L'indépendance belge

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s.n. 1914, 16 Mars. L'indépendance belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9882j69257/
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iiO CJoatî-xijûa.os ÙN SâLOlUUÏ ST A PARIS Ci 85' ANNÉE Lundi 18 mais 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 17» rue de» Sables» Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11, plaça de la Bours# ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE CEUIQUE. ï« m 25 lr. S »»'u, U 3 mis, 5 fr. iUIEIiËOOfltlSt.-OJ - 28 fr. » 5 fr. ■> jjr. amusa "2^,f• * ' ÉDITION HEBDOMADAIRE! Itutirnitionili it fOutra-marl 10 pages, paraissant le mercredi Un an »8 franc» «U rnola IB franc» L'INDÉPENDANCE xc rs$ .Lundi 16 mars 1914 ^ Les annonces sont reçues s A BRUXELLES : aux bureaux au jou'a&l* IA PARIS î il, place de la Bourse, A LONDRES : caez MM, John-F. Jones & O, cfi Si»ow Hiii, S» G.; à Ï Agence flavas, n° 113« Cheapside E, G. : et cbei îieyroud & fils, Lfcig 14-18, Queen Victoria Street, et X. B, Brow»% iid. n° 163, Queen Victoria Street, * AMSTLRDAàl : ciiez ftijgh & Van Ditmar, Roiia, 2» & ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 113. i;îfi ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aux Agences ûe la Maison Rudolf ilossfy JTAUE : chez MM, Haaseustcin & Vogler, à Miiao, Turin et Rome. ■toll' VAP.i: . ï R RrAmn, f M ( Rûçt aoad Sfrûflîi, THOIS XDITIQ3S 5AS. 2ÛTH* - STÎ PAGE3 BELGE COUSES-YAUCIS LE ÏEOS«ÎS — Édition du matin -Aujourd'hui ALLEMAGNE ET RUSSIE, par Roland D .Mares. tension russo-allemande. — Important conférence politique. — Le programm-militaire russe, — Déclarations du cornt .Witte. — Commentaires russes et aille mands. En Angleterre. — La question du » hom rute». — Déclarations de M. Winsto: Churchill!. En Russie. — Protestations contre l'attiti de de l1 Au triche-Hongrie. — .Une c^ias trophe. En Allemagne. — Les brutalités dans l'ai mée allemande. En Bulgarie. — Devant la Haute-Cour. . Au Brésil. — Les troubles dans l'Etat d Ceara. — Intervention des troupes fédt raies. Lettre d'Italie. Sfotes du jour, par J.-B. En Belgique. — Les libéraux liégeois. Dans l'Orient lointain. Un anniversaire de Balzac. Chronique des livres belges. Leçons sur la l~Ti{/:e auxiliaire internatic nale. Les Lettres et les Arts. Revue des Revues. Vient de paraître. Chronique mondaine. ïnformations financières et industrielles.-Nouvelles diverses de nos correspon dant-s. bulletin hebdomadaire de la Bourse d Bruxelles (G* page). Les dépêches suivies de la lettre i sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 het res de l'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont par d'abord dans notre deuxième éditior publiée à 6 heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui or paru d'abord dans notre troisième éd lion, publiée le matin. BRUXELLES, 15 mars. ALLEMAGNE & ISSU L'ardente polémique russo-allemanc continue à préoccuper vivement l'op uion internationale et la note ol'licieu: publiée par la « Norddeutsche Zeitung pour mettre les choses au point et u gager la responsabilité des cercles oïl ciels d'une, campagne de presse eerto nement inopportun% n'a pas complèt ment rassure les esprits, Quand on su de prés cette polémique, on est assi surplis de de\oir constater que, soi prétexte de critiquer des mesures mi; laites dont la Russie est seule jug qu'elle a le droit de prendre si elle 1 considère nécessaires à sa sécurit d'étranges rancunes que l'on croyait d puis longtemps éteintes remontent à surface. Les journaux allemands se pl; guent des sentiments que le peuf russe, manifeste dans tous les domain à l'égard du peuple, allemand; ils plaignent de ce que des milliers Kusses ayant fait leurs études dans 1 universités allemandes rapportent e suite en Russie la haine de la cultu allemande; que les éléments allenan dans les provinces de l'ouest sont si pects et tracassés; que d'étranges c. ùaiice's subsistent à leur égard po lotit ce qui touche au commerce et l'industrie. On comprend par là que presse allemande n'est pas satisfaite d efforts déployés pour assurer la pénéti tion allemande en Russie et. que déception dans cet ordre de chosès f pour une large part dans les amèi critiques de la politique russe qui fout jour. La traditionnelle amitié enl Berlin et Saint-Pétersbourg est qua liée de « légende » et du coup, on cc teste toute valeur pratique aux relalio personnelles si cordiales qui existe entre Guillaume 11 et Nicolas II, aie qu'au lendemain de l'entrevue de Po clam ces relations personnelles des de souverains étaient tenues pour si el caces qu'elles pouvaient faire conti poids à l'alliance franco-russe elle-n me. En réalité, la presse allemande a pi du tout sang-froid en présence des n sures militaires très normales, ti logiques, prises par la Russie et elle trouve surtout déçue parce que des a nées durant l'opinion allemande a i entretenue dans l'illusion qu'en cas conflit, européen la R.ussie n'appuier; pas efficacement la France et se conte tarait de créer une tardive diversion s la frontière allemande de l'Est. On s'i lié à cela parce que l'on n'ignorait, p que le plan de campagne russe ét. essentiellement un plan défensif et q la préparation d'une action russe dé sive du côté de l'Allemagne nécessi iait des semaines — des semaines q l'Allemagne pourrait mettre à pre pour jeter la masse énorme de ses mées contre la France et porter a cel ci un coup fatal. Les mesures milit res prises actuellement, en Russie, renforcement considérable des armi du Tsar; la réorganisation de. l'artil rie et du service d'approvisionneme la concentration de grandes forces cavalerie dans les régions de l'Ouest; déplacement, dans la direction de_ frontière allemande de la. premii ligne de concentration des troupes. cela fuit nom n fan dm nue le nlsn principe d'une prudente défensive, ma qu'il tend à une offensive rapide dès premier jour de la guerre. La port s réelle de l'intervention russe en cas < guerre continentale s'en trouve profo ï dément modifiée aux yeux des Ail î mands et, il n'est pas douteux que 1 î efforts faits en ces deux dernières a - nées pour rendre l'Alliance franco-rus plus efficace, pour lui donner le cara 2 tère d'un instrument diplomatique in 1 niment souple, ne sont pas étrange à ce changement radical de la situ - tion. Cela signifie-t-il que la France et Russie se préparent à frapper un grai '* coup; qu'elles menacent réellement IV lemagne? Nullement et il faut forcer sens des mots et des choses pour e soutenir sérieusement. Combien i " fois n'a-lron pas constaté, avec raisc d'ailleurs, que l'empereur Guillaume le. gouvernement allemand ont dom des preuves manifestes de leurs inte lions pacifiques en empêchant un co flit européen de se produire à la l'ave des crises politiques si nombreuses si graves de ces dernières années? " l'on ne manquera pas de faire valo avec raison encore, que le Kaiser et gouvernement allemand eurent en cc d'autant, plus de mérite que la suf riorité de ta Triple-Alliance leur do nait la certitude de la victoire. La Fran " et la Russie peuvent-elles être suspi ' tées aujourd'hui de nourrir des inte tions moins pacifiques que l'AUemag 5 parce qu'elles on! compris le dans qui résulte pour elles au point de v v de la politique générale de leur in riorité militaire et parce qu'elles vc ^ lent y remédier en faisant un grand s fort, pour rétablir l'équilibre sur ce t .- rain ? Comment la presse allemande s se rend-elle pas compte qu'il y a da a tout ceci un simple effet à longue d tance de la façon dont l'Allemagne ' constamment invoqué sa supériorité r s litaire pour peser sur la solution clip 't matique des plus graves problème i- Qu'on se rappelle donc ce qui se pa; lors de la crise orientale provoqt par la brutale annexion de la Bosn 9 Herzégovine à l'Autriche-Hongrie. gouvernement de Vienne déchira tr; _ quillement le traité de Berlin, qui p tait la signature de toutes les puiss; * ces, et quand la Russie, pour laque * le « stat.u quo » balkanique était un pr " cipe intangible, protesta,, elle vit se dr ser en face d'elle l'Allemagne bien le solue à soutenir l'Autriche-Hongrie : toute la force de ses armées. Qua " l'Angleterre, la France et, la Russie sistèrent pour qu'une nouvelle con " rence européenne revisât au moins pc la forme le traité de Berlin et régu risât ainsi l'annexion de la Bosnie-H zégovine, ce fut encore la diploma i'J allemande qui s'y opposa. L'Autricl . Hongrie, seule n'eût pas été en mest jl de jouer jusqu'au bout ce rûle:ce f l'épée allemande jetée dans la balar ' qui fit pencher cette balance du d de Vienne. Par la suite, si l'Autricl ;.s Hongrie et, dans une certaine mesu e; l'Italie n'avaient pas eu la certitude : f" solue d'être soutenues jusqu'au bout i l'Allemagne, croit-on qu'elles se seraii risquées à maintenir pendant toute guerre balkanique l'attitude si dani ^ reuse pour la paix générale qui fut 5, leur ? Croit-on qu'elles auraient réu ' à imposer cette création d'une Alba !r factice qui constitue une source ni J," velle de dangereuses complications pt '.g l'Europe? En fait, l'Autriche-Hong et lïaû.ie ont escompté constamment î?" toute-puissance militaire allemande, , c'est par te supwme argument de l'éi uf allemande qu'elles sont parvenues leurs fins. Qu'y,a-t-il d'étonnant,, i ^ lors, que la Russie, tenue par deux f en échec dans cet Orient européen i a." préseute un intérêt historique vital pi elle et qui est le domaine naturel tous les peuples slaves, veuille aujo '.:S d'hui modifier les conditions dans s,e quelles se présente pour elle la lutte ï-0 plomalique et s'assurer ,elle aussi, suprême argument de l'épée toute-pi n" santé pour empêcher qu'elle ne soit "! core sacrifiée dans l'avenir imméc n. comme elle le fut dans le plus réc passé ? L'Allemagne paie aujourd'hui de toi n les inquiétudes qui se manifestent c •e. elle la trop grande complaisance qu' mit à permettre à ses alliées de «fi tant de bruit avec le sabre alleman ,r. comme on l'a dit un jour. Puisque, se e_ la supériorité militaire vaut pour ès solutions des questions internationa J la France, la Russie et l'Angleterre & mettraient vis-à-vis d'elles-mêmes té plus grave des erreurs en ne- chercti je pas h l'acquérir, en ne mettant pas ut service de leur diplomatie cet. argmr n. dont la Triple-Alliance a par trop abi ur II y a là une situation de. t'ait, nouv ■st dont" l'Allemagne devra prendre as parti et contre laquelle toutes les c lit pagnes de presse du monde ne pouri ue rien. Cela ne modifiera en aucune ci- çon les relations traditionnellement te- l'ectes et confiantes qui existent ei ue Berlin et Saint-Pétersbourg; mais 'fit plus que ces rel&tions n'ont empê ir- l'Allemagne d'appuyer de toute son le- fluence l'action austro-hongroise met ai- la Russie en échec dans les Balkans, le plus elles n'empêcheront la Russie ■es soutenir de toute son influence i'ac le- générale de la Triple-Entente, dùt-nt; réserver des déceptions amères à IV de magne et à ses alliées. C'est l'Aile le gne", il faut bien le reconnaître, qui ; la engagée la première dans cette voii ire qui a fait l'expérience de cette méthi iut olle ne p«ut donc trouver mayvais de d'autres suive,ni l'axeinole ciu'elle is Quant à craindre que la tension ac- le tuelle n'aboutisse finalement à un con- se flit armé, à cette guerre européenne qui le serait par la force des choses une guerre n- générale et que d'aucuns se plaisent à e- considérer comme inévitable, nous ne -js pouvons nous y résoudre pour notre n- part. La réplique française et russe à se l'accroissement des forces militaires al- c- lemandes a réellement consolidé l'équi- II- libre. L'Autriche-Hongrie se débat dans rs des difficultés intérieures considérables a- et a devant elle le bloc balkanique qui ne resterait probablement pas indiffé- la rent à un tel conflit, puisqu'il ne peut tel plus se développer que par les dépouil- .1- les autrichiennes; l'Italie est occupée le pour de longues années en Tripolilaine, !e et sa situation spéciale dans la Méditer- le ranée l'obligerait à faire preuve de lo >n plus grande prudence. Ce n'est pas dans tît de telles circonstances que l'on pourrai! ié songer à provoquer systématiquement n- une guerre, à laquelle l'Allemagne de n- vrait l'aire face à peu près avec ses seuls jr moyens et, qui, si formidables que soienl et ces, moyens, ne donneraient pas la cer- Et titude absolue de la victoire. LTne gran- r, de nation comme celle-ci, ayant atteinl le un prodigieux degré de développemen; la industriel et commercial, ne peut, son- ,é- ger à jouer toute sa prospérité, tout soc n- immense avenir sur un geste de dépi: ce et de folie. ■c- La crise présente se. calmera, comme n- se sont calmées tant d'autres crises, plus ne graves, plus angoissantes par le carac er tère des circonstances où elles se pro. ue duisaient. L'opinion allemande se ren té- cira compte que la France et la Russie u- font preuve, comme l'Allemagne elle ef- même, de patriotisme vigilant en ren ;r- forçant leurs armées, puisque l'actior ne politique des grandes puissances ni ns vaut cjuc pour aillant qu'elle puisse s'ap is- puyer solidement sur des fusils et de; a canons. Cela amènera peut-être les di ai- rigeants réfractaires à toute idée paéi lo- flste à se convaincre que, puisque per s ? sonne ne saurait avoir le dernier mo ;sa dans la course aux armements, il vau ée draitsans doute mieux chercher une basi ie- de limitation qui garantirait pour long Le temps l'équilibre et qui écarterait, pou: m- les uns el les autres toute menace di jr- ruine... m- Cela, on doit le souhaiter, on peu lie même l'espérer: mais il serait d'une su in- prême naïveté de l'escompter dans l'ap ?s- prédation de la situation générale d> ré- l'Europe. de ROLAND DE MARÈS. nd in- £ La Tension russo-allemandi la- jF" Le gouvernement et les députés ie_ Saint-Péterel>ouirg, samedi, 14 mars. lre Le pK-sitait de la Douma, M. Rodz-itu: ko, a convoqué ce soir à une canféi-enc [Ce secrète les chefs des fractions politiques e ^ membres influents de la Douma, y coir ie- P"s ceux de l'apposition modérée, c'est-; re dire exception l'aite de rextirfrme-gaanchf jljl A celte conférence, en dehore du présider ,ar du conseil, qui fera une communication il mt téressante aux députés sur le travail a ia commun <lu gouvernement et de la Doi je- ma> t'es ministres de la guerre, des affaire "|a étrangères et des finances doivent prendr ssi la parole. -,it Les journaux attachent une grande irr nt_ portance à cette première entrevue d ,ur gouvernement «t dos députtés. C'est la pn [.je mière manifestation des intentions expr la mées par M. Goremyldne il son airivée a et pouvoir de collaborer avec la neprésenti )t-.e tion nationale. Cette conférence est d'aï à. tant plus attendue avec intérêt que, su lès vant les journaux, parmi les questions qi ois seront' soumises aux députés, figurera i jui projet de crédit de 500 millions pour le )Ur besoins mililaires, au sujet duquel le ï';»] d0 porteur de la commission de lu guerre , ur- de la marine doit communiquer un raj es- Por"t. spécial ert le ministre de la guen di- fournir des explications. du La « Vetcherne Vremia » ajoute que 1< lis- déclarations du gouvernement seront d en- pourvues du caractère pessimiste, mais e liât tes insisteront sur la nécessité de perfe eut tionner la défense de l'Etat dans l'iratéri de la paix que la Russie cherche toujoui à maintenir. hez La « Gazette de la Bourse >i fait rema 5lie trUiej' qu'à la Douma , précédente l'opjKis ure ,,ion avait été exclue des discussions secr d », 8UÇ les questions militaires et navale ule (a) les ]es Importante conférence politique )m- Nouveaux armements russes la Sa in t-Pé tersbom g, dimanche, 13 mars, ant Hier soir-, le nouveau premier ministr au M. Goremykine, tes ministres des -affair, eilt étrangères, des finances, de la .'guerre ist. plusieurs autres .Tninislircs ont assisté, av-elle les chefs des principaux groupes politiqu son de la Ikmma, les membres des commissioi im- de l'armée, de la marine et dii budget ■ont qua lr,a des membres les plus influents < fa- parti constitul.ionnel-démocrate, à une co ;or- férence qui a été tenue dans les apparl lire ment.s particuliers de M. Rodzianko, p: pas sident. de la Douma. Les invitations la ché cées portaient les mots : « î-igoureuseme in- secrète ». .■ant La réunion a p,i-is lin a.près une heure . pas matin. Oulio les personnes déjà citées, de général Gilinsky, chef de l'état-major £ ion néral, et le directeur-de la chancellerie d elle finances y assistaient. ,11e- Le président du conseil a exprimé le i ma- sir du gouvernement de travailler avec .'est Douma dans l'espoir de trouver chez les c ; et putés des dispositions favorables. >de; Puis M. Sason'off a indiqué l'état des i que lations de la Russie avec les gouveri ; a ments étrangers et les amitiés sur lesqu ment sur l'alliance étroite epii la lie u h Fj'ance. Le ministre de la guerre, le général Souk homloff, et le général Gilirtsky, qui retin rent le plus longtemps l'attention des dépu tés, rendirent compte enfin de la situatioi de l'armée et des mesures qu'ils compten prendre, en indiquant les sacrifices néoes saires dans te domaine militaire et navu pour que les forces de la Russie réponden à ses besoins actuels. Les députés, interrogés au sujet de 1. réunion, observent une très grande réser ve. 11 parait cependant qu'une partie de cnx-dit» nécessaires,, on dit 150 millions d, roubles, pourraient être couverte par ui prélèvement sur les réserves du Trésor. Le ministre des finances, qui a parlé 1 dernier, a montré l'état très satisfaisant de finances lusses. La u N'ovoie Vremia » dit qu'au cours d, la conférence 1e ministre des affaire , étrangères a donné sur la politique extt rieme des explications rassurantes. Le m' nistre de la guerre a demandé une nouvell , loi militaire et a -expliqué que la défense d pays devait être poussée jusqu'à l'extrême mais il a ajouté que les mesures prises n , visaient que le' maintien de la paix, (a) Interview du comte Witte Biidapesth, samedi, 14 mars. L' « Az Est » publie un interview qu'ui de ses rédacteurs, envoyé spécialement Saint-Pétersbourg a cet effet, a eut avec ■ comte Witte. 1 Ceh'4-ci a exprimé des vues très pesa miates au sujet de la situation extérieur* Ije Tsar, a-t-il dit, est extrêmement pe ' cifista et désire éviter une guerre, à coi '■ dition toutefois qu'aucun tort ne soit fa ' à la Russie, mais en ce qui concerne 1 ' situation extérieure, il faut tenir compte d 1 ce que les affaires des Balkans ne sot ! nullement réglées. Seul le premier acto e-, ' joué. Nous en sommes maintenant à l'ei ' tr'aate, qui durera peut-être des année; ' peut-être seulement des mais. Pa.nmi les questions graves, le comt ' Witite fait figuier les rapports entre le pei pie roumain et la monarchie austro-hoi giroise. Extérieurement, dit-il, ces raippor ' n'ont' subi aucune modification, mais 1< ; senttmenits ont beaucoup changé. Il trou ve, d'autre part, que les rapporte entre . ' Triple-Alliamce et la Triple-Éidartte mai quant de netteté. La Russie, dit-il, n'a ce tainement pas d'intentions offensives coj tne l'Allemagne. Seulement les sentimen ' ;i j'égai-cl de l';Ulemagr.e feroi • toujours naître des doutes. Toatafoôs li pufcsanoee désirent la paix, mais comn la Triple-Ailil'iariice et la Tuiple-Euitant 1 sont composées d'éléments hétérogènes, poan-a toujours surgir certains doutas I cet égard. Ce qui est très caractéristiqu ' c'a'it qu'aussitôt après la fin de la guer des Balkans le3 aiTOemenis sont devant partout plus intenses. Qeitte course aux armements empêche i _ naître mie impression de calme. e Le comte Witte a pai'lé également de ,• question du traité de commerce avec l'.4 lemagne. On ne peut pas savoir, dit-il, ■ qu'il en adviendra. Comme le comrner et l'indiistrae exercent dans ce domaii t une grande influemee, il peut en résulit . dos conséquences qui influeront awssi si a les rapports politiques. [. Le rédacteur assure que le comte W'it s a apposé sa signature au bas de cet inte e yiew pour en garantir l'authenticité, (a.) : Nouvelles de l'Étranger " ALLEMAGNE Les mauvais traitements dans l'armi Berlin, samedi, 14 mars. l" » Vorwaerts » annonce qua le cona u de guerre de Posen a condamné hier ^ deux ans de prison et à la dégradation i ^ sons-officier, pour mauvais traitements ï y pétés envers un inférieur, qu'il força à relever pendant la nuit, qu'il frappa brut lement à plusieur-s reprises à coups "ô martinet et auquel il extorqua de l'airgei A i'ooeasion d'une visite des chambré 's le môme sous-officier avait jeté à la figu de plusieurs recrues 1e contenu d'un ci choir. (a] » ANGLETERRE s Le n home rule » Déclarations de M. Churcliill r" Bradford, samedi, 14 mars. M. Winston Churcliill a prononcé ce s< un discours au sujet des modificatio proposées au projet de « home ruie » p M. Asquith. Ces propositions vont fai faire à la question un grand pas en ava mais pour l'orateur c'est tout ce que. gouvernement, raisonnablement consenii M. QlnirohiOl déclare que la mort du pi e mier soldat anglais tué par les orangfo >5 de l'Utotei- provoquerait dons le pays t< entier une explosion de colère, telle que ,c conservateurs auraient à s'eii défendre ,. qu'eilile ébranlerait la société entière. IS Les libéraux ne se laisseront i>as Mil der par des menaces. L'ordre et la légal lu l'eniiporteront. La Grande-Bretagne ne v< n. pas être reléguée au niveau du Mexiq e. Si les orangistes de l'Ulster pensent c g. le seul remède est une révolution, ils n'i qu'à, mettre ce remède à l'épreuve, nt M. Lingwartilt, secrétaire en chef du pe libéral, a déclaré, dans un discours qi tu n'y aura pas d'élections générales avi le que le « home rule », la séparation é- l'Eglise et do l'Etat dans le pays de Gai esi et l'abolition du suffrage multiple con ri à certains électeurs soient devenus des 1 promulguées. (a ARGENTINE Travaux publics •e- Buenos-Ayres, samedi, 14 mars ie- Le gouvernement a décidé d'accepter el- prêt de 10 millions de livres sterling i i dont le produit est destiné à l'exécution Buenos-Ayres d'importants travaiix hydiï - liques. Le contrat sera signé lundi, (a, BRÉSIL Les troubles dans l'Etat de Ceara Intervention des troupes fédérales Rio de Janeiro, samedi, 14 mars ' Le maréchal Hermès da Fonseca a < crété une intervention dans l'Etat de Cea 1 11 a chargé le commandant des troupes dôrales de mettre sa décision a exécution. — M. Régis Oliveira, sous-secréta d'Etat aux affaires étrangères, est nomi ambassadeur du Brésil à Lisbonne, (a BULGARIE A la Haute-Cour Sofia, samedi, 14 mars A l'audience de l'après-midi de la Hau Cour, M. Ghenadieff a soulevé la questi préjudicielle affirmant que le procès av élé engagé de manière inconstitutionnel parce que lo vote du Sobranié mettant jugement les ministres poursuivis n'a { été émis par tes deux tiers des déput ' comme la loi l'exige. 0 La prochaine audience est fixée à lut! (a CHINE .Journal suspendu ^ Pékin, samedi 14 mars Le principal journal chinois, le « Tahc ' pao a, avait cniitiijué la conduite des tr pes chinoises, qui n'avaient pas pu rédï | à l'impuissance la bande de brigands 'l pelée u les Loups blancs ». H avait dit i tes soldats avaient refusé de combat j parce qu'ils trouvaient leur rémunéra» a insuffisante. Le journal a été suspendu hier soir. S , directeur a été arrêté. ,t Les autorités refusent de faire conna. les motifs de cette mesure. (ï ITALIE s Epilogue de l'échouement i- du «San Giorgii N api es, samedi, 14 mari s Le capitaine de vaisseau Cacase et ® lieutenant de vaisseau de Gliuiberti, r.ec nus coupables de négligence dams l'échc a ment du «San-Giorgio», ont été condami i- le premier, à six mois de suspension et second, à une.peine disciplinaire. Tous d 1_ sont condamnas aux pépens et à des d -s màges-intérêt^^^^l'Etat. (i ; Les concessions en Asie-Mineure ie Rome, samedi, 14 mar. e Le syndicat-'italien: pour les conceesi en Asie-Mineure' et la compagnie angl; ^ Smyrne-Aldin ont signé « ad referandui e un accord complet subordonné à certai -e conditions déterminées se rattachant ls chemins de £er. On ne connaît pas les détails.- JAPON la Le scandale de la marine 1- Arrestation d'un amiral 5e Tokio, dimanche, 15 mar se Le vice-amiral Tsu-rutaro Màtsuo a étr ie ré lé. Cette arrestation se rapporte à l'ait -r du scandale de la marine. L'amiral a ir été interrogé récemment par Le procud au sujet de la construction de navires te Angleterre. r- Secousses sismiques Tokio, dimanche, 15 mar Un violent tremblement de terre a lieu à Akita, capitale de la province d nom. On a ressenti six secousses qui — duré plus d'une heure. Le tremblemeni terre a produit une vive ailarme parmi habitants. Quelques maisons se sont éo 36 \èes. Les communications par chemin fer et les communications téléphonique -îl télégraphiques ont été interrompues pem à plusieurs heures. On ne signaile au< vn victime. I t RUSSIE Protestation contre les agissemen austro-hongrois Paris, dimanche, 15 mai es On mande de Saint-Péters-bourg au « re tilt Pai'isien )> : Ce soir a eu lieu, sou a- présidence de M. Brobinsky, député, réunion des représentants de tous les tirs, dont les partis constift-uitionnel et iiLOcrate; cinq mille pei-^sonnes y a taient. L'assemblée a émis une violente pr tatâon oonUre la politique de l'Autri )ir Hongrie envers les nationaux russes ( us tiique qui s'est manifestée par dos con< ai* nations dans le procès de Marmar re getli et dans le procès de Lemberg). îi, . ie Arrestation d'un anarchiste •a. Paris, dimanche, 15 mai [■e- On mande de Belgrade au « Temps : -es La police spéciale serbe a mis hie; •ut état d'arrestation à Uskub, à la rec es d'Inspecteurs de police russes et fran et le fameux anarchiste russe Alexandre i loff, ai- Pawiloff, qui est accusé d'être l'aulen ité plusieurs ci'ime.3 commis en Russie et ?ut ces agents suivaient à travers l'Europi ie. puis plusieurs semaines, aurait été, ue près certains documents trouvés en sa >nt session, désigné par la dernière conféi anarchiste do Copenhague pour attent rta la vie du tlsar Nicolas. l'il Les anj;lorités d'Uskub ont égalemen int rôl.ô un ingénieur russe nommé Kr de dont Pawlol'f était l'hôte depuis que] les jours. Krocos, ayant démontré qu'il ■ré rait les opinions de Pawloîf, a été rem 3is liberté hier soir. Quant à ce dernier, ) été remis à la police russe. TURQUIE — La Serbie a proposé à la Porti nommer comme ministre chargé de 1 le présenter à Constantinople M. Ste lui vitch. oui siïna avec Kechid bey 1e 1 Lettred'Italie (De noire correspondant.) La crise. —- Le rôle des radicaux dans U ^. préparation de la crise. — Prévisions. ;a. ROME, le 8 mars, f r Nous voici donc en pleine crise mi-« nistériellë. L'événement était prévu, mais on pensait que ceux qui avaient ^ le moyen de le provoquer n'auraient! , brusqué les choses qu'après le vote dea mesures financières dont la Chambre devait entreprendre l'examen après l'a-> doplion de la loi concernant les dépen-, ses occasionnées par la guerre de Libye, te. C'est la défection des ministres apparle-nant au groupe radical, MM. Sacchi et aj< Credaro, qui a déclanché les ressorts qui le devaient déterminer la crise. Ces deux erJ ministres se sentaient mal à l'aise de-tUS puis le jour où, pour des raisons de soli-, L* darité ministérielle, M. Giolitli les avait ' forcés à voter contre la motion de M, ^ Gomandini, favorable au divorce. Vous} v n'ignorez pas que le divorce et, en gé-néral, tous les chapitres de la législa* tion laïque l'ont partie intégrante du programme radical. Ce vote souleva donc une vive indignation dans les .m- rangs du parti radical, qui désavoua lea au- deux ministres considérés comme cou-ire pables d'apostasie. Un incident plus ap- récent, dans lequel M. Giolitti désavouai lue un peu brutalement M. Sacchi, qui, en [re sa qualité de ministre des travaux pu-ion blics, avait pris, envers M. Luzzatti, un engagement entraînant une dépense ds Son 30 ou 40 millions par an en faveur des bonifications agraires, brisa les derniers ;tre liens qui existaient encore entre les mi-.) nistres radicaux et le président du conseil. La rupture éclata dans le, conseil; dies ministres qui a eu lieu avant-hieil et où la discussion l'ut très vive. J'ai sup cette discussion des renseignements qui } " n'ont pas encore été divulgués et qui '• sont on ne peut plus intéressants. le Dans cette réunion,, MM. Sacchi ei on' Credaro déclarèrent que, en tant quft ^ ministres radicaux, ils ne pouvaient ' partager avec leurs collègues du cabi- 1 le net la responsabilité du projet d'impôt! ÎUS global sur la richesse qui fait partie des! >m" mesures financières proposées au Pàw lement. pour pouvoir faire face à la! situation budgétaire créée par la guerrei ., africaine. Cet impôt, en effet, a l'incon" ons vénient, aux yeux de ceux qui le com-,1^ battent, de forcer les détenteurs de la! n ,, richesse à se dédommager par des expé-i IW3 dients dont le . poids retombe sur lat aux classe ouvrière qui, à son tour, chercha une compensation dans l'élévation des salaires. La petite bourgeoisie, qui n'a; aucun moyen de représaille, souffre des représailles du capitalisme et de celles du salariat et elle ferait les frais de la réforme fiscale proposée. C'est pourquoi1 cette classe s'est élevée avec un élan' '■ presque unanime contre cette réforme. :f" Or, la petite bourgeoisie est précisé* ment la classe qui fournit au radiealis-v me sa force principale et cela expliqua 'eur suffisamment, l'attitude de MM. Sacchi f? et, Credaro,qui ont fini par déclarer que,, n'étant plus d'accord avec le programma financier du cabinet, ils étaient décidés à se retirer. M. Giolitti fit alors le beau geste et déclara à son tour qu'il ne vou-eu lait point rester au pouvoir après le dé- 2 c? part de ses collaborateurs radicaux et °î" que, par conséquent, le ministère touî . entier démissionnerait. Ceux qui connaissent les "dessous de ro?" la situation savent que ce geste n'a rien ® d'absolument chevaleresque et que M. ^ e' Giolitti, convaincu que sa position était devenue insoutenable, a voulu donner à 'une sa retraite un caractère de spontanéité c) et d'élégance pour en adoucir l'amertume. Une fois la question de la Libye 1g liquidée, la situation qui avait rendu la conquête possible cessait automatiquement d'exister et, if une situation nou-s" _ velle, il fallait un ministère nouveau. , Que fera le nouveau ministère? Je no 3 suis ni prophète ni fils de prophète r-t "f je sais que toute prévision sur ce point pourrait être, demain, démentie par le: fait. Ce qui est certain, c'est qu'à la 3S1S" situation parlementaire qui vient de finir, et qui avait pour base la conceu-' >te3' tration des gauches jusqu'aux premiè-;heT res limites des éléments subversifs, ré-p°h- publicains et. socialistes, devra suceé-der vraisemblablement une concentra-tion dont la base serait vers la droite. a) La question serait donc de savoir quels seront les hommes appelés à réaliser, cette hypothèse.On donne déjà des noms, 's' et on cile eYitre autres MM. Salandra et ' : Liizzatti, qui sont, en effet, les hommes ,®n politiques les plus directement désignés uète par ja situation actuelle des partis. ;ais, Ges [ieux hommes appartiennent tous 'uK~ deux au parti modéré, avec cette seule différence que M. Luzatti représente r de une nuance plus libérale que celle de 1UÉÎ son concurrent éventuel. Il n'est pas ; ',ie" impossible, d'ailleurs, qu'ils figurent, da" l'un et l'autre, clans la même combinai-P03" son. Ce qui serait intéressant, ce serait ence plutôt, de savoir quel sera le nouveau er a titulaire du ministère des affaires étrangères, car on prétend que M. lo mar-' ar" quis di San Giuliano est fermement ré-kos, Sq1U à s'en aller, non seulement, parce ques que la partie diplomatique qu'il joue à igno- propos de l'Albanie manque d'agré-s en ment, mais aussi parce qu'il est réelle-il a ment souffrant et à grand besoin de (e) prendre un peu de repos. On parle beaucoup, pour sa succession, de M. Tit-toni, qui a déjà fait à la Consulta de ; de longs séjours. Il n'y aurait pas, dans i re- les lignes générales, une différence très folio- sensible entre la politique de M. di San raj té' Giuliano et celle de M. Tittoni, sauf

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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