite y serait donnée. Or, le traité de ' paix déclarait nettement que ces provinces continueraient à faire partie de la Russie. Griefs allemands L'Allemagne s'est plainte au gouvernement russe de ce que des attaques aient été dirigées par la flotte de la Mèr Noirt contre des troupes des Puissances Cen trales. Elle avertit le gouvernement russe qu'après le 20 avril, à moins que ces attaques ne cessent, ces navires de guerre seront traités comme ennemis et hors la loi. LES DERNIERS JOURS DE SOLO Un télégramme J^euter dit que l'enquête supplémentaire étant terminée; il est probable que l'exécution de Bolo aura lieu à Vincennes aujourd'hui, mercredi matin. Le "Times" dit que Bolo et Caillaux ont été confrontés lundi dernier ; il semble que l'un et l'autre maintinrent leurs affirmations contradictoires " et que 11 scène fut plutôt animée. Un incident qui s'est passé samedi à la prison de la Santé est très commenté à Paris. M. Caillaux avait exprimé le désir de ne pas être enfermé dans sa cellule pendant la % isite de son conseil, et les gardiens, par ordre supérieur, étaient habitués à laisser la porte entr'ouverte. Samedi, M. Caillaux conférait donc avec Me Ceccaldi, son conseil, lorsque Mme Caillaux, qui venait d'être confrontée avec Bolo, passa dans le couloir et, ouvrant la porte, eut-une courte conversation avec son mari. Le lieutenant Jousselin, passant par là, vit ce qui se passait et a porté plainte contre le g-ardien aux autorités de la prison. LA LETTRE DE L'EMPEREUR CHARLES On dit à Vienne qu'on a montré au comte. Czernin une minute de la lettre de l'Empereur au prince Sixte de Bourbon, minute qui ne contenait ni instructions au prince de communiquer la lettre à quiconque, ni aucun passage relatif à la Belgique; le passage relatif à l'Alsace-Lorraine y aurait été, comme l'a dit un communiqué officiel autrichien: "J'aurais employé toute mon influence personnelle en faveur des revendications françaises pour le retour de l'Alsace-Lorraine si elles avaient été justes, mais elles ne le sont pas." La lettre de l'Empereur publiée par M. Clemenceau parlait "des justes revendications françaises au sujet de l'Al-sace-Lorraine" et M. Clemenceau n'a pas manqué de faire observer dans un do ses communiqués "qu'il est de toute évidence qu'aucune conversation n'aurait pu s'engager et que le Président de la République n'aurait pas reçu le prince une seconde fois si celui-ci, d'initiative de l'Autriche, avait été porteur d'une pièce qui contestait nos droits au lieu de les affirmer." AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le gouvernement allemand a l'intention de saisir le mobilier ainsi que la collection de tableaux,, d'argenterie, de porcelaine, etc., que M. Gérard, l'ambassadeur des Etats-Unfs, avait mis dans un garde-meubles à Berlin. Le Département d'Etat à Washington a protesté par l'intermédiaire de l'ambassade d'Espagne contre cette action contraire à tous les usages. AUTRICHE-HONGRIE — Les principaux journaux-allemands laissent clairement entendre que le comte Czernin a été débarqué pour couvrir l'Empereur. — On annonce que le comte Czernin 'va prendre le commandement d'une brigade dans l'armée combattant contre l'Italie. — Le baron Burian, tout en gardant le portefeuille des finances, a accepté le portefeuille de affaires étrangères d'Au- ' triche. — Des milliers de familles à Prague ont été sans pain pendant plusieurs jours, dit la."Leipziger Volkszeitung," d'après le journal "Bohemia." BELGIQUE — Une commission du gouvernement belge, désignée pour étudier la question du commerce anglo-beige après la guerre, : est en route pour Londres pour conférer avec le comité britannique organisé, il y a quelque temps, par le gouvernement britannique sur des bases similaires. Les délégués seront les hôtes du gouvernement britannique. — M. Braun, le bourgmestre de Gand, i a été déporté dans un camp d'officiers ey Allemaïna, GRANDE-BRETAGNE . — U résulte de récentes explications données à la Chambre des Communes qu'en Mésopotamie il n'y a qu'une seule division d'.infanterie blanche; en Egypte et Palestine réunies, trois divisions d'infanterie blanches et que le reste sont des troupes indiennes ou mixtes avec une très légère proportion de troupes britanniques. Il est certain que sans les coups infligés aux Turcs en Palestine et Mésopotamie, ceux-ci auraient pu envoyer des troupes sur le front occidental de même qu'ils l'ont fait un moment contre le front russe. Au lieu de cela, il a fallu que les Allemands envoyent des bataillons au secours des Turcs. -— M. Hodge, ministre des pensions et président de la Fédération des trade unions du fer et de l'acier du Nord Staf-fordsliire, parlant à un meeting, a dit : "Nous autres, travailleurs du fer et de l'acier, nous entendons jouer notre rôle dans la reconstruction. Après la guerre, les grèves et les lock-outs seraient des catastrophes pour tous les intéressés. La raison doit prendre la place deHoutes les autres méthodeà d'arrangement. Je me demande si, dans l'intérêt do notre fédération, le temps n'est pas venu de viser à la constitution d'un parti trade-unio-niste au lieu de cette chose bâtarde et indescriptible que nous avons aujourd'hui. On ne peut mêler l'eau et l'huila et on ne peut mêler des trade-unionistss bons, sains et honnêtes avec les amis avérés de l'Allemagne'qui figurent au sein du parti. Je ne vois pas comment nous pourrons coopérer avec eux après îa guerre. Us n'ont pas travaillé avec nous pendant- la guerre; ils n'ont pas travaillé pour le pays, et s'ils sont de si grands amis de l'Allemagne, je me demande pourquoi ils ne sont pas allés vivre avec leurs amis. En tous cas, j'espère que nos unions ^locales, dans leurs meetings locaux, .iivisagercnt sérieusement cet aspect du problème, car. en oe* qui me concerne, je ne me sens pas capable de travailler a.vec eux, ni maintenant ni après la guerre." — Aucune nouvelle licence d'exportation de produits alimentaires n'est plus aocordée et celles qui sont toujours en vigueur seront retirées. PAYS-BAS — U y a en Hollande, dit le "Times," environ 100.000 réfugiés belges; 3,135 prisonniers militaires britanniques; 1,607 prisonniers militaires allemands, 679 prisonniers de guerre échappés et 1,543 Russes et Polonais. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mercredi, 11 h. 17 matin. Hier soir nous avons livré une contre' attaque heureuse daris le voisinage de Wytschaete. A Meteren aussi nos contre-attaques ont rétabli la situation et le village reste entre nos mains. Pendant toute l'après-midi et-la,soirée d'hier, des attaques ennemies répétées au nord de Bailleul ont été repoussées avec pertes pour l'ennemi. , Des détachements d'infanterie allemande, avançant en formation serrée, furent pris sous le feu de nos troupes a courte distance et subirent des pertes sévères. Nous avons fait quelqufes prisonniers. L'ennemi a tenté également de développer une attaque hier après-midi a l'est de Robecq. Après le bombardement déjà annoncé, son avance fut arrêtée par le feu de notre artillerie. A la suite des progrès de l'ennemi sur le front de la Lys, nos troupes tenant notre position avancée à l'est d'Ypres se sont retirées sur une nouvelle ligne. Cette retraite fut effectuée volontairement sans être gênée par l'ennemi. L'activité de l'artillerie «fnnemie a considérablement augmenté ce matin sur le front britannique au sud de la Somme. Sur le front sud. d'Arras, des détachements d'infanterie allemande qui avaient pénétré dans nos tranchées en face de Boyelles, en ont été expulsés avec une perte de plusieurs prisonniers. Notre ligne dans cette localité a été complètement rétablie. Boîo exécuté Bolo a été fusillé aujourd'hui, à six heures du matin, au fort de Vincennes. Ses yeux avaient été bandés à sa .demande, et il semblait être très faible. Le peloton d'exécution était composé de douze volontaires. Ç9e arme NO CM

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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