L'indépendance belge

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s.n. 1914, 22 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vq2s46j70d/
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C2 85eANNÊE 4 O GentixiiëB CN BELGIQUE 8T A PARIS ' """** Si° »03 Mercreai 22 Juillet 1914 Les annonces sont regues. k BRUXELLES : aux bureaux du joif-ja!» A PARIS : 11, place de la Bourie, A LONDBES i cnez MM. John-F. Jones & G>, n» jgl Snov ffili, E. e., è IAgev*9 Eavas, qo Hfc Cbeapside E, a? et cbez Ne>-tt>ud & Fik. LbL »•■ 14-18, Queen Vietona Street, et T„ B. BrowS lid, n» 163, Queen Victoria Street. fc AMSTERDAM j chez Nijgh&Van Ditmar, Roiin. 2»' A ROTTERDAM: même lirme, Wynhaven, lllT^ I^K ALLEMAGNE, EN AÜTRICHE-BONGRIE et M . SUISSE, aux Agences de la Msüon RudoltMoas^ . -jft* ITALIË x chez MM. Haaseastein & Vogler, a Milan. Turin et Rome.^ i|WNEW.Y0RK:T.B.B«lra8 #Ltd, 7 v&ust 4$P* Street JÊiJUiilB ÏHOISJÊDIEGSS CAS. Mü&m — SIX PAGES iiWk,:wvwi,ri:M*n\\t£3 hof conflrment toute la vitalité de l'alhance francorusse. L'alhance a résisté a toutes les épreuves pendant prés d'un quart de siècle, Il est étabii par la cfuö ce n est pas une combinaison établie de oute piece par la diplomatie pour iaire face a une situation donnée mais qu'elle constitue réellement un instrument puissant, répondant a toutes les nécessités de la politique extérieure des deux pays et conciliant loyalementtous es interets. Le Tsar, en souiiaitant la bienvenue a Al. Poincaré, a fait ressorts que la France et la Russie sont étroitement unies pour mieux poursuivre le même but qui consiste a sauvegarder leurs interets en coiJaborant a l'équiiibre et a la pavx de l'Europe, et il a ajouté que, lidèies a leur ideal pacifique, les deux pays continueront a jouir des bienfaits de la paix assurée par la plenitude de leur force, en serrant tou]óurs] davantage les iiens qui les unisseiit, M. Poincaré a repris le même thème, donnant fassurance formelle que la France poursuivra, en étroito collaöoratLon avec la Russie, roeuvre de paix et de civilisation a laquelle les deux gouvemements et les deux nations n'ont cessé de- travailler. La note pacifique est ainsi dominante dans les deux discours prononcés a Pé-| tei'hof et, a l'heure trouble que nous vivons, cetle note-la ne peut produire qu'une excellente impression dans tous les milieux politiques européens. Elle prouve, une fois de plus, que ce n'est pas do la Triple-Entente que viendra la menace a la paix. bientót un quart de 'siècle étroitement liées pour mieux poursuivre le même but, qui consiste a sauvegarder leurs interets en collaborant a l'équilibre et a la paix en Europe. Je ne .doute pas que, fidèles a leur idéal 'pacifique et s'appiyant sur leur alliance éprouvée, ainsi que sur des amitiés communes,nos deux pays con tinner ont a jouir desbienfaits de la paix assurée par la plenitude de leur force, en serrant toujours davan.tage les liens qui les unissent. C'est avec cevceu tres sincere que je léve mon -verre a votre santé, Monsieur le Président, ainsiqu'a la prospérité et a la gloire de la France. »(a) LA REPONSE DE M. POINCARÉ Le president de la République a répondu en ces'termes au toast de l'emperaur de Russie : <(Je remercie Votre Majesté de son aecueil si cordial et je la prie de croire qu'il m"a été tres agreable de rendre aujourd'hui une nouvelle visite' a l'auguste souverain du peuplei ami et allié. Fidele a la tradition qu'ont suivie nos honorables prédécesseurs, j'ai voulu apporter a Votre Majesté et a la Russie le solennel témoignage des sentiments qui sont immuables dans tous les eccurs frangais. Plus de vingt-cinq annéesj ont passé depris que, dans une claire vision de leur destin, nos pays ont uni leurs efforts et leuir diplomatie, et les heureux résultats de cette association permanente se font tous les jours sentir dans l'équilibre du monde. Fondée sur la commnnauté des interets, consacrée par la voionté pacifique des deux gouverncments, appuyée sur des armées de terre et de mer qui se connaissent, s'cstimcnt et sont habituées de fraterniser, affermie par une longue experience et complétée oar de précieuses amities, l'alliance dont rillustre Empereur Alexandre III et le regretté Président Carnot ont pris la première initiative a donné la preuve de son cetion bienfaisante et de son inébranlable solidité. .Votre Majesté pout être assurée que demain comme hier la France poursuivra, dans une collaboration intime et quoüdienne avec son al'liée, l'cenvre de paix et de civilisation a laquelle les deiux gouvemements et les deux nations nont ecssé de travailler. » Je léve mon verre en Thonneur de Votre Majesté, de Sa Majesté l'Impératrice Aiexandra-Féodorovna, de Sa Majesté l'Impératrice Maria-Féodorovna. de Son Altesse Impériale lo grand-duc héritier et de ton te I Ia.%tnil;!e;impéi^Le. ;Je ?boiS; rt^liw et a" la. ■prOSpérité de lia . Paissï et son fils,.M. Kïrïako Venizelos, 'comme 'se- rdire, les plaignants quli leur; 'donnent'da crétaire partiiculier, part ïujourd'hui v5?8 Trieste pour Bruxeliles, oü son anrivée coïncidera avec celle du grand-vézir, qui partira, croitoe vvendredi de Constantinople.; (c) ITALIË Epilogue de grève Rome, fundi, 20 juillet. Les bruits de grève des cheminots commencent a circuler, mais on assure en haut lieu que des precautions sont prises pour que le service fonctionne normalement. (a) MEXIQUE Suspension d'armes Monterey, lundi, ü0 juület. Le general. Carranza a promis de suspends les hostilités pendant les négociations avec la commission chargée par le président Carbajal de prendre des dispositions pour le changement du gouvernemeot la besogne inutile. Témoin ces deux plaideurs, un eraployó révoqué et son ancien patron,qui se présentent pour la cinq ou sixième fois a la barre a propos du reglement de leur compte pour lequel ils différent de 28 pfennigs. Le président n'a pu s'empêciier de dire que « cela surpas-. sait son entendement », et cependant i\ lïest pas arrive a les mettre .d'aecord ni a couper la poire en deux,, une poi« re de twnte-cinq centimes. A chaque instant « on va devant le cadi». C'est une manie. De ce fait, leg sessions de vacances sont encore plus chargées que dans les temps ordinal-, res. N'ayez crainte, il n'y a pas de dan^ -g-er que la justice chöme. Elle peut êtrej aussi expéaitive qu'elle veut — et com-< bien l'estelle -— les juges auront toujours leur table pleine de dossiers. Un litterateur, je veux vous citer en« core ce fait particulier pour l'Allema-* gne, un litterateur, M. Otto Ernst, s'est mis en tête de « tomber » Nietzsche. U a donné une série de. conférences oü laj presse était invitee. Les critiques ont été plutót mauvaiises, en general, Nietzsche, comme .Wagner, Bismarck„ etc., est une de ces personnalités sacro-* saintes qu'il ne fait pas bon de toucher, Beaucoup l'admirent qui n'ont jamais! ouvert ses livres ou qui, ayant essayé,. ont vite eu fait de iermer le volume»' pour prendre quelque roman de detective. M. Otto Ernst, pour donner plus dei saveur de ses causeries, avait déchiré l€| philosophe dans ses grands prix. IÜ avait traite ses pensees de « gamine^ ries », dignes d'un « esprit sadique »,, se demandant si l'auteur n'était pas dé-I ja atteint de gatisme! Est-ce ce bon exemple que a incite le critique de laj ■«Post» a. dire que « c'était," au fond^ le plébéien qui se révoltait en Otto Ernst »; par son origine, son éducatfoa et son instruction, il n'était pas capa-i ble de saisir le monde d'idées émises par le philosophe aristocrate». C'est un échantiliou des aménitésque le jour-i naliste déversait sur la tête de 1'ora* teur. En première instance il fut condanu né a 100 marks d'amende. Naturelle-* ment, demandeur et défendeur ont hu terjeté appel. C'est ce qui amenait,, avant-hier, les deux champions dans lal 'Bse: AI. OUo Ernst, et c'est la qu'il faiijf' rire, pretend défendre son bon renoni d'homm-e et de litterateur. Quel enfantillage. Son renom d'hom-» me n'est pas attaque, puisque ParticH incrimOné ne fait pas la moindre allu-< sion a la vie privée dé l'homme de lettres. Quant a l'artiste! Croitril vrai-ment- què la decision du tribunal chan« gera d'un iota l'opinion que le publi(j s'est faite de lui ? Si le journaliste s'esfi laissé aller, comme il le reconnait, a sa servir de termes de mauvais gout, c'esi tant pis pour lui. Le tribunal'a' 'dong agij sagement en renvoyant dos a dog les deux plaideurs. de Mexico Le depart de Huerta Puerto-Mexico, mardi, 21 juillet. Les généraux Huerta et Blanquet sont partis hier soir pour la Jamaïque, avec leurs families, a bord du croiseur allemand (a) RUSSIE Grève è Reval Re val, lundi, 20 juillet.Les ouvriers du port se sont mis en grève. Ils réclament une augmentation de salaires. Le déchargement des navires a cessé.(a^ TURQUIE Les pourparlers gréco-tures Constantinople, lundi, 20 juillet, ' On assure dans les ceroles diplomatiques bien informés que le grand-vézir a declare a piusieui's'chefs de missions diplomatiques' qu'il partira après la'fête nationale du 23 juiiLlet pour l'Europe afin de se rencontrer dans une ville de Belgique ou de Hollan.-'e avec M. Venizelos. On croit que les deux' chefs de gouvernement espèrent arriver a la solution des questions en suspens entre la Turquie et la Grèce, notamment la question des lies et celle de l'émigration. LA FB«E ET LA RUSSIE La Visite de M.-Poincaré L'ARRrVEE A CRONSTADT Saint-Pétersboug, Hindi, 20 juillet. L'Empereur ' attendail a la coupée da yacht imperial. A l'urrivóe du President, son pavilion fut hiss4 au grand mat, a cóté du pavilion imperial M. Sasonoff, ministre des affaires étrongères; l'amiral Grégoio-vitch, ministre de la marine; M. Paléologue, ambassadeur de France; le general de Laguiche, attaché militaire; 1-elieutenant de vaisseau üakmd, aitaclié'naval; M. lsvolsIki, ambHssacieUr de Russie, étalent plerrière ' le Tsar' Nie&$$&&?'£ "« dria ». L'Empereur et le président de la République sa sont tres longuement serre la main, L'Empereur s'est informé de la Tacon donts'était effectuée la traversée, puis, les presentations faites, le yacht imperial s'est dirigé sur le débarcadère de Peterhof. L'Empereur et M. l^oincaré se sont entre tenu samicalement pendant la durée du trajet, qui demande presque une heure.(a) VISITES Dès son arrivée a Peterhof, M. Poincarés'est rendu dans les appartements de l'Impératrice, a laquelle id a présenté ses hommages. De 4 h. 1/2 a G heures il a rendu visite aux grands-dues et aux grandesdu-chesses habitant Peterhof. Il a fait remettreun certain no nbre de decorations a diverses personnalités russes.(a) DINER DE GALA A 7 h. 1/2, i'Empereur a offert a M. Poincaré un diner au palais imperial. L'Empereur et l'Impératrice étaient assis au milieu de la table. L'Impératrice avait M. Poincaré a sa droite, et 'Empereur la grandeduches-se Victoria a sa gauche. En face de l'Êmperenir était assis iM. Viviani, ayant a sa droite M. Goremikkie, président du conseil, et M. Paléologue a sa gauche. Parmi les autres convives citons : les deux. filles du Tsar, les Au cours du diner d'hier soir, l'Impératrice et les dames de la Cour portaient des toilettes tres brillantes, ruisselantes de bijoux. La salie prés.entait un merveilleux coup d'ceil. Après le diner I'Empereur et l'Impératrice ont tenu un eer cle dans la salie des portraits. L'Empereur et le président de la Républi-jue se tenaient sous la veranda donnant sur les jardins, d'oü ils pouvaient con L'EmpereuiT et l'Impératrice se sont retires a 9 h. 45, avec les grandesduchesses,leurs filles. M. Poincaré donnait le bras' a l'Impératrice, et I'Empereur a la grande-duchesse Marie-Povlo'vna. Les souverains ont regagné la villa Alexandria, leur residence d'été.(a) LE TOAST DE L'EMPEREUR Un diner de gala a eu lieu ce soir au grand palais de Peterhof. A ce diner, I'Empereur de Russia a porté le toast suivant : (( Monsieur lePrésident, « Laissez-moi vous exprimer combien je suis heureux de vous souhaitar la bienvenue ici. Le chef de l'Etat ami et allié est toujours assure de rencontrer un aecueil des plus chaleureux en Russie, mais aujourd'hui notre satisfaction de pouvoir sal'Uèr le président de la République Francaise est encore doublée par le plaisir de retrouver en vous une ancienne connaissance, avec laquelle j'ai été charme de nouer, il y a deux ans, des relations personnelles. Uci3-s de longue date par la sympathie mutuelle des peuples et par des interets commun9 xla France et la Russie sont depiüs j groufjés; iMexan- Je puis encore vous raconter une his-t toire macabre, ou comique, comme] vous l'entendrez. Suivant que vous au«< rez bien ou mal dïné, vous pourrez en rire ou pleurer. En film, elle ferait au choix une tragédie ou un vaudeville. La voici en deux mots. Un jeune couple, vivant en Ameni» que, se propose de venir en Europe avec une tante bien aiméc. Par mal-, heur, la tante meurt quelques jourg avant la date fixée pour le depart. Cette tante n'est pas un oncle d'Amérique,, mais c'est tout comme. Elle a institué* sa nièce légataire universelle. Celle-ci, pieusement, decide que la défunte ne sera pas frustrée de son voyage,etsi elle le fait avec moins d'agré* ment elle n'en ira pas*moins en Aile-i magne, oü on la laissera reposer dans. son pays natal, Breslau. Première traversée. En Silésie, les administrateurs de la) synagogue réclament cinq-mille marks ' pour la cession d'une tombe. «Oh J non, c'est trop cher. Remporlons ia; tante. » Et l'on s'embarque pour l'Amérique, toujours avec le cercueil. Deuxième traversée. Arrivés aux Etats-Unis, on en terra" probablement la tante, la-bas, je .ne sais, mais je le suppose. Une leitra parvient aux héritiers. On reconnait qu'on avait un peu exagéré les prix. On pourrait s'arranger. Que diabiel es n'est pas Line question de gros sous qui doit arrêter..une si belle vocation. Hendre a sa patrie le corps d'une venerable dame, partie pauvre... etc. Allons,, en route. On ramene la tante... Troisième traversée. Promettre et tenir sont deux. Le ratn bin est tout miei, de loin. Dame, c'est une affaire. Il fait entendre un autre ton quand il tient — ou croit tenir —« ses clients en main. On ne s'arrange pas. encore. Done on remmène la tante — Quatrième traversée.Ges héritiers sont vraiment intraita- bles. 12 faut leur faire des propositions fermes. Celles-ci arrivent a New-York. Enfin. On va clone pouvoir réembarquer le cadavre pour la demière fois. — Ginquième passage.A Breslau, l'enterrement a lieu. La vieille femme, qui n'avait jamalis dü dépenser tant dargent pour elle de. son vivant, va done pouvoir trouver un repos définitif... .Mais... O ui, il y a un « mais » ! Le jeune couple habitué a la vie ltibre de l'Amérique se déplait en la province silésienne. La jeune femme languit; au jeune homme il manque les sports. « Rendezvous notre tante. Nous voulons partir U Nouvelles de l'Ètranger ALLEMAGNE — 9nmande de Metz : Des manoeuvrescombinées ont eu lieu hier après-midi entreles troupes de la garnison de Metz et le135eregiment d'infanterie dans la region de Thionvilile. Cinq soldats ont été. frappésd'insolation. Il3ont été transportés è l'hópital militaire de Thionvilie dans unétattres grave.(a) AUTRICHE-HQNGRiE Le comte Berchtold chez I'Empereur Iscbl, mardi, 21 juillet. Le ministre des affaires étrangères, comte Berchtold test arrive ce matin et a été recu a 9 heures en audience par I'Empereur, auquel il a fait son rapport sur les affaires de son ressort. L'audience a dure une heure. Le comte BerclitoM repartira demain soir pour Vienne.(a) LES RELATIONS AUSTRO-SERBES Un démenti Vienne, mardi, 21 juillet.Le u Fremdenblatt » publie la note suivante : Un journal francais pretend que l'Autriche-Hongrie a l'iptentlon de prendre possession de Lovcen de vive force. Nous sommes autorisés par les personnes les pluscompétentes a declarer qu'il n'exisle absol'ument aucune raison qui puisse justifier lamise en circulaüon de cette nouvelle, faussede tous points.(c) GRECE •M. Venizelos part pour Bruxelles Athènes, mardi, 21 juillet. M. Venizelos, qu'aceompagnent M. Polili's'i directeur general des affaires étrangères | Mercredi 22 juillet 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 >v rue des Sablea, Xfcruxelle» BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse ABONNEMENTS: EDITION QUOTIDIENNE BELfilQQL Un an 20 f r. 6 mois, iOir. 3 mois ,Sfr. iUX^BQÜBBier.-DJ » 28 fr " 5 fr. » 8 fr. rara H 40 f r. » 22 fr. » ttfr. EDITION HEBDOMADAIRB ilBiernitionile ei d'Outre-msr* TO PAGES, PARAISSANT LB MERCREDI Utt »n•....• »2S franc* Blxmoia••••••..,.♦,. is franc» lil ii nuin ii ii j&.u]oura'hu2: Revue politique. FRANCE ET RUSSIE. — La visite de M. Poincaré. — Les toasts de Peterhof. — Aecueil enhousiuste. — A SaintPêters-bourg. — Commentaires. LA QUESTION DE L'ULSTER. _ La conférence au palais de Buckingham. Au Mexique. —• Suspension d'urmes. La Vie a Berlin. En Prance. — U proces Caillaux — Impressions. —- Deuxième audience : la deposition de M. Caildnux tfos interviews. . . Interview de M. Noulens, ministre des finances. En Belgique. — Encore Ie flamingantisme. Ghronique mondaine. Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (5* page). Informations financières et industrielles. —-Xouvedles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui out paru d'abord dans notre première edition, pubiiée a 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui on! paru .aabord dans notre deuxième edition, pubiiée a.6 heures du soir; les dépêche* suivies de la lettre C sont celles qui oat paru d'abord dans notre troisième edition, pubiiée Ie matin. BRUXELLES, 21 juillet ^ evue Polïtiqu M. Asquith a fait hier a ia Chambre des communes la declaration atteiiitue au sujet ae la reunion a'uiie conférence pour ie reglement ue la question irlandaise. ^ Comme nous l'avons inoiqué hier, c'est ie roi lieorge qui a pns personnellement i'initiative ue la convocation de cette coniérence et eet ie ïnma- .uve royale est tres discutée. un vent même y voir un acte do politique personnelle de la part du souveram contrela voionté exprimée par la majonté dela Chambre éiue. Le geste du souveramne peut être interprets de cette maniere, car il est a remarquer que le Hoi agiien parfait accord avec le goiïyeinein^Mresponsable devant le Parlement. Si le :'aoxi-veraiii 's: esl decide a convoquer cette conférence des cheis des partis en presence, c'est évidemment que M. Asquith et les membres de son "cabvnet y ont consenti. Il est -même permis de supposer que le « Premier» a suggéré .au souveram cette idéé d'une conférence spéciale comme seul moyen pratique de sortir de l'impasse au fond de laquelle .on se trouve acculé. La procédure est certainement extraordinaire; mais, comme M. Asquith l'a explüqué a la Chambre des communes, on -a recours a cette procédure parce .qu'on se trouve en presence d'un des plus graves événements de l'histoire de ia GrandeBretagne- Le «Premier 8 a fait connaitre que c'est le speaker de la Chambre des communes qui prési.dera. la conférence et que l'invitaüon de s'y faire représenter a été acceptée par les nationalistes irlandais et par les partisans de l'opposiition de 1'Ulster. Des declarations ont "été faites aussitót par M. Bonar Law, leader de l'opposition, qui a afflrmé qu'il obéira loyalement aux ordres du Roi, et par M. Redmond, leader du parti nationaliste irlandais, .qui a promis également d'obéir aux ordres dü Roi, mais qui a tenu a bien marquer que ce n'est pas son parti qui devait être rendu responsable cle la reunion de cette conférence et qui s'est refuse a émettre une opinion quant'aux résultats escomptés. On peut en conclure que les nationalistes irlandais ne vont a la conférence royale qu'a regret et qu'ils craignent que la réforme du «home rule» ne fasse les frais, du moins dans une certaine mesure, de ces nouvelles négociations. Ce qui confirm e cette impression, c'est qu'un député irlandais, M. Ginnel, a nettement mis en cause le gouvernement liberal en demandant s*il est déja. arrive qu'un pre-mier ministre ait conseillé au Roi de se mettre a la tête d'une conspiration avant pour but de contrecarrer la voionté de la Chambre des communes. M. Asquith n'a pas répondu a celte attaque dTecte, mais elle n'en fait pas rnoins comprendre que les nationalistes irlandais considèrent que la reunion d'une conférence royale est dirigée contre la réforme qui leur est chère. Quant au second parti d'appoint de Ja majorité ministérielle, c'est-a-dire le groupe travailliste, il a pris nettement position contre la conférence .royale — a laquelle il n'a d ailleurs pas été prié de se faire représenter. Ce groupe s'est; réuni hors seance pour adopter un ordre du jour protestant contre la convocation par le Roi d'une conférence ayant pour objet le «home rule ». Il voit la une immixtion de la Couronne dans les travaux du Parlement et considère que cette immaxlion constilue un precedent dangereux. Cette profestation manque de fondement, puisque l'initiative du souverain est couverte par les ministres responsables. 11 n'est pas un homme politique sérieux en Angleterre qui ne souhaite ardemment que la conférence convoquée par le Roti, réussisse a trouver une formule transactionnelle de nature a écarter définitivement du pays 'va lourde menace d'une guerre civile. M. Poincaré est arrive hier a Cronstadt, et le Tsar s'est porté a- sa rencontre. La reception faite au président de la République a été chaleureuse, et les toasts prononcés au diner de gala offert le soir même ftu palais de Peter- GADEAUX M. Poincaré a offert a I'Empereur quatre panneaux de tapisseries des Gobelinsde 2 metres sur 3. Il a offert a l'Impératrice une magnifiqne canline d'auto eii'écaUledontles ustensiles sont en or massif avecla couronne impériale et le chiffre-de 3aMajesté. Il a offert au grandduc-héritierune garniture de bureau en vermeil et auxduchesses de splendides bracelets et montres en or.(a) M. POINCARÉ ET LE PRINCE HENRI DES PAYS-BAS Saint-Pétersbourg, lundi, 20 juillet. . Hier, a 7 heures, a bord du « France », pendant le déjeuner du président de la Pé.publique., on signala a cinq milles environ le croiseur hollandais « Zeeland » xqui faisait route en se:is inverse des forces na vales francorusses. Le croiseur hollandais a •modifié sa direction pour s'en approcher.Il portait le prince Henri des Pays-Bas, qui venait de passer quinze jours en Russie. Le prince envoya au' Président un «èdégramme pour lui.présenter ses sounaitsde bon voyage, et le croiseur, arborantle pavilion francais au grand mat, salua de 21coups de canon. Le Jean Bart », hissantle pavilion hollandais, rendit le saliut, etM. Poincaré rèpondit immédiatement au prince des Pays-Bas en le remerciant le ses sounaits et en le priant de présenterses hommages a la reine W'ilhelmine. Ce matin, lundi, vers 4 heures, une brümeépaiss'e a enveloppé les forces navales fraaco-russes. Le « France » a f rotte une drague russe. Celle-ci a été, sans danger, prise a 2a remorque par un torpilleur.' Il n'y a pas •eu.^.accident de personne(a) COMMENTAIRES FRANQAIS La ü:Lanterne » ne doute pas que le voyage nj dissipe les malenlendus dont pourraient naltre des malaises. Pour 1' (( Action », l'arrivée de M. Poincaré a Cronstadt soude un nouvel anneau dans la.double chaine de Talliance et de Familie. Le « Gaulois » croit savoir que M. Viv.a-ni. paralt assez yivement impressionné par raccueil fait au représentant de la France. Seul 1' <( Echo de Paris » eommente les toasts qui réppndent de la maniere la plusheureuse a l'attente du public Xrancais etsont de précieux encouragements pour tousles Francais patriotes..(a) COMMENTAIRES ALLEMANDS Berlin, mardi, 21 juillet. La (( Gazette de Voss » est sëule ce matin a commenter brièvemcnt les toasts de Peterhof. Elle dit : « On avait cette fois dos raisons particulières de tendro l'oreüle vers Peterhof. On espérait que les problèmes politiques actuols seraient élucidés. On attendait de pouvoir, par les paroles échangées, se laire une opinion a peu prés exacte sur la situation politique. H'n'en est rien. Les toasts esquivent tout simplement les problèmes qui a ce moment remplissent le continent d'inquiétude. On en sait aussi peu qu'a van l Commentant le voyage de M. Poincaré, la « Taeglische Rundschau.» dit que' le (( France » n'apporte pas dans la rade ce Cronstadt la paix a l'Europe,' et les « Neue Nachrichten » expliquent quo depuis que l'Empire existe il n'aura jamais été plus nécessaire pour l'Mlemagne de tenir ra Poudre sèche et de veiLler qtóil n'y. ait pas la moindre fissure daas son annement» (a) toaaffiTaTToar sax ts procbè3 matin POURPARLERS POLITIQUES Sain,t.Pétersbourg, maront repris la conversation prolongée 'rjuïls avaient eue hier après-midi a bord du yacht « Alexandria ». lis ont examine toutes les questions extérieures interessant la France et U Russie, et se sontmis d'aecord pour établir une action concordante des deux pays dans la politique générale européenne.(m DECORATIONS « Dresden Saint-Pétersbourg, mardi, 21 juillet! L'Empereur a fait remettre hier soir par M. Sasonoff a M. Viviani, président du conseil et ministre des affaires étrangères, un souvenir personnel. M. de Margerie a recu le cordon de l'Aigie blanc. Le general Beaudemoulin et M. William Martin le cordon de Sainte-Anne. Les officiers de la maison militaire g -les personnages de la suite du Président ont recu des decorations et des cadeaus suivant leur grade. A SAINT-PETERSBOURG iMöBerliH JU e correspondant) Les torpilleurs « Stylet » et « Tromblon ») sont venus de Cronstadt dans la matinee -t ont mouiltó dans la Néva a cóté du yacht arnpérial « Standart ». Dès 11 h. 30, la foule commence a se masser derrière le service d'ordre en face de l'embarcadère imperial, ou doit descendre 1c Président, et du pont iNicolas. Les voies pnbliques sont pavóisées aux couleuns franchises et russes, notamment les quais et la perspective Newsky.que suivra le cortege au cours des visites d'aujourd'hui. De nombreux camelots vendent (Jps médailles populates aux effigies du ïsar€tée -M. Poincaré et de petits drapeaux francais ^trusses qu'ils écoulent rapidement parmi la fc-ui'.e. Un clair solei-ltem7pér^ d^ne;légere brise ajoute a reelat du | b^eewt'^e ■ q-ue 'prOcën-te j a pur,, la Neva et-leslarges perspectives de la canOTe: La conférence Londres, mardi, 21 juillet. Le Roi a expüiqué aux personnaiités qui prendront part h la conférence, dont la première séance aura lieu demain matin, a 11 h. 30, le but de cette conférence. (c) Une bottelée d'affaiies judiciaires. -- Le peut chien, la dan: e, l'avocat et le gendarme. — Pour 28 pfennigs. — Une affaire littéraire mondaine. — Le cercueil ambulant. — Six ïois la traversée d'Amérique. •— Proces d'espionnage. — MM. les diplomates se mêlenl de ce qui ne les regarde pas. — Le « Kaiser Wilhelm II» et ses cloisons étanehes. — Gaby Deslys : « Made in Austria ». LA Question Albanaise BERLIN, le 17 juillet 1914. En vous parlant du proces Hansi je vous ai dit qu'il fallait plutót le considérer comme une affaire interne de justice et vous ai promis d'autres exemples. En voici un frappant. Les conditions des insurgés Durazzo, mardi, 21 juillet.Dans leur repons e, qui a été recue ici aujourd'hui, les. vebclles déclarent refuser de■négocier avec -les représentants des puissances dans une localité autre que Chiak.•Il est dit dans cette communication que les'.mandataires des insurgés sont obliges d'insister pour que les négociations aient lieu au milieu dni peuple albanais. Les représentants des puissances décideront demains'ils doivent se rendre a Chiak. ; On constate que le directeur militaire dumouvement insurrectïonnel est un ancien colonel d'état maor du temps de Torgoutpacha, dont le ram n'est pas encore connud'une facon precise.(c) Vn monsieur, un avocat, se promenait avec une dame dans la forêt de Grunewakl. La dame avait tin petit chienqui marchait librement a seseótés. C'est que ni la dame nd l'avocat ne savaient que, quelques jours auparavant, le président du Cercle de Potsdam avait pris un atrêté ordonnant de tenir les chiens en laisse. Un gendarme vint a passer... Il demande aux deux ' personnes : « C'est a vous ce chien ? » — « Parfaitement», répond l'avocat. Une discussion s'ensuit fsur le droit des chtens de courir k leur gré dans la nature, auquel le pandore répliquë par l'arrêté de son supérieur, avant de s'enquérir des nom, prénom et domicile de l'avocat. Ce dernier, ei té devant le tribunal, fait comprendre au juge qu'il n'aurait su enfreindre 'ordonnance relative a la contamination par les betes malades puisqu'il ne possède pas cle chien. Les juges, de ce fait, Tacquittent. Cette his,toire rappelle un des «tribunaux comiques» vie Jules Moinaux, oü un homme. avait laissé tondre et bangner • un superbe chien-mouton en jouant sur l'équivoque. Elle aurait dü se terminer la. Pas du toutv, nous sommes en Allemagne, et vous allez juger de l'esprit du parquet. Le procureur royal se voit frustré d'un accuse, car, enfin, il y a eu contravention, il doit y avoir punition. «SM n'y a pas d'aftiende, dit-il a l'avocat, c'est votre.faute. Je vous traduis devant le tribunal pour avoir mis obstacle a Taction de la justice. » Nouveau proces: L'avocat aurait dü empêcher le gendarme de verbaJtser sur sou nom. II aurait dü lui declarer que le toutou appartenait è. la dame. A cela l'avocat, pour sa defense, dit que le gendarme ne lui a pas posé de question dans ce sens. II s'est borné, en bon sujet, a. répondre aux questions qui lui ont été faites, ni plus ni moiins. L'accusé a eu la chance que le procureur de la Cour de cassation," car l'affaire a été en cassation, ait épousé son point du droit. Le tribunal a cassé un premier jugement qui l'avait condamné. . Voici ct quelles bagatelles des hommes quii remplissent line fonction importante passent un temps qui devrait être précieux pour les justiciables. C'est une affaire qui demande cinq minutes pour être jugée. Elle traine depuis bientö.t un an de cour en'cour. Les juges ne sont pas toujours fautifs* .Ce sont le plus souvent^ il faut le 4*

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