L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b27pn8zc9g/
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Mfcme année* No. 335. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor IIouse, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, JEUDI 17 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. "MISE AU POINT." (Suite.) La discussion soulevée par les articles que nous avons publiés ici relatif à la politique n'est pas terminée. Impartialement, nous continuons la publication de quelques opinions autorisées : Un simple souhait. Sous la rubrique " Mise au point" une polémique intéressante et utile a été ouverte dans "l'Indépendance Belge." ^es articles parus sont éminemment appréciables et plusieurs d'entre eux sont admirablement pensés. Je cite notamment le "Clan Belge" de mon excellent [ami Paul Emile Janson et " l'Esprit pouveau " de M. Goblet d'Alviella. J'exclus spécialement de mon admiration l'article de' M. Defontaine, qui se montre outrancier et sectaire, et celui de M. Henri Davignon, dont la préoccupation de " sortir de l'ornière des partis " me laisse aussi sceptique que me froisse son 'appréciation du tempérament belge qu'il estime " tout prosaïque et positif." La pensée, je dirai plus, la "croyance," qui domine actuellement beaucoup de Belges se résume en trois mots. " Plus de politique," mais il faut cependant constater que les catholiques ont déjà recommencé à "faire de la politique." Faut-il leur en faire grief? Je ne le pense pas, car je suis de ceux qui estiment que tous les peuples, se composant fatalement d'individus pensant différemment, ayant des aspirations opposées—des idéals divers—doivent faire et feront quand même et toujours de /la politique. Oh ! certes au moment du danger, lorsque l'ennemi commun envahit le territoire, lorsqu'il s'agit, pour tous, de se défendre contre l'agression qui compromet l'existence même de la Nation—alors d'un même élan poussés par le patriotisme et l'instinct de la conservation-tous, à quelque parti qu'ils appartiennent, avec passion, je dirai même avec rage—luttent pour la vie, pour leur Patrie.En ce moment, " pas de politique," rien que l'union des volontés, des énergies, des cœurs et des âmes, rien que la ruée contre le barbare qui vient souiller le Drapeau, anéantir un pays, asservir un peuple. Mais... la tourmente passée, le sol reconquis—le drapeau redéployé et claquant au vent, chacun de nous ne tentera-t-il pas de faire prévaloir ses idées pour la reconstitution d'une Belgique plus forte, plus grande, et, si possible, plus noble et plus fière encore ? Cette lutte d'idées... ne sera-ce donc pas " faire de la politique "? L'abstention de " faire de la politique " ne peut être que le rôle d'un peuple muselé et, Dieu merci, le peuple belge vient de montrer dans le plus sublime des héroïsmes qu'il n'était pas mûr pour la servitude du dehors. Je saurai prouver qu'il n'est pas davantage mûr pour la servitude du dedans ! Ah ! oui, je comprends mon ami Paul Emile Janson lorsqu'il écrit : " Quand il s'agit de reconstituer un pays comme ce sera le cas du nôtre, de lui rendre l'ordre, de relever ses ruines, de réédifier toute son armature, de lui rendre enfin la vie, ne faudrait-il pas que tous les Hommes libres et indépendants, rejetant à l'oubli les misères et les heurts du passé, se fassent une loi d'observer I désormais plus de tolérance, plus de I grandeur d'âme, plus de généreuse compréhension des idées d'autrui? " La ré-| alisation de cet idéal est-elle possible? Peut-être... Si chacun reste à sa place, c'est-à-dire dans le rôle qui lui incombe : Le prêtre dans son église ; L'instituteur dans son école ; Le citoyen à l'urne électorale où il manifestera librement sa façon de penser. ! Peut-être... Si nos débats parlementaires sont plus élevés, plus dignes de la grande Belgique. Nous assisterons ! alors à de fertiles discussions et n'en-| tendrons plus d'inutile et attristantes disputes. C'est ce que je souhaite ! JULIEN WARNANT, Sénateur suppléant de Liège. La politique et la question sociale. J'ai suivi la polémique qui se déroule dans vos colonnes sous cette rubrique permettez-moi de la trouver inopportune Les heures douloureuse de la guerr sont, pour nous, des heures de trêve ; s l'on ne peut apporter d'aide eflfcace : la libération de notre patrie, la consigm doit être de se taire et de souffrir ei silence. Que ceux qui ont encouru des respon sabilités cessent de s'écrier : " Oublion le passé," dans des communication: tendancieuses ou des interviews d'uni inconsciente sérénité ; que M. Defontaine cesse d'écrire que M. Cammaert: est bien près de jouer un rôle de dupe que M. Cammaerts évite de démontrer : M. Defontaine que le feu des vieille: querelles couve toujours sous la cendre et pour cela il faut clore au plus viti ce débat. Quant à MM. P. E. Janson et Goble d'Alviella, ils ont, à leur coutume exposé avec grandeur des notions troj oubliées d'honnêteté politique et de pa triotisme, on y reviendra après l'heuri des réparations et du châtiment. L. P., i. _ '.A. L'Union. Il est évident qu'en ce moment l'im mense- majorité des Belges ne veut qu( l'Union, rien que l'Union. Le Pape, le: catholiques italiens, la révolution du XVL siècle, la loi sur l'instruction primaire le scrutin uninominal embrassent M. De fontaine. Il a tort de s'en préoccuper Des inquiétudes, plus immédiates nôu: absorbent pour l'instant. Quand il fau dra relever les ruines immenses qui recou vrènt notre pays, le concours de toute: les bonnes volontés ne sera pas -de trop Je crois qu'il ne peut y avoir de doute: à ce sujet. La victoire des Alliés est cer taine. Mais ce n'est ni pour demain, n pouf après-demain ; on commence à s'er apercevoir. L'Allemagne ne sera pa: abattue en un tour de main. Lorsqui nous nous retrouverons en Belgique, ni nous laissons pas aller aux récrimina tions inutiles. Le passé est le passé, sa chons généreusement regarder nos er reurs d'hier et nous souvenir des tris tesses d'aujourd'hui, mais rien que pou: y puiser des enseignements pour demain Puissons-nous alors relever notre pay: dans l'union à la lumière des événement: tragiques que nous traversons. L'Allemagne sera battue; elle ne ser; pas supprimée. On ne supprime pas uni nation de 65 millions d'habitants. Mêni abattue, morcelée, elle restera une puis sance redoutable, dont les réveils seron à craindre. Le militarisme prussien, qu date de Frédéric II, et qui a connu le épreuves napoléoniennes, n'abdiquer: pas en une fois. Il cherchera des revan ches contre lesquelles il faudra se pré munir. Que les Belges n'oublient pa trop vite! Qu'ils réorganisent fortemen leurs ressources militaires, qu'ils devi ennent une force avec laquelle il faudr; plus largement compter. Si, depuis di: ans, nous nous étions organisés militai rement comme la Roumanie, la Bulga rie, la Serbie, nous aurions mis en li gne un million de soldats abondammen pourvus d'artillerie. Ce que nous avon fait avec 200,000 hommes est très hono rable. Que n'aurions-nous pas fait, cini fois plus nombreux? J'entends les cri effarouchés de nos politiciens électo raux : " La folie militariste! les dépen ses exagérées !" " De nouveaux impôts que dira l'électeur? Cela nous eût coût trop cher!" La réponse est facile, ell est implacable: "Trouvez-vous que le ruines, les massacres, les deuils actuel nous coûtent meilleur marche? Il serait cruel d'insister. Si nou avions eu cette puissante organisatioi militaire. Le champ de bataille de l'Yse aurait été probablement reporté sur 1; Meuse et les trois-quarts de notr pays préservés de l'invasion. Plus pro bablement encore, l'Allemagne, pei soucieuse de se mettre un million de sol dats en plus sur les dos, eût respecté ef fectivement notre neutralité, car tel eû été, dans ce cas, son intérêt, mais pou cela il eût fallu que cette neutralité fû puissamment défendue. Ne l'oublion plus dans l'avenir ! On croit rêver quam on songe qu'il y a quelques années ; peine le gouvernement belge a dû fair voter sa première réforme militair contre sa propre majorité !... la dernièr réforme est venue trop tard, et n'a p produire ses effets. La guerre actuelle est la lutte d l'autocratie contre la démocratie : sur c ; point, je suis d'accord. La France, l'An-. gleterre, la Belgique, luttent pour leur ï existerice. La Russie seule fait une i guerre d'influence politique, mais d'in-i fluence essentielle. L'Aiiemagne aussi ï lutte pour son existence; l'Allemagne i c'est l'aristocratie militaire prépondérante dans l'autocratie qui en est le prin-- cipe. En France le ministère de Dé-i fense nationale réunit Jules Guesde, 5 Marcel Sembat, Viviani, Millerand, et ; Briand. En Angleterre, depuis une dizaine d'années, le parti socialiste ; coopère au gouvernement. En Belgique ; Vandervelde est ministre d'Etat, et se i montre patriote avisé. Partout le parti ; socialiste, la confédération générale du , Travâil, même les organisations révolu-; tionnaires ont fait front sans une exception contre l'envahisseur. La défaite de t l'Allemagne sera celle de l'autocratie; , elle sera en même temps le triomphe de > la solidarité et de la liberté. Le parti . socialiste, malgré ses déclarations anté-; rieures internationalistes et pacifistes, s'est révélé un grand parti de gouvernement, on ne pourra plus l'oublier en Belgique ! Dans l'avenir, ayons davantage conscience de notre force, mais soyons moins confiants ! Rappelons-nous Anvers !• N'ayons plus la faiblesse de laisser les Allemands y prendre une place qu'ils n'auraient jamais dû occuper! La leçon est dure pour nous, elle n'était pas imméritée ! Sachons-nous en souvenir ! Pratiquons après la guerre une politique largement nationale : plus de clans ni de castes,! Moins d'élections! Surtout, plus d'électoralisme ! Plus de flamingants ni de cops wallons ! que les premiers fassent leur rnea culpa, et que les seconds cessent leur propagande néfaste, mais l'union sincère et sans ar-' rière-pensée de toutes les bonnes volon-' tés ! rtvec de la patience et de la ténacité [ nous relèverons plus grand et plus prospère notre malheureux- pays. UN INDEPENDANT. L'EMPRISE SUR LA BELGIQUE. Nos -lecteurs'liront avec intérêt les les documents suivants, qui ont été , affichés à Bruxelles il y a quelques jours , à peine... Les Allemands entrent, déci-; dénient, dans une voie d'appropriation . de la Be'gique, à leur profit, qui devient t de plus en plus grave. C'est le droit de ; conquête qui s'applique. Mais quels re-5 grets n'éprouve-t-on pas aujourd'hui à i constater que si nombreuse est la popu-. lotion belge qui demeure dans le pays . envahi ! 5 Et, à ce propos, nous recevons des t plaintes de fonctionnaires belges qui nous . affirment qu'ils ont reçu l'ordre du gou-j vernement de rentrer dans leurs villes ^ respectives... Il doit y avoir là un mal-. entendu évident. Nous prenons des informations, à . bonne source, à ce sujet, et en ferons l connaître les résultats à nos lecteurs. 5 L'autorité allemande vient de répandre . l'affiche suivante : j ORDRE. - Il est imposé à la population de Belgique une contribution de gUerre s'élevant à 40 raillions de francs à payer mensu llement pendant la durée d'une année. Le .paiement de ces montants est à la charge de^ ? neuf provinces qui en sont tenues comme débitrices f solidaires. * Les deux premières mensualités sont à réaliser au î plu* tard le 15 janvier 1915, les mensualités suivantes 5 au pins tard le 10 d<> chaque mois suivant à la caisse de l'armée en campagne du gouvernement général 3 impérial à Bruxelles. D^ns le cas où les provinces devraient recourir à 5 l'émission d'obligations à l'effet do se procurer les fonds nécessaires, la forme et la teneur do ces titres seropt déterminées pir le commissaire général f pour les banques en Belgique. j Bruxelles, le 10 décembre 1914. Le Gouverneur Général en Belgique, 5 BARON VON BISSING. Cette affiche a été placardée à 1 Bruxelles le 11 décembre 1914. D'autre part, voici l'affiche concernant ~ nos conseils provinc'aux : ARRETE r - . concernant ia convocation des conseils ^ provinciaux en session extraordinaire. S Art. 1.—Les conseils provinciaux des provinces 1 belges sont convoqués par les présentes en session 1 extraordinaire pour samedi, 19 décembre, 1914, à midi k (heure allemande) aux chefs-lieux des provinces. - Art. 2.—Ces sessioiis extraordinaire? ne seront 2 annoncées que par le Gesetz und Verordnungsblatt r» du gonvernemenr allemand (bulletin officiai des lois " efc arrétés pour le territoire belge occupé). 1 Art. 3.—Les convocations des membres des conseils sont faites par les députations permanentes. e La présence du gouverneur de la province n'est pas obligatoire. G La députation permanen'e nommera celui des membres de la députation par qui la session du conseil sera ouverte et close. La session sera ouverte et close au nom du gouverneur général allemand impérial. Akt. 4.—La durée de la session ne dépassera pas un jour. La séance se fait en comité secret, L'objet unique de la délibération dont l'assemblée est tenue de s'occuper exclusivement e=t le mode visant l'accomplissement de l'imposition de guerre mise à la charge de la population belge. Art. 5.—La délibération se fait en toute validité, sans égard au nombre des membres pré:ents. Bruxelles, le 8 décembre 1914. Le Gouverneur général en Belgique, BARON VON BISSING. Cette affiche a été placardée à Bruxelles le 11 décembre 1914. Les provinces devront emprunter 40 millions de francs par mois, soit 480 millions. C'est donc'la ruine complète de la Belgique à laquelle nous devons assister impuissants. Les provinces belges sont, en effet, tenues de payer ces 40 millions solidairement, et 80 millions sont exigibles pour le 15 janvier — alors que Bruxelles et Anvers seules ont déjà payé 100 millions ! C'est la ruine consommée par les envahisseurs qui, sans tenir compte d'aucune préoccupation morale, continuent leur système de brutalité... Ils mettent les caisses au pillage après avoir assassiné les habitants— La Force prime le Droit : la mémoire de Bismark doit être satisfaite ! Nous regrettons, quant à nous, que la présence de travailleurs, en Belgique, sous le régime teuton, permette encore ie lever des taxes — et que la population n'ait pu échapper à l'oppression. Toutes les semaines la malheureuse ville de Bruxelles doit payer aux Allemands. deux millions et demi de francs ! A ce propos, il y eut la semaine dernière une chaude alerte à l'Hôtel de Ville. Les àutomobiles allemandes étaient là, les Teutons tendaiént leurs portefeuilles, protégés par une compagnie fusils chargés et il n'y avait plus de fonds — la Banque Nationale avait fermé ses portes. Privée par l'envahisseur de son privilège d'émettre des billets, la Banque Nationale avait cessé ses opérations. Après bien des palabres, il fut admis par les Teutons que la Société Générale, représentant le consortium des banques belges, pourra émettre des billets de banque et avancer aux provinces les sommes dont elles ont besoin notamment pour payer les contributions de guerre imposées par les Allemands. Les Allemands continuent à réquisitionner ce qui reste de chevaux, d'avoine, de blé. Ils prennent aux cultivateurs trois bêtes sur quatre. Dans le canton d'Eghe zée, ils ont enlevé 2,000 bêtes, et dans le misérable canton de Philippeville 1,500. Presque tout le butin est dirigé vers l'Allemag-ne. Les Teutons ont aussi enlevé les réserves de billes, de rails, les stocks de charbons, tout ce qui était emmagasiné pour l'entretien de nos voies et de notre matériel de chemin de fer. LETTRE DU HAVRE. La neutralité belge. On possède aujourd'hui le texte complet du discours du chancelier de l'Empire allemand concernant la Belgique. Voici comment il s'est exprimé : C'est l'Angleterre et la Russie qui portent la responsabilité de la guerre, de cette catastrophe qui s'est abattue sur l'Europe et sur le monde entier. (Vive approbation.) La neutralité belge, que l'Angleterre a prétendu défendre, est un masque. (Vive approbation.) Le 2 août à 7 heures du soir, nous avons fait connaître à Bruxelles que les plans de guerre français, que nous connaissions, nous forçaient à traverser la Belgique pour sauvegarder notre propre existence. Mais dès l'après-midi du 2 août, c'est-à-dire avant que Londres connût ou pût connaître notre démarche à Bruxelles, l'Angleterre avait assuré la France de son appui, assuré sans conditions, pour le cas d'une attaque allemande contre la côte française. (Ecoutez ! Ecoutez ! !) Pas un mot de la neutralité belge. (Approbation et hilarité.) Ce fait est établi par la déclaration faite par Sir E. Grey le 3 août a la Chambre des communes et que je ne connaissais pas ici, lorsque je parlai, à cause de l'interruption dans les communications télégraphiques. Le même fait est confirmé par le livre bleu an- "Everyman5 21, Royal Terrace, Edinburgh Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Rédacteur en Chef : CHARLES SAROLEA, 'Everyman' est le meilleur hebdomadaire a dix centimes publie dans l'Empire britannique. 'Everyman' publie chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. 'Everyman1 par la propagande de M. Charles Sarolea, a déjà réuni 900,000 frs. (neuf cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. 228 glais. Comment l'Angleterre a-t-elle pu prétendre qu'elle avait tiré l'épée parce que nous avions violé la neutralité belge? (Vive approbation et cris : tartufes anglais !) Comment les hommes d'Etat anglais, dont le passé était connu, pouvaient-ils parler de la neutralité belge? Lorsque j'ai parlé le 4 août de l'action contraire au droit commise par nous par l'entrée en territoire belge, il n'était pas encore certain que le gouvernement belge au moment du péril ne se résoudrait pas à épargner le péril et à se retirer sur Anvers, en protestant. Après la prise de Liège, à la demande de notre administration militaire, une nouvelle demande a été adressée à Bruxelles. Pour des raisons militaires, la possibilité d'un pareil développement de la situation devait être maintenue en tout état de cause le 4 août. Il y avait alors des présomptions de la faute de 'a Belgique. Des preuves écrites et certaines manquaient, mais les hommes d'Etat anglais connaissent ces preuves. Maintenant qu'il a été constaté par les documents trouvés à Bruxelles et livrés à la publicité, comment et dans quelle mesure la Belgique avait abandonné sa neutralité au profit de l'Angleterre, deux faits sont certains pour tout le monde, i Lorsque nos troupes sont entrées en Belgique dans la nuit du 3 au 4 août, elles se trouvaient dans un pays qui avait violé lui-même sa neutralité au profit Ce l'Angleterre. (Approbation très vive.) L'autre fait, c'est que l'Angleterre n'a pas déclaré la guerre à l'Allemagne en raison de la neutralité belge qu'elle avait elle-même violée, mais parce qu'elle voulait nous détruire avec l'aide des deux plus grandes puissances militaires du continent. (Ovation.) Depuis le 2 août, depuis la promesse faite à la France de l'aider, l'Angleterre n'était plus neutre vis-à-vis de nous, elle se trouvait en réalité en état de guerre avec nous. Le fait de justifier la déclaration de guerre du 4 août par la violation de la neutralité belge, c'était une mise en scène propre à tromper l'opinion anglaise et les Etats neutres sur les vrais motifs de la guerre. (Approbation.) Aujourd'hui que le plan de guerre anglo-belge a été divulgé jusque dans ses moindres détails—une publication est

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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