L'indépendance belge

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s.n. 1918, 23 Mai. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n873w87/
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L'INDÊPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UfsH: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOK BOtJSE. TUDOR ST., E.C. 4 , TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE TÉL.: 311-57 et 238-75 JEUDI 23 MAI 1818 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 22 mai ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS i 1 AN, 33 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi, midi. Il y a exactement deux mois que se dé-îlenchait la formidable offensive allemande dite de la Somme. Nous avons suivi sou développement dans toutes ses' phases, et il serait superflu de reprendre en détail l'exposé de cette manœuvre qui faillit être victorieuse. Il faut cependant constater qu'elle progressa pendant liuit jours avec, avouons-le, une rapidité qui nous valut la perte d'un vaste territoire et d'un matériel considérable Heureusement, grâce à la prompte intervention des réserves françaises et à la confusion que la précipitation de l'avance porta dans les rangs ennemis, aucune victoire stratégique ne fut atteinte. Au contraire, depuis plus de sept semaines les troupes allemandes marquent le pas tout le long du front de Picardie, ayant même à certains endroits dû recéder du terrain. Au prix qu'il y a mis, on peut donc affirmer que notre puissant adversaire a obtenu des succès tactiques saus valeur pour le développement stratégique de son entreprise. C'est ce qui explique en majeure partie les longs préliminaires à son second mouvement de grand style sur cette partie du champ de bataille. En Flandre ses succès furent plus effectifs, mais ils ne tardèrent pas à être enrayés par la merveilleuse résistance des troupes de sir 1). Haig auxquelles quelques légions françaises accordèreut un précieux appui. léi nos adversaires en sont réduits à inventer des batailles pour sauvegarder la tranquilité à l'intérieure de l'empire. C'est ainsi qu'ils affirment que l'attaque locale prononcée par les Français lundi dans le secteur de Locre, fut une action offensive à but étendu, ayant pour objectif immédiat le mont Kernmel ! Là-dessus leur imagination fertile chevauche et édifie de toutes pièces, un échec sanglant aux répercussions démoralisantes pour les Alliés. En réalité l'opération exécutée par les troupes françaises a donné d'excellents résultats sans leur coûter des pertes sensibles. \Tos Alliés, qui, comme nous le disions hier, avaient un objectif restreint,' ont enlevé l'Hospice de Locre, situé à environ 500 mètres de Locre dans la direction du mont Kemmel, et ont purgé entièrement un petit bois au sud du hameau de Brulooze, où quelques nids de mitrailleuses ennemis se trouvaient encore. Ayant traversé le hameau de Brulooze, ils ont également atteint le carrefour à 300 mètres au sud-est de celui-ci. Cette avance, qui a permis aux Français de faire plus de 500 prisonniers non blessés, tandis qu'ils relevaient bon nombre de blessés ennemis, réalise un succès d'une réelle importance en ce sens qu'il met une nouvelle barrière à toute tentative d'attaque de front sur le Mont Rouge et sur le Scherpen-• berg. Sur le front belge il y a eu une activité d'artillerie très intense au cours de laquelle nos batteries ont exécuté des tirs de destruction et de réaction heureuse-i) ent dirigés par nos aviateurs et nos ob-seivateurs de l'aérostation. En Flandre les troupes du Surrey ont exécuté une heureuse opération locale au nord-ouest de Merville, réduisant un saillant dans les lignes britanniques tout en capturant une trentaine de prisonniers ainsi que six mitrailleuses. Une contre-attaque ennemie, livrée avec de puissauts effectifs et à la suite d'un vio-. lent bombardement, échoua complètement sauf en deux points, que les Allemands parvinrent à atteindre sans toutefois y prendre pied. Repoussés avec détermination, les troupes de choc teutonnes durent bientôt se retirer ayant subi des pertes sévères sans avoir obtenu le moindre résultat. L'infanterie française, de son côté, a repoussé deux tentatives ennemies dans lé seotenr au nord de Bailleul. L'imminence d'une nouvelle ruée teutonne se révèle à la fréquence des bombardements à l'aide d'obus toxiques, dont le? Boches, hier encore, ont fait un usage abondant, dans de' nombreux secteurs tant en Flandre qu'en Artois et en Picardie, et principalement au nord de Béthun'e^ au nord de Lens et entre la S carpe et la Côte 70, du côté britannique, ainsi que dans la région de Thennes et de Hailles, et en certains points au sud de l'Avre. Des patrouilles britanniques e,t françaises ont fait des prisonniers respectivement dans le voisinage de Boyelles et au sild-ouest de Lassigny. £>ur le reste du. iront occidental, à si gnaler une activité intermittente d'artillerie sur l'Oise et dans les Vosges, et la capture de prisonniers a i cours de reconnaissances exécutées par les Français sur la rive droite de la Meuse. Les troupes américaines ont également fait des prisonniers dans des combats d'avant-gardes en Lorraine, et leur artillerie a donné une réplique vigoureuse aux batteries ennemies dans ce même secteur et en Woevre. En Italie, les troupes austro-allemandes se montrent plus actives et prennent des initiatives parfois violentes. Une tentative de coup de main de leur part dans la région du lac de Garde a été repoussée par lé feu italien; une double attaque livrée sur le versant du mont Sasso Rosso à l'ouest de la Brenta n'a pas été plks heureuse, les assaillants après des engagements très vifs ayant été refoulés en désordre jusque dans leurs lignes. De leur côté, les troupes italiennes ont fait une reconnaissance offensive dans la 'direction de Fener (Piave supérieure), et ont infligé des pertes considérables à l'ennemi tout en s'assurant quelques prisonniers. Sur le mont Spinoncia des détachements italiens, bien appuyés par l'artillerie, ont exécuté un fructueux coup de main sur les positions fortifiées de l'ennemi. Là garnison de ce poste, ainsi que les renforts qui lui furent env oyé.-,, furent pres-qu'entièrement détruits,] d^ux officiers et 51 soldats étant faits prisonniers. A Capô-Sile, les Italiens ont également étendu l'occupation des positions qu'elles ont capturées lundi dernier. En Macédoine l'artillerie ennemie a violemment bombardé les tranchées bri-.tanjjiquea à l/ouest de Doiran. etjss positions françaises au nord-ouest de Pogra-dec. Les batteriès serbes ont fait d'excellent ouvrage en démolissant les organisations ennemies des deux côtés de. la Tcherna et dans la région de Vetrenik. II..n'y a pas eu d'actions d'infanterie en dehors de tentatives d'avances bulgares près de Nont-es et à l'est de Skumbi (Albanie), qui toutes sont restées sans résultats.* • « . Le gouvernement autrichien se serait, enfin, rendu compte qu'il devait apporter une transformation profonde dans l'organisation de l'Empire. Le 19 mai, la "Gazette Officielle de Vienne" a publié un décret organisant la Bohême aves ses six millions d'habitants en douze districts. C'est le premier pas vers la décentralisation et c'est l'autonomie entrevue par ia Bohême. La manœuvre est habile. D'après le décret impérial, les douze districts seront gouvernés par des administrateurs de district (kreishauptleute) ayant les mêmes pouvoirs que cëux du Statthalter actuel, qui gardera le pouvoir suprême et le contrôle sur tous les commissaires de district. Les premiers districts qui deviendraient autonomes à partir du 1er janvier 1919, seront ceux de Leitmeritz (782,000 habitants) et de Prague (663,000 habitants). Le Statthalter administrera également le district de Prague./Les nombreuses difficultés techniques à surmonter font que les autres districts sèront organisés successivement.. . Le décret fait remarquer que "il ne peut résulter de ces réglementations et de ces prescriptions aucun danger pour les minorités nationales, puisque toutes les questions de droits et de nationalités, et surtout la question de langues, ne sont pas atteintes par l'organisation des districts."Attendons maintenant ce que les Tchèques pensent de cette transformation. « ♦ L'ogre allemand menace de nouveau la. petite Hollande. Le gouvernement hollandais vient d'interdire à tout navire de prendre la mer. Ce serait à la suite d'une nouvelle pression de l'Allemagne, qui non seulement demande des prix fabuleux pour le charbon et le fer nécessaires à la Hollande, mais qui refuse encore' de donner les sauf-conduits aux navires hollandais devant traverser la zone maritime libre. C'est ainsi qu'un steamer hollandais se rendant sur lest en Suède pour y prendre un chargement de bois, a été capturé par les Allemands et amené à Swinemunde. C'était donc bien là une réelle provocation à l'adresse de la Holla,nde. Au fond,'ce que les Allemands veulent, c'est pouvoir sortir leurs sous-marins par l'Escaut. Depuis l'embouteillage de Zee brugge et d'Ostende, les pirates ne peu- i vent plus opérer lé ir sinistres exploits avec la même facilité et ils profitent lâchement de leur force pôur s'efforcer d'obtenir de la Hollande ce,que sa neutralité lui interdit de donner. Mais un temps viendra qui tout paiera. JH ■ IIWWOWWBHBMHI EN MESOPOTAMIE Uns avance britannique sur le Tigre Sur la route de Bagdad à Mossoul, à l'est du Tigre, les Turcs, qui se sont retirés il y a dix jours au delà de la rivière Lesser-Zab, restent inaetifs. Le déménagement des grandes quantités d'ap-. provisionnements militaires trouvés h , Kirkuk, se trouvant à 40 kilomètres au sud de la Lesser-Zab, se poursuit sans , être inquiété par l'ennemi. t Sur le Tigre les -troupes montées bri-, tanniques se sont avancées jusqu'à Fa-; tliah, à 208 kilomètres au délà de Bag-, dad: Les Turcs qui défendaient le vil-; lage .ont offert une faible résistance, puis , se sont précipitamment retirés plus loin . sur le fleuve. | OPERATIONS NAVALES Un chalutier coule un sous=marin Le chalutier français "Ailly" a coulé un sous-marin allemand et capturé son commandant, il a recueilli le capitaine et l'équipage d'un voilier espagnol qui L avaient cté capturés par le sous-marin. L'embouteillage de Zeebrugge b L'Amirauté britannique annonce: s Le beau temps qui a permis de faire des reconnaissances aériennes constantes de Bruges et du canal de Zeebrugge à ^ 0 0 . Bruges et de prendre des photographies, nous a rendu compte qu'aucun changement ile-s'«# d^pUi-s le- 23-avril et que la plus grande partie des sous-marins et torpilleurs ennemis ayant leur base sur la côte de Flandre ont été immobilisés à Bruges depuis l'emboutéil-j lage de Zeebrugge. i Les Japonais dans la Méditerranée Un télégramme de Tokyo annonce que les destroyers japonais dans la Méditerranée ont été récemment plus a'etifs que jamais dans la Méditerranée. Le 3 mai des destroyers japonais escortaient des ' transports alliés lorsqu'un de ceux-ci fut s torpillé, mais les. destroyers japonais parvinrent à sauver tous ceux qui se e trouvaient à bord. t Sous-marins dans l'Océan arctique Un navire russe et un navire norvé-r gien ont été coulés par un sous-marin - allemand dans les eaux du Spit-zberg. . OPÉRATIONS AÉRIENNES ) L'activité des aviateurs alliés 1 L'activité des pilotes britanniques a " été très grande encore le 20 mai. Outre s des reconnaissances à longue distance, f ils ont exécuté de nombreuses expéditions a de bombardement, lançant 35 tonnes s d'explosifs sur différents objectifs. Les 8 appareils ennemis se sont spécialement * employés à faire la chasse aux recon-naissances britanniques. Douze appareils s allemands ont étc abattus et deux autres " ont été contraints d'atterrir au cours de •" combats. Un appareil ennemi a été descendu par les mitrailleurs. De plus, les 6 pilotes britanniques ont mis deux ballons e captifs en feu. Quatre appareils brit-an- ~ niques sont manquants. * Les pilotes britann;ques ont également ^ fait une nouvelle incursion en Allema- gne, où ils ont jeté quatre tonnes et de-mie de bombes sur les gares de Th.ion-ville, de Metz et de Coblence, sur le Rhin. Le 21 mai. vers 8 heures du matin, ils ont encore jeté 22 bombes de gros calibre sur les gares de Namur et de u Charleroi. Un seul appareil britannique n'est pas rentré de ces expéditions loin-i- taines. . Depuis le début de l'offensive alle-mande, soit en deux mois, 1,000 appa-it reils allemands ont été détruits ou mis •- hors combat par les Britons, qui, au >, cours de la même période, ont jeté plus :s de 1,000 tonnes d'explosifs sur les lignes ?- ennemies. ;. De leur côté, les'aviateurs français ont ie abattu six appareils allemands et en ont •e mis 9 h-ors combat dans la journée de ,r dimanche. i. Le même jôur ils ont jeté 25 tonnes i- de projectiles sur ,les cantonnements ennemis de Rosières-en-Santerre, • les t, champs d'aviation de Villeselve et de tr Vauvillers, les gares de Péronne, Nesle, ChatilH.es, étc. De plus/ dans la nuit. quelques appareils italiens opt bombardé la gare de Montcornet et l'aérodrome de Ville-au-Bois, où de grands dommages ont été faits. Enfin, les aviateurs- belges, en représailles du bombardement de nos cantonnements exécutés par des canons à longue portée et par les avions boches, ont semé des bombes sur les cantonnements ennemis. Une nouvelle alarme à Paris Hier, dans la soirée, l'alarme a été donnée à Paris, annonçant la menace d'une attaque aérienne. La mort de Gilbert Le célèbre aviateur Gilbert, dont l'évasion de Suisse, où il avait été interné, fit grand bruit et sigj—lia une fois de plus le caractère chevaleresque des officiers français, a été tué à la suite d'un accident, loin du front, où il accomplit tant de prouesses héroïques. C'est en essayant un nouvel appareil au-dessus de Chaville que le brillant "as" français a trouvé une mort sans gloire, alors qu'il défia si souvent la camarde au champ d'honnçur. L'OFFENSIVE ALLEMANDE Avec les Belges dans le saillant d'Ypres Des bords d'un canal, 18 mai. i Rebuté successivement sur l'Ois©, à . l'ouest de Montdidier, à l'est d'Amiens, l'Allemand, à la recherche d'un point faible sur le front des Alliés, avait décidé de frapper plus au nord. La réduction du saillant d'Ypres et la pri-e de Poperinghe devaient lui permettre t attaquer à revers toute la ligne des Flandres, d'arracher l'armée belge des défen-' ses naturelles de l'Yser et de s'ouvrir la 1 voie de la terre promise, tant de fois pro-' misé : le chemin de Dunkf>rque et de Ca-| lais. C'est dans cette intention rtj'atç-, ' gîque qu'il engagea," Iè 9 avril dernier, là' | bataille de la Lys, bataille qui dure encore.Tout d'abord, manœuvrant par le sud, ayant occupé Armentières et Bailleul, il essaya de tourner la ligne des monts pour, percer vers Poperinghe. Effectivement il î occupa le Kemmel; mais sa progression . s'arrêta là : quand il voulut déboucher ; de ce faîte, on sait comment il fut reçu i par les Français aux abords de Locre et s du Scharpenberg. - Alors il adopta un autre système, en - profitant de cette avance sur le Kemmel : ; manœuvre par le nord du saillant. Un ordre allemand du 15 avril définissait ainsi le nouveau plan: "En Flandre, l'aile droite de l'ennemi est maintenant accrochée. Il s'agit à présent de l'enoer-1 cler en forçant l'aile nord du saillant d'Ypres." Et de fait, si l'opération réussissait, c'était la perspective indiquée plus haut qui s'ouvrait devant le vainqueur.Cette fois, c'étaient nos amis les Belges qui allaient supporter le choc. L'Alle-1 mand, orgueilleux et méprisant, ne J comptaient pas rencontrer chez les trou-> pes du roi Albert la moindre résistance. p Celui qui avait considéré comme négli-s géable "la petite armée du général s French" n'allait pas prendre au sérieux t une poignée de Flamands e'-, de Wallons : " "Les Belges, lit-on dans urf ordre d'atta-s que daté çiu 14 avril et signé von Kiedl, s n'ont pas l'habitude d'être assaillis en e force. Le succès n'est pas douteux. Ils " seront bousculés avant de pouvoir se re-s connaître." Or, le jour de la ruée, von s Kiedl reçut'des Belges une "pile" for-" midable, une pile comme le plus maladroit des tacticiens n'en reçoit pas tous t les jours. Et cette affaire prend une im- - porta noe considérable si on ne perd pas - de vue l'objectif des > Allemands et les - conséquences qu'aurait- pu entraîner la 6 défaite de nos amis. ' Le combat de Kitte e L'aile septentrionale du saillant d'Y-e près, c'est la. région qui s'étend au sud . de Dixmude, depuis l'étang de Blanc-kaert jusqu'au sud de la route de Pope-ringhe à Langemarck. Ce fut à peu près le front de l'attaque allemande, s Avant l'offensive ennemie, les Belges te-u' liaient dans cette contrée la ligne qu? s leur avaient transmise les soldats fran-;s çais du général Anthoine et que jalonnaient des noms rendus célèbres par les t furieux combats que nous y avions livré*, t Du sud-est au nord-est coule une rivière e oui s'appelle d'abord le Haanebeek --t qui ensuite, canalisée, grossie de nom-is breux ruisselets affluents, s'appelle le i- Maart je-Waart. Le canal d'Ypres est « rejoint par le Maartje-Waart entre e Nordsclioots et Merckem. Terrain siqgu-î, lièrement favorable à l'assaillant, puis-que la ligne de défense se déroulait en avant d© tous ces cours d'eau, largement épandus sur leurs rives basses, créant de vastes régions inondées qu'on ne peut franchir que sur d'étroites passerelles, cibles faciles pour l'artillerie adverse. Or, à la suite des premières attaques vers Armentières et Bailleul, sur l'aile gauche du saillant, les Anglais ayant été oontraints, après une magnifique résistance, de se reporter plus au nord, les Belges, épousant le mouvement, avaient reculé leur ligne de principale résistance vers l'ouest, derrière les plans d'eau du Martje-Waart et sur la crête de Pilken. Toutefois ils n'avaient pas abandonné la ligne transmise par le général Anthoine : ils y avaient maintenu un chapelet d'a-vant-postes et d'îlots de résistance pour arrêter, au moins provisoirement, une attaque brusquée. Au milieu de cette région coupée do lignes d'eau, une seule route facile, descendant de Dixmude, laissant à l'ouest l'étang de Blanckaert- et le bourg, de Merckem franchit la nappe d'eau du Martje-Waart par les ponts de Lange-waade, et arrive à Steenstraete, sommet du triangle isocèle dont Ypres à droite et Poperinghe à gauche constituent les sommets de base. Retenez cette route, qui traverse en direction nord-nord-est-sud-sud-oueSt toute la région des affluents de l'Yser: ce seri l'axe de l'attaque allemande. Un ordre du jour transcrit plus haut indiquait que l'ennemi faisait fi, "a priori," de la résistance belge. Cependant, il n'avait pas ménagé les moyens d'attaque; sa masse de choc ne comportait pas moins de trois divisions, dont la 6e bavaroise, corps d'élite jouissant d'une belle réputation, en première ligne. En deuxième ligne, trois autres divisions, rassemblées aux abords de la forêt d'Houthùlst. Plus loin, à une demi--, étape en arrière, uns 7e, prête à renfor-•' cer "'la poQreûite." Et "partout une artillerie nombreuse et de calibre variant de 77 à 280 : dans le secteur de la forêt d'Houthulst ils n'avaient pas installé moins de 175 batteries, dont un certain '• nombre, il est vrai, h'étaient qu'à trois, ■ ou même deux pièces. L'objectif ennemi, enfin, était un objectif de grand style: ' le premier jour, pu devait prendre le canal de l'Yser, et le second jour sauter ' sur Poperinghe ! — Le "Temps." (A suivre.) i i J>ïOS AUTO-CANONNIERS DE RUSSIE (De noire correspondant.) . Le Havre, 21 mai. Trois cents canonniers belges, retour , de Russie, sont arrivés à San Francisco. > La population américaine a fait une réception enthousiaste à nos vaillants artilleurs.AUTOUR DE LA GUERRE RUSSIE ~~ — Des négociations se poursuivent ; entre l'Allemagne et l'Autriche pour le ' oartage des récoltes de l'Ukraine. La : "Gazette de Cologne" dit qu'en ce moment, en y comprenant le transport, le " blé de l'Ukraine coûte à peu près Fr. ' 1,250 la tonne. : DERNIERE HEURE i —— Le raid d'hier sur Paris Le " Matin " annonce que trois per-s sonnes ont été tuées et plusieurs autres - blessées au cours du raid aérien sur la s région de Paris, mardi soir. s Le communiqué britannique '< , Mercredi 10 h. 22 matin. Un certain nombre de raids couronnés de succès ont été exécutés par nous ia nuit dernière en différentes parties du i front. Dans le secteur au sud-est d'Arra » nos troupes ont pénétré dans les tranchées allemandes en deux points et cap-, turé 14 prisonniers et une mitrailleuse. D'autres détachements ont ramené quelques prisonniers de positions ennemies ^ dans le voisinage de Locon et des sec» . teurs Forêt de Nieppe et Meteren. , Au . nord du Canal d'Ypres, à Comines, nous s avons fait 16 prisonniers. Un détachement ennemi approcha de nos lignes, la s nuit dernière, au nord d'Albert, et fut t repoussé. ■ L'artillerie ennemie a montré quelque e activité au cours de la nuit dans le \oi-t sinage de Dernancourt, et une activité j considérable à l'est de la Foret de - Nieppe. Le secteur au nord-est de Bé- - thune a été violemment bombardé avcc i des obus à gas» 89e année fe* Ho 12tT"

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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