L'indépendance belge

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s.n. 1917, 19 Juin. L'indépendance belge. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44js0m/
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L'NDÉPENDANGE c ' / % ÏPËB?W (ÉP®li7 CONTINENT s 15 CENTIMES ROYAUME-UNI : ONE PENNY ili^ll MW|Tj ' (HOLLANDE : 6 CENTS) a VJrr^JT ^.JHCagauaBMTiCCTH ■IIM HBWnD————i^WWM—WIMJ1I—WM—W—BMgW—MBHMMM1——MBP—i -» ————■—————M— M 11 M »■ I I- Mm Il ■■■ 11 ■ I I.IWIMBMIULM.JiJimi—l.flJ «■■■»—#B-»' administration et redaction: bureau a paris: MARDI 19 JUIN 1917 ( 3 mois, 0 shillings. 1 S. dane str., high iiolbokn, w.c.l. rLALJu DL LA BOUKoL. m/\rsW! Itf UUli^ IWI/. ^ ^ abonnements:] B mois, 17 shillings. Iconservation par le progrès. tsuphone : holborn 1773-4 teleph.: { 238^7 5. Bn vente à Londres à 3 h. le lundi 18 juin. ( 1 an, î2 shillings. J LA SITUATION Lundi, midi. Les dernières nouvelles de Pétrogr sont plus encourageantes. La Doum siégeant en séance secrète, a adopté u résolution déclarant qu' ''une paix s parée avec l'Allemagne ou une inactivi prolongée sur le front constitueraie . une trahison ignoble à l'égard des Alli< que les générations futures ne pardonr raient jamais à la Russie d'aujot d'hui." La résolution ajoute que "la sécuri de la Russie et le maintien de sa libei réclament une offensive immédiate coopération avec les Alliés." D'autre part, le Congrès général 1 Conseil des délégués ouvriers et solda comprenant des représentants de toi la Russie, a décidé de soutenir le& me: bres socialistes du Gouvernement Pro-soire Tseretelli et Skobeleff, grâceii l'i tervention de qui le socialiste pacifis suisse Grimm (lequel avait transmis c propositions de paix allemandes) a e uxpi^si de Russie. Ce? deux manifestations politiques i diquent que les milieux pondérés en Ri sic 11e sont pas encore complètement su mèrgés par le flot des pacifistes germai sants et que tout espoir de voir r Alliés russes remplir fidèlement 1er engagements n'est pas perdu. Le Gouvernement Provisoire, en pi posant une nouvelle conférence des AU: peupla révision des accords conclus en1 eux, "à l'exception du pacte de Le dres," qui stipule qu'aucun des sigi taires ne pourra conclure une paix : parée, reconnaît par 1£\ que la Russie saurait, sans se déshonorer, prêter 1 veille aux suggestions <ie Berlin. La paix sans annexions et sans inde: nités, telle que la comprennent nos eni mis, 11e signifie ni plus ni -moins q l'acquittement du criminel sans que ji tice -wit faite, et une paix pareille ne -rait ni plus ni moins qu'une prii offerte à l'agresseur et au parjure. C'< là aussi 4'impression qui se dégage ïa lecture du mémoire présenté par délégués socialistes allemands au Corn: de là Conférence de Stockholm, qui vie d'être publié et dont nous trouvons points essentiels dans le "Times" de jour. Le mémoire demande que la paix si conclue : par accord mutuel sur la bs de la liberté économique et politiq pour tous, ainsi que sur la base de libre civilisation ; sans porter atteinte la vie et aux intérêts de quiconque ; sa .annexions ou combinaisons préjudici bles à la cause nationale, les territoii et colonies conquis devant être restitué fans indemnités, une indemnité unil térale pour dommages- causés par guerre n'étant qu'une forme déguisée l'indemnité de guerre; rétablissement la Belgique indépendante, libre . tout vasselage allemand, français < britannique; règlement des questio serbe et balkanique "conforméme aux propositions des délégués auti chiens"; indépendance de la Polog: "conformément aux stipulations ( Congrès de Vienne" ; ^confirmation -l'autonomie de la Finlande; octroi l'autonomie à tous autres territoires nationalité étrangère, qpi n'>ont p droit à l'indépendance. Quant à I'I lande, à l'Egypte, à la Tripolitaine, 1 Maroc, aux Indes, au Thibet et à la C rée, la sympathie des socialistes en vi de leurs aspirations vers l'indépendan nationale leur est acquise ; liberté d langues accordée aux habitants c Schleswig, de la Posnanie, de l'Alsa et de la Lorraine; maintien de l'Alsa et de la Lorraine (comme de la Polog] allemande) sous la domination de l'Ail inagne, avec octroi de droits, pour c deux provinces, égaux à ceux des autr Etats de l'Empire, ainsi qu'autonom administrative et législative si des hases démocratiques: " œpei dsÉfit, un accord amical en vi d'une rectification de frontièr< pourrait intervenir"; création d'un tr bunal international; limitation des a mements et création d'une force de polii internationale à temps de service réduil limitation des budgets de guerre et d manufactures d'armes; interdiction pot les neutres de fournir des armes aux he ligérants ; interdiction d'armer les ni » y I V vires de commerce, contrôle internati id nal des détroits et canaux inlerocéau a, ques et liberté commerciale en temps 1 ne guerre; meilleure définition du terme ié- contrebande, qui ne devrait pas coi te prendra ni la nourriture ni les efît nt d'habillement, revision de la définitii is, du blocus et liberté (Je correspondre e .e- tre les nèutres et les belligérants ; app r- cation du libre-échange ; garanties inte nationales pour la liberté de réuni'on té pour la protection du travail ; abo|iti< té de la diplomatie secrète et contrôla d en traités internationaux par les représe tants du peuple ; participation des 11e très au règlement de toutes les questio [.g d'ordre international ; pression pari [j;g mentaire socialiste en faveur de la pai n_ conférence de la paix en vue de reche r;_ cher les responsabilités de la guerre a n tuelle, avec participation des group ;le minoritaires ! On voit que sur les points principal té les socialistes allemands sont^en pprfa " accord avec le "gouvernement impéri n_ allemand, que préoccupe une seule que lg_ tion : sortir indemne de la guerre a tuelle afin de mieux pouvoir préparer guerre prochaine. os Les socialistes russes ne seront pas d 1rs Pes de 06 j®11 ,et les agents germaniqu en seront pour leurs frais*et pour lei _0 propagande. II semble qu'en Espagae aussi- nos a ,re versaires essaient de créer des inciden ,n_ politiques dont ils comptent faire lei ia_ profit. Le "pronunciamento" militai s£_ qui menaçait a été provisoirement évit ne mais la situation n'est pas encore tr >0_ claire. Comme le dit le corresponda madrilène du "Times," l'attitude de m_ presse cléricale et germanophile, q ie_ s'efforce de regagner les faveurs de l'a ue mée, est significative et justifie, dit-: ls_ certaines appréhensions. ;e_ Dans un club mauriste, le portrait c ne 1-oi Alphonse a été lacéré et les région îgt listes à Barcelone s'agitent, de Quant aux partis de gauche, unis les nouveau, ils ont publié un manifeste d té clarant qu'ils ont perdu tout espo nt sous le régime actuel, dans un remèi les aux maux dont souffre le pays, ce Ou semble vouloir, dans certaines m lieux, faire du» Roi 1§ bouc émissai >it pour les péchés commis, 'et c'est i -se qu'apparaît la main des agents ail ne mands qui ont intérêt à écarter le Rc 1£" dont les Sympathies pro-alliées gêne' a les éléments germanophiles. ns Quant à l'ex-roi Tino, il est arrivé a" Messine, d'où il se rendra, dit-on, < ,,es Suisse. Son successeur au trône grec s i publié une proclamation qui a trou1 a~ un accueil plutôt frais dans la près 'a française, qui rappelle (Gustave lier' ^ dans la "" Victoire "), que si Alexand entend, comme il le dit, " marcher da la voie tracée par son auguste père," )u ne doit pas oublier que cette voie co: ns duit en Suisse ! II est plus que temps, on le voit, qi Vénjzélos intervienne. En fait d'opérations militaires il n a que des opérations locales à signaler je Dans le secteur de Messines les Ali je mands ont essayé, sans succès, de r ag prendre une partie des positions pe r_ dues"; le duel d'artillerie et les ra^lds dai cette région continuent. 0_ Au nord-ouest de Bullecourt les troi le pes britanniques ont fait des progrès, e C(3 pour la première fois, les troupes porti eg gaises, ayant repoussé des raids ail [u mands, figurent au communiqué, ce Au côté de Hurtebise (Chemin 3-oe Dames) les Allemands ont pénétré m< ie mentanément danëf une tranchée frai e- çaise et pour se venger de leurs éche* es répétés, ils bombardent Reims, qui, lii< es n'a pas reçu moins de 1,200 obus! ie Les Italiens ont occupé, dans le Trei ir tin (Lac Garde), une position autr 1-1 chienne sur le Carso Cavento, capturai 16 des prisonniers, et des canons, et ont r< îs poussé des attaques ennemies sur l'Ort i- gara et dans la vallée de San Pellegrim r- Sur deux Zeppelins qui " visitèrent je la côte sud-est, un a^été descendu d ; ; manche matin, en flammçs, l'autre, lai m çant quelques bombes, a fait 18 victime ir (dont deux morts) et a, causé quelque I-- dommages matériels dans une ville de ] 1- côte. * sur le front occident^ Troupes portugaises en combat . Dans un communiqué britanniq d'hier, relatif au front occidental, il e ;je dit que des troupes portugaises ont 1 poussé plusieurs attaques locales al] n" mandes. ts n" operations navales i_ * r- Encore un mensonge allemand L'Amirauté signale qu'il n'est p )n vrai qu'un sous-marin allemand £ e8 coulé un destroyer britannique de n" classe "L" d'environ mille tonnes da u" la Méditerranée, le 11 juin demie s ainsi que l'affirmait un sans-fil ail " mand. Neuf pêcheurs tués par une mine c- Neuf pêcheurs ont été tués par l'e eg plosion d'une mine "qu'ils avaient rep ohée, sur la côte d'Irlande, et amenée 1X terre. C'est en essayant de voir ce q se trouvait à l'intérieur de cet eng aj bizarre, qu'ils ont fait éclater l'engin Navire américain coulé ,° Le steamer à citerne américai a "Moreni" (4,045 t.) ar été coulé par u sous-n].ariii après un long combat, a u~ cours duquel 300 obus ont été échangé es Le sous-marin tira à une distance < 11 7 kilomètres. «te d- Steanur allemand torpillé ts Le steamer allemand "Thuringen," a îr lant de Hambourg à Rotterdam, a é re torpillé jeudi dernier en vue du bai é, de Ter Schelling. 0 g .y Il OPERATIONS AEBIENHES Deux raids sur les côtes anglaises 1, Dimanche, 4 fy. de l'après-midi.-—I raid a été exécuté la jjuit dernière p [,1 deux dirigeables ennemis. Un des dii а. geafoles a traversé la côte du Kent ve deux heures du matin, et a jeté s 'bombes sur une ville.côtière. Les de nier s rapports de la police signalent q jr deux personnes ont été tuées et sei je autres blessées. Un grand nombre 1 maisons ont été endommagées. Le second dirigeable a exécuté une s re taque sur une ville côtière de l'Ea cj Ang-lia, à 2 h.*30 du matin- Il fut vi 0 lemorrent bombardé par les batteries j la défense anti-aérienne, et finaleme ^ refoulé. Il semblait avoir été endoi magé par nos shrapnels. Peu après, , même dirigeable qui avait jeté d tl bombes dans des terrains vagues et d 11 champs, fut attaqué et abattu en flamm par un> pilffte du Royal Flying Corp 1 e Ce dirigeable fut détruit. Ni victime se ni dégâts ne sont à déplorer dans l'En ^ Anglia. Iles mnmmis en oreo >—«— • Constantin est en route pour la Suissi le On annonce de Rome en date du ' juih, que le yac-ht royal grec, "Spha y teria," escorté par trois destroyers, a borant les pavillons italien, français, e- britannique, et deux petits transpoi s- grecs, sont arrivés à Messine, ayant r- bord l'ex-roi Constantin, l'ex-rei: is Sophie, et l'ex-prince héritier, av autres membres de la famille royale j_ plusieurs hauts fonctionnaires. L'e t; couple royal, assez éprouvé par le m de mer, repartait le même jour pour б. Suisse par train spécial. L'occupation de !a Thessalie "s Des rapports français annonçent--qi l'occupation de la Thessalie contim sans incident. La cavalerie françai 3S a atteint Pharsale et Dornokos (58 kil :1 mètres au sud de Larissa), et des conti: gents britanniques ont occupé Demer] 1- i- Les intentions des Âiliés it M, Jonnart a publié le 16 juin la pr 3- ola/mation suivante au peuple greo : i- La France, la Grande Bretagne, et ! ). Russie désirent l'indépendance, " grandeur, et la prospérité de la Grèc i- et ont décidé de défendre ce noble pa; 1- qu'ils ont libéré des efforts combinés di îs Turcs, des Bulgares et des Allemand :s Nous sommes ici pour contrecarrer L a machinations de vos ennemis hérédita res et nous désirons mettre fin aux vii ^ lations répétéfes de la Constitution e des traités, et aux déplorables intrigue qui ont amené le massacre de soldats ap partenant à des nations amies. Hier Berlin commandait à Athènes et menai s peu à peu le peuple grec sous le jou; e des Bulgares et des Allemands. "Nou 0_ «D ^ . avons résolu de rétablir les lois consti tutionnelles et l'unité de la Grèce. C'es pourquoi les Puissances Protectrices on requis le Roi d'abdiquer. Ils ne clesi rent pas empêcher le fonctionnemen d'une monarchie constitutionnelle; il ag veulent, au contraire, assurer le fonc tionnement régulier de la Constitutio: jlà laquelle le roi George, de glorieus ng mémoire, fut toujours scrupuleusemen r fidèle et que le roi Constantin a cess e' d'observer. "Grecs, l'heure de la réconciliation sonné. ""Votre destinée est étroitesnen x- liée à celle des Puissances protectrice: ê- Vos iiléaux et vos espoirs sont sembla à bles. Nous faisons appel à votre raiso: ui et à votre patriotisme. Aujourd'hui 1 in blocus est levé et toutes représailles con • tre les Grecs,quel que soit le parti auque ils appartiennent, seront sévèrement ré primées. Aucune atteinte à l'ordr n public ne sera tolérée. La propriété e 11 la liberté de tous seront sauvegardée* ,u Une ère de paix et de travail commenc s- pour vous." 'e La proclamation se termine oorrrm ■suit : "Sachez que les Puissances protec , trices, respectueuses de la souverainet . ; du peuple, n'ont aucune intention d'ina ' poser à la Grèce une mobilisation géne raie. Vive la Grèce unie, grande e libre."—Reuter. L es cireonstancesi de j['abdication Le haut commissaire des Alliés, M Jonnart, s'est montré 'parfaitemen courtois, mais inébranlable dans toute 11 les négociations qu'il a entreprises. 1 savait que sa mission était quasi mili 1 taire,et il l'exécuta comme une charge d !s cavalerie. Il rencontra de grands obs lx tacle». Un torrent de télégramme 1 alarmants affluèrent dans les capitale alliées, venant de sources bien inten 7'c tionnées mais mal informées, et dé clarant que toute tentative de destitn tion du roi Constantin provoquerait la fois la guerre et la guerre civile, e qu'Athènes serait inondée de sang. De efforts furent faits pour restreindr notre action à l'occupation de la Thes salie; une suggestion fut faite de nou ll_ livrer simplement M. Gounaris, le gént ce ral Dousmanis et le colonel Metaxas eb Tout fut essayé pour nous faire accepte es de nouveau un des habituels compromi cs qui paralysaient Venizelos—ou ne sai s' poui-quoi—dans le but de soutenir le rc s' —ou sait encore moins pourquoi. s M. Zaïmis, le premier ministre, dan une entrevue qu'il eut avec M. Jonnar — à bord d'un croiseur français le di J manche f\près-midi, fut informé de c qu'on désirait, mais il était au couran , de tous les efforts faits pour sauver 1 roi. Plus tard, lorsqu'il rendit visit au roi, ils ne se séparèrent'pas sans cou c" server un certain espoir. r" Athènes s'agitait aux nouvelles d transports de troupes croisant dans !■ golfe de Corinthe, mais les bravade !l disparurent bientôt des journaux ger ie manophiles et les quatre à cinq cent 0<? réservistes rassemblés sur une des prin cipales places cPAthènes, bien que Ira ^ rangu^s par un ex-magistrat "nommi j ^ Livieratos, exhalèrent leur colèr> par des chants et des cris, puis s< dispersèrent et rentrèrent chez eux ei silence. le Les principaux: partisans de M. Véni ,0 zélos avaient été prévenus par les léga g|tions alliées qu'il serait prudent pou 0_ eux de quitter Athènes et la plupar j. d'entre eux se rendirent à Syra ou dan des villages du Golfe de Salamis. L< reste de la population resta très tare dans les cafés oui4autour de ceux-ci, e d- lorsqu'on apprit que les réservistes s'é taient dispersés, tout le monde rentra !a chez soi, vers l'aube. !a Dans la mati lée mémorable du lundi b, M. Zaïmis arriva à bord du croiseu rs français à 9 h. où il vit M. Jonnart 5S cfelui-ci lui dit que sa décision était ir 3. révocable et il lui remit un ultimatun ;s demandant au nom de la Grande-Bre i- tagne, de la France et de la Russie, l'ab >- dication du roi Constantin endéans le t 24 heures, parce qu'il avait violé la con-3 stitution du pays. M. Zaïmis quitta M. - Jonnart et à 11 h. il était rentré t. , Athènes où il se renelit directement au t Palais et fit part de sa mission. Le Roi ; écouta M. gaïmis aVec un-grand calme set lui dit: "Je désire que le Conseil de - la Couronne soit convoqué." M. Zaïmis, t très ému, quitta le Roi qui se rendit t dans son cabir^et où, quelques minutes - plus tard, un de ses aides ele camp le t trouva assis dans un fauteuil, la tête s dans les mains et plongé dans de pro- - fondes réflexions. 1 A 11 h. 30, le Conseil de la Couronne e s'ouvrit. Etaient présents, outre M. Zaï-t mis, MM. Skôuloudis, Lambros, Dimi-i trakopoulos, Goun'aris, Stratos, Kalo-gheroppulos, Rallis et Dragoumis, tous ^ anciens premiers ministres. Le Roi lut les elemandes des Alliés à ses conseiller», t mais il est difficile de savoir exactement i_ ce qui se produisit par la suite. Toute-_ fois, il semble certain que lorsque le Roi j prononça les mots demandant son abdica-e tion, il se tourna vers ses ministres pour _ connaître leur opinion, et M. Gounaris ,1 — l'archi-pro-allemand — se leva à moi-. tié et dit : "Impossible ! Cela esfc impos-esible..." lorsque le Roi l'arrêta, levant t la main et dit : "J'ai décidé d'accepter." .. Le conseil elura jusqu'à 2 h. 30, insis-e tant pour voir s'il n'y avait pas un moyen de satisfaire les Alliés sans aller g jusqu'à l'abdication du Roi, mais on dut reconnaître que la ^situation était sans . espoir et le conseil fut dissput par le é Roi. — "Times." _ r-AyjWBJ.»q Uvli' iWi t AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — On annonce de Munich la forma- "" • tion imminente d'une "Ligue pour la ^ Puissance et pour la Liberté," ayant 3 pour prograiftme un compromis entre 1 celui des annexionnistes et celui des pacifistes par négociation. La ligue com-e prendra donc des •annexionnistes " modérés. v J ITALIE — Une reconstruction du Cabinet italien s'opère en ce moment. Les _ changements sont dûs au désir -d'assurer x les meilleurs moyens pour poursuivre la f. guerre, et d'autre part à la demande g croissante de contrôler les agissements e des socialistes pacifistes. ^ — On a accueilli ici avec satisfaction s l'arrivée de la duchesSe de Vendôme, .- sœur du Roi Albert. Cette princesse doit . passer plusieurs semaines en Italie, r En outre, 011 apprenel le départ de la s princesse Alphonse de Bavière, qui a t quitté Nymphenbourg pour la Suisse, i On sait que cette princesse est la sœur du duc de Vendôme, fils du duc d'A-s lençon. a t Ces déplacements coïncident avec le - départ de l'archiduchesse Isabelle, qui e se rend en Suisse. Cette archiduchesse t Isabelle, née princesse de Croy, est très e liée avec la famille royale de Belgique. e On signale en ce* moment plusieurs au- - très déplacements princiers, qui s'expliquent naturellement par la saison d'été. e La duchesse de Verielôme s'est arrêtée i à Florence pour voir une de ges nièc^ s la princesse Marie-José, que la reine Eli- - sabeth de Belgique a conduite ces temps s derniers dans cette ville, au pensionnat - de San Miniciato. < En -passant à Turin, la duchesse a 5 rendu visite au duc de Gênes; elle est, 5 en outre, attendue à Rome, où on croit 3 qjr'elle aura une entrevue avec Be-i noît XV. On attache ici une certaine importance à l'entretien qu'aura le Pape . avec la sœur du Roi Albert. — La Presse . Associée. pSUEDE t — Dans une communication à la 3 presse, le Comité hollando-scandinave - déclare que 'la conférence séparée, ou-' verte le 9 juin à Stockholm avec les so-j cialistes majoritaires allemands, est ter-■ minée et que ceux-ci ont clairement ex-1 pliqué leur point de vue sur toutes les questions posées par le Comité aux socia-, listes des différents pays. La question de la Belgique et celle de l'Alsaoe-Lorraine , ont été spécialement examinées, ainsi - que celles de l'arbitrage international, 1 de la limitation des armer nts, delà di- - plomat-ie secrète, etc. Les ■ ues exprimées - seront résumées d is un nu ■ îorandum 3 qui sera publié bientôt. 88ème anné , No 143

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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