L'indépendance belge

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s.n. 1917, 12 Mai. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4wn4f/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE i 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: „ BUREAU A PA3IS: | 5, DANE STK., HIGH HOLBORN, W.C.l. U' PLACE LA B^RSE. Ttl-EPHOJSE : MOLSORK 1773-4. TELEPH»: | 238-75 SAMEDI 12 MAI 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 11 mai. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "1 ABONNEMENTS : J « MOIS. 17 SHILLINGS, v Conservation 'par le Progrès. (l AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi, midi. La lîotte allemande, qui prétend aspirer au bonheur de se mesurer à nouveau avec la flotte britannique, a manqué une belle occasion hier de traduire en actes . ses paroles. Une escadrille britannique^ se composant de croiseurs légers et de contre-I torpilleurs, en service de reconnaissance dans la Mer du Nord, aperçut une escadrille de contre-torpilleurs allemands, ! composée de onze unités, qu'elle engagea immédiatement à longue distance. Mais les navires allemands, refusant le combat, filèrent vers le sud à toute vitesse, poursuivis par l'escadrille du Commodore Tyrwhitt, qui ne s'arrêta que lors-; qu'elle fut à portée des batteries de la | • côte de Zeebrugge. Au cours de la poursuite les contre-! torpilleurs allemands furent touchés à , plusieurs reprises par des obus britanniques.Au moment même où se produisit cette escarmouche navale, une escadrille d'aviateurs britanniques survola et bombarda Zeebrugge et il s'ensuivit un com-T)at aérien auquel ne participèrent pas moins de quinze appareils britanniques et allemands. Le résultat de cette lutte dans les airs n'est pas connu. Le communiqué britannique de jeudi soir signale également une série de combats aériens au cours desquels six appareils allemands furent abattus et cinq autres contraints d'atterrir. Nos Alliés avouent cinq appareils manquants. En fait d'opérations militaires, le général Sir D. Haig relate quelques progrès dans le secteur .de Bullecourt-Quéant, où la lutte, pendant toute la journée d'hier, a été des plus vives et où nos Alliés ont eu à repousser une nouvelle attaque, préparée par un bombardement d'une grande intensité. Le secteur de Fresnoy (au sud de Lens) a été également le théâtre de plusieurs oontre-attaques ennemies, qui ne firent aucune impression sur nos amis. Enfin, les Tommies firent .quelques progrès locaux au nord-ouest de Saint-Quentin (secteur de Gricourt) et au sud du Souchez, où ils occupèrent des tranchées et positions allemandes et firent quelques prisonniers. L«s Allemands, de leur côté, exécutèrent des raids infructueux à l'ouest de Lens et au sud de Hulluch, mais réussirent à pénétrer dans les lignes britanniques au sud-est d'Ypres, d'où ils ramenèrent quelques prisonniers. ' Sur le front français l'ennemi continue ses oontre-attaques contre le Chemin des Dames, dont la perte a dû lui être extrêmement sensible, à en juger par les efforts désespérés qu'il fait pour en chasser nos Alliés. Le duel d'artillerie tout le long de la crête du plateau de Craonue ne s'arrête que pour permettre le déploiement des oolonnes d'infanterie envoyées à l'assaut st qui, du oôté français tout *u moins, sont invariablement rapousaées. Nos Alliés, par oontre, ripostent à chàoune de oes oontre-attaques infructueuses de l'ennemi par un nouveau bond en avant qui, petit à petit, leur permet drarrondir_leurs gains et de ren-foroer leurs conquêtes précédentes. C'est ainsi que du oôté de Chevreux st sur les pentes septentrionales du plateau de Vauclerc, les Français ont pu étendre leurs positions, et, par des prisonniers capturés, identifier une nou velle division allemande arrivée sur ce front. L'apparition, de plus en plus fréquente, de divisions fraîches sur les fronts franco-britanniques semble indiquer que nos ennemis ne s'attendent pas à des événements militaires sérieux sur le front oriental et qu'ils comptent, au contraire, sur l'état d'anarchie qui commence à se manifester en Russie, pour faciliter leur tâche militaire contre les Alliés. L'appel que vient de lancer le Gouver-neâu/.t Provisoire de Pétrograd prouve que l'optimisme de nos Alliés, à l'égard des affaires de Russie, n'est pas tout à fait injustifié Le Gouvernement Provisoire reconnaît, dans son message au peuple russe, qu'il "ne peut lui cacher plus longtemps les difficultés au milieu desquelles il se débat et qui ont pris, en ces derniers temps, uue extension telle qu'elles donnent lieu à des craintes sérieuses concernant l'avenir." "L'attitude de quelques groupes isolés qui, par manque de conscience, essaient de réaliser leurs aspirations en faisant usage de violence, menacent," dit la proclamation, "de détruire la discipline politique et de créer l'anarchie." "Cet état de choses," est-il dit encore dans ce document officiel, "peut conduire le pa}^ à la désorganisation à l'intérieur et à la défaite sur le front; et le spectre de l'anarchie et de la guerre civile, menaçant la liberté, jette son ombre sur la Russie." En présence de cette situation, dont la responsabilité retombe entièrement sur les pacifistes extrémistes et les agents du régime autocratique prussien, le Gouvernement Provisoire demande aux représentants des partis politiques qui ne participent pas encore effectivement à la direction des affaires de l'Etat, de joindre le gouvernement et de constituer un cabinet englobant les représentants de tous les partis. Pourtant, ce ministère de coalition rencontre dès à présent de l'opposition, et le Comité Exécutif des'délégués ouvriers et militaires de Moscou, pour ne parler que des organismes importants, désapprouve la constitution du cabinet de coalition et demande la convocation immédiate d'un Congrès National des représentants de tous les délégués ouvriers et soldats, ce qui, en réalité, n'est autre qu'une tentative nouvelle de supplanter le Gouvernement Provisoire.En somme, la crise actuelle à laquelle nous assistons n'est autre chose qu'une lutte pour le pouvoir entre les éléments modérés et les extrémistes. Malheureusement, toute lutte intestine chez nos Alliés doit, nécessairement, être préjudiciable à notre cause, et la vague d'optimisme qui ranime les courages en Allemagne et trouve son expression dans des articles de journaux tels que celui de la "Rheinisch-Westphaelische" (mainmise politique et économique de l'Allemagne sur la Belgique) n'a pas d'autre raison. Sans préjuger de l'issue de Ta crise russe, il serait bon, croyons-nous, de ne pas trop compter sur le concours actif de la Russie pour la campagne actuelle et de tourner plutôt nos regards de l'autre côté de l'Atlantique, où un peuple jeune, ardent et éclairé s'apprête h venir prendre sa place dans l'arène. LES OPÉRATIONS MILITAIRES sur le front 00ci01ntal i-SS COMMUNIQUES BRITANNIQUES Londres, jeudi midi. — Progrès dans le voisinage de Bullecourt. Avance de notre ligne à l'est de Gricourt et au sud de la rivière Souchez par des combats locaux. Raids heureux au nord de Gi-venchy-La Bassée. • • • Jeudi soir. •— Légère avance sur la rive sud de la Scarpe. Attaques ennemies repoussées à Bullecourt et à Fresnoy. Raid allemand dans nos lignes près d'Ypres ; quelques-une de nos hommes sont manquants. Six aéroplanes ennemis abattus; oinq désemparés. Cinq de nos ] machines sont manquantes. 1 LES COMMUNIQUES FRANÇAIS s Paris, jeudi, 14 heures. — Vaines réactions ennemies au Chemin des Dames ainsi que dans la région de Chevreux, où nous avons emporté un point d'appui fortifié. Extension de nos gains sur le plateau de Vauclerc. ■» » * Jeudi, 23 heures. — Succès dans des opérations locales, notamment au nord de Sancy, où nous avons fait 30 prisonniers. Nouvelles attaques repoussées à Chevreux. Progrès au nord de Prosnes, où 30 prisonniers sont capturés. Deux aéroplanes allemands ont été abattus. LES COMMUN5QUES ALLEMANDS Berlin, jeudi. — Attaques britanniques repoussées à Fresnoy. Le combat continue à Bullecourt. Au Winterberg (ouest de Craonne) et au sud de Berry-au-Bac, des attaques françaises répétées ont été repoussées. Au nord de Prosnes, des avances locales ennemies sont restées infructueuses. Dix aéroplanes ennemis ont été abattus. sur le front macedonien Le communiqué britannique signale : Dans la nuit du 8 au 9 mai, attaque britannique au sud-ouest du Lac Doiran. Sur la gauche nous avons capturé les tranchées ennemies sur un front de 2,000 mètres. Sur la droite, nous avons capturé les tranchées ennemies entre le Lac et le Petit Couronné sur environ 1,600 mètres; niais dans cette partie du front, contre-attaqués par des forces supérieures, nous avons dû regagner nos propres tranchées. Les pertes ennemies furent sévères. Le communiqué français signale, en outre, la prise de deux points d'appui ennemis par les Serbes dans la région de Vetvenik et la prise de tranchées ennemies par le contingent russe dans la courbe de la Tcherna. sue les AUTRES fronts Sur les fronts russes, èk signaler des attaques ennemies dans les Carpathes. Pas de changement sur le front italien. operations navales Un combat dans ia Mer du Nord Amirauté, jeudi. — Une force navale britannique en reconnaissance et composée cle croiseurs et de contra-torpilleurs de Harwich, sous les ordres du Commodore Tyrwhitt, aperçut, ce matin vers 4 h., en croisant entre les côtes britannique et hollandaise, une force de onze destroyers allemands, naviguant vers le sud. Nos forces' s'approchèrent immédiatement et ouvrirent le feu sur l'ennemi qui, sur le champ, prit le large en toute vitesse vers le sud, couvrant sa fuite par d'épais nuages de fumée. La chasse s'est -pourstiivie pendant une heure vingt minutes et l'ennemi a été soumis à notre feu à longue distance. Toutefois nos unités furent incapables de le rattraper en vitesse. Quatre contre-torpilleurs britanniques,1 chassèrent onze destroyers allemands jusque sous le feu des batteries ennemies de Zeebrugge. Nos pertes se bornent à un tomme légèrement blessé. Des destroyers ennemis ont été touchés par notre feu. Les repaires des pirates Une base navale anglaise, jnaî 1917. Deux questions préoccupent l'opinion publique anglaise. "Comment, dit-on, des navires allemands peuvent-ils forcer le blocus et venir bombarder les côtes anglaises ou françaises, parfois même gagner la haute mer et couler nos navires marchands? Comment, après trente mois de guerre, n'a-t-on pas détruit ces nids' de pirates que sont Os-tende et Zeebrugge?." Voici le résumé des conversations que j'ai eues, sur ces questions, avec plusieurs hautes personnalités navales: La première observation, toute générale, qui convient de faire est que le blocus d'antan, ce blocus "étroit qui permettait à une flotte de fermer un port ennemi comme on ferme une porte de prison est devenu impossible avec la multiplication des sous-marins, la généralisation de l'emploi des mines, l'augmentation de la vitesse des navires, de la puissance des batteries 3e côte et de la précision de leur tir. Le seul blocus étroit possible aujourd'hui paraît ne pouvoir être obtenu qu'en entourant l'objectif d'une muraille de mines sous-marines.Quand oe moyen ne peut être employé, on en est réduit à attendre l'ennemi au large et à battre des milliers de kilomètres d'océan dans l'espoir de le rencontrer. Si l'on regarde une carte d'Europe, même à grande échelle, on s'étonne qu'un seul bâtiment ennemi puisse s'aventurer dans ce rectangle menu de la mer du Nord sans être immédiatement aperçu, canonné et coulé. On oublie ce fait essentiel que quelque cent kilomètres séparent Zeebrugge du point le plus rapproché de la côte anglaise, et que, par une nuit sans lune, le champ de visibilité ne dépasse pas 400 mètres. Espace visible pour chaque bâtiment, 400 mètres; espace dans lequel il est possible de passer 100 kilomètres. Ces chiffres n'ont besoin d'aucun commentaire.Lorsqu'il décide un raid, lennemi, qui a le choix du moment, peut concentrer sur un point donné des forces supérieures aux forces de densité moyenne réparties au long du littoral anglais, dont tous les points doivent être également défendus, étant également menacés. Dans ces rencontres, nocturnes pour la plupart, l'ennemi a cet autre avantage que, n'ayant plus sur mer un seul navire battant son pavillon, il peut ouvrir le feu à vue; tous les bâtiments qu'il aper'oit sont, par définition, ennemis, tandis que les nôtres doivent reconnaître un préalable à qui ils ont affaire. Voilà comment, avec son énorme supériorit, la flotte anglaise ne peut garantir une immunit absolue à tous les points du littoral. On se demande pourquoi les canons de la flotte anglaise ne pulvérisent pas les ports d'Ostendè et de Zeebrugge, où les Allemands abritent leurs sous-marins et leurs unités légères. Or, un amiral qui commande dans ces parages me "rappelait qu'il n'y a pas dans l'histoire des guerres' navales un seul exemple d'une flotte triomphant de batteries de terre, quand celles-ci disposaient de pièces aussi puissantes et également bien servies. Les batteries ennemies, aux environs de Zeebrugge, se composent de pièces de 305 ; elles peuvent tirer à leur élévation maxima, permettant un angle de l-ir et une portée supérieurs à ceux des 380 anglais. ■* Indépendamment du bombardement direct paii l'artillerie, de nombreuses méthodes ont été préconisées, beaucoup même ont été essayées. C'est le cas des bombardements aériens. Mais, les cibles sont médiocres, les unités allemandes qui se trouvent dans ces ports étant de faible tonnage. A défaut de destruction on a étudié les moyens de bloquer la sortie des ports,,, celle d'Ostende par exemple, en y coulant des navires chargés de ciment. Il fallut renoncer au projet, pour cette simple raison. qu'il eût été possible aux Allemands de faire sauter la jetée qui sépare de la mer un des bassin». Je cite des détails, entre cent, pour montrer qu'on n'a rien dé3aâgné^ qu'on n'a rien considéré «misne absurde a priori. Mais le problème n'est pas insoluble. — "Le Journal." les buts 01 guerre allemands La "Rheinisch-Westfâlische Zeitung" reprend du "Wirklichkeit," le nouveau périodique du comte von Bothmer, un article écrit par un conseiller privé (non nommé) de Berlin, sur les buts de guerre de l'Allemagne. L'écrivain fait entendre que ces buts sont également ceux de personnes occupant uns situation élevée; "Au sujet des annexions, des concessions et des garanties, les demandes suivantes sont formulées : "Une bande étroite de terrain près de Metz sera demandée de la France parce que, avec les canons moderneo, Metz n'aurait plus aucune valeur comme forteresse. "Quant à la Belgique, toutes les communications ferrées, postales, télégraphiques et téléphoniques seront soumises à la direction allemande et des lignes de chemin de fer vers Anvers et Zeebrugge seront construites, afin de permettre aux Allemands de pouvoir lancer des troupes sur la côte belge avec la plus grande rapidité. La côte belge sera solidement fortifiée et la Belgique devra, de plus, entrer dans une union économique et douanière aveo l'Allemagne. "Pas d'indemnité de guerre, attendu que l'Angleterre ne consentira jamais à en payer une, et que la France, la Russie et les autres pays — le Japon ex cepté — se trouveront dans l'impossibilité de payer quoi que ce soit. "La Courlande et la Lithuanie seront annexées à l'Allemagne. "La Pologne sera le sujet de négociations avec la Russie. "Dans les Balkans, la Bulgarie aura toute la Dobroudja et le Monténégro serbe, ainsi que des parties de la Serbie autour de Nish, afin qu'elle ait accès en Hongrie. "Avec le restant de la Serbie et du Monténégro, un Etat sera formé, probablement sous le. sceptre du prince Mirko, deuxième fils du roi de Monténégro."La Valachie reviendra à l'Autriche et la Moldavie sera l'objet de négociations avec la Russie." L'article continue: "Pour la Russie, le passage à travers les Dardanelles, même pour les navires de guerre, sera toléré et, de cette façon, nous complè-dons un "rapprochement" entre la Russie et l'Allemagne et, en vue de ce fait, un abandon d'extensions territoriales dans l'ouest peut être justifié. "De nos colonies nous pouvons demander la restitution du Cameroun, du To-goland et de l'Afrique Orientale. Il paraît douteux que nous puissions obtenir la restitution de l'Afrique Sud-Occiden-tale, car les Boers font valoir leurs droits sur cette région. A ces parties de l'Afrique doivent être ajoutées des parties du Congo, que la Belgique devra céder en compensation de l'argent qui a été dépensé sur son territoire (!). De plus, nous devons obtenir les parties du Mozambique et de l'Angola portugais, de manière à former un empire colonial complet." autour de la guerre ALLEMAGNE — Un télégramme officiel de Berlin dit que les Français ayant placé un général et 15 officiers d'état-major allemands à bord de navires-hôpitaux français dans la Méditerranée, trois fois oe nombre d'officiers français de rang correspondant ont été placés dans des zones spécialement soumises à des attaques aériennes. ETATS-UNIS — Le Département de la marine signale que lé gouvernement a ouvert une ^enquête sur l'activité de certains ba-tetux naviguant sous pavillon américain et appartenant à la même compagnie. Il paraît que ces bateaux avaient quitté New-York à destination de Bue-nos-Ayres, ostensiblement avec des cargaisons de charbon, au-dessous desquelles se trouvaient toutes sortes de combustibles et des vivres ; ceux-ci auraient été transférés à bord de soua-marins allemands en haute mer. — La "Steel Corporation" va souscrire 125 millions de francs à l'Emprunt de la Liberté. GRANDE-BRETAGNE — Un arrangement a été récemment conclu entre la Banque d'Angleterre et la Fédéral Reserve Bank de New-York, aux termes duquel la Banque d'Angleterre agira comme correspondant, à Londres, de la Fédéral Reserve Bank, tandis que celle-ci fera de même par rapport à la Banque d'Angleterre, à New-York. L'intention n'est pas de se livrer à des transactions commerciales étrangères, mais spécialement de stabiliser autant que possible les cours du change en maintenant des comptes de dépôts réciproques et en efiectuant l'un pour l'autre les achats d'effets ; les transactions en or et monnaies d'or seront également facilitées ; on réduira le plus possible par un système de compensation, les envois de nombreux et inutiles chargements d'or d'un pays à l'autre. ITALIE — Le Pape a exprimé ses regrets de ce que son avis en faveur de la cessation de la guerre n'ait pas été suivi, ce qui permet la continuation du suicide de l'Europe civilisée et la participation de nouvelles nations au conflit. NORVEGE S— Des télégrammes de Christiansand annoncent que les usines d'affinage de nickel de cette ville, au sujet desquelles il ,y a eu de longues discussions parce qulelles exportaient leur production en Allemagne, ont été détruites par un incendie. SSème aimée. No 112

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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