L'indépendance belge

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s.n. 1915, 09 Mars. L'indépendance belge. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61cs0m/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 C>-<«iiMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MARDI 9 MARS 1915. l' ! tREGiSTERED AS a „ NEA'SPAPEKJ Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Progrès des Alliés dans les Dardanelles —Forts turcs bombardés dans la Mer Noire—La retraite allemande dans le nord de la Pologne—Corps allemands coupés—Vapeur anglais torpillé dans la Manche—La crise grecque. Une paix durable?—Emile Royer. Les suggestions du jour.—Camille Roussel. Lettre du Hâvre.—P. N. La tournée du ministre d'Etat, M. Vandervelde. Les procédés de guerre des Allemands en Belgique. Faits menus, menus propos.—Bob. A Crayford.—L. H. La Ligue des Patriotes. A la Société Africaine. En Belgique.—L. H. Echos. Concerts. Théâtres, etc. Partie Financière. LA SITUATION. Mardi, midi. Dans un nouveau rapport qu'elle iiient de publier, l'Amirauté ang'aise explique la marche des opérations dans les Dardanelles. Depuis samedi les forts du goulot de Chanak sont soumis au feu concentré des cuirassés britanniques et français, avec le résultat que deux forts et une batterie, ont été réduits au silence. Plusieurs navires des Alliés ont été touchés par les batteries turques, mais les avaries ont été légères et le nombre des victimes peu important.Lu bombardement a lieu simultané-[ ment du golfe de Saros et du détroit, et les aéroplanes et hydroplanes qui participent aux opérations se rendent très utiles en repérant les batteries défiles établies par les Turcs le long dos deux rives. Devant voler très bas, plusieurs avions furent atteints, mais, au-! cun ne tomba entre les mains de l'er-i nemi. Le bombardement de Smyrne a été repris également. Sir Richard Peirse ; annonce qu'après avoir détruit le fort Yeni Kale, il a traversé le champ de . mines et réduit au silence plusieurs batteries ennemies . Dans la Mer Noire, la flotte fusse a bombardé trois ports turcs, déduisant les installations pour le transbordement de charbon et coulant plusieurs navires turts. Un rapport complémentaire ayant trait aux opérations du Golfe Persique, annonce que les pertes ennemies ont été plus considérables que ne l'affirmaient les premières, informations. Le chiffre des tués et des blessés, atteint environ deux mille. Le bulletin de Pétrograd donne de nouveaux détails sur la retraite des troupes du maréchal von Hindenburg, à travers ces mêmes forêts d'Augustowo par lesquelles elles pourchassaient, il y a quinze jcîurs, les armées russes. La retraite de ces corps, qui opéraient dans la région (le Suwalki, entraînera nécessairement celle des corps qui opéraient plus au nord. . Les troupes ennemies refoulées dans la région d'Augustowo sont évaluées à trois corps d'armée sous,le commandement du général von Eichhorn. Leur retraite s'effectue par Simno et Leipuny, et on s'attend à ce qu'elles tentent une nouvelle résistance dans la région de : Seyny et de Kopciowo, une vingtaine de kilomètres à l'ouest. Le danger pour les Allemands réside \ dans 4e fait que la rapide avance des Russes menace de couper en deux leur extrême aile gauche. La ligne { de retraite des troupes venant du Niémen est déjà fortement menacée, et il va en être de même des divisions qui assiègent la forteresse d'Ossowiec. Sur le front occidental il y a une légère accalmie. Les opérations en Alsace sont paralysées par les inondations. \ Dans les. Vosges les Allemands s'épuisent dans des contre-attaques qui ne font que démontre! leur impuissance à reprendre l'offensive dans cette région. En Champagne des bourrasques de neige rendent difficiles les mouvements de troupes, et rendent impossible toute reconnaissance aérienne. Des nouvelles de source hollandaise signalent de fortes canonnades du côté de l'Yser. On croit que les navires des Alliés ont recommencé le bombardement des batteries allemandes établies le long du littoral. Il est plus probable cependant que les détonations en question proviennent de l'attaque aérienne exécutée par une escadrille britannique du côté d'Ostende et au cours de laquelle des bombes ont été jetées sur le Kursaal, où est établi l'état-major allemand, et sur les chantiers de réparation des sous-marins teutons. Ceux -ci viennent de faire une nouvelle victime, le vapeur "Bengrove, " coulé dans La Manche dimanche après-midi. L'équipage est sauvé. C'est le seul bateau atteint depuis dix jours par les pirates teutons. La crise grecque n'est pas encore résolue. M. Zaimis, que le roi avait pressenti pour former un nouveau cabinet, a décliné l'offre, et c'est M. Gounaris, député pour Patras, qui a été convoqué au palais royal. Il y a lien de relever une erreur grave dans le communiqué ; envoyé hier aux journaux et ayant trait aux déclarations de M. Vénizélos. | Celui-ci a dit que son parti n'appuyera " pas " tout gouvernement que le roi pourra désigner. Cela équivaut à dire ; que M. Vénizélos est prêt à combattre tout gouvernement opposé à la réalisation des vœux de la nation hellène, et ceux-ci, on le sait, sont en faveur d'une ' intervention de la Grèce du côté des Alliés. ______ ' UNE PAIX DURABLE? Les hommes se sont toujours battus I pour la possession des richesses. De I même que celles-ci se répartissent sans I §?atide justice encore, il est vrai, mais I sans lutte violente entre les citoyens I une même nation, on conçoit qu'elles I Puissent se répartir sans conflit sanglant I entre des collectivités de plus en plus I amples, et l'on peut même rêver d'un I tribunal de l'Humanité se superposant I aux tribunaux des divers pays, les har- I "ionisant en quelque sorte, et disant le I droit suprême entre les Etats. I Pour ceux-là surtout qui en souffrent I e plus et en retirent le moindre profit, I P°ur les ouvriers, la guerre apparaît I <jonc comme la plus cruelle des absur-■ J'tes. Des hommes qui ont les mêmes I "esoins, qui dans leurs pays respectifs I °nt enduré les mêmes souffrances et pâti des mêmes iniquités, qui ont aussi les mêmes aspirations et nourrissent les mêmes espérances d'égalité sociale, qui, lorsque la paix sera rétablie, reprendront de part et d'autre le cours de leur misérable existence et de leur pénible labeur, sembleraient ne pas devoir s'entre-tuer jamais s'ils avaient quelque lueur de raison. Aucune pensée n'était plus unanimement comprise et approuvée que celle-là, par nos ouvriers belges. Aucune ne "portait " davantage dans les meetings de chez nous. Cela n'a pas empêché mes camarades socialistes, trahis par la social-démocratie allemande, de se battre en héros, persuadés d'ailleurs qu'ils faisaient "la guerre à la guerre.'' Et combien de fois depuis que nous séjournons en Angleterre, n'avons-nous pas au surplus entendu exprimer l'avis que "cette guerre est la dernière ! Ceux que l'événement actuel a désenchantés, et qui n'auront plus foi, pour leur temps, en une paix mondiale et définitive, se rabattent ;>ar l'espoir d'une "paix durable." Il en est même qui proposent des recettes pour son élaboration. Tel M. Henri Lambert, industriel et économiste réputé, qui attache une telle importance à ses propositions, qu'il en a fait part publiquement à M. Woodrow Wilson, président des Etats-Unis d'Amérique, dans une lettre ouverte où il l'invite à "tenter un suprême effort dans le but de mettre fin à la destruction et au carnage qui ruinent et déshonorent l'Europe et l'Humanité." La panacée de M. Henri Lambert, c'est le libre échange intercolonial. Notre compatriote défend le régime de la "porte ouverte." Et sa conception n'est, du reste, pas sans grandeur. "Une conférence, ccrit-il, à laquelle ' toutes les nations du monde seraient | invitées à participer, devrait être réunie l immédiatement avec la mission de ,pas-! ser entre tous les peuples une convention ouvrant les colonies de tous au libre commerce de tous. "Cette conférence aurait, en outre, à s'efforcer d'aboutir à une seconde con-' vention par laquelle des nations, en aussi grand nombre que possible, s'engage-| raient à abaisser graduellement leurs droits douaniers métropolitains. ï " La convention coloniale s'applique-| rait non seulement aux colonies présentes, mais aux colonies futures, ce qui lui donnerait toute son importance et supprimerait de grands dangers de dissentiments ultérieurs.' Notre économiste explique que, pour les colonies ne se suffisant pas à elles-mêmes, les frais d'administration pourraient se répartir "entre les nations au prorata du chiffre de leur commerce respectif avec la colonie intéressée." Et il ajoute : "Un tel système équivaudrait sous tous les rapports à l'internationalisation des colonies, — sans ses inconvénients et ses difficultés —et on peut le proposer comme un mode de juste et loyale association ou coopération de tous les peuples à l'œuvre coloniale universelle. "Enfin, les deux conventions — coloniale et métropolitaine — seraient le pas décisif dans la voie du libre-échange universel et de la civilisation industrielle et pacifique. " Il faut 'ouer d'abord M. Henri Lambert du courage moral dont il a fait preuve en abordant à cette heure un sujet dont, malgré son importance, et peut-être à cause de son importance, peu de publicistes se sont occupés en ces derniers temps. ■ Je sais des Congrès qui avaient mis la question coloniale à leur ordre du jour et qui se sont séparés sans qu'elle ait été discutée le moins du monde. Et il faut reconnaître aussi que la tendance libre-échangiste de M. Henri Lambert est inséparable de tout idéal pacifiste et de tout effort pour la Fédération des peuples et la constitution des Etats-Unis d'Europe. Il est clair que l'exclusive appropriation de pays d'Outre-Mer par des métropoles européennes est aussi incompatible avec l'égalité des peuples que la propriété privée des grands moyens de production, avec l'égalité sociale des hommes d'une même nation. Aussi Hector Denis préconisait-il, comme M. Henri Lambert, l'internationalisation des colonies, et même il avait déposé en 1908 sur le bureau de la Chambre un projet de loi tendant à la réunion d'une conférence dont le but eût été fort analogue à celui qu'envisage le correspondant de M. Wilson. Seulement il y a aujourd'hui un fait nouveau. Un empereur et son peuple se sont dressés non seulement en massacreurs d'innocents, en destructeurs de tout ce dont ils ne peuvent profiter eux-mêmes, mais encore en démolisseurs des conceptions fraternelles de la Révolution française. Le pangermanisme, le désir de dominer l'Europe, le mépris des traités, la violation du Droit des gens, l'occupation d'un pays neutre, tout cela est en opposition directe avec les idées généreuses que défend M. Henri Lambert. Celui-ci pourtant est près de réclamer pour les Allemands " leur place au soleil." Cçs gens dont l'industrie et le commerce avaient étonnamment prospéré depuis un quart de siècle, avaient des milliards pour préparer la guerre. Ils ont restreint le plus qu'ils ont pu, l'œuvre des conférences de la Haye et ils n'ont même pas respecté les quelques engagements qu'ils y avaient pris. Ils ont repoussé les propositions de désarmement qu'on leur avait faites. Par leur attitude envers la Belgique, ils ont reculé les limites de la fourberie. Leur place au soleil? Mais ils prétendaient qu'il ne brillât plus que pour eux. Et c'est précisément parce que,comme le dit M. Lambert, "la paix générale et permanente sera établie sur la Justice —ou ne sera jamais," que notre effort total doit être donné contre le militarisme allemand, qui doit être anéanti pour qu'une justice internationale soit encore possible. L'assassin est peut-être le produit de son milieu. Mais comme on ne peut modifier la société du jour au lendemain, on commence par mettre le criminel dans l'impossibilité de nuire. Ainsi devons-nous faire à l'égard de l'Allemagne. D'ailleurs si les Possessions de la Grande-Bretagne sont immenses, du moins faut-il reconnaître que le régime colonial britannique est, pour la plupart d'entre elles, admirablement libéral, et qu'on peut tout attendre du grand peuple qui, malgré son caractère traditionaliste et son attachement à certains privilèges aristocratiques, a su en ces dernières années faire œuvre de démocratie, et s'ejn rapproché de la République française que pare toujours le souvenir de la grande Révolution. Un jour l'Angleterre et la France iront d'elles-mêmes sans doute à ce libre-échange absolu qui favorisera la fraternité universelle, mais pour le moment il ne peut être question que d'une chose : notre légitime défense par tous moyens contre les criminels qui ont mis l'Europe à feu et à sang, et dont les .forces brutales menacent la civilisation anglo-latine et toutes les idées qui nous sont chères, y compris celle d'une association et d'une coopération loyale entre les nations. Et la paix ne sera durable que si l'Allemagne est ligotée ou si ses enfants témoignent par leurs actes, qu'ils renient les bandits impériaux d'aujourd'hui. EMILE ROYER, Député de Ath-Tournai. ALLEZ À LA CAMPAGNE Par Motor - Bus. A cette époque de l'annee, la campagne devient de jour en jour plus belle, . et chacun des itinéraires ci-dessous conduit en pleine campagne.Nos. *10a Eléphant & Castle et Buck-hurst Hill. 35 Eléphant <S£ Castle et Ching-ford Mount. 38a Victoria et Eppîng Forest. *47 Shoreditch et Farnborough. *84 Golders Green et St. Albans. 105a Ealing et Leatherhead. 107 Clapham Common et Dorking. 107 Clapham Common et Epsom. *142 Kilbum et Watford. ©e : vv m'les jonrs ae semaine J *152 Stockwell et Caterham. *160 Stockwell et Reigate. 178 Camberwell Green et Belmont. Ceux précédés d'an asterisque circulent journellement. Les autres les dimanches seulement. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 34 LES SUGGESTIONS DU JOUR. Quelques considérations morales.—Le Portugal et la Grece. —Les republiques.—Les préoccupations différentes. Mardi.—"Trois forts réduits!"—"La retraite sur le Niémen. "—"Le travail de nos aviateurs!"—" Ce que pensent les Allemands"... Ce sont là les titres des articles du jour, dans les journaux anglais. La grande actualité!... Mais que de considérations morales surgissent de tout cela! Nous avons dit hier ce qu'il fallait penser de la crise en Grèce. À** ce sujet, constatons que les journaux allemands ont "confiance" dans l'attitude du Gouvernement grec... grâce au "considérations dynastiques" sur lesquels ils comptent! Le "Lokalan-zeiger" ne le cache pas!... Tandis que le peuple grec voit ainsi ses aspirations violées par les volontés de la famille régnante, une crise d'un autre genre se produit au Portugal... — Là, pourrait dire un sceptique, c'est le chaos produit par le républicanisme... Voilà que, ndn contents de posséder une République, ils viennent d'en créer une seconde : ils ont divisé leur pays en deux parties. Le scepticisme a tort, croyons-nous, de se manifester en l'occurence. En effet, ce qui se passe au Portugal constitue une des meilleures leçons que peut donner un " bouillon de culture " social. Les populations portugaises du sud et du nord ont des aspirations différentes—ou des sympathies différentes pour des personnalités. Elles créent des- sections pour canaliser ces flots opposés. En réalité, ce ne sont pas là des Républi ques différentes, mais des cantons diffé-rents — et la Suisse, par exemple, n'a pas eu à se plaindre d'avoir créé chez elle des divisions qui, au fond, sont similaires dans l'ordre des grandes lignes morales... Ne préfère-t-on pas da|tels mouvements démocratiques, basés sur des désirs de liberté, d'affranchissement et de " meilleur devenir," aux intrig-ues qui placent un pays comme la Grèce sous la coupe des barbares?... Les mouvements populaires, pour obtenir les admirables dons de Liberté, n'ont jamais produit, eux, les tueries telles que celles signalées aujourd'hui... Le militarisme en est, en Allemagne, à son troisième million d'hommes hors de combat... T-ois millions d'hommes ! , La Prusse a perdu, dit le " Times" de ce matin, un million d'hommes. Et la Bavière est, proportionnellement, terriblement atteinte. Or, on le sait, c'est à contre-cœur que la majorité des soldats bavarois ont " marché de nombreux incidents l'ont prouvé... Voilà à quoi aboutit le militarisme— et la "grandeur des nations," basé» sur l'ambition autocratique !... Que l'on mette en présence les préoccupations actuelles qui régnent à 'a Cour du roi Constantin—et les préoccupations des Portugais... Et que l'opinion publique soit juge ! CAMILLE ROUSSEL. S6eme année. No. 58.

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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